Dans mon dernier post, j'évoquai les Universités d'été et la nécessité pour les socialistes de ne pas se contenter d'y faire du "off". J'ai, pour ma part, participé à un atelier très intéressant sur la culture. Sur cette question, il est essentiel qu'une impulsion politique forte soit de nouveau portée au niveau national comme ce fut le cas dans les années 60 avec André Malraux et dans les années 80 avec Jack Lang.
Les années 2000, de ce point de vue, sont bien tristes. Il nous appartiendra de mettre la culture au coeur de notre projet dans la préparation de l'alternance car nous pouvons y puiser des ressources exceptionnelles pour construire un vivre ensemble qui redonne du sens à la République. Dans nos collectivités locales, nous multiplions les initiatives culturelles mais il est évident qu'une grande ambition nationale sur le sujet est plus que jamais nécessaire. De nombreux autres ateliers sur les collectivités locales, la politique de la ville, l'Europe, les perspectives du progressisme, la laïcité, la protection sociale ont passionné les 4000 militants présents à la Rochelle.
Pour autant, il n'est pas anormal à quelques mois d'un Congrès que le "on" soit accompagné d'un "off".
Les socialistes vont bientôt voter et après la phase des contributions, les tendances qui composent la famille socialiste doivent naturellement examiner les conditions de leur rassemblement. De ce point de vue, le spectacle donné à La Rochelle ne fut pas d'une grande qualité. Le retour des petites trahisons et des alliances factices, fondées uniquement sur des opportunités d'appareil et déconnectées des enjeux de ligne politique ne présage rien de bon.
La ligne claire, la contribution à laquelle j'appartiens a, de manière transparente et sur une base politique, noué une alliance avec Pierre Moscovici pour construire un pacte de direction fondé sur une ligne réformiste ambitieuse pour les Français.
Car, au bout du compte, l'enjeu est bien là : créer les conditions pour que le Parti Socialiste prépare l'alternance et soit de nouveau pleinement utile aux Français en leur présentant un projet et une vision qui changent la donne dans notre pays et le remette sur la voie du progrès.
Entièrement d'accord avec vous Manuel Valls.
Le spectacle donné par Jean-Christophe Cambadélis et ses nouveaux amis est détestable. Je l'ai entendu à la télé que sa nouvelle alliance était le socle sur lequel allait se construire la rénovation des pratiques dans le PS !
Partisan de DSK, je suis maintenant orphelin à cause de l'irresponsabilité de celui qui se présentait comme l'héritier de DSK...
Rédigé par : Albert | mardi 02 sep 2008 à 14h30
Le stade des politesses est dépassé, je vais droit au but.
Je reçois à l'instant le message de Cambadélis, et c'est toujours pareil c'est pas ma faute c'est l'autre.
Je pense que la vraie faute vient d’Aubry. Et le fauteur de trouble, depuis longtemps c’est Fabius. Car je n’oublie pas que celui qui a marché sur les militants en ne respectant pas le vote majoritaire des militants pour le TCE c’es lui. Son objectif c’est 2012 et à ce moment le PS éclatera s’il se positionne en tête pour les présidentielles. Si l’on venait à me reprocher mon manque de courtoisie pour Fabius, je répondrais que c’est inexact car on me demande de trancher entre les uns et les autres. Je le fais donc.
Martine Aubry Fait une alliance contre nature et ça n’ira pas loin. Pour moi c’est encore perdre du temps et on recommence la pagaille.
La pagaillle vient aussi de François Hollande qui a institutionnalisé la synthèse .La revendiquer c’est accepter que le parti se divise en ficelles, pour mieux le contrôler .François se donne ainsi les moyens d’être toujours du coté du plus fort .Finalement le modem du PS c’était Hollande.
Résumons nous pour les présidentielles puisque ça occupe tous les esprits : le PS fait 25 %. Pour gagner en 2012 il faut conquérir au moins 27 % de plus. Cela veut dire que la gauche doit être rassemblée au maximum, plus le reste. La gauche votera socialise. Il nous faut donc conquérir le reste.
Ce qui intéressera le reste à mon humble avis c’est Delanoë/Moscovici /Royal. C’est le ticket gagnant,si on pense PS d’abord et victoire en 2012 ensuite .
Si on veut vite se mettre au travail allons y. Malheureusement il n’y aura qu’un secrétaire national.
