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Rédigé à 07h40 dans PS | Lien permanent | Commentaires (156) | TrackBack (0)
J'intervenai ce soir au grand meeting de Marseille en faveur de la motion E pour le prochain Congrès socialiste.
Ce rassemblement organisé par mon ami Jean-Noël Guérini a été un beau succès. Autour de lui, Eugène Caselli, François Rebsamen, Delphine Batho, Aurélie Filipetti, Vincent Peillon avons exposé devant près de 1000 militants les enjeux de la rénovation du Parti Socialiste.
Rédigé à 21h57 dans PS | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Retrouvez la réponse que je fais à l'auteur d'un compte-rendu sur mon dernier livre en cliquant ici.
Rédigé à 12h13 dans PS | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 17h26 dans PS | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Les animateurs de « La ligne Claire » et de « Combattre et proposer » ont constaté la proximité et la convergence des textes qu’ils ont déposés dans le cadre de la préparation du congrès de Reims qui se tiendra début novembre 2008.
Rejoints par de nombreux autres militants et responsables socialistes, ils ont décidé d’en prendre acte en rédigeant une motion commune qui sera soumise au vote des adhérents.
Ce choix du rassemblement autour d’orientations proches traduit la volonté de faire cesser la dispersion et la confusion préjudiciables au débat démocratique qui doit être la règle dans le déroulement d’un congrès capital.
Toute autre attitude est porteuse de lourdes menaces et contribuerait, une fois de plus, à réduire en cendres la crédibilité du parti socialiste dont l’image s’est considérablement détériorée aux yeux de nos concitoyens.
Afin de répondre à leurs attentes, l’heure est venue de refonder notre parti et de bâtir, collectivement, un projet à la hauteur des défis du monde moderne.
Cette volonté s’exprime au travers d’une motion unique qui est un signe fort pour tous les socialistes et pour tous ceux qui leur font confiance car elle doit permettre de poser les bases d’une majorité forte et cohérente au congrès de Reims.
Elle a guidé les initiatives prises par Gérard Collomb, Vincent Feltesse, Jean Noël Guérini et Manuel Valls soucieux de ne pas faire de Reims le congrès de désignation d’un présidentiable, mais bien le lieu où commencera la mise en forme d’un projet, indispensable à l’alternance tant attendue.
Cette attitude partagée par les signataires de « Combattre et proposer », animé par Ségolène Royal, tranche avec les comportements de celles et ceux qui, se souciant peu des contradictions entre actes et discours, laissent leurs projets personnels prendre le pas sur l’ambition collective qui doit impérativement nous animer.
Ensemble, rejoints demain par d’autres militants, nous entendons porter le souffle de la rénovation, à travers un projet audacieux, sans tabou et surtout grâce à l’émergence d’une nouvelle génération pour diriger le parti socialiste.
L’ouverture de notre parti sur la société, l’indispensable renforcement de ses capacités d’écoute, d’analyse et de diagnostic sont essentiels pour combattre efficacement la politique de la droite qui met en pièce notre pacte républicain.
Au service des puissants, injuste et brutale avec le plus grand nombre des Français, cette politique favorise une dérégulation accélérée par mondialisation qui brise nos acquis et lamine nos identités.
Fiers d’être réformistes, nous souhaitons poser les bases d’une autre politique, basée sur le renforcement de la démocratie. Elle doit aussi travailler au rétablissement de la confiance entre salariés et entreprises, dans le cadre de politiques économiques concrètes et efficaces.
Cela passe aussi par une véritable réforme fiscale, basée sur l’équité et les indispensables solidarités entre générations et territoires.
De même, notre France est celle de l’acceptation des différences, dans une société en mouvement, riche de ses diversités.
Forts de l’élan et des espoirs de la campagne présidentielle, des succès du parti socialiste aux régionales, aux municipales, aux cantonales et du renforcement de ses groupes parlementaires, nous affirmons que la victoire est possible en 2012.
A nous de faire en sorte que chacun conjugue invention et fidélité, que chacun, enfin, parle à tous les Français, selon la ligne fixée par les militants, que chacun fasse en sorte que la forme même de nos débats, avant et pendant le Congrès et dans nos comportements soit l’illustration du respect qu’un grand parti se doit à lui-même et à ses électeurs.
Face à la course folle des ambitieux qui rend inaudibles nos discours et brouille nos actions, face aux fortes tentations de faire du neuf avec l’ancien, nous avons décidé, en commun, de tracer un chemin, nous avons choisi, ensemble, de faire lever un espoir.
La régression économique et sociale de la France, la stagnation et le recul du pouvoir d'achat, les atteintes aux libertés et la main mise sur l'information ne sont pas des fatalités.
Face à la crise financière, à la menace du réchauffement climatique, face aux périls des nationalismes du terrorisme, nous nous engageons pour un nouvel ordre international, porté fermement par une Europe volontaire.
Sur le socle de la justice et de la démocratie, d’immenses potentialités de création et d’innovation peuvent se libérer. Ensemble, nous engageons la bataille idéologique sur nos valeurs qui fera battre demain la droite de Nicolas Sarkozy.
Nous voulons que les militants socialistes soient de nouveau fiers de leur parti.
Pour cela, nous nous engageons à construire un grand parti populaire ancré dans les territoires respectueux du vote de ses militants, qui ressemble à toutes celles et à tous ceux que l’on veut représenter.
Nous souhaitons que le parti socialiste mette en œuvre une procédure qui permette que le choix du candidat socialiste à l’élection présidentielle soit le résultat d’une primaire ouverte au plus grand nombre de sympathisants socialistes.
Ce Parti Socialiste fort sera en mesure de rassembler d’abord la gauche, puis attirer les démocrates qui veulent s’unir pour construire une alternative au sarkozysme.
Nous voulons que notre rassemblement soit le premier acte de ce mouvement, afin que de convergences en rassemblements, dans la clarté, la fraternité et le courage, le parti socialiste et la gauche soient demain à la hauteur des attentes et de la confiance des Français.
Rédigé à 20h08 dans PS | Lien permanent | Commentaires (42) | TrackBack (0)
Dans mon dernier post, j'évoquai les Universités d'été et la nécessité pour les socialistes de ne pas se contenter d'y faire du "off". J'ai, pour ma part, participé à un atelier très intéressant sur la culture. Sur cette question, il est essentiel qu'une impulsion politique forte soit de nouveau portée au niveau national comme ce fut le cas dans les années 60 avec André Malraux et dans les années 80 avec Jack Lang.
Les années 2000, de ce point de vue, sont bien tristes. Il nous appartiendra de mettre la culture au coeur de notre projet dans la préparation de l'alternance car nous pouvons y puiser des ressources exceptionnelles pour construire un vivre ensemble qui redonne du sens à la République. Dans nos collectivités locales, nous multiplions les initiatives culturelles mais il est évident qu'une grande ambition nationale sur le sujet est plus que jamais nécessaire. De nombreux autres ateliers sur les collectivités locales, la politique de la ville, l'Europe, les perspectives du progressisme, la laïcité, la protection sociale ont passionné les 4000 militants présents à la Rochelle.
Pour autant, il n'est pas anormal à quelques mois d'un Congrès que le "on" soit accompagné d'un "off".
