Le lieu où se tiennent plusieurs fois par an les débats du Monde semble prémonitoire pour le débat de demain soir : "la gauche, comment sortir de l'impasse ?". Nous sommes en effet à la croisée des chemins.
Pour discuter de cette question capitale, Le Monde a réuni plusieurs intervenants ce qui promet un débat animé, vif et intéressant :
- Ségolène ROYAL, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes
- Alain KRIVINE, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire
- Zaki LAIDI, directeur de recherche à Sciences Po Paris
- François REBSAMEN, n°2 du Parti socialiste et maire de Dijon
- Manuel VALLS, maire d'Evry et député de l'Essonne
- Henri WEBER, député européen et secrétaire national du Parti socialiste
- Bruno JULLIARD, ancien président de l'UNEF
Le débat sera animé par Gérard Coutois, directeur éditorial du Monde à partir de 20h30.
Le simple citoyen pourra-t-il poser des questions ou est-ce un débat médiatique de vedettes politiques venues soigner leur image et cote politique ?
Sinon Manuel, voilà ma question : La gauche ne devrait-elle pas se contenter d'essayer de gagner, en 2012, que les Présidentielles pour être sûr d'avoir un Président-arbitre à l'Elysée plutôt que de courir deux lièvres à la fois sans en avoir les moyens et de revenir bredouilles comme d'habitude ?
Rédigé par : ryden | lundi 03 déc 2007 à 11h37
Bon débat à vous!
Je compte sur vous pour entraîner la gauche dans la bonne voie.
Une sympathisante
Rédigé par : Marie | lundi 03 déc 2007 à 19h48
Pareil.
Rédigé par : Claire D | lundi 03 déc 2007 à 19h52
Cette auto satisfaction devient tout à fait insupportable. Quand aurez vous enfin conscience que le blog doit permettre d'être au plus près de vos concitoyens et non pas uniquement de gérer votre image.
Fidèle de la gauche depuis maintenant 40 ans, j'en hésite à voter pour le PS aux prochaines municipales tant vous me donnez la nausée.
Rédigé par : oma | lundi 03 déc 2007 à 20h44
Bonsoir,
Mr Valls, vous figurez parmi les rares qui établissent un diagnostic lucide sur l'état du PS et donc le plus porteur espoir car laissant entrevoir la voie à suivre: mobiliser les cercles de réflexion (en dépassant les sérails habituels) afin de "travailler" sur un projet consistant et cohérent au tour d’une aspiration commune de société solidaire et durable : Mr Valls, soyez celui qui ne se satisfera pas de postures vaines et qui portera de réelles propositions sur la justice, l’immigration, l’éducation, les banlieues, l’environnement, les universités, l’Europe, le multilatéralisme, l’Etat…D’avance, merci !
Rédigé par : Bruno Goutard | lundi 03 déc 2007 à 22h49
Manuel,
Avez-vous envisagé hier soir au cours des débats, la cohabitation en 2012 pour sortir de l'impasse politique où est la gauche avec ses 36 % de voix et avoir au moins un Président-arbitre de gauche à l'Elysée pour limiter, de 2012 à 2017, par le recours au référendum, la politique de rigueur et porteuses d'injustices sociales de la droite à l'Assemblée Nationale ?
Le PS courra-t-il encore en 2012, comme en 2002 et 2007, après deux lièvres à la fois (Présidentielles et Législatives ) dans le cadre de sa stratégie du coup de poker/hold-up sur les deux élections d'un coup ou assurera-t-il enfin l'élection d'un arbitre à l'Elysée sur la base d'un Programme Présidentiel Minimum par référendum et définition des casus belle qui entraîneront la dissolution de l'Assemblée Nationale ....de droite ?
Rédigé par : ryden | mardi 04 déc 2007 à 09h54
L'appel des "jeunes lions" a provoqué une sacrée bouffée d'oxygène... puis, plus rien. Franchement, à savoir que Ségolène Royal refait "surface", j'ai les boules.... Suis devenue gravement allergique à certains socialistes qui "plombent" le parti, rejetés par une majorité des français... A savoir qu'il y a risque de prendre les mêmes et de recommencer, ça me donne la rate au court-bouillon aussi !!!
