ou plus exactement d'emplacement.
Ce blog est amené à dispraraître.
Pour retrouver mes analyses et mes commentaires, vous pouvez toujours taper : www.chouat.fr ou bien http://chouat.hautetfort.com/.
A bientôt, Francis
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Rédigé à 15h01 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ma nouvelle lettre de conseiller général est sortie cette semaine.
A Bondoufle, à Lisses, dans Evry-Sud, sa diffusion a déjà commencé et je tiens à remercier mes amis qui me permettent régulièrement de tenir mes mandants informés de mon action au Conseil Général de l'Essonne.
Ce nouveau numéro me permet de revenir sur la crise financière, sur la vie des communes que je représente à l'assemblée départementale et sur la vie de notre département.
En ces temps de Congrès, cette lettre est une preuve parmi tant d'autres que les socialistes restent au contact de leurs concitoyens.
Rédigé à 18h34 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après trois semaines de repos et de retour de la Rochelle, je suis confiant...dans mes capacités neuronales à maîtriser les subtiles arcanes du prochain congrès socialiste de Reims. Si, si! Ne riez pas. Je pense même être beaucoup mieux préparé que certains.
En guise de sourire, car comme le dit Pierre Moscovici (qui n'est pas l'auteur): "tout ce qui ne tue pas (même le ridicule!), renforce", je vous livre le secret de ma préparation pour les olympes socialistes. Afin de garder mes capacités neuronales en forme et de les préparer à l'exercice très périlleux de compréhension de ce qui se trame, j'ai passé des matinées entières à résoudre les "sudoku" catégories expert qui me tombaient sous la main!
Je vous garantis qu'il n'y a pas meilleur moyen pour tout décrypter.
J'ai donc tout compris de ce qui s'est passé à la Rochelle. Essentiellement ceci: tous ceux qui ont passé leur temps à "combinazzionner" de troquet en troquet, de croisette en croisette, de sms en sms, de poker en poker (jusqu'à en laisser Patrick Bruel pantois d'admiration devant tant d'esbroufe), ont réussi un grand coup. Les médias et l'opinion publique ont compris que nous avions touché le fond de la bêtise politique et les quatre mille militants présents venus travailler ont mal à la tête.
Pour ceux qui, comme moi, ont fait des "sudoku" pendant leurs congés, ils savent où sont les pièges et ils ne se laisseront pas berner.
Bonne rentrée et vivement les choses sérieuses pour un parti socialiste majeur, fort, fier et confiant dans son avenir collectif. A vous, cher-e-s camarades d'en décider sans vous laisser impressionner par de la très mauvaise "Star Ac".
Rédigé à 19h57 dans PS | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Entre deux années forcément chargées, je goûte au plaisir d'un été reposant. L'occasion pour moi de vous saluer en vous envoyant cette adresse amicale, sorte de carte postale bloguée.
J'en profite pour illustrer ce message d'une photographie de l'étape du Tour de France à Etampes où, aux côtés des deux super-Bernard, je me suis vu rajeunir.
Bonnes vacances à tous ceux qui ont la chance de partir.
Amitiés, Francis
Rédigé à 17h11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En guise de devoir de vacance, je livre à votre sagacité critique mon point de vue sur quelques aspects du prochain congrès socialiste. Bonnes vacances et rendez vous à la Rochelle le 29 août !
Nous sommes dans le temps des contributions. Elles viennent à peine de parvenir aux militants, quasiment au cœur de l’été. Nous voulons que ce temps soit utile pour qu’ils participent activement au débat sur les idées que les contributions permettent. Ce temps doit donc aller jusqu’au CN de septembre pour ne pas ôter aux adhérents la possibilité de peser sur les choix fondamentaux à faire. Le temps des contributions a été voulu comme un temps de totale liberté d’expression, sans vote, c’est à dire sans avoir à opérer, avant l’heure, des regroupements et des alliances. Cela, ce sera le temps des motions soumises au vote.
Les signataires de notre contribution veulent respecter le rythme du congrès et ne rien « voler » (ou amputer) à la souveraineté des adhérents. C’est pourquoi nous voulons faire vivre ce moment de débat comme un moment privilégié de vérité, non comme les préparatifs de tactiques de congrès.
La vérité exige la clarté dans l’expression des propositions. C’est particulièrement nécessaire s’agissant de la question-clé de l’identité du parti socialiste, de son fonctionnement, de sa stratégie politique et d’alliances, du rôle de sa direction collective et du premier secrétaire dans les trois années qui suivront le congrès de Reims et non pour savoir qui devra faire quoi et avec qui entre 2011 et 2012 !
Nous proposons de construire une puissante force socialiste crédible et efficace, fondée sur le réformisme assumé, qui tienne le même langage aux militants et aux citoyens sur la nature des changements profonds à opérer dans notre pays et en Europe, qui fonde la production de progrès sociaux, d’émancipation humaine, de nouvelles libertés sur une nouvelle efficacité économique et un mode de développement écologique.
Nous considérons que la gauche a impérativement besoin d’un grand parti socialiste, largement refondé et ouvert sur la société, pour enclencher une dynamique victorieuse en 2012. Nous ne croyons pas aux « constructions », empruntées au passé, d’une « fédération » type FGDS des années 60, où viendraient les communistes, les verts, les radicaux et les républicains de progrès sans un parti socialiste préalablement régénéré, cohérent, clair et rassemblé sur une orientation crédible. Nous proposons une démarche de construction simultanée d’un parti socialiste puissant en adhérents et en force électorale qui sera la base d’un « grand parti de toute la gauche réformiste », de coordination de débat et d’action avec les autres forces de gauche qui acceptent de former des majorités nationales et locales pour gouverner ensemble, de dialogue retrouvé entre acteurs sociaux, culturels et intellectuels – à tous les niveaux du pays et en Europe – pour nourrir notre relation permanente avec la société.
Dans cette démarche, nous voulons clarifier notre relation au « centre ». Nous sommes sans ambiguïté pour ancrer les alliances du parti socialiste à gauche. Le centre incarné par le MODEM n’est pas à gauche et son objectif n’est pas de la faire gagner en 2012 mais de la faire perdre. Qu’émerge un vrai centre-gauche qui s’oppose, sur le fond, à la politique de l’UMP et il pourra participer à la construction du grand parti de toute la gauche réformiste.
Pour réussir cette stratégie, nous proposons de concentrer nos efforts sur les changements très profonds que nous devons opérer dans notre fonctionnement. Nous voulons un parti de militants souverains, actifs, impliqués, plus forts en nombre et en représentation de la société dans sa diversité. Nous estimons vital de réhabiliter le travail collectif, d’en finir avec les entreprises de contournement du parti et d’extériorisation des initiatives, pire, de non respect des décisions prises. Nous voulons que les sensibilités socialistes puissent s’exprimer et participer au travail des instances. Nous voulons un parti largement décentralisé sans affaiblissement de sa force nationale. Nous ne croyons pas moderne l’idée de « balkaniser » le parti socialiste en une multitude de pouvoirs locaux, comme hier avec la SFIO.
Nous proposons donc de réhabiliter le rôle de nos instances, à tous les niveaux, d’en faire LES lieux d’élaboration, de décision et d’actions. Nous avons, nous, une ligne et les idées claires sur le rôle du futur premier secrétaire. Elle est simple, de bon sens et elle est la seule rassembleuse : de 2008 à 2012, le leadership du parti socialiste devra s’exercer dans l’opposition à la droite, en même temps qu’il devra créer les conditions de la victoire dans les élections européennes et locales et à la présidentielle et la législative de 2012. Nous avons donc besoin d’un premier secrétaire fort, chef de l’opposition, capable de s’opposer en première ligne à Nicolas Sarkozy et capable de faire travailler l’ensemble du parti pour préparer les échéances.
C’est à l’aune de ces propositions que nous examinons celles des autres contributions. Nous le faisons avec la volonté de créer les conditions d’une dynamique majoritaire fondée sur la cohérence et sur la clarté.
D’autres signataires le font aussi et c’est légitime. C’est pourquoi nous souhaitons en toute sincérité éclaircir quelques points dans le débat qui s’engage.