Les socialistes vont bientôt voter et après la phase des contributions, les tendances qui composent la famille socialiste doivent naturellement examiner les conditions de leur rassemblement. De ce point de vue, le spectacle donné à La Rochelle ne fut pas d'une grande qualité. Le retour des petites trahisons et des alliances factices, fondées uniquement sur des opportunités d'appareil et déconnectées des enjeux de ligne politique ne présage rien de bon.
La ligne claire, la contribution à laquelle j'appartiens a, de manière transparente et sur une base politique, noué une alliance avec Pierre Moscovici pour construire un pacte de direction fondé sur une ligne réformiste ambitieuse pour les Français.
Car, au bout du compte, l'enjeu est bien là : créer les conditions pour que le Parti Socialiste prépare l'alternance et soit de nouveau pleinement utile aux Français en leur présentant un projet et une vision qui changent la donne dans notre pays et le remette sur la voie du progrès.
Rédigé à 12h15 dans PS | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Une saison décisive commence pour le PS avec nos traditionnelles universités d'été. Cette année, elles auront une saveur particulière puisqu'elles marqueront le départ de la dernière ligne droite avant le Congrès de Reims.
Vous vous en doutez, j'aimerais que cette dernière ligne droite soit aussi une ligne claire !
Enfin, l'objet principal de ces Universités d'été même si parfois nous avons tendance à l'oublier est de réfléchir et de débattre. Dans ce cadre, je serai l'un des grands témoins de l'atelier n°10 intitulé "La culture : le parent pauvre de la droite".
Cet atelier animé par Anne Hidalgo et Laurent Baumel se tiendra samedi 30 août entre 9h30 et 12h30 à l'Espace Encan.
Rédigé à 11h39 dans PS | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
J'étais mercredi l'invité du Talk du Figaro.
Pour accéder à la retranscription de cet entretien, cliquez ici.
Rédigé à 15h38 dans PS | Lien permanent | Commentaires (23) | TrackBack (0)
Le Parti Socialiste prépare son Congrès. Le premier temps fort de chaque Congrès est la phase des contributions. Pour ma part, j'ai décidé d'être signataire de la contribution "La ligne claire" avec Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini, Vincent Feltesse et de nombreux amis.
Nous défendons l'idée que l'expérience locale du PS alliant ambition et réalisme doit être transposée au niveau national. Nous devons assumer le choix du réformisme pour être de nouveau crédibles.
Pour consulter la contribution, cliquez ici.
Vous pouvez également visiter le site Internet www.laligneclaire.fr.
Rédigé à 14h06 dans PS | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Après le grand succès de la séance de dédicace à la Fnac d'Evry (rupture de stock), il était nécessaire de refaire une séance sur Evry.
Je serai donc ce samedi au magasin "Agora presse et caetera" à partir de 15 heures (Centre Commercial Evry 2).
Pour télécharger l'invitation, cliquez ici.
Rédigé à 13h34 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Retrouvez la tribune publiée ce matin dans Libération que je cosigne avec Gaëtan Gorce et Louis Gautier.
Où va le Parti Socialiste ? Les mois passent, et la confusion ne fait que s’accentuer. Le traitement des questions essentielles, telles que la redéfinition du credo des socialistes (la déclaration de principes) ou de leur constitution interne (la révision des statuts) est ainsi relégué, ce 14 juin, à une convention «périphérique», déconnectée de la grande explication de l’automne. Ce timing n’est pas sans signification. Il traduit un ordre de priorités : l’essentiel est traité en accessoire et le meilleur, à savoir le partage du pouvoir, est gardé pour la fin !
Là, pourtant, se résume le mal qui ronge le Parti socialiste. Hypnotisés par 2012, ses dirigeants ne prêtent plus attention aux idées, sauf pour en faire l’instrument de luttes d’appareils ou de querelles personnelles. Et ceux qui font mine de s’en inquiéter ne cherchent en réalité qu’à préserver leurs propres chances. Nous n’avons été que quelques-uns à dénoncer, à l’été 2007, la logique implacable qui se mettait en place : les mêmes méthodes, disions-nous alors, ne pourraient que produire le même résultat. Nous y sommes : Reims ressemblera soit à Rennes, soit au Mans, l’affrontement sans issue ou l’arrangement sans contenu.
Dans ces conditions, la convention du 14 juin ne pourra être qu’une occasion manquée de plus. Faute d’avoir ouvert le droit d’amender, l’exercice est cadré, vissé, contraint. Le texte, dit-on, a été adopté par un comité réunissant toutes les «sensibilités». Mais de quelles sensibilités s’agit-il ? Toutes ont plus ou moins explosé depuis le congrès du Mans où elles se sont constituées et mesurées. Elles ne représentent donc aujourd’hui que des rapports de force passés et dépassés.
Comment s’étonner alors que le projet de déclaration de principe ait été écrit l’œil fixé dans le rétroviseur. Il est l’aggiornamento que les socialistes auraient dû adopter voici vingt ans. Ce qu’ont fait alors toutes les gauches d’Europe… Un écrit de rattrapage en quelque sorte ! Alors qu’il aurait dû fixer la vision de la gauche pour les vingt ans qui viennent !
Les grandes crises qui s’annoncent, écologique, alimentaire, stratégique, y sont à peine mentionnées. La vision du monde qui s’y trouve respire l’air des années 80. La mondialisation, qui constitue une formidable redistribution de la richesse comme de la puissance à l’échelle de la planète tout entière, ne fait l’objet d’aucune analyse approfondie. On n’y trouve nulle définition de ce que doit être l’identité de la gauche aujourd’hui. Ne devrait ce pas être au contraire un appel d’air, une invitation à agir, l’expression dans tous les sens du terme d’une aspiration et si possible vers le haut ?
La grande bataille dans laquelle est engagée la gauche ne pourra être gagnée à coup de déclarations insipides : elle oppose les forces qui s’appuient sur la peur et les angoisses que suscitent les incertitudes du monde, la montée de la précarité et l’instabilité des destins, à celles qui veulent au contraire rendre aux sociétés et aux hommes la maîtrise d’une part de leur destin. La gagner supposerait de «requalifier» la belle notion de progrès, en y intégrant l’exigence écologique. Elle implique de redéfinir l’exigence d’égalité pour l’associer à celle de réussite et d’émancipation individuelle. Elle passe par la réaffirmation de la «raison» et de l’idéal d’une laïcité moderne, pour faire pièce à la montée des peurs et de l’irrationnel. Elle implique une nouvelle idée de la République, capable d’intégrer les différences et régénérée par sa lutte contre les discriminations.
Elle appelle une nouvelle appréciation des rapports de forces à l’échelle mondiale pour bâtir une stratégie européenne adaptée. Elle impose de substituer à une vision de la société, en termes de classe ou d’intérêts catégoriels, une référence constante : la recherche de l’intérêt général et une éthique de la responsabilité, pour les citoyens comme pour les responsables politiques, sans lesquels la démocratie sombrera face au marché et surtout au populisme et à la démagogie.
Un tel texte ne verra pas le jour : non parce qu’il serait trop ambitieux mais parce que jugé, par la direction du PS, hors de propos. Pourquoi s’engagerait-elle dans des débats difficiles alors qu’il est si simple de s’entendre sur un minimum ? Le «système» socialiste cadenassé par les luttes d’intérêts ne fait plus de place à la délibération collective.
