lun. | mar. | mer. | jeu. | ven. | sam. | dim. |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |
15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 |
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
Le moment actuel est vraiment difficile pour le PS qui n'arrive pas à se sortir d'un Congrès impossible à tout point de vue. Les recollements montrent que la réalité est bien différente de celle annoncée dans la nuit de vendredi à samedi et c'est pourquoi avec les amis de Ségolène Royal nous demandons qu'un nouveau vote se tienne.
Nous pourrions très bien sur la base des éléments dont nous disposons nous proclamer à notre tour vainqueurs. Mais, je crois la responsabilité dicte que le scrutin soit réorganisé. Si je déplore qu'en ces temps durs pour les Français, le PS donne une image brouillée, je crois qu'il est indispensable que nous allions au bout du processus pour lancer la reconstruction sur de bonnes bases.
Pour en savoir plus, vous pouvez m'écouter demain matin à 8 heures sur Europe 1.
Amitiés, Manuel
Rédigé à 22h16 | Lien permanent | Commentaires (227) | TrackBack (0)
Rédigé à 07h40 dans PS | Lien permanent | Commentaires (156) | TrackBack (0)
Rédigé à 20h39 dans Média | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Ségolène, le PS, la gauche... : actualité chaude ce soir sur le plateau de Mots Croisés sur France 2 !
Pour ce débat, Yves Calvi a convoqué un plateau hétéroclite :
Benoît Hamon, Eric Besson, Jean-François Copé, Jean-Luc Bennahmias, Michel Onfray, Gérard Grunberg, Sylvie Pierre-Brossolette et moi-même.
Rendez-vous ce soir sur France 2 à 23h15 !
Rédigé à 16h17 dans Média | Lien permanent | Commentaires (98) | TrackBack (0)
Je sais bien que l'on ne va cesser à partir de demain, s'il venait à être élu, qu'il ne faut pas trop attendre de Barack Obama, que la désillusion sera à la hauteur de l'espoir inouï soulevé ces derniers mois.
Pour ma part, je suis plutôt optimiste et je continue de penser que son élection serait la meilleure chose qui soit arrivée à la planète depuis la chute du Mur de Berlin. Par son intelligence, son charisme, par la force de l'équipe qui l'entoure (David Plouffe et David Axelrod notamment), je pense que Barack Obama peut être une chance : une chance pour la régulation des marchés, une chance pour la paix au Moyen-Orient, une chance pour la lutte en faveur de l'environnement.
Dès le mois de mai 2007, je faisais part de mon opinion le concerrnant sur ce blog (cliquez ici).
Alors, aujourd'hui, je continue à dire : "Yes we can".
Rédigé à 06h59 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (42) | TrackBack (0)
Accédez à la vidéo de la dernière émission "Revu et corrigé" présentée par Paul Amar en cliquant ici.
Je suis l'un des invités de la semaine pour débattre de l'actualité de la semaine : crise sociale, congrès du PS et élections américaines.
Rédigé à 15h17 dans Média | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Ce dernier samedi a été exténuant et passionnant.
Passionnant d'abord avec deux grandes évènements importants pour Evry : cérémonie pour marquer la fin de la rénovation de l'allée et du square du Dragon avec Michel Berson, président du Conseil général et Jacques Reiller, préfet de l'Essonne ET inauguration du grand terrain synthétique du VESC.
Exténuant parce qu'avec une équipe d'élus et de collaborateurs, utilement renforcée par d'anciennes légendes du VESC, nous avons disputé un match de football contre les joueuses du VESC. Dur ! Nous ne nous en sommes pas si mal tirés avec un 2-2 grâce à des buts d'Olivier Potokar et de votre serviteur (et oui !).
Au-delà du caractère sympathique de ce match, je tiens à souligner l'importance pour le VESC, club exemplaire à maints égards, de l'inauguration de ce nouveau terrain. La joie de Raphaël Monrose, de Bernard Mercadal, de tous les éducateurs et bénévoles qui font vivre ce club ne trompait personne.
Nous leur souhaitons tous de poursuivre sur leur lancée.
Rédigé à 17h52 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Depuis son lancement, ce blog a accueilli 200 000 visiteurs. Merci à toutes celles et tous ceux qui le fréquentent régulièrement ou occasionnellement, pour s'informer, me soutenir ou bien me critiquer.
Amitiés, Manuel
Rédigé à 14h22 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (27) | TrackBack (0)
Retrouvez la tribune publiée hier dans le quotidien Libération du 20 octobre sur la crise financière et la manière pour la gauche d'aborder ce nouveau cycle.
Pour télécharger la tribune, cliquez ici.
Rédigé à 11h28 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Retrouvez l'entretien publié dans le Journal du Dimanche du 19 octobre 2008.
Pour y accéder, cliquez ici.
Rédigé à 23h16 dans Média | Lien permanent | Commentaires (48) | TrackBack (0)
Comme chaque année, une cérémonie d'accueil des nouveaux Français s'est tenue à la Mairie d'Evry. Alors que nous sortions d'une semaine marquée par la polémique sur les sifflets contre la Marseillaise, cette cérémonie était l'occasion de rappeler l'attachement des nouveaux membres de la communauté nationale à notre pays, un attachement que le comportement irresponsable de quelques uns ne doit jamais occulter. Tous ensemble, nouveaux Français et élus, nous avons chanté la Marseillaise avec la même solennité que chaque année.
Cette cérémonie est aussi l'occasion de constater la baisse inquiétante du nombre de naturalisation. Alors même qu'à droite, on dit vouloir privilégier la naturalisation (notamment pour justifier le refus du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales), force est de constater qu'il y a un écart entre les actes et les discours sur ce point.
Pour notre pays et la qualité de notre modèle d'intégration, cette régression est grave.
Rédigé à 00h43 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
J'intervenai ce soir au grand meeting de Marseille en faveur de la motion E pour le prochain Congrès socialiste.
Ce rassemblement organisé par mon ami Jean-Noël Guérini a été un beau succès. Autour de lui, Eugène Caselli, François Rebsamen, Delphine Batho, Aurélie Filipetti, Vincent Peillon avons exposé devant près de 1000 militants les enjeux de la rénovation du Parti Socialiste.
Rédigé à 21h57 dans PS | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Aujourd'hui, j'étais l'invité de l'émission "13h15 le dimanche" sur France 2 en compagnie de Xavier Bertrand. L'occasion de revenir sur la crise financière et sur la nécessité de poser de nouvelles régulations permettant de contrer les phénomènes spéculatifs et d'assurer une meilleure répartition des richesses.