Faut-il que ceux qui « disent la même chose à 95% » se rassemblent sur une même motion pour le congrès ? Evidemment, dès lors que les convergences seront claires pour les militants. Le temps des contributions est fait pour cela. Certains « rapprochements » nous laissent en l’état sur notre faim par les ambiguïtés et les risques de confusion qu’ils portent. Envisager, par exemple que se regroupent pour diriger le parti ceux qui souhaitent privilégier la prééminence des pouvoirs locaux dans le parti, ceux qui estiment que l’idéal socialiste est dépassé, qu’il faut changer le nom et la nature du parti socialiste et ceux qui prônent la référence à la social-démocratie, ne nous semble pas d’une cohérence évidente.
De la même manière, proposer une majorité nouvelle, type « arc en ciel » socialiste dont seuls seraient exclus le premier secrétaire actuel et les signataires de notre contribution, nous semble n’être que la réplique aussi inefficace que confuse de ce qui s’est passé pour le congrès du Mans dont chacun garde en mémoire ce à quoi cela nous a conduit pour 2007…
Faut-il décider, pour qu’un rassemblement majoritaire soit possible, de qui n’a pas le droit d’être premier secrétaire ? Car c’est bien à cela que conduit l’exigence que le futur premier secrétaire ne soit surtout pas candidat à la présidentielle (et pourquoi pas aussi premier ministre… ?). Cette « idée », inédite dans notre histoire depuis 1971, a l’apparence du « bon sens près de chez nous » : en l’absence d’un leadership qui s’impose « naturellement », mieux vaut empêcher qu’un éventuel « présidentiable » prenne la tête du parti pour éviter un procès en légitimité présidentielle pendant 3 ans. Mais elle a une réalité ahurissante ! Celle d’installer à la tête du parti socialiste pendant 3 ans d’opposition, 3 ans de travail acharné pour construire l’alternance, une personnalité certes éminente, mais dont Sarkozy saura à coup sûr…qu’elle ne sera pas son adversaire pour le moment décisif de la confrontation démocratique. Quelle aubaine pour la droite !
Comment régler cette question ? Surtout pas en revenant 37 ans en arrière, au temps où Guy Mollet exhortait les congressistes d’Epinay « à ne surtout pas choisir une personnalité d’envergure » pour diriger le nouveau parti socialiste (où en serions-nous, chers camarades… ?). Mais en décidant collectivement quelque chose de simple, d’efficace, de démocratique : décidons tous ensemble d’élire par les militants souverains, à l’issue du vote des motions et du congrès qui désignera une majorité, celui ou celle dont nous avons besoin de 2008 à 2012 pour diriger le parti et l’opposition ET POUR RIEN D’AUTRE QUE CELA !
A lui ou à elle de faire ses preuves, d’abord dans l’opposition, ensuite dans sa capacité à faire travailler tous les socialistes ensemble, enfin à créer une dynamique de victoire et de rassemblement pour toute la gauche et toutes les forces de progrès, centre-gauche compris, et alors les socialistes sauront trancher la question de leur « présidentiable ». Comme ils sauront trancher les modalités de désignation de leur candidat, à travers un processus sur lequel nous n’avons aucun a priori mais qui ne peut découler que de l’état dans lequel se trouvera la gauche en 2011 : en ordre de marche ou, au contraire, toujours aussi dispersée. C’est notre travail collectif qui en décidera ! Pour cela, il faut une direction forte et un premier secrétaire puissant.
Au fond, d’où vient cette subite aversion pour un premier secrétaire qui pourrait, éventuellement, être également candidat à la magistrature suprême de notre pays ? Car jamais la question du leadership ne s’est posée avec autant de restrictions dans notre passé ? Elle a, convenons-en entre nous sincèrement, un aspect conjoncturel : il semble qu’il y ait des présidentiables, au moins un, qui se trouvent en ce moment empêchés et pour qui il s’agirait de « chauffer la place ». Mais elle a aussi ne dimension plus profonde : depuis 2002, le PS n’a pas réussi à régler son problème de leadership et le traumatisme que le parti et ses militants ont vécu en 2005, avec le référendum interne sur l’Europe a des effets qui durent encore. Parmi ceux-ci, il y a le fait que François Hollande s’est mis dans une situation d’empêchement de concourir à l’élection présidentielle. Et la désignation de notre candidate en 2006 n’a pas réglé dans la durée cette question.
Le congrès de Reims en 2008 devrait-il donc avoir comme nouveau préalable un nouvel empêchement ? Ce ne serait ni conforme à nos traditions démocratiques, ni à la hauteur de nos responsabilités de seule force capable de réussir l’alternance dans le système institutionnel actuel.
Rédigé à 15h18 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le collectif "Clarté, courage, créativité" a déposé une contribution générale pour le Congrès de Reims. Je vous invite à la signer pour que notre Congrès soit un Congrès de vérité illustrant notre capacité à faire des choix et à inventer.
"Choisir maintenant, pour agir demain" : pour lire notre texte, cliquez ici.
Amitiés,
Francis
Rédigé à 17h24 dans PS | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Sachons faire preuve de franchise et de sincérité dans la préparation et dans la tenue de notre congrès. C’est sur ce qu’il produira que les Français et les forces de progrès jugeront si nous avons vraiment changé. Si nous nous intéressons d’abord aux problèmes de la France et aux enjeux de la planète. Si nous avons quelque chose d’intelligent et d’utile à dire. Si nous sommes mieux à même que la droite de redonner à notre peuple la confiance nécessaire dans sa capacité à faire face aux défis immenses de ce siècle naissant.
Et trois années ne seront pas de trop, d’ici la fin de 2011, pour mettre en œuvre nos décisions et, ainsi, pour faire nos preuves !
Je ferai tout pour donner cette force au congrès de Reims. Honnêtement, nous avons encore du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif. Je me refuse à juger les initiatives de tels ou tels de mes camarades socialistes. Je sais qu’ils ont la même conscience que moi que le parti socialiste est à un moment crucial pour lui-même, pour l’avenir de la gauche et pour le pays. Mais j’éprouve le même sentiment que beaucoup d’adhérents. Si je n’ignore rien des « délices » des tactiques de congrès, je sais également qu’ils peuvent ruiner une espérance de renouveau lorsqu’ils prennent le dessus. Je suis confiant mais le danger n’est pas écarté…J’étais déjà sceptique devant le pilonnage de certains qui, la main sur le cœur, exhortaient les socialistes à refuser « la guerre des présidentiables » pour…préserver les chances des leurs ! Depuis quelques jours, je découvre que les mêmes se mettent plus ou moins explicitement sur les rangs. C’était donc cela l’appel aux militants à ne pas se laisser voler leur congrès ? On a joué à faire peur aux militants sur le thème du « duel qui allait écraser le congrès » et on se retrouve aujourd’hui avec de quoi faire une partie de tarot à cinq présidentiables… L’ami Fabius raillait toutes ces candidature possibles en disant que ce n’était pas grave tant que tous les adhérents n’étaient pas candidats ; le voilà qui en promotionne une nouvelle pour chauffer la place pour lui-même… J’ai même appris qu’un camarade, que j’apprécie beaucoup, s’est engagé à ne pas être candidat à la présidentielle en 2012 (après avoir dit que ce n’était pas le sujet) s’il était premier secrétaire puisqu’il voulait être premier ministre ! Mais de qui d’ailleurs ?? A titre de plaisanterie, je suggère que dans nos statuts, nous indiquions dorénavant le profil ministériel théorique requis pour pouvoir postuler à une fonction de direction dans le parti…
Soyons sérieux
Plutôt qu’un congrès d’empêchement, un congrès de « ni-ni », bref un congrès négatif qui perpétuerait l’immobilisme, l’individualisme, la confusion politique dans lesquels nous sommes engoncés depuis des années, je veux apporter ma pierre à un effort collectif pour faire réussir un congrès qui choisit, qui décide, qui légitime une équipe de direction forte et cohérente et qui, au bout du chemin démocratique, permette aux adhérents de choisir naturellement, tranquillement, leur leader.
Nous allons bientôt adopter une nouvelle déclaration de principes. Grâce au travail de tous, elle constitue les nouvelles fondations de notre maison commune. Elle montre que la diversité des approches du socialisme démocratique n’empêche pas de travailler ensemble.