Faut-il pourtant se résigner à une nouvelle victoire des conservatismes ? Plutôt que de s’en remettre à l’ersatz de révision des statuts mis en discussion, la solution pourrait venir d’une réforme simple, de bon sens. Pour déjouer les manœuvres de congrès, les arrangements d’appareil, sans sacrifier le débat d’idées, nous proposons de voter, le même jour et en même temps, pour les motions et pour notre premier secrétaire. Nous pourrions de la sorte entrer dans le congrès avec un vrai leader pour en sortir avec une vraie stratégie.
Ainsi, alors que chacun s’interroge aujourd’hui sur l’issue du congrès, nous pourrions nous donner les moyens de le réussir, avant même qu’il ait débuté. Utopie ? Sans doute pour ceux qui vivent en circuit fermé. Mais consultons les militants et nous verrons bien s’ils préfèrent l’atmosphère confinée des commissions des résolutions ou le grand vent du suffrage direct !
Rédigé à 17h42 dans PS | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Demain à partir de 19 heures, je serai l'invité de l'Ecole Supérieure de Gestion pour débattre de l'avenir de la gauche. Cette rencontre fait suite à un entretien accordé à la revue Le meilleur des mondes.
L'entrée est libre. J'invite donc les internautes fréquentant ce blog à venir.
Pour télécharger l'invitation, cliquez ici.
Rédigé à 13h22 dans PS | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
J'étais hier aux Ulis pour soutenir Maud Olivier dans le combat symbolique qu'elle mène dans cette ville qui par certains aspects ressemble à Evry.
Cette ville nouvelle qui a eu 30 ans il y a peu a besoin d'un nouvel élan. Ce nouvel élan, Maud Olivier et sa belle équipe l'incarnent.
C'est donc avec plaisir que j'ai accompagné Maud sur le marché des Ulis, marché animé puisque pas moins de six listes se présentent aux Ulis pour l'élection muncipale. Après ce bref passage, nous nous sommes rendus à une réunion pour discuter et réfléchir avec des responsables associatifs, des militants, sur les idées qui marchent dans nos territoires pleins d'énergie, nos territoires marqués aussi par la ségrégation sociale et territoriale.
Sécurité, transports, développement économique, emploi, vivre ensemble, lien social, intergénérationnel : nous avons évoqué de nombreux sujets. Cette réunion était une démonstration de l'amour que portent les socialistes à la commune des Ulis et de leur volonté d'agir pour améliorer le cadre de vie de leurs concitoyens par la mise en oeuvre de nouvelles politiques publiques innovantes.
Les Ulis, enfin, ne doivent plus être une ville isolée, orpheline, sans attache communautaire. Pour que cette ville pèse de nouveau dans le Sud Francilien, j'espère que Maud Olivier sera élue.
Rédigé à 06h53 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il y a près d'un an, à la Saint-Valentin, Ségolène Royal était venue à Evry. Si elle n'a pas réédité une venue le 14 février, Ségolène Royal ne manque pas pour autant d'amour pour Evry. Elle l'a démontré aujourd'hui avec le talent et l'énergie que nous lui connaissons.
En présence des colistiers évryens, des têtes de liste de gauche de notre circonscription, nous avons partagé un moment convivial et sympathique après une visite du centre commercial Evry 2.
Cette visite a été l'occasion de rappeler qu'Evry est une ville ambitieuse, une ville qui veut permettre la réussite de chacun, une ville où s'invente l'avenir, une ville où destins individuels et desseins collectifs ne sont pas opposés mais participent au contraire d'une même alchimie.
Merci encore à Ségolène pour cette belle journée.
Rédigé à 19h07 dans PS | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Le lieu où se tiennent plusieurs fois par an les débats du Monde semble prémonitoire pour le débat de demain soir : "la gauche, comment sortir de l'impasse ?". Nous sommes en effet à la croisée des chemins.
Pour discuter de cette question capitale, Le Monde a réuni plusieurs intervenants ce qui promet un débat animé, vif et intéressant :
Le débat sera animé par Gérard Coutois, directeur éditorial du Monde à partir de 20h30.
Rédigé à 23h19 dans PS | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Retrouvez le communiqué de presse que je signe avec deux collègues sur la question des retraites.
Au moment où le gouvernement, par manque de respect vis-à-vis des salariés du secteur public et par refus de négocier au fond les termes d’un nouveau contrat de travail pour les salariés assujettis aux régimes spéciaux de retraite, joue le pourrissement et la radicalisation du mouvement, le Parti socialiste doit reprendre l’initiative et offrir une véritable alternative.
Pour être audible, le Parti socialiste doit se prononcer enfin clairement sur l’avenir de nos systèmes de retraite.
L’allongement régulier de l’espérance de vie est un phénomène heureux et incontournable. Il doit nous conduire à allonger la durée de nos cotisations. En effet, ni la nécessité d’une plus grande justice dans les prélèvements sociaux et fiscaux comme dans les rémunérations, ni une contribution efficace et équitable de tous les revenus (travail, épargne et capital) ne justifient que l’on renonce à cet impératif.
L’avenir de notre santé et la prise en charge de la dépendance mobiliseront prioritairement nos ressources collectives.
Il n’est donc pas possible, sans accord des partenaires sociaux, d’envisager une augmentation des prélèvements sur les actifs. Nous ne saurions non plus nous résoudre, comme c’est le cas aujourd’hui, à baisser le montant des pensions. Au contraire, la diminution régulière du nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse doit permettre de reconsidérer et de relever les petites pensions.
Nous pensons que l’augmentation de la durée des cotisations doit, tout à la fois, s’inscrire dans une harmonisation des régimes de retraite et dans l’établissement de décôtes et de surcôtes permettant à chacun de choisir librement sa date de départ à la retraite. Il faut aussi que soit prise en compte, par métier, la question de la pénibilité dont on connaît le grand impact sur l’espérance de vie.
Mais tous ces efforts nécessaires seraient largement insuffisants si la question de l’employabilité des seniors n’était pas traitée comme une priorité sociale, ce qui présuppose de reconsidérer en profondeur la santé au travail et la formation professionnelle tout au long de la vie.
Jean-Marie LE GUEN, Député du 13ème arrondissement de Paris, Vice-président de l’Assemblée nationale, Responsable des questions de santé pour le groupe socialiste à l’Assemblée nationale
Pascal TERRASSE, Député de l’Ardèche et membre du Conseil d'orientation des retraites
Manuel VALLS, Député Maire d’Evry, Vice-président du groupe socialiste.
Rédigé à 18h28 dans PS | Lien permanent | Commentaires (32) | TrackBack (0)
Le rassemblement de la rénovation d'hier a été un beau moment. Nous avons pu discuter, échanger, débattre sur l'avenir de la gauche et des forces de progrès. J'en suis convaincu, c'est en multipliant ce type d'évènement qui permet de refonder le clivage gauche / droite, de mieux ancrer nos analyses et surtout nos propositions à la nouvelle donne sociale, que nous redonnerons aux Français l'envie de renouer avec la gauche.
Merci aux nombreux participants. Ensemble, nous devons continuer !
Rédigé à 15h56 dans PS | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Demain se tiendra à l'Assemblée Nationale une nouvelle journée de travail pour réfléchir, renforcer et construire la rénovation au sein du Parti Socialiste.