Rédigé par : Anne-lyse | mercredi 05 déc 2007 à 03h19
Je crois de plus en plus que beaucoup de socialistes n'ont qu'une idée : se faire réalire aux Municipales pour finir leurs carrières politiques professionnelles avec le confort matériel des élus comme les députés du PS reconduits en juin 2007 et les sénateurs à venir.
Nous serons beaucoup et nombreux à quitter sans regret le Parti après le Congrès de 2008 si, et comme rien n'aura changé avant, pour rejoindre la Gauche Moderne de Bockel ou le Monde Moderne de Kouchner. Le Président de la République de 2012 ne sortira pas des rangs du PS mais d'ailleurs grâce aux élus socialistes d'aujourd'hui. Encore merci au Conseil National !
A moins d'aller en justice avec une association comme http://statutsdups.monsite.orange.fr/
Rédigé par : ryden | mercredi 05 déc 2007 à 10h16
Vous portez un regard juste et lucide sur l'état du PS et celui de la France. En tant que maire d'Evry et député de l'Essonne, vous avez une connaissance de la réalité du terrain que beaucoup de dirigeants socialistes n'ont pas (et ça se voit).
Alors que j'avais voté pour Ségolène Royal, je suis en désaccord avec ses dernières déclarations. Ce projet de coalition allant de l'extrême gauche jusqu'au centre me pose question. S'agit-il d'une gauche plurielle bis? Je ne me reconnais absolument pas dans les idées de LCR: je pense que la gauche doit rompre clairement avec toute forme de "révolution". Nous sommes en démocratie. Quant au centre, je ne suis pas prête à accorder ma confiance à quelqu'un qui refuse de choisir entre la gauche et la droite.
Je pense que le PS doit assumer clairement ses choix sans se référer constamment à d'autres personnalités politiques. Le gouvernement actuel est inefficace et le PS doit s'affirmer de façon autonome (comme vous le faîtes dans vos interventions).
C'est pour toutes ces raisons que je souhaite que vous soyez porteur de ce projet de rénovation et que vous y ayez un rôle important.
Une sympathisante
Rédigé par : Marie | mercredi 05 déc 2007 à 17h00
M. Valls, ne vous laissez pas grisé par les flatteurs qui vous encensent sur ce blog.
Travaillez à rassembler les Socialistes et, si possible, attelez-vous à la reconquète de l'électorat dans les classes pauvres.
Il n'y aura pas de victoire PS sans l'électorat populaire, (en totalité ce serait prétentieux, mais au minimum 40%). Ségolène en avait récupéré une part, je crains qu'ils retournent au FN.
Ne révez pas sur les centristes, le centre n'existe pas, ses élus basculent en bloc du côté du pouvoir, mais après les élections (c'est centre-gauche ou centre-droit au grè du résultat).
Amitiés
Rédigé par : Gérard | mercredi 05 déc 2007 à 17h27
M. Valls, ne vous laissez pas grisé par les flatteurs qui vous encensent sur ce blog.
Travaillez à rassembler les Socialistes et, si possible, attelez-vous à la reconquète de l'électorat dans les classes pauvres.
Il n'y aura pas de victoire PS sans l'électorat populaire, (en totalité ce serait prétentieux, mais au minimum 40%). Ségolène en avait récupéré une part, je crains qu'ils retournent au FN.
Ne révez pas sur les centristes, le centre n'existe pas, ses élus basculent en bloc du côté du pouvoir, mais après les élections (c'est centre-gauche ou centre-droit au grè du résultat).
Amitiés
Rédigé par : Gérard | mercredi 05 déc 2007 à 17h27
Ces dernières années, les discours de certains socialistes (dont François Hollande) ont révélé une méconnaissance des quartiers populaires et un refus de regarder la réalité en face. Ce décalage a été très mal vécu par tous les gens confrontés à cette réalité complexe (très éloignée des stéréotypes). Pour moi, actuellement, Manuel Valls est la seule personne au PS à avoir été le porte-parole de ce malaise (sans tomber dans la démagogie et le populisme). On ne peut pas parler sciemment des quartiers populaires sans y avoir vécu ou travaillé. La gauche a besoin d'un leader qui sache de quoi il parle.