Mais ne faisons pas comme si l’essentiel était dorénavant réglé avant même l’ouverture du congrès, réduisant celui-ci à définir des règles pour maîtriser entre nous le processus présidentiel.
Notre congrès doit, au contraire se hisser à la hauteur des ambitions de notre déclaration de principes. Alors, débattons vraiment du fond. Et faisons-le sincèrement, sans avoir peur, sans chantage à je ne sais quelle orthodoxie. Delanoë a commis un livre dans lequel il exprime son point de vue sur le rapport qui existe entre le socialisme et le libéralisme. Moi qui suis de formation marxiste, j’ai bien sûr été d’abord surpris, d’autant que j’opère moi aussi depuis des années un « glissement sémantique » entre capitalisme et libéralisme. Au fond, dans le langage socialiste courant – surtout au moment d’un congrès (ça se gagne toujours à gauche bien sûr un congrès socialiste, surtout à Liévin en 1994 lorsqu’Henri Emmanuelli a appelé Delors à se présenter à la présidentielle !) – « libéral » c’est presque pire que capitaliste. Et pourtant, qu’est ce que ce pouvoir a de libéral ? Qu’est ce que la droite a produit d’avancées libérales dans la société depuis 1968 ? Qui veut éradiquer la culture de ce mouvement de libération qui ne s’est pas éteint depuis 40 ans ? Est-ce elle qui a aboli la peine de mort ? Qui a fait progresser le féminisme, les droits sociaux, la décentralisation ? Qui a fait progresser les droits de homosexuels ? La droite s’apprête-t-elle aujourd’hui à adopter le droit de vote des étrangers aux élections locales ?
En prenant l’initiative de ce débat – qui est un vrai débat de fond, même si tout le congrès ne doit pas se faire sur cette seule question – Delanoë a posé au fond la question du but du socialisme DE CE SIECLE face à l'offensive politique de la droite: c'est celui de la réconciliation entre le progrès collectif, la justice pour tous, l'égalité, la solidarité (autant de valeurs collectives) ET l'aspiration des individus, qui devient irrépressible, à leur épanouissement propre, au respect, non seulement de leur libre arbitre, mais également de la reconnaissance de leurs capacités personnelles à créer, à innover, à choisir. C'est là dessus que, fondamentalement, Sarkozy a gagné en 2007 et que nous avons été battus. C'est le sens de ses attaques réussies sur les 35 heures, l'école, les retraites, la santé, le travail. Il a réussi à nous faire passer pour des passéistes insensibles aux nouvelles aspirations populaires et à les détourner de leur sens. Il a prôné l’individualisme pour le mettre au service du pire des conservatismes. Il a gagné. Et il ne faudrait pas que l’on y réfléchisse ???
Si nous laissons le vers dans le fruit, c'est à dire si nous ne disputons pas à la droite ce que nous n'aurions jamais dû lui laisser: le libre épanouissement de chacun en société est la vraie conquête du socialisme, la soumission aux dogmes du capitalisme financier est la vraie nature des forces faussement libérales; si nous considérons que l'idéal socialiste est suffisamment ancré dans l'imaginaire populaire pour n'avoir aucun effort à faire pour en redéfinir le sens réel dans le réel d'aujourd'hui et si, de surcroit, certains pensent avant tout pouvoir en faire un sujet polémique pour une tactique de congrès, nous ne regagnerons pas avant longtemps la confiance dans une alternative à la droite et au conservatisme moral, social et économique.
Pierre Moscovici propose d’ajouter aux 10 chantiers de François Hollande un onzième : la relance du travail intellectuel du parti socialiste. Comme je partage ce point de vue !
Mais alors, soyons, là encore, d’une totale franchise : notre mode de fonctionnement doit être profondément transformé si nous ne voulons pas perpétuer les graves insuffisances de travail collectif, d’innovation, d’ouverture à ce qui bouge dans la société et dans le monde, que nous regrettons tous. Elles nous ont fait perdre. Du temps et des élections. Ne continuons pas !
Il n’est plus possible que nos instances délibératives ne fonctionnent pas, pire, qu’elles soient court-circuitées par une multitude de conciliabules et de tractations qui échappent à tout entendement. Le travail intellectuel et culturel des socialistes doit être radicalement ré-évalué. Les organes de recherche et de travail scientifique doivent être réhabilités. Les instances de réflexion et de concertation avec le mouvement social doivent être relancées. L’investissement dans l’activité internationale du parti socialiste doit être considérablement renforcé. L’apport, l’expérience, le gisement que nos dizaines de milliers d’élu-e-s constituent pour mieux comprendre la société et pour mieux agir en socialistes à tous les niveaux de l’Etat doivent être sérieusement valorisés. L’organisation même du parti socialiste doit être adaptée à la montée du fait régional et, plus généralement de la décentralisation.
La tâche est immense. Elle est donc passionnante. Elle est en tout cas bien plus noble que celle qui limiterait le rôle de nos instances et du futur premier secrétaire à la seule mise en musique des ambitions personnelles pour dans quatre ans…
La dynamique ne se crée pas dans l’équilibre mais dans l’engagement. C’est la condition de la clarté dans les choix, du renouveau dans les actes et de la crédibilité dans les pratiques, dans l’opposition aujourd’hui et au pouvoir le plus tôt possible.
Le peuple de gauche s’impatiente. Lassé par nos hésitations et notre auto-centrisme, ils pourrait finir par se détourner. Certains, à l’extrême gauche et au centre n’attendent que cela.
Rédigé à 11h15 dans PS | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A l'heure où le Parti Socialiste réinterroge son identité, le festival de Cannes vient adresser un message intéressant pour la réflexion progressiste. Je n'ai pas la chance d'être un festivalier, je n'ai donc pas eu le plaisir de voir "Entre les murs" mais ne manquerait pas de me rendre à une projection la semaine de sa sortie.
La première Palme d'Or française depuis 21 ans nous rappelle que c'est à l'école que le combat contre les inégalités prend tout son sens. L'école aujourd'hui est le lieu où, entre les murs, se concentrent toutes les problématiques, tous les enjeux. L'avenir de la lutte des classes est dans la classe.
Bravo à Laurent Cantet et son équipe (notamment François Bégaudeau, l'auteur du livre ayant inspiré le film qui joue le rôle du professeur) pour ce message et pour la belle récompense cannoise.
Rédigé à 20h13 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai le plaisir de vous présenter le texte collectif "Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste" auquel j'ai activement contribué et qui a été rendu public mardi 6 mai ainsi qu'une première liste de signataires, divers et qui veulent avant tout que le congrès des socialistes porte sur l'essentiel: des idées claires, un projet crédible et attractif, un parti socialiste reconstruit où le collectif retrouve ses droits souverains face à la personnalisation outrancière et pernicieuse de nos débats. Un parti qui prenne conscience que c'est sur lui que repose la responsabilité de susciter un nouvel élan national et un espoir durable à gauche. Un site est ouvert pour vous permettre de réagir et d'apporter votre pierre à la rédaction d'une contribution que l'équipe de signataires qui ne demande qu'à s'élargir déposera à l'ouverture du congrès en juin. Une réunion de travail est organisée par Bertrand Delanoë le samedi 24 mai de 9h à 17h, salle Maubert à la Mutualité à Paris. Si vous souhaitez y prendre votre part, n'hésitez pas à me contacter pour vous inscrire et signalez-vous sur le site joint. Très bonne lecture et vive le débat pour faire jaillir les idées. Pour consulter le texte, cliquez clartecouragecreativite. Pour consulter la liste des premiers signataires, cliquez là.
Rédigé à 13h27 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un mois... Je me rends compte que cela fait déjà un mois que je n'ai pas alimenté mon blog. Je ne pense pas que cela a crée un manque majeur chez les lecteurs mais enfin, c'est vrai, ce n'est pas très correct de ma part. Désolé. J'ai des circonstances atténuantes. La dernière fois que je me suis exprimé, c'était juste au lendemain du deuxième tour des élections, pour expliquer ma position pour la quatrième élection de Michel Berson à la présidence du Conseil général.
