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Je serai sur le plateau de l'émission d'Arlette Chabot "A vous de juger" jeudi 23 avril 2009 sur France 2.
L'émission commencera à 20h35 avec un débat sur le 1er mai en présence de François Chérèque, Bernard Thibault et Jean-Claude Mailly puis un entretien avec Brice Hortefeux.
Le 2ème débat du soir aura pour thème : "Nicolas Sarkozy, deux ans après".
Je serai l'un des intervenants avec Marielle de Sarnez, Eric Besson et Jean-François Copé.
J'étais hier soir l'invité de Marie Drucker et Patrick Cohen sur Europe 1 avec le député UMP du Val d'Oise, Jérôme Chartier.
Le thème de l'émission était : "Ségolène Royal va-t-elle trop loin ?".
Pour accéder au podcast de l'émission, cliquez ici.
J'étais hier soir à la salle Bexley d'Evry pour célébrer le nouvel an tamoul, un rendez-vous désormais incontournable sur la ville. Les couleurs de l'Inde, les danses, les chants rendent cet évènement organisé par l'Union des Indiens de France particulièrement attachant?
Cette année, le nouvel an tamoul se déroulait dans un contexte particulier avec l'intensification du conflit au Sri Lanka qui touchent les populations tamoules.
Cinq mois après le congrès de Reims, le PS cherche sa voie et le malaise des militants est prégnant au fil de mes rencontres et des réactions à mes propos dans les médias sur le besoin d’avoir un discours constructif et des propositions concrètes en réponse aux préoccupations de nos concitoyens. C’est ce qui a motivé mes déclarations ces dernières semaines sur le piège de ne réagir que par un « antisarkozisme forcené » qui dissimule en réalité la perte de notre hégémonie culturelle, faute de travail sur le terrain idéologique.
Soyons lucides et objectifs : l’absence de synthèse et la constitution d’une majorité de circonstances autour de Martine AUBRY n’a pas permis de résoudre nos problèmes de leadership et notre rapport avec l’élection présidentielle, la crise d’identité que nous traversons depuis la chute du système soviétique et la mondialisation ou bien la clarification de nos alliances à gauche et avec les centristes.
L’intégration de la motion E dans l’équipe de direction de Martine AUBRY au mois de février était souhaitable et nécessaire tandis que la crise financière et économique prenait une dimension systémique et d’une gravité historique. Pour autant, ce rassemblement ne doit pas dissimuler l’urgence d’engager franchement le débat sur la rénovation de nos pratiques et les nouvelles formes de militantisme, la cohérence et l’ordonnancement de nos propositions, la sélection de nos candidats pour les élections futures.
Les postures tactiques de congrès ont fait long feu et je me réjouis ces derniers jours que les débats s’intensifient sur la primaire pour le choix de notre candidat à l’élection présidentielle ou bien sur notre stratégie d’alliance à gauche et au centre, comme vient de le faire François HOLLANDE dans la perspective des élections régionales de 2010 en écartant enfin le double langage, les discours hypocrites ou les faux semblants, mais que de temps perdu depuis juin 2007 (y compris par le Premier secrétaire de l’époque…)
Autant se le dire maintenant : ce besoin de clarification à court terme est vital et urgent pour le PS. Nous perdons des militants dans nos sections alors que nous devons les renforcer pour nos combats futurs. Notre organisation territoriale est désuète alors que nous assistons à la montée en puissance du fait régional.
Les socialistes ont le sens des responsabilités, ils ont vocation à gouverner pour garantir l’égalité des chances, élever le progrès social, promouvoir le développement durable et porter haut et fort une voix dans le monde sur les principaux défis qui nous attendent avec le changement climatique, l’après pétrole et les bouleversements démographiques qui peuvent en découler.
Pour être en capacité de gouverner demain, les socialistes doivent avoir une méthode et une approche nouvelle dans leur rapport aux Français surtout des idées claires grâce à la puissance des nouveaux médias qui changent la façon de militer et de s’exprimer. Cela va de pair avec le système des primaires élargies à nos sympathisants et aux électeurs de gauche qui veulent y participer afin de préparer les conditions d’une réelle alternative à l’UMP et Nicolas Sarkozy en 2012. Ces choix de méthode, il faudra bien les décider en 2010 et faire preuve de courage et d’ambition dans l’intérêt de la gauche toute entière.