Rédigé par : Marie | mercredi 05 déc 2007 à 20h36
Je souhaite apporter mon témoignage concernant la dernière campagne présidentielle. Quoiqu'ayant fait science-po (grenoble), j'ai suivi la politique "politicienne" d'un peu loin jusqu'à cette échéance électorale. J'avais apprécié Mitterrand pour son caractère romanesque et littéraire, sa manière de "poser des questions à la vie", son désir de s'inscrire dans l'histoire de France -ce qui n'est pas une garantie de qualité, mais au moins d'intention sérieuse-. Je l'ai apprécié aussi pour sa capacité à modifier les orientations de sa politique, en termes économiques, lorsque cela fut meilleur pour le pays. Durant le temps de son pouvoir, un certain nombre d'avancées sociales furent faites, sur le plan humain, comme l'abolition de la peine de mort et sur un certain nombre de mesures sociales ou économiques. : une légère avancée de la société française vers plus de modernité, de liberté etc. Pour autant, je n'étais pas une fan, loin de là. Or, ces dernières années, ce qui m'a sauté aux yeux fut un reportage fait à l'UMP, dans lequel des membres de celui-ci préconisaient qu'à l'avenir, le marketing devait être utilisé de manière plus importante dans la vie politique, c'est à dire, dans la stratégie de ce parti. Cela ne m'a pas plu. Ensuite, j'ai vu sortir du bois Sarkosy, les dents longues, ridicules, et d'une ambition sans borne. La première fois que nous avions entendu parlé de ce Monsieur était liée à une histoire de trahisons, dans son parti. Il me semblait que son message subliminal était que, soit, il pouvait mal agir, mais qu'il s'en fichait , puisqu'il gagnait, et c'était la seule chose qui comptait. On a retrouvé quelque chose de cette dialectique dans la manière dont l'augmentation de son salaire a été présenté ; on nous a parlé de transparence. Comme si le fait de dire qu'on commet une faute, une mauvaise action, suffisait à la légitimer ???!.. J'en arrive à la campagne présidentielle. Au début, Ségolen Royal m'avait convaincue ; plusieurs de ses discours, notamment sur la politique internationale, m'ont touchée, mettant en valeur la progression de la justice dans le monde, et l'honneur de la France à vouloir participer de cette progression. Seulement, sur le plan économique, j'ai eu quelques doutes sur sa capacité à mener le combat. Car aujourd'hui, la mondialisation de l'économie et des échanges implique une action forte de la France, pour qu'elle y ait une bonne place. Sarkosy, lui, connu pour son esprit de traitrise, parlant mal, agressif avec les gens des cités, nerveux et calculateur, m'est radicalement antipathique depuis que je l'ai vu. Ce qui, pour moi, a été décisif dans cette campagne, fut le débat Sarkosy-Royal. Dans ce débat, Madame Royal s'est montrée faible et naive, et Monsieur Sarkosy calculateur et agressif. Mon hypothèse est que Mr Sarkosy voulait, pour tenter d'effacer son image de troublion, d'excitateur de haine (carcher), il voulait pousser Mme Royal à la faute ; c'est pourquoi il prétendit qu'elle s'était trop énervée pour une présidente de la république, qu'elle n'avait pas su "garder son calme", alors qu'elle avait à peine haussé le ton. J'ai ressenti cet épisode dans le débat comme de la manipulation marketing. Mme Royal a répondu au premier degré, sans pugnacité, sans chercher à comparer (hausser le ton dans un débat de campagne présidentielle, à comparer avec l'agression de toute une classe sociale par l'histoire du carcher, par exemple). Elle m'a paru un peu molle et naïve. Lorsque Mr Sarkosy est sorti du débat, il a déclaré qu'il en était satisfait, sans vouloir dire pourquoi exactement. "Secret de fabrication" a-t-il dit. Quoiqu'il en soit, j'en ai tiré la conclusion que Mme Royal ne saurait être Présidente, et faire face à la rouerie et aux manipulations des uns ou des autres. Par la suite, lorsqu'elle a dit avoir menti sur le smic à 1500 euros, elle a perdu définitivement toute crédibilité pour le poste de présidente, se montrant faible, maladroite et irresponsable (avoir dit quelque chose qu'elle ne pensait pas parce que on lui avait dit de le faire). Elle a menti, je ne la suivrai plus jamais en tant que leader pour la présidence de la France. Depuis cette élection, je m'intéresse maintenant à la vie politique française. Le leadership du parti socialist à l'heure actuelle lui donne des airs de grosse baleine qui s'auto harponne par son propre ridicule, et je vise par là Mr Hollande, son faible charisme, et son ami Mr Le Foll ou le Fou. L'organisation rapide d'un congrès permettrait de présenter un leader et un début de programme... J'entends sans cesse dire que le ps doit attendre les municipales, mais pourquoi... Pour ma part, je voterai probablement socialiste à ces élections, mais à reculons et à contre coeur, du fait de l'agacement que provoque la situation actuellement grotesque de ce parti politique. Heureusement, des leaders qui paraissent combattifs, réalistes, dynamiques, comme Manuel Valls, que je découvre récemment, ou d'autres quadra du ps, me donnent l'espoir, en tant que citoyenne, de voir une opposition assez unie et efficace dans l'affirmation d'un certain nombre de priorités sociales, humaines, culturelles et économiques, capables d'oeuvrer pour le développement de la France dans le monde d'aujourd'hui, toutes variables comprises... Je lis et regarde tout cela au jour le jour... Ceci est un témoignage.