Avec plusieurs amis, nous avons lancé un appel que je vous propose de consulter en cliquant ici. Le bulletin d'inscription peut être demandé à l'adresse suivante : [email protected] (dans la limite des places disponibles).
Je vous propose de consulter également le programme de cette journée chargée.
9h30
Accueil à l'Assemblée nationale, salle 6217 (126 rue de l'Université 75007 Paris, 2ème sous sol) par les signataires de l'invitation
10h/11h30
1ère Plénière : Salle 6217
· Quelle Gauche veulent les Français ?
Les intervenants donneront des pistes de réponse à partir de leurs analyses des comportements électoraux qui font apparaître une nécessaire « actualisation » du clivage Droite / Gauche.
Animateur : Gaëtan Gorce député de la Nièvre
Intervenants :
Hervé Le Bras directeur du laboratoire de démographie historique de l'EHESS
Philippe Guibert auteur de « Le descenseur social, enquête sur les milieux populaires »
11h30/13h00
Atelier 1 : Salle 6217
· Quel rôle doit jouer l'État dans la société d'aujourd'hui ?
Dans une société rendue plus dure par la mondialisation et où la ressource publique se fait plus rare, l'État ne doit pas se retirer, mais garantir au contraire l'efficacité des services publics. Le citoyen veut avoir la garantie que les objectifs sociaux (égal accès aux soins, égalité des chances, etc) sont convenablement atteints.
Animateur : Laurent Baumel responsable national du PS aux Études
Intervenants :
Patrick Savidan président de l'Observatoire des Inégalités : Repenser l'égalité des chances. Reprendre le flambeau de la réforme pour ne pas l'abandonner à ceux qui veulent en faire l'instrument de la décomposition des services publics.
Bruno Palier chargé de recherches au CNRS : Peut-on réformer nos politiques sociales pour en accroitre l'efficacité économique et sociale ? Cette réforme peut-elle être politiquement légitime et socialement juste ?
Pascal Beau directeur d'Espace social européen : Y a t-il une réforme de Gauche de la santé ?
11h30/13h00
Atelier 2 : Salle 6242
· Faire de la Gauche le « Parti de l'Entreprise » ?
Alors que la Droite défend la rente, les conditions de la compétition économique internationale exigent une forte mobilisation en faveur des entreprises, en particulier des petites et moyennes, entendues non comme la chose des actionnaires mais comme un tout, associant dans un même projet investisseurs et salariés. Quelles sont les réformes sociales, fiscales, de gouvernance à promouvoir ?
Animateur : Pierre-Alain Muet député du Rhône
Intervenants :
Gilles Le Blanc directeur du Cerna, laboratoire d'économie industrielle de l'Ecole des Mines de Paris : Quelles politiques publiques efficaces pour aider les entreprises dans le contexte de mondialisation ?
Elie Cohen directeur de recherche au CNRS : Dans le nouvel âge du capitalisme que nous vivons, quel rôle doit jouer l'État pour réguler l'activité économique ?
Jean-Hervé Lorenzi membre du Conseil d'analyse économique : Y a t-il une politique économique de Droite et une politique économique de Gauche ?
Philippe Aghion professeur d’économie à Harvard : Les leviers pour dynamiser la croissance française.
Jean-Louis Levet directeur général de l'IRES (Institut de recherches économiques et sociales) : Comment lutter contre la désindustrialisation ?
Roger Godino vice président de A Gauche en Europe : Comment réenchanter le travail ?
DEJEUNER LIBRE
14h30/16h00
Atelier 3 : Salle 6242
· Politique étrangère : la fin du consensus ?
La situation du monde ne correspond pas aux prévisions optimistes que la Gauche française et la Gauche européenne s'en faisaient au lendemain de la guerre froide. Le contexte international est troublé. L'Europe ne parvient pas à s'affirmer vraiment. Notre pays se trouve engagé dans de nombreuses opérations militaires extérieures sans perspective de sortie de crise. Devant l'incertitude, la gauche apparait désemparée, uniquement réactive. D'autant que le consensus entre la Droite et la Gauche de gouvernement (consensus qui, sur bien des aspects, ne reflétait que le conservatisme de la diplomatie française) a perdu beaucoup de ses vertus. Les positions prises par N Sarkozy sur un certain nombre de sujets concernant la sécurité internationale (Iran, OTAN, M.O.) appellent des réactions. De façon générale, en matière internationale, on attend de la Gauche qu'elle affirme un point de vue.
Animateurs :Louis Gautier anc. conseiller Défense de L. Jospin & Gille Savary député au Parlement européen
Intervenants :
François Heisbourg conseiller spécial et anc. directeur de la Fondation pour la recherche stratégique
Bruno Tertrais maître de recherche de la Fondation pour la recherche stratégique
14h30/16h00
Atelier 4 : Salle 6237
· Vive la Gauche écologique ?
L'écologie est un horizon majeur de la société. Le défi qui est devant nous met en jeu à long terme l'espèce humaine elle-même, à court terme l'accroissement des inégalités en matière de santé, de sécurité, de mode de vie. La conjugaison du social et de l'écologie doit être l'élément fondateur du renouveau de la Gauche. Encore faut-il que des choix clairs soient opérés en fonction de cette priorité.
Animateur : Christophe Caresche député de Paris
Intervenants :
Géraud Guibert responsable national du PS à l'Ecologie
Bettina Laville déléguée nationale à l'environnement international
Magali Vergnet déléguée nationale au développement durable
14h30/16h00
Atelier 5 : Salle 6217
· Qu'est-ce qu'une nouvelle Gauche ?
La Gauche a été défaite pour la troisième fois consécutive à l'élection présidentielle et pour la deuxième fois successive aux législatives. Pour sortir de cette spirale de l'échec, elle doit impérativement mettre en oeuvre de nouveaux moyens pour atteindre son objectif historique de justice sociale. Cet effort doit également s'accompagner d'une réflexion sur son organisation partisane et ses alliances.
Animateur : Manuel Valls député de l'Essonne
Intervenants :
Michel Winock professeur émérite à l’IEP de Paris : Une perspective historique
Frédéric Sawicki professeur de sciences politiques à l'Université Lille 2, Directeur du CERAPS : Le PS entre crise organisationnelle et idéologique.
Ernst Hillebrand directeur de la Fondation Friedrich Ebert - Paris : L'incontournable réorientation de la gauche européenne
16h15 /h 17h00
2ème Plénière : Salle 6217
· Conclusion de la Journée de la Rénovation
Rédigé à 14h25 dans PS | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Retrouvez moi sur France 5 dans le cadre de l'émission "Ripostes". Ce numéro porte plus particulièrement sur la question des retraites.
Pour consulter la vidéo, cliquez ici.
Rédigé à 18h36 dans PS | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Les Français n’ont pas voulu que la gauche disparaisse. Lors du second tour des élections législatives, ils ont été des millions à nous donner encore une chance.
Ce sursaut ne peut toutefois en rien dissimuler l’ampleur de la tâche exigée de notre parti. Son potentiel est immense, ses adhérents plus nombreux que jamais et pourtant, l’immobilisme demeure la tentation dominante.
Riche de multiples talents, de plusieurs générations de militants et d’élus, le Parti du mouvement ne doit pas devenir aujourd’hui une machine à broyer les énergies neuves, comme l’issue du dernier Conseil national, plus que décevant, peut le laisser craindre.