De même qu’il me paraît utile d’avoir juste après les élections européennes –notre objectif essentiel des prochaines semaines – des Etats généraux de la gauche ouverts aux centristes et aux républicains afin de bien préparer les élections régionales de 2010. Ce scrutin intermédiaire aura de l’importance, il aura une portée nationale déterminante et la gauche ne peut gagner qu’en étant rassemblée et ouverte sur les enjeux de la démocratie territoriale, la réforme de l’Etat, la refonte de l’action publique locale et de la décentralisation.
Je pense qu’il ne sera possible d’avoir une majorité d’idées et des convergences sur le fond qu’à partir du moment où le MODEM et François BAYROU auront engagé le dialogue et clarifié leurs positions face à l’UMP. Mais du côté du PS, j’ai la conviction que cette confrontation doit se faire sans sectarisme et se traduire par une stratégie d’alliance assumée qui ne soit pas à géométrie variable en fonction des configurations régionales ou des équations locales.
Samedi dernier, nous avons posé les premières pierres de deux nouveaux équipements construits dans le cadre de la rénovation urbaine aux Pyramides. Une crèche et une école.
La preuve que la rénovation urbaine est non seulement un progrès urbain mais aussi un progrès pour les services publics.
La pose de la première pierre a été l'occasion de revoir tous les partenaires (Conseil général, Région, Etat, CAF, éducation nationale) et de nous projeter un peu plus dans les Pyramides du futur, un quartier plus ouvert sur le reste de la ville et surtout un quartier plus agréable à vivre.
Vous avez choqué le PS en recevant à Évry, dans votre ville, l’ancien socialiste Éric Besson devenu ministre de l’immigration de Nicolas Sarkozy C’était une provocation ?
Non car il s'agissait d'un débat contradictoire auquel participaient notamment le Président de SOS Racisme, Dominique Sopo, et le sociologue Michel Wieviorka. Il ne doit pas y avoir de sujet tabou, surtout dans ce domaine.
On vous reproche souvent au PS d’être complaisant à l’égard de Nicolas Sarkozy….
L’anathème est une tradition chez certains à gauche. Lorsqu’en 1980, j’ai adhéré au PS dans le sillage de Michel Rocard, ses amis étaient au mieux taxés de « sociaux démocrates » – ce qui était le début d'une dérive droitière – au pire de « gauche américaine » – ce qui était le début de l’excommunication ! La plupart des socialistes sont aujourd'hui décomplexés à l'égard du marxisme. Mais le PS compte encore des responsables et des militants, sans doute sincères, qui restent hantés par les Spectres de Marx : conception binaire de la société, vision violente de l’histoire... D'où ce goût commun pour les grandes fresques avec l'extrême gauche : la crise économique devrait dégénérer nécessairement en crise sociale avant d'aboutir à la crise politique... Pour ma part, je me suis toujours méfié du lyrisme politique et des visions totalisantes. L'Histoire nous apprend que la crise engendre plutôt le repli sur soi et le populisme. Je préfère porter le débat sur notre capacité à dégager des propositions crédibles et utiles pour les Français.
Pourquoi la gauche ne parvient-elle pas à trouver le ton juste face à Nicolas Sarkozy?
Elle a provisoirement perdu une partie de son hégémonie culturelle faute d'avoir bien appréhendé les grands bouleversements du monde depuis 30 ans : effondrement du bloc soviétique, globalisation économique, crise de l'Etat providence....L’antisarkozysme forcené voudrait masquer ce déficit idéologique mais il provoque en réalité un double effet pervers. Il grandit le personnage en le mettant au centre de chaque débat : Sarkozy devient celui qui ose tout, conformément à ce qu'il recherche. Et surtout, il affaiblit la crédibilité de la gauche en l'obligeant à l'outrance : elle devient celle qui craint tout.
Le PS sera de nouveau écouté si ses critiques ne sont pas systématiques, si elles se concentrent sur les authentiques lignes de clivage – la politique économique et fiscale – et sur les véritables échecs de la majorité – en matière de sécurité, par exemple. Nicolas Sarkozy cherche à cliver en permanence car sa conception du pouvoir est conflictuelle et il a besoin de ressouder sa base électorale. Alors que nous vivons une crise historique et que le chômage de masse nous guette, la gauche doit éviter d'aggraver ce climat anxiogène. Elle doit lui opposer une conception apaisée de l'exercice du pouvoir : c’est en rassemblant les Français qu’elle fera partager les efforts et les objectifs de réformes.