Rédigé par : Témoignage sur la campagne présidentielle | mercredi 05 déc 2007 à 22h23
Ce n'est que l'opinion d'un petit millier de sondés, tout au plus. Vous ne ferez pas un bon secrétaire général avant longtemps M. Valls parce que d'une part vous êtes ennuyeux comme un jour sans pain, et d'autre part parce que vous ne maîtrisez pas complètement tous les sujets dont vous délibérez face aux medias, notamment sur l'équation immigration choisie-emploi-précarité. Mais c'est un peu normal pour un élu qui a fait une carrière politique sans jamais se frotter au monde professionnel "réel" et qui ne voit la société civile que de sa fenêtre. Vous avez un sacré bout de chemin avant d'être un homme politique accompli au service du plus grand nombre, contrairement à ce que vous pensez. Mais rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul au PS à vous placer sur la ligne de départ avec ce lourd handicap. Ca n'a pas empêché les autres de parvenir.
Rédigé par : ecolebuissonnière | mercredi 12 déc 2007 à 14h25
La gauche, comment sortir de l'impasse ?
Le Parti socialiste entre Bayrou et Besancenot
LE MONDE | 06.12.07 | 16h03
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986568,0.html
Manuel Valls : "C'est vrai : la crise d'identité de la gauche française est aussi celle d'une partie de la gauche européenne. Je crois profondément que notre démocratie, notre pays, les Français, notamment les plus modestes, ont besoin de la gauche. Je suis l'élu d'une des circonscriptions les plus populaires de ce pays (l'Essonne) et n'ai, sur ce point, aucune leçon à recevoir. Mais paradoxalement, ce que nous arrivons à faire sur le terrain, la synthèse entre les couches moyennes qui vont de l'avant et tous ceux qui sont en dehors de la société, nous n'arrivons plus à le reproduire au plan national.
Les raisons de la défaite de 2007 sont profondes. Nous n'avons pas suffisamment analysé les impacts de la mondialisation avec ses effets positifs, mais aussi ses effets dévastateurs qui, notamment, brisent l'Etat-providence sur lequel la gauche s'est construite depuis un siècle. Notre crise d'identité vient de là. Et puis il y a une montée de l'individualisme, qui nous a beaucoup désarçonnés au cours de ces dernières années car elle mettait en porte-à-faux notre projet collectif. C'est sur ces questions-là que j'ai envie de reconstruire la gauche, car son rôle est de redonner de l'espoir. Notre responsabilité, c'est de faire en sorte, comme Ségolène l'a fait pendant la campagne présidentielle, de réinventer un espoir. Mais en sortant des ambiguïtés : je ne veux pas que le PS vive avec un surmoi marxiste. Ce qu'il a vécu pendant quarante ans avec le Parti communiste, je ne veux pas qu'il le revive avec l'extrême gauche."
Je suis entièrement d'accord avec votre analyse. J'apprécie votre discours clair, réaliste et lucide.
Bon courage!