Pour combattre les idées claires de la droite dure, le PS ne saurait se contenter d’idées floues, de vieilles recettes. Pour mener une opposition combative, l’emporter aux élections locales en 2008 et 2010 et gagner en 2012, notre Parti n’a d’autres choix que d’engager une transformation profonde, une rénovation exigeante et sincère.
Disons le tout net : le processus proposé par la direction n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Il constitue la réplique pure et simple de la méthode déjà proposée en 2002. Comment dans ces conditions empêcher que 2012 ne connaisse les mêmes funestes résultats que 2007 ?
C’est d’un changement beaucoup plus radical et beaucoup plus profond que nous avons besoin ! Et si cette exigence a été différée, elle finira pas s’imposer. La condition en est simple : que toutes celles et tous ceux qui en ont assez des querelles de personnes, des luttes de clans et des ambitions présidentielles se rassemblent, non pour fonder un énième courant ou une énième sensibilité, mais pour ouvrir un dialogue franc, approfondi, sans tabou ni a priori, sur les causes de nos défaites et sur les moyens d’y répondre ; que toutes celles et tous ceux qui veulent d’abord répondre à la crise des idées, rebâtir un projet, réinventer un parti et une gauche modernes, oublient leurs différends, tirent partie de leurs désaccords, inventent un nouvel espace politique …
Venant d’horizons différents, assumant nos itinéraires, mais soucieux de leur confrontation créative, nous prenons nos responsabilités en décidant de travailler ensemble. A la différence de ceux qui s’expriment en fonction d’intérêts trop visibles ou d’ambitions trop prévisibles, nous annonçons aujourd’hui notre volonté d’entamer au service de la Gauche et du Parti socialiste, sans leader ni présupposés, un véritable travail de rénovation, sans lequel l’avenir du Parti socialiste serait déjà écrit.
Nous invitons celles et ceux sui se reconnaissent dans cette démarche à un premier rendez-vous, le vendredi 20 juillet 2007 à Evry.
Signataires : Patricia Adam, Patrick Bloche, Christophe Caresche, Guillaume Garot, Louis Gautier, Jean-Patrick Gille, Gaëtan Gorce, Christophe Masse, Arnaud Montebourg, Pierre-Alain Muet, Christian Paul, Gilbert Roger, Marisol Touraine, Manuel Valls, Philippe Vuilque.
Rédigé à 19h58 dans PS | Lien permanent | Commentaires (37) | TrackBack (0)
Exclusivité blog, accédez avant tout le monde (ou presque) à ma profession de foi de 2ème tour.
La réalisation de ce type de document tourne souvent à la panique. Tous les électeurs reçoivent la profession de foi. Même ceux qui habituellement refusent les tracts sur les marchés ou qui jettent ce que nous apportons dans leur boîte aux lettres lisent la profession de foi.
Il est donc important d'aller à l'essentiel sans rien oublier.
Je vous laisse juge de la réussite dans cet exercice.
Téléchargez le pdf en cliquant ici.
Rédigé à 16h14 dans PS | Lien permanent | Commentaires (85) | TrackBack (0)
Voilà, c'est la fin de ce premier tour !
A partir de ce soir, nous n'avons plus le droit de publier de nouveaux éléments de campagne. Cela vaut pour les tracts mais aussi pour les blogs !
Je suspends donc les commentaires le temps de cette trêve ! Ils seront réintroduits lundi matin. Cela ne vous empêche donc pas de les enregistrer en attendant leur publication, sans censure.
Demain, parcours de campagne classique avec distributions publiques et apéritif citoyen au centre commercial du Parc du Petit Bourg à 11h30.
Bon vote et bon blog !
Rédigé à 23h58 dans PS | Lien permanent | Commentaires (23) | TrackBack (0)
C'est la dernière ligne droite de la campagne législative. N'en déplaise à certains, je continue mon cycle d'apértifs citoyens, de rencontres, de confrontation avec les citoyens de la circonscription.
Un nouveau document de campagne est diffusé depuis ce week-end. Plus de 1000 citoyens de nos communes ont accepté de figurer sur mon comité de soutien. Je les en remercie. C'est une reconnaissance du travail réalisé depuis cinq ans pour défendre nos territoires et promouvoir une vision moderne et populaire de la France.
Ce soir, je vous invite à regarder l'émission Mots Croisés, présentée par Yves Calvi sur France 2 à 23h15 (la politique repasse en fin de soirée...). Les législatives de dimanche seront bien sûr le centre du débat de ce soir. Je serai l'un des intervenants aux côtés de Jean-François Copé, Marielle de Sarnez, Marine Le Pen et Jean-Claude Gayssot pour les politiques.
Bon débat !
Rédigé à 10h08 dans PS | Lien permanent | Commentaires (32) | TrackBack (0)
Satanée journée, hier ! Je suis rentré tôt le matin d'un déplacement dans les Pyrénées Orientales ; je m'y étais rendu pour soutenir un candidat socialiste aux législatives. A peine revenu, j'ai repris ma campagne sur le terrain.
En fin d'après-midi, rendez-vous radiophonique avec Cristela de Oliveira sur France Bleu. J'ai regretté son acharnement à vouloir me mettre en difficulté (sans y parvenir) plutôt qu'à défendre sa vision propre du mandat de parlementaire alors qu’il y a pourtant tant à faire. Sa manière de caricaturer la situation des quartiers, de simplifier les choses, est par ailleurs inquiétante. Pour accéder aux duels franciliens organisés par France Bleu Ile de France, cliquez ici.
La journée s'est terminée par un apéritif citoyen à Bondoufle, en plein déluge... J'espère que la pluie ne reviendra pas pour les apéritifs de ces prochains jours, aux Tarterêts ce soir et à Courcouronnes Centre demain.
J'en profite pour vous inviter amis bloggeurs à ces deux évènements qui se dérouleront à partir de 18h30.
Pour les autres, retrouvez moi demain à 9h05 sur Europe 1.
Rédigé à 19h37 dans PS | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
La campagne se poursuit à Bondoufle, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Evry, Lisses, Villabé avec de nombreux points de distribution, du collage, du boîtage, des rencontres… La mobilisation militante est très forte.
Cela fait chaud au cœur et je remercie tous mes amis et camarades de fournir autant d’efforts dans un contexte difficile.
Merci à chacune et chacun d’entre eux.
Rédigé à 12h25 dans PS | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
La campagne sur la première circonscription de l'Essonne se poursuit à un rythme très soutenu. Distributions publiques, distributions toutes boîtes, marchés, porte-à-porte,... Nous multiplions les initiatives.
Samedi 26 mai se tiendra ainsi à Courcouronnes un apéritif citoyen. Venez nombreux à 11h30, place de l'Orme à Martin pour partager le verre de l'amitié et discuter politique.
Mes amis et mes camarades comme partout ailleurs sur la circonscription se mobilisent pour assurer une participation forte à cet évènement.
Rédigé à 11h07 dans PS | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Dans les six villes de la circonscription, à Bondoufle, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Evry, Lisses et Villabé, les militants socialistes se démènent pour que notre législative permette la victoire du camp du progrès. Je les en remercie très sincèrement.