Depuis, nous n'avons pas chômé! Il a fallu installer l'exécutif départemental, dans lequel me revient la charge de Premier vice-président et, en Essonne, c'est, comment dire..., toujours un peu "rock and roll"! De même, en mairie d'Evry, mes responsabilités de Premier adjoint au maire m'ont amené à beaucoup m'impliquer dans la mise en place de la nouvelle équipe, dans l'accueil des nouveaux élus et dans la relance de la machine municipale. Et puis, last but not least, l'élection du Président de la communauté d'agglomération d'Evry Centre Essonne a constitué un enjeu important. Les élections municipales ont facialement figé le rapport des forces gauche/droite. Fallait-il, pour autant, en conclure que la continuité devait l'emporter au risque d'empêcher l'indispensable rebond de ce territoire stratégique? J'ai toujours considéré que le rôle d'une agglomération de communes n'est pas de fonctionner en majorité/minorité mais de travailler à des convergences sur un projet. De même, lorsque la commune centre représente à elle seule la moitié de la population et joue un tel rôle d'organisation du territoire, il est impossible que son maire ne soit pas l'artisan majeur d'un projet. Le maire de Courcouronnes l'a bien compris. Celui de Ris Orangis également. Jean Hartz lui aussi, à sa manière bien sûr. Manuel Valls est donc Président, porteur d'une ambition partagée par l'immense majorité des élus locaux. Je m'en réjouis. Beaucoup de travail nous attend. J'y apporterai ma pierre, à la mesure des tâches qui me seront confiées pour faire grandir et vivre un vrai projet de territoire.
Et puis il m'a fallu préparer deux décisions très délicates prises le même jour: le vote des taux de la fiscalité pour donner au budget du Conseil général les moyens nécessaires et l'adoption du budget de la ville d'Evry qui comporte lui aussi une augmentation de la fiscalité communale après neuf exercices budgétaires à fiscalité constante. J'ai connu des dossiers plus paisibles à porter et à défendre!! Sur ces deux décisions, je vous renvoie aux publications du Conseil général et de la ville si vous souhaitez en savoir plus.
Tout cela pour vous dire que je n'ai pas eu le temps de me mettre tranquillement devant mon ordinateur pour vous livrer quelques réflexions. J'aurais pourtant le choix... L'actualité de la France n'est pas enthousiasmante. Celle du monde est de plus en plus préoccupante, de la Bolivie à la Chine en passant par les émeutes poignantes des "morts de faim". En Europe, la nouvelle victoire de Berlusconi en Italie, certes probable, ne rend pas les progressistes joyeux... J'espère qu'elle fera redescendre sur terre tous mes amis socialistes qui ne juraient plus que dans le modèle italien pour transposer à la gauche française le mode de désignation de son leader. Je m'attends à une pluie de critiques sur Walter Veltroni que tous les puristes de gauche vont accuser de dérive centriste. Il reste que, lesté par le bilan économique et politique de Prodi, il a au moins réussi à faire émerger une force centrale face à la droite qui constitue un socle indispensable. N'est ce pas d'ailleurs notre problème aussi...? Je reviendrai sur tout cela dans les semaines qui viennent. D'autant que la préparation du congrès des socialistes ne va pas tarder à s'ouvrir et que j'ai la ferme intention de m'y impliquer totalement, tant il me semble qu'il doit être un congrès exceptionnel, c'est à dire fondateur d'un nouveau cycle politique pour le PS et pour toute la gauche.
Pour conclure ce retour sur la "toile", je veux apporter un commentaire sur les articles de presse parus récemment sur le malaise qui règnerait dans la majorité de gauche du Conseil général. Non pas pour contester sur le fond l'article de Sandrine Binet paru dans "le Parisien" de Mardi 15 Avril mais plutôt pour lui donner un éclairage de "l'intérieur". Je trouve, moi aussi, que les énervements qui se font jour dans la majorité départementale ne sont pas à la hauteur de nos responsabilités. Que chaque élu, que chaque groupe politique tâche de défendre ses intérêts personnels et politiques n'est pas blâmable. Mais il faut savoir raison garder. Personne, aucune formation de gauche n'a été lésé depuis le 16 Mars. Au contraire. Il ne faudrait donc pas que la gauche dans son ensemble perde de vue l'essentiel de ce qui est sorti des urnes il y a un mois: la gauche s'est renforcée avec une mission à remplir, celle de tenir les engagements qu'elle a pris pour accélérer sa politique en faveur des essonniens.
Les petites tensions que nous venons de vivre vont s'apaiser mais j'en tire une conclusion. C'est plus que jamais sur le parti socialiste et sur ses élus que repose la responsabilité de faire vivre une culture politique et une ambition pour la gauche dans le département. La conduite du changement que j'ai appelé de mes voeux depuis plusieurs mois n'est pas chose aisée. Elle sera facilitée si les élus socialistes font preuve de cohérence, de détermination, d'unité et d'ouverture. Il revient au Président du Conseil général d'en être le chef de file mais tout dépend également de l'engagement de chacun d'entre nous. Pour ma part, j'y suis déterminé.
Rédigé à 16h54 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Nous avons gagné ! Le Conseil général reste à gauche ; la majorité socialiste se renforce grâce à la brillante élection, largement méritée, de mon ami Carlos sur le candidat de Dassault et de notre camarade Fournier à Brunoy.
Je suis également très heureux pour Montgeron et son maire Gérald Hérault, pour Saintry, Longpont, Plessis Paté. Et la double victoire de Michel Pouzol et de Bernard Decaux montre que les socialistes et la gauche ont su dépasser les tensions pré-électorales.
Les socialistes ont encore une étape démocratique à franchir demain Mardi 18 Mars : désigner par un vote le Président du Conseil général.
Voilà plusieurs mois déjà, je m’étais exprimé pour souhaiter que cette échéance donne lieu à un vrai débat démocratique entre nous. Ma conviction, intacte, est que nous devons profiter de ce renouvellement de la moitié des Conseillers généraux pour impulser une nouvelle dynamique politique et un rebond de toute la gauche, tant il est vrai que les priorités politiques et sociales qui sont devant nous et les échéances que nous avons à préparer interdisent que nous nous inscrivions dans la simple continuité de notre excellente gestion du Département.
Le débat n’a pas pu s’engager collectivement. Je le regrette. Il n’aurait absolument pas nui à notre campagne, au contraire. J’ai pris l’initiative de mettre sur ce blog les idées qui sont les miennes sur nos priorités et sur les changements profonds que nous devons engager pour une rénovation en actes des pratiques et des équipes et pour revivifier notre majorité départementale.
Je n’ai rencontré que des échos positifs à ma contribution. J’ai fait part, comme d’autres camarades, de ma disponibilité pour conduire cette nouvelle donne.
Souhaitant (naïvement…?) un rassemblement et un consensus fort des socialistes, je me suis efforcé de travailler à l’émergence d’une solution unitaire. Et je continue de penser qu’il eût mieux valu y parvenir de manière déconnectée du prochain congrès de notre Parti pour pouvoir se concentrer sur nos priorités politiques départementales.
J’ai également toujours mis comme condition préalable que Michel Berson soit un artisan majeur de cette nouvelle construction. C’est, à mes yeux, essentiel pour construire un « nouvel ordre », pour mener à bien le changement et pour dépasser les vieux clivages qui brident l’essor de notre influence. Organiser le « passage » n’est pas, en politique, la tâche la moins noble.
Michel partage le fond de ma démarche. Il estime être en situation de lancer le changement nécessaire.
J’en prends acte et je souhaite y contribuer très activement.
Je souhaite le faire d’abord en ne créant aucune tension inutile et nuisible au travail qui nous attend qu’aurait engendré le dépôt d’une candidature supplémentaire au vote des adhérents (qui plus est organisé en quarante huit heures chrono…). Ils aspirent à tout autre chose qu’à un affrontement qui ne porterait pas sur le fond mais sur la méthode et sur le calendrier du changement. Les camarades qui me connaissent savent que si j’ai des convictions fortes et des manières d’être parfois trop rugueuses, je n’ai pas un ego démesuré.