Alors je propose une nouveauté : une motion commune avec les trois pré cites, mais avec trois premiers signataires. Les militants décideront au final qui s’assoit sur le fauteuil. Ça c’est de la démocratie participative
je synthétise deux idées novatrices:
le premier signataire devient les premiers signataires.
1) Que les statuts autorisent le regroupement des contributions en des motions majeures.
2) Que dans ces motions il soit permis d'avoir plusieurs premiers signataires.
3) Que les militants tranchent au final sur le premier socialiste.
Ensuite suppression des courants
Être adepte de la synthèse c’est admettre l’éparpillement du PS. Le but ? Le rendre manipulable à volonté par ceux qui sont bien installes depuis des années.
Alors même que nos systèmes en France sont bâtis sur la notion de majorité,le PS complique en laissant multiplier les courant,pour donner place aux marchandages que la Rochelle 2008 a montré, et laisser pour compte les militants dans les faits.
La création d’un courant ne sert en définitive que ceux qui sont incapables de convaincre la majorité. Un courant sert la médiocrité. Mais il faut reconnaître que nos règles internes poussent à ces extrêmes pour que des idées différentes puissent survivre. L’argument développé ci dessus est une solution pour permettre l’expression des idées et la possibilité de se présenter aux suffrages des militants sans diviser le PS.
Parmi les nouveautés je propose aussi que l’on cesse de faire des contributions pour noyer le poisson.
Il serait souhaitable que chaque candidat qui se dit différent, ne propose que ces différences.
Les parties communes, devraient être rangées dans une contribution dite générique parti socialiste. C’est le patrimoine commun.
Cela permettrait à tous d’aller à l’essentiel, gaspiller moins de papier, respecter le travail et le temps des militants.
Les fameuses motions ne concerneraient que les différences. Leurs regroupements consacreraient une majorité d’hommes et de femmes ayant le plus d’affinités pour travailler ensemble afin de mener à bien l’évolution du moteur PS ,vers la meilleure préparation du futur candidat à la présidentielle.
Manuel Navarro
Rédigé par : navarro manuel | mardi 02 sep 2008 à 14h56
IL est regrettable que la ligne politique à la rochelle que vous dite appartenir n' est point été entendu dans les médias, ( télés , radios et autres .... ) le partie socialiste encore une fois va se retrouver sans veritable projet d avenir pour les francais autour d un ou ( d'une)premier secrétaire de compromis, et trahisons bouger Monsieur VAALS je partage un grand nombre de vos idées ainsi que celles de P MOSCOVICI
Rédigé par : michel sourmais | mardi 02 sep 2008 à 15h01
Manuel Navarro,
J'approuve une grande part de ce que tu dis, malheureusement MANUEL VALLS ne lis sans doute jamais son blog, en tous cas ne tient jamais compte de l'avis de ses électeurs : C'est la maladie de notre simulacre de démocratie PS, par des militants méconnaissant (et méprisant ?) l'électorat.
En effet le but est de rassembler et pour cela il est indispensable de ne pas avoir à choisir entre les courants datant tous plus ou moins de Mathusalem (comme le réformisme).
Pour rassembler tous ces courants ils faudrait que ces grands enfants dissipés se rendent compte que le choix NE PEUT ÊTRE ENTRE : PLUS à DROITE ou PLUS à GAUCHE !
Ne peut plus être entre : Plus social ou plus réformiste !
Mais pour rassembler les pro-sociaux de papa ET les pro-réformisme de tonton il est indispensable que le courrant fédérateur soit LES DEUX à LA FOIS !
C’est facile ! C’est simple ! C’est ce qui se fait déjà partout ou le niveau de vie des classes
Populaires est plus élevé que chez nous. Suffit de regarder un peu plus loin que le bout du nez de nos frontières chauvino-hexagonales !
Alors, obtus ou inconscients nos dirigeants de la caviar-bobocratie ?
Rédigé par : Magoz | mardi 02 sep 2008 à 17h04
Ses prises de position ne manquent pas de profondeur et révèlent s’il en était besoin l’esprit éclairé de ce siècle qu’est Manuel Valls.
Rédigé par : Lion noir | mardi 02 sep 2008 à 17h15
Je suis moi aussi de plus en plus convaincu par Manuel Valls.
Rédigé par : Milouz | mercredi 03 sep 2008 à 15h29
Enfin un peu de raison après le spectacle affligeant de ce week-end.