Après la défaite présidentielle et dans un climat médiatique (trop)favorable à la nouvelle équipe dirigeante, le travail militant n'est pas forcément aisé. Il faut convaincre de la nécessité d'avoir un maximum de députés de gauche pour défendre les valeurs de solidarité, de justice, expliquer que les projets du gouvernement Fillon sont bien des projets de droite qui poursuivront la logique Raffarin / Villepin de soutien aux classes les plus aisées au détriment des classes populaires et des classes moyennes.
Nous continuerons notre travail avec ardeur jusqu'au 17 juin.
Rédigé à 15h25 dans PS | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Retrouvez la copie de mon interview au Parisien daté du 12 mai.
Amitiés, Manuel
Le résultat du 6 mai est-il, pour le PS, un vrai échec ?
Manuel Valls. Oui. Même si cette défaite lourde n'efface ni la belle campagne de Ségolène Royal ni le rapport qu'elle a noué avec des millions de Français.
Comment expliquez-vous cette défaite ?
Il y a sans doute des causes conjoncturelles. Durant la campagne, nous avons mal réagi aux événements de la gare du Nord. Je crois aussi que François Hollande nous a fait très mal lorsqu'il a estimé qu'on était riche à partir de 4 000 € de revenus mensuels. Mais la raison de fond, c'est que nous n'avions pas assez travaillé de 2002 à 2007. Conséquence : Sarkozy a réussi à incarner le changement alors que nous, socialistes, avons donné le sentiment de représenter une forme de conservatisme.
François Hollande doit-il céder la place ?
François Hollande porte une responsabilité particulière : s'il a eu le mérite de rassembler les socialistes après la défaite de 2002, il aurait dû ensuite tout faire pour que le PS se réarme idéologiquement. Or, plutôt que de trancher, il a préféré des synthèses molles. Sa responsabilité est donc engagée. Il avait lui même annoncé qu'il quitterait ses fonctions après la présidentielle. Il ne sert à rien d'ouvrir une crise à la veille des législatives mais, après, Hollande devra en tirer les conséquences, et permettre que le PS se régénère.
Comment le PS va-t-il résoudre sa crise de leadership ?
A l'évidence, personne, pour l'instant, ne s'impose. Ségolène Royal comptera incontestablement. D'autres aussi, tels Strauss-Kahn, Delanoë, Montebourg, Peillon ou moi-même. Car il est urgent de faire de la place à une nouvelle génération. Mais il faudra faire un choix suffisamment longtemps avant la présidentielle de 2012, contrairement à ce qui s'est passé cette fois-ci.
Craignez une vague bleue en juin ?
Le risque existe car la logique implacable des institutions de la Ve République, du quinquennat et de l'inversion du calendrier, pourrait conduire les électeurs à donner la priorité au camp du nouveau président. Il y a un risque de démobilisation de nos électeurs. Nos propres insuffisances ces jours-ci pourraient aussi y contribuer. Mais nous avons des atouts : près de 300 000 adhérents, la quasi-totalité des régions, la moitié des départements et des grandes villes, un réseau d'élus de très grande qualité. Sans compter qu'il est important d'avoir un maximum de députés de gauche pour exercer un contrôle sur ce président qui n'aura jamais concentré autant de pouvoirs : politique, médiatique et économique.
Allez-vous conclure des accords avec les centristes de François Bayrou ?
Il ne faut pas de confusion sur nos alliances. Le mouvement de François Bayrou ne peut exister que si le PS explose, ce qui est peu probable, ou si nous l'aidons. En concluant à la va-vite des accords de désistements locaux pour des raisons d'opportunisme, nous risquerions de démobiliser notre électorat, et de crédibiliser la démarche de Bayrou. Pour moi, le centre n'existe pas. C'est à Bayrou de choisir, et d'aller jusqu'au bout de son chemin le soir du premier tour des législatives.
Rédigé à 15h45 dans PS | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Les lendemains de défaite sont toujours pénibles.
Avec mon suppléant, Carlos Da Silva et les responsables socialistes des six villes de la circonscription, nous avons tenu à rassembler les militants socialistes de la circonscription pour débattre de cette situation particulière créée par les scrutins du 22 avril et du 6 mai.
Bien sûr, nombreux sont encore ceux à présenter une mine triste. Comment en serait-il autrement alors que l'espoir était immense ?
Mais, chacun a pu sentir une énergie, une volonté, une soif de se battre et d'en découdre pour les prochaines législatives. Nous mesurons tous à quel point ce nouveau rendez-vous est essentiel pour permettre à la gauche de puiser la force de se reconstruire, de se recomposer, d'aller de nouveau de l'avant.
Dès ce week-end, nous allons donc repartir à la rencontre de nos concitoyens avec un nouveau document qui remercie les électeurs de la première circonscription pour leur formidable mobilisation et pour leur vote majoritaire en faveur de Ségolène Royal.
Rédigé à 07h24 dans PS | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Accéder à la retranscription de l'entretien ici.
Dans un entretien à 20 minutes, j'en appelle à une révolution intellectuelle du PS. J'en suis convaincu, pour être de nouveau en position de gagner, pour réussir à convaincre une majorité de nos concitoyens, nous devons réinterroger avec force notre identité. Cela demande un travail de grande ampleur que nous devons être prêts à fournir.
Je reviens également sur les actes de délinquance de ceux qui contestent le résultat du 6 mai. Je les condamne avec force.
Rédigé à 16h42 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Les Français viennent d’élire Nicolas SARKOZY à la Présidence de la République. Au terme d’une campagne intense qui a mobilisé les électeurs de manière civique exceptionnelle, sa victoire est incontestable. Le verdict du suffrage universel ne peut être remis en cause. Aucune manifestation de violence ne saurait être tolérée.
Si la défaite lourde de Ségolène ROYAL suscite beaucoup de déception et d’inquiétude chez les hommes et les femmes de progrès, elle ne doit pas démobiliser tous ceux et toutes celles qui refusent les choix de société de la droite. Dans six semaines, une nouvelle échéance démocratique majeure permettra d’élire les députés à l’Assemblée Nationale les 10 et 17 juin. La droite ne doit pas s’arroger tous les pouvoirs. L’équilibre de nos institutions, comme les besoins de nos concitoyens exigent que la gauche puisse siéger, en nombre et en force, à l’Assemblée nationale.
Dans la 1ère circonscription de l’Essonne, 56,4% (62% à Evry) d’entre eux ont préféré le projet défendu par Ségolène ROYAL. Appuyé sur un taux de participation record (84,4%), ce bon résultat prouve l’attachement des citoyens des six villes de la circonscription aux valeurs de la gauche.
Vote sociologique, choix fort entre deux modèles à l’issue d’une campagne indécise et parfois déroutante, l’élection présidentielle s’est révélée une fois de plus l’acte majeur de la vie politique française. Ce vote est d’abord structurant. Il dessine une France profondément modifiée par l’adhésion d’une majorité au retour de l’ordre, du mérite et de la valeur du travail. Cette aspiration du peuple n’est pas rétrograde, pas plus qu’elle n’est conservatrice. Elle correspond à la progression de l’individualisme davantage qu’à la régression des valeurs de solidarité et de justice sociale. Ce refus de l’égalitarisme se conjugue aussi avec un besoin d’autorité et de morale publique.