Michel Berson place sa candidature à une nouvelle présidence de notre grande collectivité territoriale sous le signe de l’animation collective d’une nouvelle étape et d’un nouveau mode de vie entre les Conseillers généraux socialistes, les élus de gauche du département, les territoires essonniens et tous les militants socialistes pour un élargissement de notre influence, surtout dans la perspective des échéances cruciales de 2010 (régionales) et de 2011 (cantonales).
Il a mon soutien.
Je vous invite à lui – à nous – apporter massivement le vôtre Mardi 18 Mars.
Avec toute ma fraternité socialiste.
Rédigé à 13h11 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Stress qui monte le samedi, attente anxieuse le dimanche et interrogations vaines pour interpréter les relevés de participation toutes les deux heures, fébrilité des résultats à partir de vingt heures, nuit très courte pour analyser les résultats et prendre les premières décisions, lancer le lundi le deuxième tour là où le suffrage universel le décide… et nous voilà déjà à mardi.
Il reste cinq petits jours pour convaincre encore et encore que les convictions que l’on porte doivent emporter l’adhésion populaire.
Dégagé de cette obligation dans ma bonne ville d’Evry grâce au résultat historique de la liste conduite par mon ami Manuel (70,2%) – qui a également eu le plaisir d’apprendre le résultat magnifique du PSOE et de ZAPATERO en Espagne - j’ai pu regarder d’un peu près les résultats municipaux et cantonaux en Essonne, avant de repartir en campagne pour aider mes amis confrontés à un deuxième tour.
Je partage assez le commentaire du « Monde » daté du 11 Mars : « avantage à la gauche », écrit-il.
En effet. Ris Orangis, Chilly-Mazarin, Evry, Ste Geneviève des Bois, Morsang sur Orge, Juvisy sur Orge, Viry-Chatillon, réélues dès le premier tour, ainsi que Maud Olivier réélue conseillère générale, c’est un très bon résultat. Et gagner Orsay, Wissous et Morangis, hormis la première ville qui faisait partie des espoirs, c’est encore mieux. Si l’on y ajoute une chance réelle de gagner Corbeil-Essonnes et son canton Est avec la gauche et les démocrates rassemblés au deuxième tour, on se dit que « Le Monde » est presque en dessous de la vérité.
D’autant plus que nous réalisons de beaux résultats dans toutes les villes et les cantons de gauche. Même à Brétigny où nous pouvions craindre les conséquences électorales d’une situation tendue, Bernard DECAUX et Michel POUZOL sont en situation de rassembler largement pour empêcher le retour de la droite.
Il y aura pour dimanche de très beaux combats : Massy avec Marie-Pierre et Jérôme qui sont « touche/touche » avec le maire de droite qui devait passer au premier tour pour être sûr de son fait et qui, du coup ne l’est plus du tout… Montgeron où la pugnacité, la présence et l’esprit de rassemblement de Gérald vont avoir raison des ambitions du « trader » de DUPONT-AIGNAN.
Et dans des villes et cantons où la droite est installée depuis des lustres, nos candidats peuvent créer de très belles nouvelles surprises : dans la canton de St Germain les Corbeil avec Romain, à Brunoy, Mennecy, La Ferté Alais, comme à Longjumeau.
La clé de tout sera la participation électorale et l’esprit de rassemblement. Je vais y contribuer à ma modeste place.
Evidemment dimanche aura aussi apporté son lot de déceptions pour des amis qui ont mené de magnifiques campagnes comme à Lisses ou Courcouronnes et Bondoufle. La démocratie n’est pas toujours tendre, ni juste mais sa force est d’être irremplaçable et l’on connaît les capacités de rebond des socialistes et des militants de la gauche. A Christian, Abdel, René et à toutes celles et ceux qui les ont accompagnés, je veux leur adresser mon amitié et la confiance dans de nouvelles conquêtes.
Rédigé à 12h46 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Bon vote à tous !
Francis
Rédigé à 23h57 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Cher-e camarade,
Dans cette dernière ligne droite, tous les socialistes sont sur le pont pour gagner les élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars. Rien n'est encore fait, mais grâce à notre mobilisation nous pouvons espérer conquérir des municipalités importantes et renforcer notre majorité au Conseil général en gagnant des cantons. Pour la première fois depuis 2001, la tendance à l'érosion de notre influence peut s'inverser.
Nous disposons dans cette campagne de l'excellent bilan de nos élus locaux et départementaux, de projets municipaux et d'un programme départemental qui font clairement la différence avec la droite. Beaucoup d'équipes locales sont profondément renouvelées, plus représentatives de la richesse sociale et de la diversité de notre département. Et il faut se réjouir de l'émergence de nouvelles candidatures aux élections cantonales qui apporteront beaucoup à notre majorité départementale.
Nous pouvons gagner.
Il n'est donc pas trop tôt pour examiner ce que nous devrons faire de notre victoire de mars 2008 au Conseil général si le suffrage universel en décide ainsi. Bien sûr, nous tiendrons nos engagements ; nous appliquerons notre programme.
Mais, chacun le sent bien, nous avons besoin d'impulser une nouvelle dynamique politique pour un rebond de toute la gauche.
Nous dirigeons le Département depuis 10 ans maintenant. Nous avons toutes les raisons d'être fiers de ce que nous avons fait. Nous avons été utiles aux Essonniens.
Mais notre identité politique, notre apport à la mise en mouvement de toutes les forces de progrès en Essonne, ne peut pas se résumer à une simple continuité.
Après mars 2008, il ne s'agira pas seulement de continuer à bien gérer le Conseil général dans la solidarité, la justice et le progrès.
Il nous faudra être collectivement capables de proposer une nouvelle offre politique pour conduire le changement.
C'est en effet dès 2008 que nous devons impulser une nouvelle dynamique pour affronter victorieusement deux échéances décisives : l'élection régionale de 2010 à laquelle la droite se prépare déjà très activement et le renouvellement de la majorité des cantons de gauche en 2011. Ces deux rendez-vous se situent, en outre, dans la dernière partie du quinquennat de Nicolas Sarkozy…
Comme c'est la règle démocratique dans notre parti, les socialistes essonniens devront se prononcer, dès le lendemain du deuxième tour des élections, pour la présidence du Conseil général. Celui ou celle que nous désignerons devra incarner la nouvelle étape qui est devant nous.
Faisons alors en sorte que le choix à faire relève d'une réflexion politique et pas d’abord de considérations personnelles ou tactiques.
Nous sommes confrontés à des défis qui placent le Conseil général devant des responsabilités nouvelles.
A gauche, la situation change considérablement. Elle fait reposer sur le Parti socialiste la responsabilité majeure d'un nouveau rassemblement et de la rénovation des idées et des pratiques politiques pour battre durablement la droite et pour ouvrir un nouvel avenir au socialisme moderne et démocratique.
Une nouvelle donne est nécessaire pour continuer le changement en Essonne.
Une nouvelle donne est nécessaire pour faire grandir le PS et refonder la gauche.
UNE NOUVELLE DONNE POUR LE CONSEIL GENERAL
L'Essonne solidaire est notre identité depuis 10 ans. Elle est malmenée.
Elle l'est :
Dans un contexte financier de plus en plus tendu, où plus de 50% de notre budget sont consacrés à nos priorités sociales, nous aurons à faire de nouveaux choix pour répondre à une double ambition :
Nous devrons aller beaucoup plus loin dans la prise en charge de la souffrance sociale de milliers de familles et de personnes isolées, en relation étroite avec les collectivités locales qui sont en première ligne.
Nous devrons franchir une nouvelle étape dans la contribution du département pour relever le défi majeur du droit au logement et pour accélérer la requalification sociale et urbaine des territoires prioritaires de la politique de la ville. Nous devrons sans doute pour cela mettre sur pieds des outils nouveaux que les communes et leurs groupements ne peuvent pas créer seuls.
Nous devrons faire preuve de nouvelles innovations pour renforcer nos actions en faveur de la conquête de l'autonomie et de la dignité de la jeunesse, en particulier dans le domaine de la formation de l'emploi et du logement.
Nous devrons imaginer des mesures fortes pour favoriser l'intégration républicaine de dizaines de milliers d'Essonniens victimes de discriminations.