Ségolène Royal a-t-elle raison de marquer son empathie avec les salariés en colère qui perdent leur emploi ?
Elle cherche à capter une partie de la colère sociale pour que cette colère ne dérive pas vers les extrêmes. Mais, bien sûr, un parti de gouvernement qui a le sens des responsabilités ne peut légitimer les violences.
Etes-vous d’accord avec Martine Aubry lorsqu’elle dit regretter Jacques Chirac ?
Non, car regretter Chirac c’est nier le fort besoin de changement qui s’est exprimé durant la campagne présidentielle de 2007. Les Français ont réclamé une présidence active pour rompre avec le sentiment d'impuissance de la politique.
Qu’est- ce qui est acceptable dans la politique de Nicolas Sarkozy ?
Sur la réforme des collectivités locales, par exemple, la gauche n’est pas obligée de tomber dans tous les pièges qu’on lui tend. En rejetant par principe les propositions d’Edouard Balladur, le PS tourne le dos à sa vocation décentralisatrice et donne le sentiment de vouloir protéger une organisation territoriale devenue illisible. S’il veut avoir une chance de remporter l’élection présidentielle, il doit garder l’idée de mouvement que Nicolas Sarkozy a réussie à capter en 2007 avec la « rupture ».
Craignez-vous qu’avec la crise, Nicolas Sarkozy récupère l’idée de la régulation ? Il dit vouloir « moraliser » le capitalisme.
Il peut bien essayer, il restera marqué par les « péchés originels » du début de sa présidence : le Fouquet’s, le yacht de Bolloré, l’augmentation du salaire présidentiel et, bien sûr, le bouclier fiscal… Par ailleurs, il a commis une erreur majeure en s’aliénant le monde des chercheurs, alors que l’avenir du pays repose sur l’innovation. La régulation et la refondation du système financier, c’est plus que jamais aux sociaux-démocrates de les porter ! Mais attention ! En 2012, la gauche ne pourra pas se contenter de dire : « on refait Jospin, moins les 35 heures ». Il faudra tenir un discours courageux, annoncer les réformes et dire clairement aux Français que pour réduire les inégalités on ne pourra pas faire autrement qu’augmenter certains prélèvements obligatoires. Prétendre le contraire, comme Nicolas Sarkozy, est un mensonge compte tenu du niveau des déficits publics.
Au risque de vous aliéner les classes moyennes ?
François Bayrou a eu raison de pointer leur désarroi : poids de la fiscalité, crainte de l’avenir, crise de l’école. Il faudra donc une « révolution » fiscale qui tienne compte de la pression qu'elles subissent.
François Bayrou est il un concurrent sérieux ?
Oui si le PS ne parvient pas à se réformer. A cet égard, l’organisation de « primaires » ouvertes aux électeurs de gauche pour désigner notre candidat en 2012 est peut être la dernière chance pour le sauver et l’aider à renouer le lien avec les Français.
Où la gauche doit elle agir en priorité ?
Elle doit s’identifier à l’école pour lutter contre l’échec scolaire, s’attaquer aux inégalités et répondre à la crainte de déclassement des classes moyennes. Si cela suppose une diminution drastique du nombre d'élèves par classe en ZEP et une réelle majoration des salaires des professeurs, cela implique aussi d'assumer la confrontation avec les syndicats et de dire un certain nombre de vérités : admettre l'échec du collège unique, faire de l'apprentissage une nouvelle voie d'excellence... Les syndicats évoluent, j’observe avec intérêt ce qui se passe à la CGT et bien sûr à la CFDT. La gauche doit bâtir avec eux un pacte social sur les grands enjeux : assurance maladie, dépendance, hôpital, retraite, école.
Vous avez soutenu Ségolène Royal pendant le congrès de Reims. Et aujourd’hui ?
Je l’ai soutenue parce qu’elle portait le mieux l’idée de la rénovation. Aujourd’hui, le PS doit être incarné par une nouvelle génération qui porte d’autres idées, d’autres pratiques. Je n’ai plus l’âge d’être l’élève d’un « sage actif », quel qu’il soit. En 2012 c’est cette génération qui doit incarner le changement et le renouvellement.