Retrouvez cette émission en cliquant ici.
Rédigé à 19h06 | Lien permanent | Commentaires (36) | TrackBack (0)
Dans le cadre des "Débat de votre député", j'accueillerai lundi 6 octobre dans la salle du Conseil municipal à la Mairie d'Evry, Jack Lang, ancien ministre et Mara Goyet, auteur du livre Tombeau pour le collège.
Le hasard du calendrier veut que ce débat se déroule la veille du mouvement de grève du 7 octobre. Le contexte particulier de ce débat ne le rendra que plus intéressant.
Venez nombreux à partir de 20 heures.
Rédigé à 14h50 dans Député | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Aujourd'hui à 17h55 sur France 5, je serai l'invité de l'émission Chez F.O.G en compagnie d'Alain Minc, Jean-François Kahn et Tariq Ramadan.
Rédigé à 14h48 dans Média | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Retrouvez la réponse que je fais à l'auteur d'un compte-rendu sur mon dernier livre en cliquant ici.
Rédigé à 12h13 dans PS | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le mois de septembre touche à sa fin et avec lui les fêtes de rentrée qui remplissent les week-end des élus.
Fêtes des équipements de quartier, fête du sport, journée du patrimoine et accueil des nouveaux habitants : Evry a fait la fête en septembre.
Ce dimanche, nous avons fini avec la fête des associations qui a rassemblé 130 associations évryennes sous le soleil et dans une ambiance chaleureuse.
Cette année 2008-2009 a bien commencé à Evry !
Rédigé à 20h42 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 17h26 dans PS | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Cet après-midi, la session extraordinaire du Parlement sera ouverte avec un débat et un vote sur l'Afghanistan.
Lors du vote, je m'abstiendrai.
Une note, que vous pouvez vous procurer en cliquant ici explique les raisons de cette position.
Rédigé à 16h23 dans Député | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Les animateurs de « La ligne Claire » et de « Combattre et proposer » ont constaté la proximité et la convergence des textes qu’ils ont déposés dans le cadre de la préparation du congrès de Reims qui se tiendra début novembre 2008.
Rejoints par de nombreux autres militants et responsables socialistes, ils ont décidé d’en prendre acte en rédigeant une motion commune qui sera soumise au vote des adhérents.
Ce choix du rassemblement autour d’orientations proches traduit la volonté de faire cesser la dispersion et la confusion préjudiciables au débat démocratique qui doit être la règle dans le déroulement d’un congrès capital.
Toute autre attitude est porteuse de lourdes menaces et contribuerait, une fois de plus, à réduire en cendres la crédibilité du parti socialiste dont l’image s’est considérablement détériorée aux yeux de nos concitoyens.
Afin de répondre à leurs attentes, l’heure est venue de refonder notre parti et de bâtir, collectivement, un projet à la hauteur des défis du monde moderne.
Cette volonté s’exprime au travers d’une motion unique qui est un signe fort pour tous les socialistes et pour tous ceux qui leur font confiance car elle doit permettre de poser les bases d’une majorité forte et cohérente au congrès de Reims.
Elle a guidé les initiatives prises par Gérard Collomb, Vincent Feltesse, Jean Noël Guérini et Manuel Valls soucieux de ne pas faire de Reims le congrès de désignation d’un présidentiable, mais bien le lieu où commencera la mise en forme d’un projet, indispensable à l’alternance tant attendue.
Cette attitude partagée par les signataires de « Combattre et proposer », animé par Ségolène Royal, tranche avec les comportements de celles et ceux qui, se souciant peu des contradictions entre actes et discours, laissent leurs projets personnels prendre le pas sur l’ambition collective qui doit impérativement nous animer.
Ensemble, rejoints demain par d’autres militants, nous entendons porter le souffle de la rénovation, à travers un projet audacieux, sans tabou et surtout grâce à l’émergence d’une nouvelle génération pour diriger le parti socialiste.
L’ouverture de notre parti sur la société, l’indispensable renforcement de ses capacités d’écoute, d’analyse et de diagnostic sont essentiels pour combattre efficacement la politique de la droite qui met en pièce notre pacte républicain.
Au service des puissants, injuste et brutale avec le plus grand nombre des Français, cette politique favorise une dérégulation accélérée par mondialisation qui brise nos acquis et lamine nos identités.
Fiers d’être réformistes, nous souhaitons poser les bases d’une autre politique, basée sur le renforcement de la démocratie. Elle doit aussi travailler au rétablissement de la confiance entre salariés et entreprises, dans le cadre de politiques économiques concrètes et efficaces.
Cela passe aussi par une véritable réforme fiscale, basée sur l’équité et les indispensables solidarités entre générations et territoires.
De même, notre France est celle de l’acceptation des différences, dans une société en mouvement, riche de ses diversités.
Forts de l’élan et des espoirs de la campagne présidentielle, des succès du parti socialiste aux régionales, aux municipales, aux cantonales et du renforcement de ses groupes parlementaires, nous affirmons que la victoire est possible en 2012.
A nous de faire en sorte que chacun conjugue invention et fidélité, que chacun, enfin, parle à tous les Français, selon la ligne fixée par les militants, que chacun fasse en sorte que la forme même de nos débats, avant et pendant le Congrès et dans nos comportements soit l’illustration du respect qu’un grand parti se doit à lui-même et à ses électeurs.
Face à la course folle des ambitieux qui rend inaudibles nos discours et brouille nos actions, face aux fortes tentations de faire du neuf avec l’ancien, nous avons décidé, en commun, de tracer un chemin, nous avons choisi, ensemble, de faire lever un espoir.
La régression économique et sociale de la France, la stagnation et le recul du pouvoir d'achat, les atteintes aux libertés et la main mise sur l'information ne sont pas des fatalités.
Face à la crise financière, à la menace du réchauffement climatique, face aux périls des nationalismes du terrorisme, nous nous engageons pour un nouvel ordre international, porté fermement par une Europe volontaire.
Sur le socle de la justice et de la démocratie, d’immenses potentialités de création et d’innovation peuvent se libérer. Ensemble, nous engageons la bataille idéologique sur nos valeurs qui fera battre demain la droite de Nicolas Sarkozy.
Nous voulons que les militants socialistes soient de nouveau fiers de leur parti.
Pour cela, nous nous engageons à construire un grand parti populaire ancré dans les territoires respectueux du vote de ses militants, qui ressemble à toutes celles et à tous ceux que l’on veut représenter.