J'espère qu'un pôle réformiste se mettra en place au sein du PS pour vraiment peser face au sarkozisme.
Rédigé par : Esteban | mercredi 03 sep 2008 à 18h49
Bon courage dans votre démarche!
Une sympathisante de gauche
Rédigé par : Marie | mercredi 03 sep 2008 à 22h40
Revenir au réformisme (de Giscard)... quel Destin !
Rédigé par : Ozenfant | jeudi 04 sep 2008 à 09h36
L'enfant de 10 ans passe son temps à dire "je sais" à sa mère.
L'étudiant et le prof croient encore être des "sachant".
Le chercheur en début de carrière nourrit encore quelques certitudes.
Le chercheur arrivé au sommet mondial de sa discipline découvre qu'il ne fait que commencer à comprendre.
Le savoir est comme une clairière dans une forêt très dense et infinie :
AU DEBUT ON VOIT UNE DIZAINE D'ARBRES ET DONC ON CROIT TOUT SAVOIR, ensuite, plus on coupe d'arbres, plus on en aperçoit de troncs.
Depuis 25 siècles (Thalès de Milet), tout ce que le monde à compté de grands scientifiques, de chercheurs qui trouvent, et de philosophes de la raison sont unanimes à approuver Socrate à la veille de sa mort:
"La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien !"
PAS UN SEUL "GRAND" découvreur n’a jamais dit AUTRE CHOSE.
Comment se fait-il qu'un enseignement UNIVERSITAIRE puisse être médiocre au point de laisser sortir de son sein des diplômés contestant ce B.A. BA de la pensée ?
Rédigé par : Oz | jeudi 04 sep 2008 à 18h02
Contribution de Ségolène ROYAL
Après plus d'une année de réflexions et de travail il semble bien que l'e'x candidate malheureuse du parti socialiste en 2007 ait tiré les enseignements de sa défaite passée.
La contribution qu'elle propose (lien ci dessous) n'est pas habituelle, elle se place d'entrée dans les faiblesses inhérentes au parti socialiste à savoir son manque de projet alternatif à la politique actuellement menée par le Gouvernement de Monsieur François FILLON.
Contrairement aux autres elle imprime son terrain, elle ne fait pas de tactique comme disent les militaires, ce qui se traduit par la manoeuvre à effectuer dans le terrain où ils se trouvent, mais elle aborde cette réunion d'été préparatoire au Congrés de REIMS avec une véritable stratégie, c'est à dire la manière d'atteindre les objectifs lointains qui seuls conditionneront la victoire aux présidentielles de 2012.
Sa démarche stratégique la place donc d'entrée au dessus des querelles partisanes et tacticienes, seul le fond doit à son avis être privilégié.
Se plaçant dans une autre dimension que ses concurrents plus pragmatiques en apparence et donc plus tactitiens, sa hauteur de vue comme François MITTERAND en son temps ne pourra que l'imposer comme seule capable non seulement d'être la candidate de son parti mais avant tout comme initiatrice de la véritable rupture dogmatique de son parti et plus encore de la gauche Française.
Il ne faut pas être devin pour pouvoir affirmer que ce travail de synthèse, la consistance des propositions enfin faîtes, marquera le parti socialiste et plus encore la gauche Française.
La lecture de ses propositions cohérentes, marque enfin le rejet des doctrines marxistes en économie, même si elle ne l'écrit pas encore, les attendus et les propositions surtout condamnent les résultats des économies planifiées.
La politique sociale ne peut se mener qu'avec des moyens suffisants, c'est donc tout naturellement dans la phase qui suit les créations de richesses que sa vision équitable de la société pourra alors devenir une réalité.
Sa conviction d'axer notre avenir sur le développement durable de nos PME traduit une véritable compréhension des possibilités d'avenir de notre pays.
le rejet de la politique actuellement inefficace en la matière tranche avec le discours tenu et la réalité qui est faite à nos petites entreprises qui représentent plus de 96% du total du tissus de nos entreprises (moins de 20 salariés avec 93% qui comptent moins de 9 salariés)
L'idée multe fois développée sur ce blog et tant d'autres de reprendre une proposition de la résistance, avec 25 ou 30% du capital de toute entreprise accordée au salariés et leur entrée de droit à tous les conseils d'administration, compense certes l'axiome de reconnaître le bien fondée du capitalisme et de l'économie de marché tout en associant les salariés par une véritable participation aux bénéfices mais aussi aux décisions de leurs entreprises.