C’est une déclaration de candidature pour 2012 ?
La présidentielle, c’est une question de destin et de circonstances. Il ne faut jamais s’autoproclamer.
Pour donner une nouvelle image au territoire d'Evry Centre Essonne, un nouveau logo a été créé. Notre objectif est de permettre une meilleure identification de notre territoire, de ses atouts et des enjeux qui y sont liés.
Evry Centre Essonne préfigure ce que sera la France de demain. Notre responsabilité est donc grande.
Dans le contexte économique difficile que nous traversons, la Mairie d'Evry multiplie les initiatives pour permettre aux Evryens d'accéder plus facilement à l'emploi (cf forum du job d'été).
Nous travaillons d'arrache pied pour rapprocher les demandeurs d'emploi des secteurs qui recrutent notamment ceux sur lesquels les entreprises font face à une pénurie de main d'oeuvre.
Dernier exemple en date, hier, avec le rendez-vous des métiers de l'environnement avec Véolia. De 10h30 à 15h30, cette entreprise a présenté sept métiers et fait des offres concrètes aux demandeurs d'emploi de la ville.
Cette rencontre qui se tenait à l'Agora sera suivie par de nombreuses autres, je l'espère.
Pour accéder à la vidéo de mon intervention sur Europe 1 ce matin, cliquez ici.
Jeudi 2 avril, nous avons organisé à la Mairie d'Evry le Salon des jobs d'été rassemblant jeunes et entreprises offrant un travail pour cet été ou même pour plus longtemps.
Un moyen efficace pour la municipalité de mettre le pied à l'étrier à plusieurs jeunes de la commune et de rendre plus facile l'accès au premier emploi qui est trop souvent une mission impossible pour les enfants des familles populaires.
Je tiens à remercier les services municipaux mobilisés pour l'occasion, ils ont fait de cette innovation un succès et les entreprises présentes, elles ont joué le jeu de l'égalité des chances et de la cohésion territoriale.
L'extraordinaire mobilisation pour cette manifestation (1000 jeunes sont venus au cours de la journée) est la preuve de la pertinence de cette action que nous renouvellerons chaque année.
Je constate avec joie que les « Rendez-vous de l’éthique » font déjà parler d’eux. C’est tant mieux. L’objectif qui a été le nôtre depuis les origines a été de susciter le débat en dehors des champs traditionnels et de faire venir des intervenants de très haut niveau là où on ne les attend pas forcément. Cette année j’ai voulu donner à nos « Rendez-vous » un rayonnement encore plus grand. C’est pourquoi, Thierry Guerrier, journaliste rompu à ce type d’exercice, puisqu’il présente « C’est dans l’air » et « C'est-à-dire ?! » sur France 5, est venu nous rejoindre pour cette nouvelle édition. Je sais qu’il apportera aux 5 soirées, son style direct, sans concession et, en même temps, très pédagogique.
Bien sûr cette ambition qui consiste à déplacer le débat en dehors du microcosme parisien, de l’entre-soi et de le faire venir, là où on ne l’attend pas – c’est-à-dire – dans une ville populaire, suscite, ici ou là, des critiques (c’est bien normal), mais aussi, des condamnations de principes révélatrices d’un cruel manque d’ouverture et de dialogue (ce qui est plus regrettable…).
Il en va ainsi des commentaires que j’entends régulièrement depuis que l’on sait qu’Eric Besson, le controversé ministre de l’immigration, de l’identité nationale et du développement solidaire sera présent à l’occasion de notre premier débat : « l’immigration, facteur d’unité nationale ? ». Nous avions connu les mêmes cris d’orfraie en 2007 autour d’un débat précurseur sur « les patrons et l’argent » lorsque nous avions invité la patronne du Medef, Laurence Parisot… Nous avions aussi eu droit aux mêmes réserves au sujet de notre ancien Premier ministre, Michel Rocard… Chaque personnalité charrie avec elles son lot de censeurs… Ces commissaires politiques improvisés et éphémères n’ont rien en commun si ce n’est la volonté de tuer le débat d’idées ou de l’instrumentaliser à des fins politiques. Mais nous n’avons jamais reculé, ni devant ceux qui ne voulaient pas de la présence d’un évêque – en l’occurrence Monseigneur Dubost – dans un débat sur la fin de vie, ni devant ceux qui voyaient d’un mauvais œil la présence de ce journaliste, plus que courageux, qu’est Mohamed Sifaoui…
Au-delà des sectarismes de tous les bords, j’ai voulu ce débat pour Evry et pour rester fidèle à notre esprit pionnier. Evry n’est pas n’importe quelle ville. C’est une ville riche de sa diversité, terre d’immigration qui, chaque jour, produit de l’intégration et défend les valeurs républicaines.