Nous souhaitons que le parti socialiste mette en œuvre une procédure qui permette que le choix du candidat socialiste à l’élection présidentielle soit le résultat d’une primaire ouverte au plus grand nombre de sympathisants socialistes.
Ce Parti Socialiste fort sera en mesure de rassembler d’abord la gauche, puis attirer les démocrates qui veulent s’unir pour construire une alternative au sarkozysme.
Nous voulons que notre rassemblement soit le premier acte de ce mouvement, afin que de convergences en rassemblements, dans la clarté, la fraternité et le courage, le parti socialiste et la gauche soient demain à la hauteur des attentes et de la confiance des Français.
Rédigé à 20h08 dans PS | Lien permanent | Commentaires (42) | TrackBack (0)
Lundi 15 septembre, à 20h30, j'organise un débat sur la question du RSA à la Mairie d'Evry. Martin Hirsch sera l'invité de cette première édition d'une nouvelle formule de rencontre citoyenne appelée "Les débats de votre député".
Je vous invite à vous y rendre nombreux.
Pour télécharger l'invitation, veuillez cliquer ici.
Rédigé à 17h51 dans Député | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Je serai ce soir l'invité de l'émission "A vous de juger", présentée par Arlette Chabot sur France 2 (20h50).
J'interviendrai dans la première partie portant sur l'éducation. Je débattrai avec Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale.
La deuxième partie de l'émission sera consacrée à l'Afghanistan et au terrorisme. Les invités politiques de cette partie seront Pierre Moscovici, Hervé Morin et Pierre Lellouche.
Rédigé à 11h47 dans Média | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Dans mon dernier post, j'évoquai les Universités d'été et la nécessité pour les socialistes de ne pas se contenter d'y faire du "off". J'ai, pour ma part, participé à un atelier très intéressant sur la culture. Sur cette question, il est essentiel qu'une impulsion politique forte soit de nouveau portée au niveau national comme ce fut le cas dans les années 60 avec André Malraux et dans les années 80 avec Jack Lang.
Les années 2000, de ce point de vue, sont bien tristes. Il nous appartiendra de mettre la culture au coeur de notre projet dans la préparation de l'alternance car nous pouvons y puiser des ressources exceptionnelles pour construire un vivre ensemble qui redonne du sens à la République. Dans nos collectivités locales, nous multiplions les initiatives culturelles mais il est évident qu'une grande ambition nationale sur le sujet est plus que jamais nécessaire. De nombreux autres ateliers sur les collectivités locales, la politique de la ville, l'Europe, les perspectives du progressisme, la laïcité, la protection sociale ont passionné les 4000 militants présents à la Rochelle.
Pour autant, il n'est pas anormal à quelques mois d'un Congrès que le "on" soit accompagné d'un "off".
Les socialistes vont bientôt voter et après la phase des contributions, les tendances qui composent la famille socialiste doivent naturellement examiner les conditions de leur rassemblement. De ce point de vue, le spectacle donné à La Rochelle ne fut pas d'une grande qualité. Le retour des petites trahisons et des alliances factices, fondées uniquement sur des opportunités d'appareil et déconnectées des enjeux de ligne politique ne présage rien de bon.
La ligne claire, la contribution à laquelle j'appartiens a, de manière transparente et sur une base politique, noué une alliance avec Pierre Moscovici pour construire un pacte de direction fondé sur une ligne réformiste ambitieuse pour les Français.
Car, au bout du compte, l'enjeu est bien là : créer les conditions pour que le Parti Socialiste prépare l'alternance et soit de nouveau pleinement utile aux Français en leur présentant un projet et une vision qui changent la donne dans notre pays et le remette sur la voie du progrès.
Rédigé à 12h15 dans PS | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Une saison décisive commence pour le PS avec nos traditionnelles universités d'été. Cette année, elles auront une saveur particulière puisqu'elles marqueront le départ de la dernière ligne droite avant le Congrès de Reims.
Vous vous en doutez, j'aimerais que cette dernière ligne droite soit aussi une ligne claire !
Enfin, l'objet principal de ces Universités d'été même si parfois nous avons tendance à l'oublier est de réfléchir et de débattre. Dans ce cadre, je serai l'un des grands témoins de l'atelier n°10 intitulé "La culture : le parent pauvre de la droite".
Cet atelier animé par Anne Hidalgo et Laurent Baumel se tiendra samedi 30 août entre 9h30 et 12h30 à l'Espace Encan.
Rédigé à 11h39 dans PS | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Evry a eu le plaisir de recevoir le dalï-lama venu admirer la plus grande Pagode d'Europe et saluer les fidèles de ce temple qui borde la nationale 7 dans notre commune.
Cet après-midi de rencontre fut un moment très agréable et sympathique. Au-delà des polémiques, personne ne peut nier que le dalaï-lama est une figure universelle de la paix et de la non-violence.
Rédigé à 17h15 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (25) | TrackBack (0)
L'adoption de la réforme constitutionnelle conduit à s'interroger sur la pertinence de la stratégie du Parti socialiste. Au final, il n'aura été ni en capacité de faire échec à cette réforme ni en situation de l'infléchir. Ce résultat est le fruit d'une double erreur d'appréciation.
La première est d'avoir considéré que l'opposition était en mesure de réunir une minorité de blocage puisqu'une majorité qualifiée de trois cinquièmes est nécessaire pour l'adoption d'un texte de nature constitutionnelle. L'attitude du PS a été guidée par l'idée qu'il était possible d'infliger une défaite au président de la République ou, tout au moins, de ne pas "lui donner une victoire". En posant des conditions, notamment sur le Sénat, qu'il savait impossible à satisfaire par le gouvernement et la majorité, le Parti socialiste s'est mis, d'emblée, en situation de ne pas voter ce texte. De nombreux parlementaires socialistes qui ont cru sincèrement à cette stratégie découvriront bien tard que la majorité parlementaire disposait arithmétiquement à elle seule des trois cinquièmes des votes pour permettre son adoption ! En outre, en politisant fortement le vote du Congrès dans la dernière semaine, le PS a permis à la majorité de se ressouder, les parlementaires de droite hostiles à cette réforme préférant la voter plutôt que de "jouer contre leur camp".
L'autre erreur d'appréciation concerne le contenu de la réforme elle-même. Obnubilés par la pratique institutionnelle "hyperprésidentielle" de l'actuel président de la République, les socialistes ont voulu voir dans cette réforme la volonté d'inscrire dans la Constitution le renforcement des pouvoirs présidentiels. Cette perception est pour l'essentiel erronée. Le président de la République ne gagne aucun pouvoir nouveau, hormis celui de s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès.