Il manque encore sans doute la reconnaissance d'erreurs passées commises par les divers gouvernements socialistes, en ce qui concerne l'organisation de l'état et les recrutements pléthoriques réalisés après 1982, cela viendra d'autant qu'aucune déflation réaliste ne peut s'envisager comme nous l'expliquons sur ce blog sans la création des 8 millions d'emplois nécessaires dans le privé et prioritairement au sein des PME qui de fait deviendront une priorité nationale.
Se situant existentiellement à gauche comme leader, elle n'exclue pas une main tendue au centre droit et au centre gauche qui représentent les seules conditions arithmétiques de la victoire en 2012 mais sans doute avant lors des élections de 2009, de 2010 et de 2011.
Seuls les programmes et des propositions acceptables enfin par tous créeront demain les conditions d'alliances sans récuser pour chacun ses convictions profondes.
Cette CONTRIBUTION novatrice fera sans aucun doute l'objet de multiples critiques, mais la cohérence du texte proposé et les améliorations qui seront portées avec la méthode participative qu'elle avait instaurée sous l'ironie non seulement de ses adversaires mais plus encore de nombreux ringards du PS aménera de nombreux électeurs potentiels à comprendre et qui sait à adhérer à son projet.
Il ne reste que 4 ans, soyons assurés que cette proposition deviendra le coeur des critiques, Ségolène ROYAL aura déjà gagner son pari en imposant son terrain et ses idées tant à gauche que dans le pays.
http://congresutileetserein.com/files/Combattre_et_proposer_contribution_segolene_royal.pdf
Ecrit par : gilles74 | 30.08.2008
http://presidentielles2007projet.hautetfort.com/
Rédigé par : gilles74 | vendredi 05 sep 2008 à 15h12
Moi, je ne suis pas de droite ni du centre, donc je suis entrain d'abandonner le PS..........
Je cherche un parti de gauche solidaire avec les smicards, un brin souverainiste, un tantinet protectionniste à l'extérieur, un chouya libéral à l'intérieur, favorisant fiscalement l'embauche par rapport aux bénéfices et au capital, mais pas totalitaire comme chez le facteur !
Je cherche un parti tout simplement socialiste et moins hypocrite que d’hab….. est-ce que ça se soigne docteur ?
Rédigé par : Zyriane | samedi 06 sep 2008 à 18h31
Nouvelle entorse au credo libéral des USA : Fannie Mae et Freddie Mac en passe d'être secourus par les pouvoirs publics. http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/09/nouvelle-entors.html#comments
Les politiciens ont-ils toujours un métro de retard sur le réel ?
Rédigé par : Oz | lundi 08 sep 2008 à 10h33
La valls du collabo
"La stratégie proposée par Manuel Valls est toute différente. Elle pose un problème qui n'est pas médiocre : l'opposition peut-elle se contenter de s'insurger, comme le fait François Bayrou, sans se donner la peine de proposer une solution ? Le député-maire d'Evry propose «que la commission des Lois de l'Assemblée organise des auditions sur Edvige». La nuance est de taille. En sollicitant des experts, l'objectif est de forger une solution technique, acceptable par la majorité et l'opposition. Pour Valls, le PS doit, s'il désire être audible, d'abord démontrer son utilité. Fût-ce en collaborant, au passage, avec ce diable de Sarkozy. Quitte à le sortir, ainsi, d'un très mauvais pas.
Ulcéré par cette proposition, quelques socialistes prêtent à Manuel Valls les pires pensées. Après avoir refusé un ministère, offert par le Président de la république au nom de l'ouverture, l'élu d'Evry rêverait d'une mission officielle… Un camarade, qui ne prête qu'aux riches mais conserve l'anonymat, ironise : «l'amitié qui lie Valls avec Alain Bauer, criminologue ex-rocardien devenu sarkozyste, n'est pas sans lien avec cette généreuse proposition... » Les deux compères auraient imaginé de conserve une sortie de crise gagnant-gagnant.
Pendant les vacances, les impayables socialistes ont été les spectateurs distraits de la mobilisation contre Edvige. En cette rentrée, ils hésitent encore sur la façon de mener cette bataille emblématique pour les libertés. Le PS a vraiment besoin d'une clarification stratégique".
http://www.marianne2.fr/Edvige-Sarkozy-derape,-le-Parti-socialiste-trebuche-encore_a91062.html
La morale de cette histoire est que Valls est un sarkozyste de gauche, autrement dit un néo-conservateur, qui n'a que pour seule boussole son égo hypertrophié.