L’immigration est un sujet tabou et passionnel ? La politique d’Eric Besson est controversée et critiquable ? Et bien parlons-en ! Ce débat est au cœur de l’actualité et des préoccupations des Français. Je porterai, d’ailleurs, à la fin avril, avec le groupe socialiste à l’Assemblée une proposition de loi visant à supprimer « le délit de solidarité » qui consiste à sanctionner de manière choquante les personnes venant en aide aux immigrés clandestins. Evry a son mot à dire sur la rencontre du 6 avril. Notre ville est un symbole de ce que doit être le débat démocratique : une confrontation de points de vue différents, avec engagement voire même avec passion, mais toujours dans le strict respect de l’autre et de ce qu’il représente dans sa différence. Le débat sera donc un débat équilibré. Eric Besson et Yves Thréard, journaliste du Figaro spécialiste de ces questions se confronteront à deux invités de grand talent : Dominique Sopo, président de SOS Racisme et Michel Wieviorka, sociologue de renommée internationale, directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), auteur de nombreux travaux de recherche sur le racisme et le multiculturalisme.
Je vous invite, par conséquent, à venir nombreux, pour démontrer qu’Evry est la terre d’asile du débat et de la confrontation des idées républicaines.
N’ayons pas peur de nous confronter à ceux qui sont différents de nous car nous portons, en nous-même, toutes les réponses et les valeurs du vivre ensemble.
Voici le programme de tous les débats qui se tiendront en Mairie d’Evry, à 20h30 :
-« L’immigration, facteur d’unité nationale ? » le lundi 6 avril avec Eric BESSON, Dominique SOPO, Michel WIEVIORKA, Yves THREARD,
-« Les nanotechnologies : une révolution scientifique à hauts risques » le mardi 7 avril avec Corinne PELLUCHON, Jean-Claude AMEISEN, Philippe HOUDY et Etienne KLEIN,
-« La crise financière serait-elle un coup de bluff ? » le mercredi 8 avril avec Philippe MANIERE, Bernard MARIS et Mathieu PIGASSE,
-« Urgence écologique : qui retrousse ses manches ? » le jeudi 9 avril avec Valérie MASSON-DELMOTTE, Yves BAMBERGER, Arnaud GOSSEMENT,
-« L’engagement a toujours du sens » le vendredi 10 avril avec Sonia IMLOUL, Roland GORI, Serge PORTELLI.
Les couleurs du Printemps avaient rendez-vous place des Droits de l'Homme et du Citoyen ce samedi 28 mars.
Comme chaque année, les nombreux citoyens qui défilaient de leurs équipements de quartier à la Mairie eurent droit à une alternance de pluie et de soleil.
Enfin, c'est dans la bonne humeur et l'amitié que nous nous sommes retrouvés pour fêter le Printemps.
Ce lundi, nous avons inauguré la nouvelle gare d'Evry-Courcouronnes. La rénovation de cet équipement était indispensable et la gare grise et triste que nous connaissions a été remplacée par un espace enfin accueillant, agréable.
La gare routière aussi a été entièrement refaite.
La gare d'Evry-Courcouronnes grâce au réseau de bus TIce est le véritable poumon des transports en commun dans notre agglomération.
Son renouveau permet d'améliorer le cadre de vie de plusieurs milliers d'usagers qui la fréquentent quotidiennement.
Nous avons procédé la semaine dernière au vote du budget 2009. Seul un membre du conseil municipal a voté contre le budget présenté par Francis Chouat, mon premier adjoint.
Toutes les collectivités territoriales sont en difficulté ces derniers mois, du fait notamment de la crise économique. Dans ce contexte, deux attitudes sont possibles : la frilosité avec le gel des investissements et la multiplication des restrictions budgétaires ou bien le maintien de notre volontarisme politique notamment en matière d'éducation avec une ATSEM dans chaque classe de maternelle et la poursuite de notre stratégie d'investissement pour renforcer le service public municipal (créche et restauration collective aux Pyramides, grande médiathèque d'agglomération).