Il faut beaucoup de mauvaise foi pour considérer que cette disposition symbolique, très en retrait par rapport au souhait de Nicolas Sarkozy de pouvoir s'adresser à tout moment à chaque Assemblée, bouleversera le régime. En revanche, un certain nombre des pouvoirs du président sont encadrés comme celui de nomination. On peut discuter du degré d'encadrement du dispositif proposé, mais il est difficile de le récuser alors que, durant quatorze ans, François Mitterrand et les socialistes se sont accommodés du système actuel.
En réalité, cette réforme s'est attelée à revaloriser les pouvoirs du Parlement et à donner des droits nouveaux aux citoyens. Ce choix a été celui du comité Balladur qui, à juste titre, a estimé que l'urgence était de palier le déséquilibre né de l'adoption du quinquennat et de l'inversion du calendrier électoral. Face à la toute-puissance de l'exécutif, il est impératif de donner plus de pouvoirs au Parlement, notamment en matière de contrôle.
Certains regrettent que cette évolution se fasse au détriment du premier ministre. Outre qu'il paraît difficile de revaloriser le Parlement sans restreindre les pouvoirs du gouvernement, il aurait fallu, pour que cette critique soit pertinente, être en mesure de trancher la question de la nature du régime. Le PS ne l'a pas fait, laissant coexister en son sein ceux qui sont favorables à une présidentialisation de la Ve République et ceux qui privilégient le renforcement du premier ministre et une évolution primo-ministérielle. D'autres considèrent que la revalorisation du Parlement profitera d'abord au groupe majoritaire. C'est en grande partie vrai, mais faut-il s'en offusquer ? Sauf à remettre en cause le fait majoritaire ou à considérer pour l'opposition qu'elle a vocation à rester cantonnée dans ce rôle, il n'est pas illégitime que la majorité élue par les Français ait les moyens de gouverner, ce qui n'est pas incompatible avec un statut de l'opposition !
Aucune objection de principe ne permet donc de refuser l'approche préconisée par le comité présidé par Edouard Balladur. Sur bien des points, la réforme proposée apportait des réponses, certes perfectibles, mais attendues depuis de longues années par de nombreux parlementaires. Plutôt que de se réfugier dans une attitude négative et stérile, il valait mieux se mettre en disposition de les discuter sérieusement afin d'aboutir à un compromis.
Dans les grandes démocraties, cet exercice aurait été mené naturellement et sereinement. Chacun aurait compris que s'agissant de la loi fondamentale, la majorité et l'opposition recherchent dans la transparence un accord permettant à la démocratie de progresser. Dans notre pays, cette discussion a donné lieu, de part et d'autre, à des procès d'intention qui témoignent de l'immaturité de notre vie politique. Le président et sa majorité ont leur part de responsabilité dans ce qui apparaît, malgré le vote de la réforme, comme une occasion manquée. En suivant la majorité sénatoriale dans sa volonté choquante d'empêcher toute évolution du mode de désignation du Sénat, la droite a bloqué, sur un point qu'elle savait essentiel, toute possibilité de discussion avec l'opposition. Elle a privilégié sa cohésion au détriment de la recherche d'un compromis. Elle a découragé ceux qui, comme nous, avaient l'espoir de participer à une véritable modernisation des institutions. Il n'était pas question pour nous de diviser notre camp et d'être les supplétifs de la majorité.
Il n'en reste pas moins que le PS doit s'interroger sur sa stratégie de parti d'opposition. Sa disqualification résulte de son incapacité à s'abstraire d'une forme d'anti-sarkozysme pavlovien qui le conduit à s'opposer systématiquement à tout projet émanant du président de la République. Cette ligne de conduite est dangereuse et fait le jeu de celui qu'elle prétend combattre. Elle nous éloigne des Français qui n'écoutent plus un parti réfugié dans une opposition caricaturale. Elle crédibilise un discours purement protestataire. Elle n'incite pas à rechercher des solutions alternatives.
Au moment où la France connaît des défis majeurs, les Français n'attendent pas seulement que le Parti socialiste dénonce une politique inefficace et injuste, mais qu'il aide notre pays à surmonter ses difficultés. Cet exercice est exigeant face à un président de la République dont le style et l'omniprésence sont des incitations permanentes à s'offusquer. Raison de plus de ne pas y céder comme nous l'avons hélas fait sur la réforme des institutions.
Les députés Christophe Caresche (PS, Paris), Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), Gaëtan Gorce (PS, Nièvre), Manuel Valls (PS, Essonne).
Rédigé à 19h20 dans Député | Lien permanent | Commentaires (64) | TrackBack (0)
J'étais mercredi l'invité du Talk du Figaro.
Pour accéder à la retranscription de cet entretien, cliquez ici.
Rédigé à 15h38 dans PS | Lien permanent | Commentaires (23) | TrackBack (0)
Retrouvez le contenu de la motion de renvoi en commission que j'ai présentée aujourd'hui à la tribune de l'Assemblée Nationale.
Cette motion de renvoi en commission vise le texte sur le service minimum à l'école.
Pour consulter le discours, cliquez ici.
Rédigé à 23h35 dans Député | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Le projet de loi constitutionnelle dit de modernisation des institutions de la 5ème République est de nouveau examiné à l'Assemblée Nationale.
J'avais exprimé mon souhait que la réforme constitutionnelle soit l'occasion pour notre pays de véritablement rénover nos institutions. J'en suis convaincu, une meilleure qualité de notre système démocratique est une étape indispensable pour réconcilier notre pays avec l'action publique.
Force est de constater que le texte du gouvernement est une nouvelle occasion ratée...
Retrouvez mon discours prononcé hier dans l'Hémicycle en cliquant ici.
Rédigé à 07h45 dans Député | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
La superbe chanson de Renaud résonnait hier dans la Mairie d'Evry pour la cérémonie de retrait de la bannière d'Ingrid Bétancourt. Cette bannière était là depuis trop longtemps. Avec les représentants du comité essonnien de soutien à Ingrid Bétancourt, nous avons célébré le retour d'Ingrid Bétancourt.
C'est en mairie d'Evry que s'était tenue la dernière assemblée générale des amis d'Ingrid Bétancourt. Comme des dizaines de millions de citoyens à travers le Monde, nous voulions marquer l'évènement de la libération de cette otage qui n'en finira pas de lutter pour la liberté et la justice.
Rédigé à 17h57 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Le Parti Socialiste prépare son Congrès. Le premier temps fort de chaque Congrès est la phase des contributions. Pour ma part, j'ai décidé d'être signataire de la contribution "La ligne claire" avec Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini, Vincent Feltesse et de nombreux amis.