Valls, passez à l'ennemi au lieu de jouer le collabo.
Rédigé par : Antoine | mercredi 10 sep 2008 à 05h36
A dire vrai vous n'êtes du tout interessant M.Valls. J'ai lu une courte biographie et certains de vos commentaires/articles et franchement quel déception ! La gauche avec vous se droitise, se dénature. On est même frappé parfois; c'est à se demander si vous n'êtes pas un sarkozystes déguisé!
Rédigé par : Laurent | mercredi 10 sep 2008 à 11h01
Sarkozy veut explicitement ficher la religion !
"Mais il faut donner des gages (sic). Sarkozy demande à ce que les fichiers n'évoquent plus l'orientation sexuelle ou la santé des personnes concernées. En revanche, la religion n'est pas exclue".
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/09/10/edvige-premier-recul-de-nicolas-sarkozy-sur-le-dossier-de-la-securite_1093617_3224.html
Et donc Valls est l'ami d'Alain Bauer, lui-même ami de Xavier Raufer, lui-même ancien membre du groupuscule d'extrême-droite Occident. It's a small world.
Rédigé par : Antoine | mercredi 10 sep 2008 à 17h02
M.Valls... ne vous mettez pas à parler " socialiste " comme les autres ou alors vous allez devenir inaudible... comme les autres !
Restez vous-même et continuez à parler en français de l'expérience du terrain que vous vivez chaque jour.
Laissez la "culture" à Jose Bove, ne vous polluez pas là-dedans.
Et bon vent !
Rédigé par : Buidin | jeudi 11 sep 2008 à 12h00
Quand je lis ici certains commentaires diabolisant Valls de façon aussi exagérée qu'une certaine Gauche a diabolisé Sarkozy (avec l'efficacité zéro que l'on sait), je me dis qu'il a un bel avenir politique devant lui. Et c'est tant mieux...
Rédigé par : SF | jeudi 11 sep 2008 à 14h20
Valls est resté au Ps pour mieux le torpiller de l'intérieur. Le Ps il s'en fou, ce qui l'intéresse c'est saréussite personnelle.
Cet homme de droite serait sans doute mieux avec Bayrou mais comme la place de chef est prise...
Je suis triste. J'aimais beaucoup Moscovici et j'aurai sans doute voté pour lui si Vallas ne l'avait pas rejoint Tant pis, je voterai sans doute Delanoë tout en restant social démocrate.
Ceci dit, ce qui m'inquiète le plus c'est qu'il n'y a plus une journée ou Valls ne fait pas une vacherie au Ps. Je le déteste presqu'autant que Sarkozy mais il s'en fou, les militants ne l'intéressent pas.
Rédigé par : SoDem | samedi 13 sep 2008 à 00h22
A chaque fois que je vois les socialistes, ils ne parlent que d'une chose, "préparer l'alternance". Comme si l'après Sarkozy allait être un "futur à gauche", de toute manière.
Personellement, je suis étudiant d'un milieu modeste, je vis dans une cité pavillonnaire elle aussi modeste (ahhhhhhhh! tout est modeste par chez moi! ^^).
Mais, évoluant au travers de la couche "moyenne" des Français, je n'ai pas vraiment l'impression que Sarkozy soit si mal perçu que ça. Malgrès d'ailleurs ce qu'en disent les sondages.
Même, plutôt, il me semble que cette classe moyenne soit plutôt favorable à la vision du "travailler plus pour gagner plus" et de tout ce qui s'en suit (Un président omnipotent omniprésent, qui est marié à une jolie femme, qui félicite le travail et stigmatise les gens "aidés" par l'état). Dans tous mes jobs étudiants, où j'étais mêlé à des ouvriers (Travaux dans les champs, dans des grands groupes d'hypermarchés, dans des distributeurs de journaux), je me suis même senti comme un "étudiant qui bouffe les revenus de l'état avec sa bourse".
Sans jouer un Caliméro dont d'ailleurs je n'ai vraiment pas envie de porter le costume, je ne suis vraiment pas persuadé que nous ferons face à une alternance.
Qu'en pensez vous? Les conversations que vous entendez dans le train, dans le bus, sur le marché vous donnent-elles la même impression que moi?
Rédigé par : Fabien | dimanche 14 sep 2008 à 15h23