Ces tendances de l’opinion sont profondes. Elles viennent de loin. Elles ne signifient pas pour autant une droitisation de la société française. Cette évolution ne doit pas être interprétée comme une défaite idéologique mais comme le révélateur du retard pénalisant de la gauche à assimiler ces mouvements durables de l’opinion depuis le traumatisme du 21 avril 2002.
De fait, le résultat du 6 mai est lourd de conséquences car il souligne un affaiblissement grave de la gauche qui avoisine son score de 1995 et atteint son plus bas niveau historique au premier tour avec 36% des voix. Cette situation est paradoxale alors que la gauche a gagné les élections intermédiaires de 2004. Des explications sont certes possibles, en lien avec la division du PS sur la construction européenne ou bien avec la longue primaire afin de choisir notre candidat à l’élection présidentielle. Elles ne peuvent suffire à bien comprendre pourquoi une part de notre électorat a choisi finalement de voter pour François BAYROU au 1er tour et la défaite du 2ème tour.
Ségolène ROYAL a conduit une campagne courageuse en s’appuyant sur l’ancrage de ses élus et le dynamisme combatif et infatigable des militants de terrain. Elle a fait de son mieux pour répondre aux exigences légitimes du peuple de gauche, cette France colorée et métissée qui souhaite profiter d’une meilleure redistribution des fruits de la croissance, d’un ascenseur social en état de marche et d’un avenir pour les jeunes générations.
Elle a porté haut l’espérance de la gauche, elle a dû parfois improviser selon les circonstances, rechercher des solutions nouvelles en sortant des standards de la pensée unique. Tout cela aujourd’hui est un acquis de la période qu’il faut s’approprier et faire fructifier.
Comprendre les contradictions du peuple de France est devenu urgent.
Le PS doit évoluer dans sa lecture de la mondialisation, des mutations de la société française et de son économie et les traduire dans un projet. Cela témoigne aussi du scepticisme de l’opinion quant aux solutions du PS pour résorber le chômage et réformer le pays. Les thèmes de la rupture et du changement sont passés de la gauche à la droite.
Nicolas SARKOZY a perçu au travers de l’évolution des attentes de la société (travail, autorité) qu’il pouvait identifier la droite française autour de valeurs morales et conservatrices qu’elle avait abandonnées depuis 30 ans.
Ce constat nous oblige dans les conditions difficiles d’une défaite lourde à revoir notre stratégie pour sortir de cette logique minoritaire et ne pas compromettre nos chances lors des échéances électorales de 2008 à 2010.
Les défis futurs du PS
Le PS doit changer en profondeur dans son modèle d’organisation, son corpus idéologique et sa stratégie. Il a besoin de plus de radicalité dans son approche des problèmes et de moins de dogmatisme dans ses solutions.
Une refondation est indispensable
Le PS doit en premier lieu s’interroger sur son identité fondée il y a 36 ans au moment de son unification. Le parti d’Epinay a permis des progrès considérables et des victoires historiques. Il est arrivé à la fin de son cycle historique et surtout il a épuisé les ressources de son système d’alliance fondé exclusivement sur le rassemblement de toute la gauche. Le PS doit devenir un véritable parti social démocrate, assumant sa conversion à l’économie de marché, ouvert à tous les militants qui veulent rénover la gauche. Ce nouveau parti pourrait naître à l’issue d’un processus d’assises de la sociale démocratie permettant d’associer la société civile et les forces vives de la nation qui cherchent un débouché politique à la crise traversée par la gauche. Cet élargissement de notre base militante est fondamental, il nous faut accueillir et agréger ces forces nouvelles avec modestie et convivialité autour d’un débat sans préalable ni tabou sur les contours de la social démocratie en France et dans le monde.
Nous avons six mois, de l’été à l’automne, pour profiter de cette dynamique lors des élections municipales et cantonales. Un processus de « refondation » ou d’ « assises » doit s’enclencher rapidement pour préparer un nouvel acte fondateur et mettre ainsi le PS au centre de l’échiquier politique.
Une clarification idéologique
Le PS doit réviser ensuite son corpus idéologique pour l’adapter aux mutations de notre pays qui reste une grande puissance mondiale et qui ne se résout pas à la réduction de son rôle en Europe et dans le monde. Il serait suicidaire de laisser l’idéal républicain à la majorité présidentielle de Nicolas SARKOZY alors que pendant des mois ce fut un thème fort de campagne de Ségolène ROYAL. La nation reste dans la République française notre communauté de destin et le cadre démocratique auquel les citoyens sont profondément attachés. C’est à travers elle qu’il faut travailler d’urgence à un nouveau cours pour l’Europe, plus efficace, plus juste, plus protectrice des peuples, plus dynamique pour l’emploi et la recherche. Notre République conserve de fortes capacités d’intégration même si la régulation des flux migratoires nécessite fermeté et lucidité. Cette adhésion aux principes fondamentaux de la République suppose une pleine citoyenneté reposant sur des droits et des devoirs clairement énoncés. Il nous faudra combattre toute tentation de replier la France sur une République réduite aux acquêts. Le creuset de notre République reste l’école, à l’origine de l’égalité réelle des chances et de la transmission des savoirs, qui a besoin de moyens massifs, d’enseignants motivés et d’une ouverture sur le monde et l’entreprise favorisant la mobilité sociale et professionnelle.
La sociale démocratie doit aussi concilier cette haute conception de la République avec une puissance publique incarnant l’intérêt général, une justice indépendante et équitable, un Etat impartial respectant la neutralité des services publics, une organisation territoriale décentralisant les missions au plus près des besoins du citoyen, prenant à bras le corps la question urbaine posée dans les banlieues. Cette VIe République moderne et sociale, synthèse du progrès social, du réalisme économique et d’une démocratie authentique, peut fort bien puiser sa force et sa puissance dans une Europe de la citoyenneté aux institutions démocratisées, au service de l’emploi et de la croissance.
La sociale démocratie suppose aussi d’investir le monde de l’entreprise, de mieux comprendre sa logique de croissance rentable et profitable, ses facteurs-clés de succès sur le marché, et de le concilier avec nos préoccupations de démocratie sociale et économique. Il est possible de parvenir à un nouveau compromis social et économique à partir du moment où chacun s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social rénové. Pour cela, encore faut-il accueillir les salariés issus du secteur privé, prêts à s’engager dans une réflexion sur les efforts d’adaptation de notre économie pour que la France joue ses atouts dans la mondialisation et les besoins de changements d’organisation qui traversent les diverses branches professionnelles.
La place de la société civile doit aussi être reconnue. Beaucoup d’acteurs de la vie quotidienne sont livrés à eux-mêmes alors qu’ils prennent des initiatives courageuses. Il nous appartient de les encourager, de les accompagner et de parfois leur proposer de développer leur action au-delà de la simple expérimentation.
Une nouvelle et véritable stratégie de rassemblement
Entre les 2 tours, la campagne de Ségolène ROYAL s’est, à juste titre, beaucoup focalisée sur la nécessité de convaincre le plus grand nombre d’électeurs de François BAYROU. Certains, à gauche, en ont tiré la conclusion qu’il fallait hâter le pas d’une nouvelle construction d’alliance du PS avec le centre. La refondation du PS et de la gauche exige de sortir des contingences électorales et des constructions d’appareils fragiles (PS) ou en gestation (Alliance démocrate de François BAYROU) pour donner au Parti Socialiste une nouvelle et véritable stratégie de rassemblement et d’alliances qui donne toute son efficacité à son nouveau projet pour la France.