Nous défendons l'idée que l'expérience locale du PS alliant ambition et réalisme doit être transposée au niveau national. Nous devons assumer le choix du réformisme pour être de nouveau crédibles.
Pour consulter la contribution, cliquez ici.
Vous pouvez également visiter le site Internet www.laligneclaire.fr.
Rédigé à 14h06 dans PS | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Retrouvez mon interview "décadrée" accordée à Libération sur l'Euro 2008.
L’Espagne est enfin parvenue à se glisser en demi-finale…
Pour l’instant, leur jeu m’a laissé sur ma faim. Contre la Suède (2-1), ils m’ont semblé peu efficaces. Le quart contre l’Italie était un match fermé où ils ont joué contre nature. Reste à voir maintenant s’ils renouvelleront leur performance initiale du premier tour contre les Russes (4-1). J’ai des doutes. Dans les matchs couperets, ils manquent de guerriers et les Russes dans un bon jour peuvent exploser n’importe quelle équipe. Maintenant, ils ont peut-être le jeu parfait pour les contrecarrer…
Vous êtes né à Barcelone. Les Catalans sont-ils devenus des supporteurs de la sélection espagnole ?
Il y a comme un paradoxe. Les particularités régionales n’ont peut-être jamais été aussi fortes en Espagne et en même temps le sentiment d’appartenance à la furia roja est omniprésent un peu partout dans le pays. La dynamique politique, culturelle, économique et donc sportive n’y est sans doute pas étrangère.
N’y aurait-il pas un parallèle à faire entre l’équipe de France et le Parti socialiste ?
C’est vrai, les deux partagent un même problème de leadership, des difficultés à faire cohabiter les jeunes et les anciens, des complications pour la succession…. La guerre qui met aux prises la fédération et les anciens de 1998 ressemble en outre à une bataille politique de veille de congrès. Il existe un affrontement entre deux conceptions radicalement différentes. D’un côté, des joueurs au fait des batailles internationales, qui disposent d’une pratique du haut niveau et qui représentent une rupture dans le fonctionnement mis en place jusqu’alors. De l’autre, les hommes de la fédération comme Aimé Jacquet, Raymond Domenech et même Gérard Houllier, qui sont les symboles d’un football de masse qui répond à d’autres attentes, qui pèsent d’un poids historique. Entre eux, le hiatus est éternel.
Rédigé à 14h50 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Retrouvez sous format PDF ma lettre de député diffusée dans les six villes de la circonscription.
Pour la télécharger, cliquez ici.
Rédigé à 09h30 dans Député | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Après le grand succès de la séance de dédicace à la Fnac d'Evry (rupture de stock), il était nécessaire de refaire une séance sur Evry.
Je serai donc ce samedi au magasin "Agora presse et caetera" à partir de 15 heures (Centre Commercial Evry 2).
Pour télécharger l'invitation, cliquez ici.
Rédigé à 13h34 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Samedi soir, les Evryens se sont massivement retrouvés place des Droits de l'Homme et du Citoyen pour célébrer la Fête de la Musique.
Il faut dire que l'affiche était alléchante puisque le Buena Vista Social Club était l'invité de ce grand rassemblement populaire. Toutes les personnes présentes ont passé une excellente soirée dans la joie et la bonne humeur.
Rédigé à 07h12 dans Maire | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Les militants socialistes de la première circonscription de l'Essonne ont massivement réinvesti les marchés et différents points de distribution publique ce week-end.
Nous avons distribué un nouveau numéro de ma lettre de député "Votre Voix à l'Assemblée". Sous le soleil, ces distributions hors campagne offrent l'occasion de dialoguer encore plus librement avec nos concitoyens.
Rédigé à 17h24 dans Député | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le Conseil des Ministres devrait examiner aujourd'hui le projet de loi HADOPI.
Ce projet, dans la continuité de l’illusion répressive qui règne au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet, prévoit la mise sous surveillance de toutes les communications électroniques. Il ouvre la possibilité de priver jusqu'à un an un citoyen de toute connexion Internet.
Pour quels faits ces mesures d'exception sont-elles réclamées ? Terrorisme international ? Criminalité en bande organisée ? Non, pour téléchargement d'oeuvres protégées par des droits d'auteur...
Le pouvoir poursuit ainsi sa croisade moyenâgeuse contre les internautes. Après l'échec de l'adoption d'une première version de la « riposte graduée » à l'occasion de l'examen, de triste mémoire, de la loi sur les « Droits d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information » (DADVSI), le gouvernement persiste aujourd'hui avec une proposition attentatoire aux libertés fondamentales et n'apportant aucune réponse aux besoins de financement des créateurs.
Sous la pression des lobbies, le Gouvernement persiste à imposer une réglementation censée défendre un modèle économique obsolète et perpétuer des situations de rente détenue par les majors des industries culturelles et informatiques.
Pour sanctuariser ces intérêts privés, la technologie est à nouveau appelée à la rescousse, dans l'espoir de contrôler l'incontrôlable : la copie et le partage à l'infini des contenus numériques. Hier, les systèmes de gestion des droits et autres dispositifs anti-copie (les DRM) étaient présentés comme la solution aux maux de l'industrie. L'Histoire a depuis rendu son jugement, tant sur l'inefficacité de ces systèmes que sur leurs nuisances graves : absence d'interopérabilité, espionnage des internautes, disparition inopinée de contenus, exclusion des logiciels libres, etc... Les « verrous numériques » partent heureusement aux oubliettes.
Les « nouvelles solutions » proposées aujourd'hui pour défendre des modèles économiques dépassés relèvent de la même illusion technologique. La surveillance et le contrôle des échanges de données entraîneront mécaniquement une réponse de la part des utilisateurs, tout comme l'attaque brutale contre Napster avait précipité l'émergence des échanges de pair à pair. Les réseaux et leurs logiciels permettant le chiffrement des données et l'anonymisation des utilisateurs existent déjà. Ils sont aussi simples d'utilisation que les réseaux P2P aujourd'hui les plus prisés. Le franchissement d'une nouvelle étape dans cette stérile course aux armements ne fait guère de doutes.
Le gouvernement et les majors inspiratrices de ce projet tentent à nouveau, non sans hypocrisie, de convaincre que seules les oeuvres sont surveillées, mais pas les utilisateurs. Ses choix de textes, musiques, films en disent pourtant le plus souvent long sur les goûts et les opinions d'une personne. Le titulaire d'un accès Internet n’est d'ailleurs pas nécessairement à l'origine de tous les échanges effectués via sa connexion : s'il utilise un réseau WI-FI, le projet de loi HADOPI rendra demain des parents responsables non seulement des actes de leurs enfants, mais également de ceux de leurs voisins maladroits ou indélicats.