L'Essonne innovante est notre deuxième identité forte.
Que de défis nouveaux à relever là encore !
Nous avons élaboré notre projet Essonne 2020 qui définit une nouvelle approche pour nos territoires.
Nous devrons le traduire en actes dans le contexte d'une bataille politique d'ampleur sur le schéma directeur de la Région Ile-de-France et sur la métropolisation de Paris et de toute la Région.
Pour cela, nous devrons placer l'Essonne en position d'interlocuteur majeur vis-à-vis de l'Etat, de la Région et de Paris, non dans une posture défensive et limitée à la résistance mais pour gagner sur notre conception d'une réorganisation d'ensemble plus solidaire et plus efficace.
Nous devrons faire vivre une nouvelle organisation des territoires essonniens. Le débat relancé sur l'avenir des Départements doit être pris de manière offensive et dynamique. La légitimité du Conseil général de l'Essonne ne repose pas sur le maintien d'un découpage de cantons dont la pertinence se perd avec le temps. Elle ne se résume pas non plus à être chef de file de politiques sociales dont nous ne définissons pas le contenu.
Elle réside dans notre capacité à faire vivre l'apport et la spécificité de tous les territoires qui composent l'Essonne dans la double conception du développement durable et du leadership que nous devons assumer en Ile-de-France pour l'économie du savoir et de la connaissance.
Nous devrons donc agir pour la construction d'intercommunalités fortes et efficaces, offensives et non concurrentes.
Nous pourrions, pour cela, lancer l'organisation d'une conférence régulière des intercommunalités pour porter avec elles des projets structurants de développement en matière :
Nous devrions adapter les outils d'aménagement dont nous disposons à cette fin.
Nous devrons porter, au plan national, un véritable projet de réforme de la fiscalité locale, faisable! , fondé sur la justice fiscale, l'efficacité économique et sur une péréquation beaucoup plus forte en Ile-de-France en faveur des communes et des intercommunalités où se concentrent les difficultés et où manquent cruellement les moyens financiers.
Voilà quelques pistes, non exhaustives, de la nouvelle donne pour notre Département. Elle exigera, au sein de la future majorité de gauche, un collectif socialiste très fort, très politique, cohérent, innovant, résolument tourné vers l'avenir.
Il reviendra au Président du Conseil général que les socialistes auront désigné avant le 20 mars 2008 d'animer ce collectif, en associant également de très près les maires, les parlementaires, les conseillers régionaux, les socialistes minoritaires dans les territoires à conquérir.
UNE NOUVELLE DONNE POUR LES SOCIALISTES EN ESSONNE
Les difficultés manifestes que le Parti socialiste traverse ne doivent pas faire perdre de vue, au contraire, que c'est sur lui et sur lui seul que repose dorénavant l'avenir de la gauche et le succès de sa refondation. Notre fédération n'y échappe évidemment pas…
Ce sera un des enjeux de notre prochain congrès.
Il se déroulera largement après le renouvellement électoral de Mars 2008.
C’est donc maintenant et pas dans un an qu’il faut saisir l’occasion de nous retrouver autour d’un seul enjeu : revivifier notre majorité départementale !
Faisons de nos succès électoraux une chance !
La chance d’un nouveau départ, tous ensemble.
La chance d’une rénovation en actes des équipes et des pratiques, qui ne fasse pas dépendre la vie de notre collectivité départementale du seul vote de motions nationales de congrès.
Un moment fort d’unité et d’intelligence collective qui dépasse ce qui nous a affaibli ces dernières années.
Le rétrécissement de notre implantation dans plusieurs secteurs stratégiques du département, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, ne peut plus durer. Même si c’est d’abord un enjeu pour la Fédération, les élus socialistes départementaux devront veiller, bien plus que par le passé, à l’émergence et à l’implantation des forces socialistes dans l’ensemble du département.
De même, beaucoup de choses sont à revoir dans notre fonctionnement : dans notre fédération, dans le groupe socialiste comme dans la manière de faire vivre l’exécutif départemental et la majorité.
La « cartellisation » de l’Essonne socialiste en zones d’influences qui se jalousent et qui s’épient, nous fait perdre beaucoup d’énergie. Elle peut même (heureusement rarement) aboutir à des situations ubuesques qui nous mettent en danger comme on vient encore de le voir dans la préparation des municipales et cantonales. Elle est responsable d’une désertification dans des secteurs majeurs du département. Elle n’est pas à la hauteur de notre responsabilité de première force politique de l’Essonne.
Si le règlement de cette situation est d’abord l’affaire du parti, la contribution des élus socialistes départementaux sera essentielle pour dépasser les blocages et pour favoriser la reconquête politique des territoires où nous nous sommes affaiblis.
Gagner pour changer, voilà ce qui doit guider notre choix et nous rassembler.
Fraternellement,
Francis CHOUAT
Rédigé à 16h06 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
A voir les mines fatiguées de mes camarades ce week-end, une évidence s'impose : les socialistes et les forces de progrès rassemblés sur la liste de Manuel Valls ne font pas semblant.
C'est bien une campagne hyper-active que nous menons : porte-à-porte, rencontres publiques, points de distribution en extérieur, réunions d'appartement, sans oublier l'inévitable collage d'affiche.
La huitième et dernière réunion de quartier s'est tenue vendredi soir aux Pyramides. Salle comble, débat vif et intéressant. Les rencontres de quartier auront été un choix pertinent.
On continue donc pendant les deux dernières semaines avant le 9 mars, à aller à la rencontre de nos concitoyens, à convaincre, à mobiliser pour contrer l'abstention (y aura-t-il un effet vacances scolaires ?).
Pour y parvenir, nous diffusons un nouveau document de comité de soutien.
J'espère que mes amis retrouveront la forme d'ici là car en cas de 2ème tour, il faudra tout donner.
Rédigé à 21h00 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ce n'est pas parce que mon canton n'est pas renouvelable que je suis désoeuvré et que je dois rester inactif. Bien au contraire. Je publie donc un nouveau numéro de Notre Canton spécial Lisses actuellement distribué sur cette commune que nous aimons tant.
Vous pouvez le découvrir et le télécharger en cliquant ici.
Rédigé à 14h46 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai assisté au repas républicain qu’organisait mon camarade et ami, Christian DRON, candidat à la mairie de Lisses ce samedi dernier au gymnase Marcel Paul. Un autre camarade et ami était bien sûr de la fête, Manuel VALLS, notre député.
Au cours de ce dîner, j’ai pu mesurer l’élan démocratique et citoyen porté par plus de 300 Lissois présents à ce repas. Ils s’étaient spécialement déplacés pour venir soutenir celui qui, je l’espère, sera leur prochain maire. J’ai pu découvrir l’équipe d’Agir Pour Lisses avec toutes les couleurs politiques et sensibilités qui la composent, des hommes et des femmes, profondément investis dans la vie de leur commune. Christian DRON a su créer des liens forts et inébranlables au sein de cette équipe, plus que jamais soudée autour de lui.
De mémoire d’élu sur la commune de Lisses, je ne me rappelle pas avoir ressenti un tel intérêt pour la chose publique et c’est bien à Christian DRON que nous le devons. Il a su générer un formidable élan, rassemblé des personnalités dynamiques, diverses et compétentes, construire un projet solide et ambitieux, animer l’une des campagnes les plus structurées du département. C’est d’ores et déjà une victoire dans cette bataille municipale ; en attendant la suite…
Rédigé à 19h32 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Après la splendide soirée lissoise au Charmy (une réussite incontestable !), la tournée "Galette des Rois 2008" de notre député se poursuit à Bondoufle. Elle s'y achèvera aussi malheureusement...
La Toscane (14ter, rue Charles de Gaulle) sera le théâtre de cette nouvelle rencontre amicale. J'y serai, bien évidemment, aux côtés de René Esline et de tous les membres de "Bondoufle Energies Nouvelles".
Rendez-vous donc mercredi 30 janvier à 20h30.
Rédigé à 19h51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chers amis bloggeurs, je vous invite à venir nombreux demain soir, mercredi 23 janvier, au Charmy à Lisses, 34, rue de Corbeil, à partir de 20h30, pour partager la galette des Rois avec notre député, Manuel Valls.