Nous avons fait un choix clair, celui du volontarisme politique et nous entendons poursuivre sur cette route !
C'est demain soir, aux Epinettes, que s'achèvera le cycle de renouvellement des conseils de quartier.
Dans les huit conseils de quartier, de nouvelles têtes émergent pour faire bouger Evry et je ne peux que m'en réjouir.
C'est un long processus qui est en train de s'achever. Après le temps de l'élection viendra pour les équipes nouvellement constituées le temps de l'action.
Un beau défi en perspective.
Belle rencontre au Champtier du Coq à l'occasion de l'inauguration du local de l'amicale des locataires Immobilière 3F au 5, rue Descartes.
Cette inauguration s'est déroulée dans une ambiance chaleureuse et amicale dans un local spacieux et bien amménagé. J'ai retrouvé avec plaisir Roberte Messant, la présidente de l'amicale, Monsieur Sahun d'I3F, Michel Berson et tous les habitants présents.
Avec la rénovation du patrimoine dans ce secteur et ce local, les habitants disposent d'un cadre de vie sensiblement amélioré !
Jeudi 5 mars, à la Salle La Villa de Villabé, j'organise un grand débat sur la crise économique.
Deux grands témoins, Jacques Attali et Bernard Maris nous permettront de mieux saisir l'ensemble des enjeux et des conséquences de la crise.
Téléchargez l'invitation en cliquant ici.
Je serai demain matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 à partir de 8h15.
En direct de Lyon après l'excitant huitième de finale de ce soir !
Avec le nouveau mandat municipal, nous procédons au renouvellement des conseils de quartier.
La semaine dernière, le processus de concertation s'est achevé avec une grande réunion publique rassemblant tous les quartiers de la ville.
Auparavant, l'équipe municipale avait relevé les propositions des citoyens évryens à partir de points de rencontre dans les quartiers et dans les conseils de quartier eux-mêmes.
Le renouvellement des équipes aura donc prochainement lieu dans chaque conseil.
Merci à Pacôme Adjourouvi, maire adjoint chargé de la citoyenneté et à Amandine Brunet, chef de projet politique de la ville pour le travail remarquable de ces derniers mois.
Retrouvez l'entretien publié dans Le Parisien du 14 février 2009.
Martine Aubry et Ségolène Royal se tendent la main. La réconciliation est-elle possible au PS ?
Manuel Valls. Les divisions issues du congrès de Reims n’intéressent pas les Français. Leurs préoccupations, ce sont la crise financière, le chômage, le surendettement… Il y a une grave crise de confiance entre eux et Nicolas Sarkozy. Pour autant, ils ne se tournent pas vers nous parce que nous ne représentons pas l’alternative crédible qu’ils réclament. Donc, oui, le risque d’un effondrement de notre économie et de crise politique oblige le PS à un sursaut. Il doit se rassembler et parler d’une seule voix.
Pour vous, Ségolène Royal doit entrer dans la direction ?
Sa place est à part. Elle a été candidate à la présidentielle, elle est dans un rapport très direct avec les Français. En revanche, ses amis doivent être totalement partie prenante de la direction du parti afin d’y assurer des responsabilités importantes, impulser un projet, rénover en profondeur notre formation, organiser des primaires ouvertes pour désigner notre candidat pour 2012.
Attendez-vous aussi une ouverture aux élections européennes du 7 juin ?
La représentation de toutes les sensibilités du PS sur les listes est une règle. Il serait invraisemblable que Vincent Peillon ne soit pas tête de liste dans la région Nord. Ces élections doivent être l’occasion pour les socialistes d’exiger que l’Europe se mobilise pour inverser la tendance, soutenir massivement la consommation et l’investissement à travers un grand plan de relance coordonné sur la base de grands travaux, d’un grand emprunt et d’une réduction drastique des taux d’intérêt.
Face à la crise vous prônez l’unité des socialistes. Souhaitez-vous une union nationale ?
Attention à ne pas ajouter de la confusion. En revanche, que la majorité et l’opposition agissent dans un esprit de responsabilité, cela oui, j’y suis favorable. Majorité et opposition pourraient ainsi soutenir la création du fonds d’investissement social d’aide aux victimes de la crise que propose la CFDT. Bref, nous pourrions travailler ensemble à condition que le gouvernement soit capable de nous entendre et qu’il renonce au bouclier fiscal et aux heures supplémentaires qui détruisent de l’emploi.