Il y a aujourd'hui une triple urgence démocratique, économique et sociale à libérer les échanges sur Internet et à définir les nouvelles rémunérations des créateurs.
L'ère du numérique nous offre la possibilité de parachever l'oeuvre commencée grâce à Gutenberg : faciliter la circulation la plus large possible des oeuvres de l'esprit. Bien entendu, cette diffusion libre et sans entrave de la culture ne doit pas s'opérer au détriment de la création et des ayant-droits.
Des solutions sont à portée de main, pour peu que l'on sorte d'une logique exclusivement répressive et que l'on accepte de reconnaître le progrès extraordinaire que pourrait constituer la mise à disposition illimitée de la plupart des contenus culturels, pour peu qu'elle fasse l'objet d'une contrepartie équitable.
Fondées notamment sur la répartition d'une redevance en fonction de la réalité des consultations et productions d'oeuvres culturelles, elles n'ont de sens que dans une société de confiance où l'on ne cherche pas à dissimuler tous ses échanges. Ces solutions sont, sommes toutes, classiques. Une licence légale existe pour la radio. Les chaînes de télévision rémunèrent certains créateurs en fonction de l'utilisation qu'elles font de leurs oeuvres, sans avoir à demander au préalable une autorisation. Nous pouvons envisager un dispositif similaire pour l'Internet, avec comme support les flux de communications électroniques. Nous devons également soutenir toutes les formes de rémunération indirecte, qui représentent une part croissante de la rémunération des artistes et ayant-droits.
Ces solutions sont d'autant plus faisables techniquement que les modèles économiques des majors ont évolué ces derniers mois vers une offre illimitée contre paiement d'une redevance, d'un abonnement forfaitaire ou en présence de publicités. Ces financements doivent profiter à tous les ayant droits, mais en corrigeant l'injustice faite aux artistes, qui n'ont pour la plupart droit aujourd'hui qu'à la portion congrue des marges des industries culturelles. Ces nouveaux financements doivent également avoir une composante collective et solidaire, car la culture n'est pas un bien comme les autres.
La loi dite DADVSI a créé une fracture profonde entre les créateurs et leur public et constitué un gigantesque gâchis. Le projet HADOPI risque d'aggraver cette fracture et ne résoudra rien.
Socialistes, nous nous dressons donc aujourd'hui contre ce projet disproportionné et dangereux, relevant d'une vision rétrograde et conservatrice de la société de l'information. Nous refusons de voir ouvrir, avec HADOPI, une nouvelle chasse aux internautes. Nous refusons que l'argent public soit dilapidé dans un dispositif voué une nouvelle fois à l'échec. Nous appelons à la mise en place d'une juste rémunération apportant une véritable garantie aux créateurs.
La France, pays des droits de l'Homme et des Lumières, ne peut pas entrer dans le millénaire du numérique avec les habits de l'Ancien Régime.
Premiers signataires :
Patrick BLOCHE, Christophe BOUILLON, Christophe CARESCHE, Olivier DUSSOPT, François LAMY, Jean-Marie LE GUEN, Didier MATHUS, Sandrine MAZETIER, Didier MIGAUD, Christian PAUL, Manuel VALLS, députés.
Nicole BRICQ et Bariza KHIARI, sénateurs.
Guy BONO, député européen.
Rédigé à 06h49 dans Député | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Après plusieurs séances de dédicace dans ma circonscription (Lisses et Corbeil-Essonnes encore ce week-end), je serai mercredi 11 juin à 17h30 à la Fnac du Forum des Halles. Les Halles bien que situées au coeur de Paris, constituent la partie la plus banlieusarde de Paris.
C'est avec plaisir que je vous retrouverai à ce rendez-vous un peu spécial puisque mon ami, le journaliste Claude Askolovitch qui a préparé ce livre d'entretien avec moi sera présent lui aussi.
Pour télécharger l'invitation, cliquez ici.
Rédigé à 15h12 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (18) | TrackBack (0)
Retrouvez la tribune publiée ce matin dans Libération que je cosigne avec Gaëtan Gorce et Louis Gautier.
Où va le Parti Socialiste ? Les mois passent, et la confusion ne fait que s’accentuer. Le traitement des questions essentielles, telles que la redéfinition du credo des socialistes (la déclaration de principes) ou de leur constitution interne (la révision des statuts) est ainsi relégué, ce 14 juin, à une convention «périphérique», déconnectée de la grande explication de l’automne. Ce timing n’est pas sans signification. Il traduit un ordre de priorités : l’essentiel est traité en accessoire et le meilleur, à savoir le partage du pouvoir, est gardé pour la fin !
Là, pourtant, se résume le mal qui ronge le Parti socialiste. Hypnotisés par 2012, ses dirigeants ne prêtent plus attention aux idées, sauf pour en faire l’instrument de luttes d’appareils ou de querelles personnelles. Et ceux qui font mine de s’en inquiéter ne cherchent en réalité qu’à préserver leurs propres chances. Nous n’avons été que quelques-uns à dénoncer, à l’été 2007, la logique implacable qui se mettait en place : les mêmes méthodes, disions-nous alors, ne pourraient que produire le même résultat. Nous y sommes : Reims ressemblera soit à Rennes, soit au Mans, l’affrontement sans issue ou l’arrangement sans contenu.
Dans ces conditions, la convention du 14 juin ne pourra être qu’une occasion manquée de plus. Faute d’avoir ouvert le droit d’amender, l’exercice est cadré, vissé, contraint. Le texte, dit-on, a été adopté par un comité réunissant toutes les «sensibilités». Mais de quelles sensibilités s’agit-il ? Toutes ont plus ou moins explosé depuis le congrès du Mans où elles se sont constituées et mesurées. Elles ne représentent donc aujourd’hui que des rapports de force passés et dépassés.
Comment s’étonner alors que le projet de déclaration de principe ait été écrit l’œil fixé dans le rétroviseur. Il est l’aggiornamento que les socialistes auraient dû adopter voici vingt ans. Ce qu’ont fait alors toutes les gauches d’Europe… Un écrit de rattrapage en quelque sorte ! Alors qu’il aurait dû fixer la vision de la gauche pour les vingt ans qui viennent !