Rédigé par : Marie | vendredi 14 déc 2007 à 13h56
Suite:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986568,0.html
"Manuel Valls : C'est sympa d'avoir des débats idéologiques. Mais quand vient la question des outils, il faut avoir des réponses très concrètes, sur des sujets qui ne sont pas marrants : le rôle de l'Etat, les services publics, la Sécurité sociale qu'il faut défendre et moderniser, la fiscalité locale qui est la plus injuste qui soit, etc. Un seul exemple, majeur : la question de l'éducation : je plaide depuis des années pour qu'on apporte des solutions dans les quartiers les plus difficiles où existe un échec scolaire massif. Cela suppose qu'on y mette beaucoup plus de moyens, les enseignants les plus formés et donc les mieux payés. Cela veut dire que là aussi il va falloir une discussion, parfois une confrontation avec les syndicats d'enseignants pour changer les méthodes de recrutement, de formation, de rémunération.
Il faut partir de la réalité et non de l'incantation, qui est le mal profond de la gauche française. Il faut des outils démocratiques, réalistes, une capacité à changer la vie quotidienne de nos concitoyens. Alors on retrouvera l'audience des Français. C'est en gouvernant qu'on change la vie, pas en proclamant."
Nous sommes nombreux à penser comme vous.
Rédigé par : Marie | vendredi 14 déc 2007 à 14h59
Tiens donc Bruno Julliard qui fanfaronnait partout qu'il était indépendant des politiques, je me marre.
Rédigé par : Jean Emmanuel | vendredi 14 déc 2007 à 18h53
Il est totalement improductif d'opposer théorie et pratique. Le discours de Mr Valls gagnerait à être plus offensif et moins ambigu.Tout le temps perdu à savoir à quoi correspond l'évidente théorie (qui devrait être évidente) est un temps perdu pour l'action. (on voit que personne ne connait ses bases en philosophie politique, car ces questions ont été tranchées il y a plus de 2000 ans : théorie et pratique se renforcent mutuellement. Quant à croire que le marxisme fait encore débat dans l'esprit de ceux qui votent plutôt socialiste, c'est discuter d'un sujet nul et non avenu. Le communisme fut une catastrophe partout où il fut appliqué, et tout le monde est content au moins de temps à autre de consommer. Alors basta, parlez d'autre chose les ps.
Rédigé par : | vendredi 14 déc 2007 à 20h53
Mais par contre, je termine là-dessus, dialoguer à l'extreme gauche avec ceux qui dénoncent les injustices avec force, et parfois avec talent, c'est bien normal, et bien souhaitable. Les hommes politiques ont bien facilement l'image de personnes amollies dans leurs convictions par leurs conforts personnels et leur collusion avec les médias et leurs adversaires. Un peu de verdeur de jugement, un peu de saine révolte, voilà qui doit être respecté.
Rédigé par : suite et fin | vendredi 14 déc 2007 à 21h00
L'extrême gauche est mal placée pour donner des leçons à qui que ce soit.
Quelques exemples:
L'ex Allemagne de l'Est (il ne faut pas oublier qu'il y a seulement quelques années, une partie des allemands ne connaissait pas la liberté de la presse, la liberté d'expression, et n'avait pas le droit de manifester).
La Chine (répression de manifestations étudiantes il y a quelques années, non respect des droits de l'homme).
L'ex URSS (répression).
etc...
Tous les régimes d'extrême gauche ont été des régimes de répression.
Je trouve choquant qu'on puisse citer l'extrême gauche en exemple.
Rédigé par : Marie | vendredi 14 déc 2007 à 22h34
Comme je suis l'auteur des deux réactions précédentes, je te réponds sur ce point : on peut très bien ne jamais avoir eu le moindre commencement de sympathie pour le communisme, qui fut, dès les années 30, identifié comme un horrible totalitarisme par des visiteurs dans les pays de l'Est, ce qui va dans le sens que tu dis, et en même temps, non pas les prendre pour exemple, mais prendre en considération le sentiment de révolte social qu'ils expriment actuellement, ainsi que les couches sociales qu'ils représentent. Je trouverais aussi choquant de prendre le totalitarisme communiste en exemple, que de considérer comme satisfaisante les compromissions de la classe politique bien installée et principalement soucieuse de ses succès et de ses comptes en banque. Pour ma part j'apprécie autant Bezancenot que Royal, Valls et les autres, et Bayrou. Je ne voterai jamais pour l'extreme gauche, mais j'apprécie d'entendre Bezancenot ces temps-ci, au moins pour sa verve qui possède sa part de pertinence. J'aimerais bien que le ps soit aussi passionné. Ce qui n'est pas le cas. Dans les réaction des lecteurs des journaux, bien silencieux sont les socialistes. Lors des grèves, lors des manifestations pour le logement, bien silencieux étaient les socialistes, occupés à leurs petites querelles et stratégies tandis que des gens exprimaient des difficultés sans être représentés par qui que ce soit.