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, estime que la crise sociale entraînera une crise politique...
C’est le calcul d’Olivier Besancenot. L’extrême gauche se nourrit, elle, du malaise social. Nous aurions tort de miser là-dessus. Souvenons-nous des leçons de l’histoire : une crise économique et sociale d’une telle ampleur provoque plutôt le repli sur soi, la xénophobie, le populisme… Evidemment, nous sommes présents auprès des salariés en difficulté. Mais il faut aussi bâtir un projet crédible. Ne cherchons pas à séduire le NPA, qui veut diviser la gauche, cela aboutirait à légitimer ses thèses et à nous amener dans une impasse.
Martine Aubry, craint que les événements qui secouent les Antilles ne se propagent en métropole : et vous ?
Aux Antilles, comme en métropole, il y a une gestion erratique de la crise par le pouvoir qui illustre les défaillances d’une gouvernance où des ministres agissent sans feuille de route et dans la crainte permanente d’être désavoués par Nicolas Sarkozy. A l’évidence, la crise en Guadeloupe ne préoccupe pas le président. Le sommet de l’Etat a vraiment besoin d’une boussole.
Je suis intervenu à la tribune de l' Assemblée sur le texte "Application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution" dans le cadre d'une motion de procédure (motion réfendaire). Le gouvernement, sur ce sujet, comme sur de nombreux autres, montre son sectarisme et la volonté de l'UMP de tout régenter.
Alors que l'action du gouvernement devrait être entièrement tournée vers la crise et ses conséquences sur les Français, l'UMP continue son entreprise de concentration du pouvoir.
Retrouvez mon discours en cliquant ici et la déclaration de Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste en cliquant là.
J'étais ce matin l'invité matinal de Nicolas Demorand sur France Inter. J'ai pu faire le point sur une actualité chargée : crise au Proche-Orient, difficultés économiques et sociales, investiture d'Obama, situation du PS et attitude l'UMP vis-à-vis de l'opposition.
La situation française et l'insuffisance de la réponse du gouvernement à la crise financière sont particulièrement préoccupantes. Il est urgent qu'un plan de relance véritablement ambitieux soit soumis au Parlement.
Vous pouvez accéder aux vidéos de l'émission de ce matin sur le site de France Inter ou sur ce blog.
Bonne écoute !
A l'occasion de l'investiture de Barack Obama, ce blog change de thème pour prendre les couleurs du Parti démocrate et de sa mascotte, l'âne. Pour tout progressiste, l'élection de Barack Obama est un formidable espoir. Son entrée en fonction est donc un moment fort.
A partir de demain, Barack Obama aura la lourde charge de présider les Etats-Unis d'Amérique, leur dette vertigineuse, de faire face à la crise économique et de tenter de faire entendre une autre voix américaine pour résoudre les grands problèmes du Monde.
Que soit en matière de paix, de régulation financière ou de développement durable, il aura fort à faire. Son premier discours à Washington, à l'endroit même où Martin Luther King avait prononcé "I have a dream" il y a maintenant plus de 45 ans, au-delà du symbole, est un bon présage. Les messages d'unité, de rassemblement et d'espoir restent au coeur de son projet.
Bonne chance à Barack Obama !
Comme chaque année, la période des voeux est l'occasion de faire le bilan de l'année écoulée et de se projeter vers l'avenir.
Même si l'exercice apparaît convenu à certains ou trop coûteux pour d'autres, je considère pour ma part qu'il est essentiel dans la vie d'une collectivité. Il permet de rassembler les forces vives et de remobiliser chacun dans la mise en oeuvre du projet de territoire.
La mairie d'Evry comme la Communauté d'Agglomération ont besoin de faire partager leurs intentions à leurs nombreux partenaires institutionnels, économiques, sociaux, associatifs. Samedi 10 et lundi 12, je me suis donc prêté à l'exercice de manière consciencieuse.
Alors que les collecitivités territoriales subissent de plein fouet la crise avec des recettes en baisse et des besoins en hausse, les voeux ne sont pas un luxe mais bien une exigence publique de mobilisation territoriale.