Les grandes crises qui s’annoncent, écologique, alimentaire, stratégique, y sont à peine mentionnées. La vision du monde qui s’y trouve respire l’air des années 80. La mondialisation, qui constitue une formidable redistribution de la richesse comme de la puissance à l’échelle de la planète tout entière, ne fait l’objet d’aucune analyse approfondie. On n’y trouve nulle définition de ce que doit être l’identité de la gauche aujourd’hui. Ne devrait ce pas être au contraire un appel d’air, une invitation à agir, l’expression dans tous les sens du terme d’une aspiration et si possible vers le haut ?
La grande bataille dans laquelle est engagée la gauche ne pourra être gagnée à coup de déclarations insipides : elle oppose les forces qui s’appuient sur la peur et les angoisses que suscitent les incertitudes du monde, la montée de la précarité et l’instabilité des destins, à celles qui veulent au contraire rendre aux sociétés et aux hommes la maîtrise d’une part de leur destin. La gagner supposerait de «requalifier» la belle notion de progrès, en y intégrant l’exigence écologique. Elle implique de redéfinir l’exigence d’égalité pour l’associer à celle de réussite et d’émancipation individuelle. Elle passe par la réaffirmation de la «raison» et de l’idéal d’une laïcité moderne, pour faire pièce à la montée des peurs et de l’irrationnel. Elle implique une nouvelle idée de la République, capable d’intégrer les différences et régénérée par sa lutte contre les discriminations.
Elle appelle une nouvelle appréciation des rapports de forces à l’échelle mondiale pour bâtir une stratégie européenne adaptée. Elle impose de substituer à une vision de la société, en termes de classe ou d’intérêts catégoriels, une référence constante : la recherche de l’intérêt général et une éthique de la responsabilité, pour les citoyens comme pour les responsables politiques, sans lesquels la démocratie sombrera face au marché et surtout au populisme et à la démagogie.
Un tel texte ne verra pas le jour : non parce qu’il serait trop ambitieux mais parce que jugé, par la direction du PS, hors de propos. Pourquoi s’engagerait-elle dans des débats difficiles alors qu’il est si simple de s’entendre sur un minimum ? Le «système» socialiste cadenassé par les luttes d’intérêts ne fait plus de place à la délibération collective.
Faut-il pourtant se résigner à une nouvelle victoire des conservatismes ? Plutôt que de s’en remettre à l’ersatz de révision des statuts mis en discussion, la solution pourrait venir d’une réforme simple, de bon sens. Pour déjouer les manœuvres de congrès, les arrangements d’appareil, sans sacrifier le débat d’idées, nous proposons de voter, le même jour et en même temps, pour les motions et pour notre premier secrétaire. Nous pourrions de la sorte entrer dans le congrès avec un vrai leader pour en sortir avec une vraie stratégie.
Ainsi, alors que chacun s’interroge aujourd’hui sur l’issue du congrès, nous pourrions nous donner les moyens de le réussir, avant même qu’il ait débuté. Utopie ? Sans doute pour ceux qui vivent en circuit fermé. Mais consultons les militants et nous verrons bien s’ils préfèrent l’atmosphère confinée des commissions des résolutions ou le grand vent du suffrage direct !
Rédigé à 17h42 dans PS | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
La semaine passée, la barre des 150 000 visiteurs sur ce blog a été dépassée. En un peu plus d'un an d'existence, je crois pouvoir dire que ce n'est pas mal.
Merci encore aux internautes qui s'intéressent aux idées que je défends.
Rédigé à 13h26 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (30) | TrackBack (0)
Pour voir ou revoir l'émission, 13h15 le dimanche... du dimanche 1er juin, cliquez ici.
Rédigé à 18h06 dans Média | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Quel regard portez-vous sur l'intensification de la compétition ?
Le congrès s’engage dans des conditions inquiétantes, sur un mode conventionnel et daté. Les autoproclamations et la recherche de signatures comptent plus que le fond. Alors que le Président et le gouvernement sont en difficulté et qu’ils subissent une grave crise de confiance ; alors qu’il faut répondre aux conséquences de la globalisation, à la crise de l’Etat-providence et à la précarisation croissante de la société, nous nous adressons à nous-mêmes, au lieu de parler aux Français.
Le rôle du Parti n'est-il pas de sélectionner son candidat ?
Certes. Mais à ce stade, la confrontation ne repose pas sur le débat d’idées, elle se cristallise sur l’affrontement des personnalités. Le duel entre Rocard et Mitterrand, à la fin des années 1970, était rude. Mais il correspondait à un vrai débat, entre première et deuxième gauche. J’appelle à une vraie confrontation d’idées et non à une nouvelle confrontation stérile entre personnalités.
Delanoë et Royal se prévalent pourtant de différences...
Aujourd’hui, je ne les vois pas. On ne peut en rester à des concepts généraux sur la démocratie participative ou le rapport au parti. Cela ne suffit pas. Au nom de quoi quelqu’un peut-il se présenter comme plus respectueux du parti ? Le même débat s’était produit lors du congrès de Rennes, où l’on accusait les partisans de Fabius de vouloir faire du PS un parti de supporteurs…
N'est-il pas impératif de régler cette question du leadership ?
Qui peut dire qu’elle sera vraiment réglée ? Ce qui se passe actuellement va se poursuivre après le congrès. Les militants assistent, comme les Français, à ce triste spectacle avec un sentiment de déjà-vu. Et nous apparaissons tels que nous sommes : nus sur le plan idéologique.
Au chapitre des idées justement, quel est votre diagnostic ?
Nous n’avons pas fait notre révolution culturelle. Nous ne nous sommes pas suffisamment interrogés sur le déclin de la social-démocratie ou sur les limites de la «troisième voie» blairiste.
Comment jugez-vous les "reconstructeurs", qui oeuvrent à une troisième voie entre Royal et Delanoë ?
Pour éviter un affrontement violent, on nous propose une présynthèse destinée à empêcher tel ou tel, et à arranger tous ceux qui veulent préserver leurs chances pour 2012. Mais la troisième voie ne peut être le syndicat de tous ceux qui ne veulent ni Delanoë ni Royal, tout en espérant le retour de Fabius ou de DSK. Elle doit être basée sur un devoir de vérité : assumer le réformisme, réconcilier la gauche avec le libéralisme, conjuguant, ainsi, solidarité et responsabilité individuelle.
Quelle solution proposez-vous ?
Un nouveau regard sur le monde porté par une nouvelle génération. C’est le moment d’y aller. C’est vrai pour Moscovici, Montebourg, Gorce, Peillon, Hamon, Filipetti… Nous devons construire une proposition générationnelle, créer un appel d’air pour moderniser le PS, loin des combinaisons paralysantes. Parlons nous !