L’élection présidentielle place le PS dans une situation paradoxale : quasi hégémonique à gauche, au soir du 1er tour, parce qu’il a aspiré le reste de la gauche, il n’a pas pu empêcher qu’une partie non négligeable de son électorat – de même que les Verts – choisissent le vote BAYROU.
En d’autres termes, lorsque le PS reconquiert la partie la plus populaire de son électorat – ouvriers, employés, habitants des banlieues – les cadres et salariés intermédiaires ont du mal à se reconnaître en lui, sans pour autant adhérer politiquement à l’entreprise de François BAYROU et à son « nouveau » parti.
La force de propulsion des diverses variantes d’union que la gauche à connues depuis 1971 est aujourd’hui éteinte. Au cœur de la gauche – qui ne se réduit pas encore totalement à lui -, le PS doit, de manière vitale, penser à élargir durablement son assise. Il ne pourra le faire que par la force de son projet et d’une nouvelle grille de lecture de la société et des enjeux mondiaux.
Il ne pourra le faire que si son projet tranche, enfin, entre une vision exclusivement contestatrice et ancienne du capitalisme et celle d’un réformisme fort et courageux. Et il ne pourra le faire que s’il sait se tourner vers l’ensemble des forces vives de la société – salariés, créateurs, chercheurs, chefs d’entreprise, jeunes, Français issus de l’immigration et résidents étrangers - qui veulent apporter à la nouvelle France qu’il nous faut, le meilleur d’eux-mêmes.
La nouvelle force politique dont nous avons besoin, ce n’est pas une petite pincée d’Arlette ou d’Olivier, une autre de Marie-George, de Dominique et de José et une plus ou moins grosse autre de Bayrou. C’est une mise à plat des points que nous avons marqués pendant la campagne, malgré la tristesse du résultat, et des obstacles comme des ambiguïtés que nous n’avons pas su franchir ou dépasser.
Il faut faire vite. Le désarroi est profond. Les repères se brouillent. La confusion peut s’installer. Le PS va connaître des turbulences. Cependant l’heure n’est pas aux règlements de compte, aux combinaisons hasardeuses, qui plus est sans l’implication des militants, sans congrès, sans le temps et la méthode nécessaires.
Mais agissons pour bâtir un nouveau parti social démocrate qui soit réformiste, clairement à gauche mais inscrit dans la modernité et le progrès social, qui revendique la République et de nouvelles pratiques politiques, qui demeure fidèle à son histoire et affirme sa conscience des enjeux de notre monde contemporain. L’urgence est là !
Rédigé à 11h20 dans PS | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Pendant que mes amis (les veinards) faisaient la fête au stade Charléty dans une ambiance de feu, je bataillais avec Rachida Dati sur Europe 1. Le sujet : la politique d'immigration.
Vous pouvez écouter l'émission en cliquant ici.
Enfin, le débat en valait la peine. Rachida Dati est intelligente et talentueuse. Nous avons pu confronter nos projets très clairement et dire ce que nous pensions.
Sur l'immigration, je le crois, une politique claire, assumée est nécessaire. Nous devons cesser d'être dans l'hypocrisie : il est temps d'assumer une véritable politique d'immigration avec des objectifs.
La meilleure preuve est le nombre très important de régularisations pour 2006 : 22018, rien que pour la catégorie "vie privée et familiale". Sur ce sujet, il est temps d'assumer la complexité de la situation, de se défaire des slogans réducteurs et d'assumer les faits :
1. la France a besoin de l'immigration
2. nous devons définir des objectifs clairs d'immigration
3. plutôt que de disserter sur la philosophie de l'immigration, construisons les conditions permettant un accueil de qualité en matière de logement, d'accès aux droits, d'éducation, d'emploi,...
Sur ce sujet aussi, je le pense, la démarche de Ségolène Royal, est plus productive, plus prometteuse.
Nous aurons sans doute l'occasion de le vérifier dès ce soir lors du débat suprême...
Rédigé à 17h19 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Les militants de la première circonscription se mobilisent avec force pour poursuivre l'aventure présidentielle et participer avec panache et efficacité à la victoire de notre candidate. Le week-end a été chargé, le planning de porte-à-porte pour la semaine l'est aussi. Il ne faut rien lâcher.
Demain, nous serons à Charléty pour ce 1er mai si particulier. Un grand concert et un beau meeting, ça ne se refuse pas. Qu'il fasse beau, qu'il pleuve, qu'il vente ou même qu'il neige, nous répondrons présents.
Un document de mobilisation pour le second tour a été édité. Nous récapitulons les principaux points du Pacte présidentiel et en appelons avec Carlos Da Silva, mon suppléant, au soutien à la candidate du changement positif pour notre pays.
Il faut continuer...
Rédigé à 21h14 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Invité par des étudiants de Science Po avant la présidentielle à m'exprimer sur la situation politique du pays, je me suis prêté au jeu de questions réponses avec plaisir.
Le format de l'entretien permet de rentrer dans le fond des choses et de délivrer une analyse relativement exhaustive.
Je mets en ligne le pdf de cet entretien en espérant qu'il vous fera réagir. Pour le consulter, cliquez ici.
En attendant, ce week-end sera particulièrement chargé pour moi comme vous pouvez l'imaginer. Je vais sillonner la circonscription pour garantir une mobilisation aussi parfaite que possible en faveur de Ségolène Royal le 6 mai.
Ce 2ème tour est très indécis, chaque effort comptera. Au travail !
Rédigé à 21h54 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
C'est l'un des enseignements de cette campagne et peut-être une bonne nouvelle pour notre démocratie : le off semble être en voie de disparition.
En tant qu'ancien conseiller à la presse et à la communication d'un Premier Ministre, cette question m'intéresse au plus haut point. J'ai moi-même pratiqué - parfois avec délectation - le off. Il permet d'instaurer une relation de confiance entre la presse et les politiques.
Pour beaucoup, il est aussi une atteinte au droit à l'information puisque certains "initiés" bénéficieraient d'informations inaccessibles à la majorité des citoyens. Pourtant, la fin du "off" ne me gêne pas. Je crois même qu'elle devient inévitable compte tenu des mutations techniques.
On l'a vu ces derniers mois lors des mid-terms elections aux Etats-Unis (des propos racistes prononcés dans un petit village, filmés par un militant démocrate et popularisés sur dailymotion ont mis fin à la carrière politique de George Allen, sénateur républicain de Virginie et prétendant à la Maison Blanche pour 2008) ou avec la diffusion des images de Rachida Dati espérant devenir la Ministre "de la rénovation urbaine au Karcher"...
La confirmation la plus manifeste est venue de la diffusion par la rédaction de Sud Ouest sur son site Internet des propos off de François Bayrou sur un pacte secret qui lui aurait été proposé par Nicolas Sarkozy... En cliquant ici, accédez à l'enregistrement de cette "confidence".
Il faut donc le savoir et s'y faire, le off est bien mort. Cela va contraindre les femmes et les hommes publics à ne pas tenir plusieurs discours à la fois. Le premier effet est donc une bonne nouvelle, le deuxième est que la fin du off va inciter le développement de la langue de bois.
Pour ma part, je continuerai de dire tout haut ce que je pense.
Rédigé à 21h08 dans PS | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)