Rédigé par : suite et fin | samedi 15 déc 2007 à 00h45
Bonjour Monsieur Valls.
Juste un petit commentaire "gratuit": je suis un "jeune" travailleur indépendant (informatique) de 35 ans, père de deux enfants en bas âge. Je n'ai jamais cru aux idées de la droite pour garantir la cohésion globale du pays, mais que dire de ce parti socialiste que je trouve vraiment ringard au possible.
Adhérent au PS depuis 2 ans, j'attends énormément de votre contribution et de celle de Ségolène Royal.
Selon moi le PS n'a plus d'existance possible et effectivement doit changer de nom certes , surtout, d'identité.
A mes yeux vous êtes une des personnes les plus crédibles et les plus "terre à terre" pour mettre en place cette "révolution" à gauche. Comme je l'ai lu plus haut, il faudrait réussir à faire un mix entre l'attitude et certains arguments d'Olivier Bezancenot et les idées novatrices que sont les vôtres et celles de Ségolène Royal. je suis plus réservé sur les positions de notre Maire de Paris.
Voilà, pour ce que vous faites, ce que vous êtes, et ce que vous allez devenir, je vous le dis spontanément: je vous aime.
Vous êtes porteur d'espoirs.
Rédigé par : Lilian | lundi 05 mai 2008 à 08h19
Bonjour Monsieur Valls.
Juste un petit commentaire "gratuit": je suis un "jeune" travailleur indépendant (informatique) de 35 ans, père de deux enfants en bas âge. Je n'ai jamais cru aux idées de la droite pour garantir la cohésion globale du pays, mais que dire de ce parti socialiste que je trouve vraiment ringard au possible.
Adhérent au PS depuis 2 ans, j'attends énormément de votre contribution et de celle de Ségolène Royal.
Selon moi le PS n'a plus d'existance possible et effectivement doit changer de nom certes , surtout, d'identité.
A mes yeux vous êtes une des personnes les plus crédibles et les plus "terre à terre" pour mettre en place cette "révolution" à gauche. Comme je l'ai lu plus haut, il faudrait réussir à faire un mix entre l'attitude et certains arguments d'Olivier Bezancenot et les idées novatrices que sont les vôtres et celles de Ségolène Royal. je suis plus réservé sur les positions de notre Maire de Paris.
Voilà, pour ce que vous faites, ce que vous êtes, et ce que vous allez devenir, je vous le dis spontanément: je vous aime.
Vous êtes porteur d'espoirs.
Rédigé par : Lilian | lundi 05 mai 2008 à 08h20
100% d'accord avec vous sur la nécessité de rénover la pensée de gauche démocratique et de recréer un grand parti moderne , démocratique, de gauche ,capable de tracer une perspective ambitieuse d'alternance.
Je suis un cadre dirigeant quinqua du monde hospitalier et j'ai occupé, il y a déjà quelques années, des responsabilités au sein du PS mais je m'en suis écarté ensuite car je ne me reconnaissais plus très bien (tout en restant fidélement électeur du PS par attachement moral !) dans cette sorte de corpus idéologique "fossilisé"; commme si la "doctrine" du PS avait suspendu son vol,à l'écart des évolutions économiques, politiques et sociales et de l'évolution des mentalités politiques.
C'est donc un nouveau discours de Belleville (belle référence républicaine !) que vous incarnez pour offrir aux couches nouvelles une offre politique légitime et crédible.
Il faut donc la façonner avec conviction. Quelle est la suite?
Rédigé par : serge | lundi 05 mai 2008 à 12h29