Place aux jeunes ?
Tout n’est pas une affaire d’âge. Mais aucun des leaders actuels du PS n’est en mesure d’incarner la rénovation. Delanoë, Aubry, Royal, Fabius, Strauss-Kahn, Hollande : où sont les têtes nouvelles ? Notre génération a été structurée par la chute du mur de Berlin, la globalisation, le 11 Septembre. Nos références ne sont ni Mai 1968, ni l’Etat providence. Il faut épouser son temps et inventer une nouvelle gauche.
Etes-vous intéressé par le premier secrétariat du parti ?
Ce n’est pas dans mes perspectives. Je ne veux pas m’autoproclamer à mon tour. On ne rassemble pas une nouvelle génération : en disant, c’est moi…
Rédigé à 15h20 dans Média | Lien permanent | Commentaires (50) | TrackBack (0)
FRANCE-SOIR. Quelle est votre réaction après la déclaration de Ségolène Royal vendredi, et êtes-vous prêt à la suivre ?
Manuel VALLS. C’est son droit, mais je ne ferai aucune allégeance. Parce que nous n’avons pas changé notre organisation, le congrès se prépare dans les pires conditions : course à la signature, autoproclamation, absence de débat sur le fond… Je suis convaincu qu’une autre voie est possible réconciliant le PS avec les couches populaires, avec l’entreprise, avec l’innovation et la recherche… Un autre regard sur le monde d’aujourd’hui est nécessaire, porté vers le progrès et animé par nos belles valeurs de gauche.
Un duel Delanoë-Royal est en train de se dessiner en vue du congrès. Comment vous situez-vous dans cette configuration ?
Je les jugerai sur leur projet. Mais je ne veux pas que le congrès se transforme en congrès de Rennes, avec une ambiance de guerre intestine. La bataille pour le pouvoir est naturelle, mais nous sommes attendus par les Français uniquement sur des idées et des propositions concrètes pouvant améliorer leur vie. Si on ne le fait pas, nous raterons ce rendez-vous crucial, et nous le paierons très, très cher.
Vous souhaitez l’émergence d’une nouvelle génération. Y compris à la direction du PS ?
Oui bien sûr. Regardez ce qui se passe chez nos voisins : partout on salue l’émergence de nouveaux leaders. En Espagne, Zapatero vient de gagner les élections et, dans le même moment, il nomme au gouvernement une nouvelle génération d’hommes et de femmes trentenaires pour préparer sa succession. En France et au PS, on n’est pas capable d’envisager ce genre de principes. A Bertrand Delanoë et Ségolène Royal de le faire ! Et s’ils s’engagent sur les idées que je propose, s’ils font des propositions audacieuses, j’applaudirai.
Présenterez-vous une motion lors du congrès de Reims ?
Je n’en sais rien pour le moment, cela dépend de la façon dont il s’organise. Mais puisque j’ai des idées et que j’ai envie de les faire vivre, il n’y a aucune raison pour que je ne l’envisage pas, avec beaucoup d’autres.
Dans votre ouvrage, vous affirmez qu’au PS il faut « tout abattre pour tout reprendre ». Sur quels sujets votre parti doit-il évoluer selon vous ?
Le rapport au travail. Aujourd’hui, on vit plus longtemps, et il est probable que nous allons devoir travailler plus pour vivre mieux. Nous devons mobiliser des dépenses publiques considérables pour répondre aux nouvelles inégalités : emploi des seniors, pénibilité du travail, retraités pauvres, jeunes précaires, insertion des handicapés, mères seules… La société française est fatiguée, l’ascenseur social est bloqué. C’est pour ne pas avoir répondu à ces enjeux que le PS a perdu en 2002 et en 2007. Il s’est laissé déposséder par la droite de valeurs qui sont à l’origine les siennes : travail, nation, autorité. Nous devons nous les réapproprier.
Vous envisagez également un changement de nom : « PS c’est daté », écrivez-vous…
Je comprends l’attachement au mot socialiste, mais je crois qu’il nous enferme dans une conception trop étroite. Et je veux que la gauche gagne en 2012. Le socialisme au XIXe siècle a été inventé pour remplacer le capitalisme. Or nous devons assumer pleinement l’économie de marché. Je préfère parler de la gauche. C’est suffisamment clair pour rassembler l’ensemble de la gauche derrière un projet solidaire et moderne. Sortons de nos ambiguïtés, de nos références datées et de notre surmoi marxiste que l’on conserve pour se donner bonne conscience.
Vous soulignez dans votre livre les risques « d’être marginalisé par les accusations de droitisation et les procès en sorcellerie ». Cela n’a pas manqué : François Hollande vous aurait récemment qualifié de « nouveau Bockel » (2) du PS.
Quelle vision du débat ! C’est minable. Le PS n’a pas besoin de petites formules visant à dénigrer et à empêcher le vrai débat, mais de mots forts capables de rassembler les Français. Le parti aurait dû se mettre en cause collectivement dès le lendemain des élections de 2007. Et j’espère que le prochain congrès ne sera pas l’occasion d’une nouvelle synthèse molle, au détriment de la clarté nécessaire sur le leadership, les alliances, le projet. C’est pourquoi je préfère parler de l’avenir plutôt que de François Hollande. Il est temps de changer de langage et de pratiques.
Vous n’excluez pas d’être vous-même candidat à l’élection présidentielle…
J’ai des idées à porter pour mon parti et mon pays. Et je m’interdis de m’interdire une telle possibilité !
Rédigé à 12h24 dans Média | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Le journal Le Monde interroge des membres de l'opposition pour leur demander ce que nous aurions fait si nous avions remporté les élections nationales l'an passé.
Le Monde m'a proposé d'intervenir sur la politique de l'emploi. Vous pouvez accéder à ces entretiens en cliquant ici.
Rédigé à 15h44 dans Député | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Je dédicacerai mon nouveau livre samedi 17 mai à partir de 15h30 à la FNAC d'Evry.
Rédigé à 13h05 dans Député | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Je suis ce soir l'un des invités de Marc-Olivier Fogiel dans son émission "T'empêches tout le monde de dormir". Comme son nom l'indique, cette émission de deuxième partie de soirée finit tard.
Elle débutera en tout cas à 22h30 sur M6.
J'aurai le plaisir de partager le plateau avec d'autres Essonniens : les Yamakasi et Ladji Doucouré.
Rédigé à 19h04 dans Média | Lien permanent | Commentaires (28) | TrackBack (0)