Christian Dron, tête de la liste "Agir pour Lisses" et moi-même seront à ces côtés pour animer cette soirée conviviale et sympathique.
Rédigé à 15h17 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Après l’énorme succès de jeudi soir, je tenais à revenir sur un week-end chargé en évènements. Celui-ci a donc commencé vendredi soir par les vœux de Manuel Valls et de Carlos Da Silva à Corbeil-Essonnes. Près de 400 personnes se sont réunies pour écouter les vœux de leur Député pour cette nouvelle année. Mais ils étaient surtout là pour découvrir le projet et l’équipe qu’un « Un Nouvel Avenir Pour Corbeil-Essonnes », mené par Carlos Da Silva présentera pour les élections municipales des 9 et 16 mars. Samedi, toujours en compagnie de Manuel Valls, le marathon a commencé dès 17h00 par les vœux de nos amis villabéens. Dans une salle des fêtes toujours comble, nous avons pu entendre le 1er discours de vœu de la nouvelle maire, Irène Maggini. J’en profite d’ailleurs pour saluer et pour féliciter une nouvelle fois Alain Ramey pour tout le travail qu’il a fait pour durant ses mandats de Maire.
A 18h00, nous nous sommes rendus au Palais des Sports de Corbeil-Essonnes pour saluer Serge Dassault et son Conseil municipal, et c’est dans une salle moins remplie qu’à l’accoutumé que nous avons pu écouté le discours toujours aussi particulier du Sénateur-Maire de la ville. Enfin pour finir, nous avons retrouvé nos amis lissois, réunis autour de Christian Dron dans la salle Gérard Philippe. Nous avons alors pu, après le discours du Maire, partager ensemble un verre et quelques petits-fours. Et c’est vers 20h30 que j’ai pu quitter mon canton pour aller dîner avec ma compagne. Dimanche, fini les vœux et retour sur le terrain en compagnie de plusieurs camarades, plus précisément au Parc du Petit Bourg pour y diffuser et y présenter le programme et la nouvelle équipe municipale que nous proposons au Evryens. Voilà en quelques mots un week-end typique du mois de janvier, quelques semaines avant d’importantes échéances. Je vous donne également rendez-vous mercredi soir à partir de 20h30 au restaurant le Charmy à Lisses pour la suite des vœux de notre député et de votre conseiller général, et samedi prochain, dès 17h30, à Sainte Geneviève, pour les vœux du Conseil Général.
Rédigé à 11h56 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Entre des voeux à Courcouronnes et des voeux à Corbeil-Essonnes très réussis, Manuel Valls a tenu à Evry un grand et beau meeting avec ses colistiers (dont votre serviteur). Il en a profité pour présenter le programme détaillé qui constituera la feuille de route de cette belle équipe.
Evry a la chance d'avoir un maire qui aime sa ville et qui a des idées pour agir à son service. A l'issue de cette soirée, je crois que chacun avait envie de mener une campagne exemplaire pour assurer la victoire. Certes comme pourrait le dire Guy Roux, on joue le maintien, ce qui signifie qu'aucune élection n'est jamais gagnée d'avance, qu'il faut se battre.
Mais, nous ne nous en contentons pas. Contrairement au football, l'action municipale ne décerne aucun prix et ne qualifie à aucune coupe européenne, il faut se remettre à l'ouvrage avec humilité, volonté et persévérance. C'est notre méthode, c'est notre ligne de conduite.
J'illustre ce post avec la très belle photo d'Olivier Perrin, animateur du site Evry Daily Photo. Un site que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Rédigé à 18h03 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Raymond Forni nous a brutalement quittés. J'ai eu la chance de le côtoyer et en écoutant les commentaires des médias - qui ont fait preuve d'une grande correction - qui s'escrimaient à le ranger en vain dans une des cases de la mosaïque socialiste, j'avais envie de leur dire: "vous n'avez pas compris. Raymond était tout simplement...socialiste."
Il le restera. Non pas inclassable mais convaincu. Ah! Ce n'était pas l'homme des aventures individuelles, de ceux qui veulent se servir du collectif pour leur promotion personnelle. Il a su très tôt que son parcours social, professionnel, politique et son attachement à la République étaient intimement liés. Il n'était pas de ceux qui cultivent une vision surannée de la République, de celles qui se rapprochent dangereusement de Maurras au fil du temps et de l'aveuglement. C'est pourquoi il était profondément européen.
Raymond était un grand élu. Sensible, tribun, humble.
Je penserai à son exemple pendant les deux mois de campagne municipale et cantonale qui nous séparent du 9 mars.
Puisque c'est la période, je n'émets qu'un seul voeu: que tous les socialistes, à commencer par celles et ceux qui se croient investis d'une mission particulière pour dans 4 ans et demi (!) ne pensent qu'à une seule chose ; gagner ces élections ! Non pas pour eux mais d'abord pour aider nos concitoyens qui se lassent rapidement de la conception indécente que le Président de la République a de l'exercice de sa fonction et qui, surtout, ne voient venir aucune amélioration promise de leur situation quotidienne.
Ne croyons pas une nouvelle fois que le rejet peut nous tenir lieu de projet. Ce qui comptera le 9 Mars, c'est la mobilisation dans les urnes des électeurs de gauche. Elle n'est pas spontanément acquise. Nulle part. Ni dans ce que l'on appelle improprement nos "bastions", ni dans ceux de la droite. Et pour mobiliser, il faudra leur tenir un autre discours que celui qui consiste à savoir ce que telle ou tel fera...au prochain congrès!
Il y a un temps pour tout. Celui qui vient doit être celui de la reconquête de la confiance et de l'espoir. Il sera toujours temps, ensuite, d'engranger pour faire repartir la gauche et pour la rénover.
Dans l'Essonne, c'est aussi le maintien de la majorité de gauche du Conseil général qui se joue. Cette bataille ne se jouera pas sur une continuité mais sur un nouveau projet porté par une équipe renouvelée et redynamisée. J'y contribuerai de toutes mes forces aux côtés des candidates et candidats socialistes désignés. Comme je contribuerai très activement à la victoire à Evry et à Lisses et au meilleur succès de la liste de gauche à Bondoufle. Et je soutiendrai la très belle campagne que Carlos Da Silva a engagée à Corbeil-Essonnes qui a décidément bien besoin d'un nouveau maire. Il lui ressemble...
Rédigé à 11h57 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le temps des galettes, des voeux et autres joyeusetés de ce type revient. J'espère que comme l'an passé, je collectionnerai les fèves (cf post de l'an désormais passé).
En attendant de vous retrouver chers amis, je vous souhaite à tous une excellente année 2008. Une bonne année pour la France, une bonne année pour la gauche.
A bientôt, Francis
Rédigé à 09h14 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Joyeux Noël à chacun d'entre vous et bonne fin d'année.
En cet hiver froid, profitons de cette belle fête de Noël pour redécouvrir la chanson "Bons baisers de Fort-de-France", une chanson qui réveille des souvenirs et donne des envies de voyage. Le calendrier électoral nous ne laissera malheureusement pas le loisir de répondre à l'invitation de la Compagnie Créole.
Noël, joyeux Noël !
Bons baisers de Fort-de-France
Ce soir on éteint la télé
Ce soir ensemble on va chanter
1. Ici les champs recouverts de neige,
On ne les connaît qu'en photo
Le père Noël n'a pas de traîneau
Le fond de l'air est bien trop chaud
Ici les portes sont toujours ouvertes
On peut entrer dans la maison
Et pour partager nos chansons
On n'a pas besoin d'invitations
{au Refrain}
2. Y a pas de sapins sur la montagne
On a décoré les manguiers
Y a pas de souliers dans la cheminée
Mais pour tout le monde y a des cadeaux
Ici les champs recouverts de neige
On ne les connaît qu'en photo
Le père Noël n'a pas de traîneau
Mais pour tout le monde y a des cadeaux
Bons baisers à vous,
Francis
Rédigé à 14h23 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
J’ai participé le 14 Décembre 2007 à une réunion de travail entre militants et responsables du Parti socialiste qui était consacrée à l’examen de la situation politique dans le pays et dans la gauche. Chargé d’en faire l’introduction, j’ai le plaisir de la livrer à votre réflexion et à vos commentaires. Bonne lecture !
Nous sommes à 3 mois des élections municipales et cantonales. Leur nature locale est évidente et c’est d’abord l’engagement des socialistes et de leurs candidats sur le terrain, leur capacité à rassembler la gauche, les écologistes et l’ensemble des forces de progrès qui en feront un point d’appui précieux pour les Français qui supportent de plus en plus mal la politique du pouvoir. Mais l’ampleur nationale de ce scrutin n’échappe à personne. Elle n’échappe pas, d’abord, au Président de la République et à l’UMP qui redoutent que ce rendez vous démocratique constitue un premier revers moins d’un an après le début de son quinquennat. Il le prépare donc avec soin. A tous les socialistes d’en faire autant, tant il est vrai que leur unité, la clarté de leurs positions, leur esprit collectif, l’image de dynamisme et de détermination qu’ils doivent renvoyer aux millions d’électrices et d’électeurs de gauche seront décisifs pour la mobilisation de ceux-ci dans les urnes les 9 et 16 Mars prochains.
Puisque tel n’est pas encore le cas, il nous semble être de notre 1er devoir dans la période présente de contribuer à un ressaisissement général du Parti pour qu’il soit sans plus tarder à la hauteur de ses responsabilités de 1er parti d’opposition et d’alternance. Notre souci premier n’est pas d’être sous la lumière des projecteurs pour refaire à l’infini le match de la présidentielle ou pour prendre nos marques dès maintenant pour 2012, c’est de jouer collectif et d’agir en constructeurs.
Pour injuste qu’elle puisse paraître, l’idée martelée dans les médias – qui, certes, amplifient, déforment et caricaturent mais qui n’inventent rien ! – selon laquelle les socialistes sont sur-occupés par leurs querelles internes et leur problème de leadership en deviennent inaudibles, voire inutiles – au point que certains en appellent à leur dissolution – a pénétré dans l’opinion. Nous rencontrons tous les jours des adhérents et des sympathisants, des hommes et des femmes de gauche inquiets, déboussolés, excédés. Ils veulent débattre mais ils sont profondément lassés des déchirements.
On peut, certes, s’interroger. Fallait-il, après un nouvel échec à la présidentielle et à la législative, accélérer le calendrier par la convocation d’un congrès extraordinaire ? Comme si nous aurions pu, en quelques mois, trancher les questions de fond, de stratégie, de fonctionnement et de leadership que nous n’avons pas pu ou su résoudre entre 2002 et 2007. Nous demeurons persuadés que, sauf à vouloir entraîner le Parti dans la spirale infernale de la personnalisation à outrance et de la présidentialisation de son organisation, nous avons besoin de temps pour nous mettre au clair dans le travail de novation que nous engageons et pour préparer l’alternative. A condition, bien sûr, que nous l’utilisions à bon escient dans un esprit de loyauté et de franchise.
C’est ce à quoi nous nous employons, pour ce qui nous concerne, en prenant par exemple notre part dans le travail des Forums de la rénovation. Nous en connaissons les limites de préparation et d’organisation mais ils contribuent utilement à réactiver le travail intellectuel du Parti qui a tant fait défaut ces dernières années et qui sera indispensable pour la préparation du prochain congrès. De même, nous sommes très investis, grâce à Daniel Vaillant, dans la mise en place du comité de liaison de la gauche dont il ne faut pas magnifier les effets mais qui constitue aujourd’hui le seul cadre de dialogue entre partis de gauche.
Bref, dans les difficultés que traverse le Parti socialiste, mieux vaut ne pas confondre tous les temps. Celui des 3 mois à venir doit être consacré à une meilleure lisibilité du Parti pour aider nos candidats et nos militants à réussir les élections municipales et cantonales. Viendra ensuite le temps de préparation du congrès de la fin de l’année 2008 dont le contenu et l’ampleur dépendront d’ailleurs pour une part du résultat des socialistes et de la gauche en Mars prochain.
Comment pouvons-nous être utiles dans la période présente ? Sans doute en apportant notre éclairage sur 3 questions :
celle de notre rôle dans l’opposition au pouvoir,
celle de notre identité socialiste,
celle de notre stratégie politique et notamment de notre stratégie d’alliances.
ETRE AU CLAIR SUR NOTRE ROLE DANS L’OPPOSITION
L’hyperactivisme du Président de la République, sa capacité à sauter d’un événement à un autre avec comme souci premier de se mettre en scène, sa volonté de brouiller les cartes politiques peuvent encore impressionner mais ils ne peuvent plus encore bien longtemps créer d’illusions. Et ce serait un comble que le seul résultat tangible de ces 7 premiers mois d’exercice soit de faire douter le Parti socialiste et de brouiller son message ! Car pour le reste, c’est à dire pour l’essentiel de sa politique, N. Sarkozy est en train d’échouer sur la plupart des sujets.
Elu sur une promesse de changement rapide, par une rupture d’essence libérale, le choc de confiance n’a pas lieu, ni parmi ceux qui bénéficient de ses largesses, ni évidemment parmi les plus nombreux qui en subissent les effets.
C’est même l’inverse. Il s’est passé, à cet égard, un double événement assez révélateur il a quelques jours. Alors que l’Allemagne annonce un excédent record de son commerce extérieur, François Fillon annonce d’Argentine que la croissance française sera bien inférieure à 2% en 2007 et qu’elle est encore plus incertaine pour 2008. Dans le même temps où la presse dévoile que le 1er ministre est pressé de refermer au plus vite le dossier ouvert par N. Sarkozy pendant les grèves de Novembre sur le pouvoir d’achat tant il sait que les annonces sur le sujet ne produiront aucun autre résultat tangible que de lier encore plus le sort du pouvoir d’achat des salariés au bon vouloir de leurs employeurs et d’opérer un retour en arrière sur leurs conditions de travail.
Nous serions bien inspirés de concentrer notre travail d’opposition sur la démonstration qu’au delà de tel ou tel aspect de méthode ou de telle ou telle thématique particulière, c’est l’orientation de fond, économique et sociale, de la politique du pouvoir qui continue de faire décrocher la France et qui ne peut pas résoudre les problèmes structurels de la croissance nationale dans le contexte de la mondialisation.
Car dans la politique de N. Sarkozy, il n’y a rien sur la politique industrielle, sur l’emploi, sur le lancement d’une politique forte pour hisser la France dans les 1ers rangs de l’économie de la connaissance et du savoir qui est un de nos tous premiers gisements. Strictement rien pour donner à la future Présidence française de l’Union européenne un rôle d’impulsion sur les grands projets communs et sur une politique financière plus compétitive. Moins que rien pour traiter dans la durée la question majeure de la pérennité de notre système de retraites et de la préparation de l’ensemble de la société française à faire de l’allongement de la vie une dimension essentielle des décennies à venir.
Et sans faire l’inventaire de toutes les occasions manquées depuis Mai 2007, le goût hypertrophié de N. Sarkozy pour la confrontation et le rapport de forces crée beaucoup de tensions dans le pays. On l’a vu à l’occasion du conflit dans les transports en commun où il a fallu la lucidité des syndicats majoritaires pour déjouer la volonté du pouvoir non de négocier mais d’opérer un bras de fer. On le voit malheureusement une nouvelle fois dans la situation des quartiers populaires. Les évènements dramatiques de Villiers le Bel montrent que s’en tenir à la seule réponse sécuritaire – indispensable – sans jamais prendre les mesures qui s’imposent contre la ségrégation sociale et territoriale qui s’accroît inexorablement crée une situation extrêmement dangereuse.
Et il est sans doute inutile d’insister entre nous sur les dérives de la pratique de nos institutions vers un pouvoir personnel revendiqué et une confusion dangereuse entre le pouvoir politique, celui des médias et celui de l’argent.
Bref, l’idéologie, les valeurs et les pratiques dont se réclame N. Sarkozy – que nous avons analysées dans notre texte collectif de cet été – ne produisent pas de résultat tangible pour la France. Elles comportent même le risque majeur de crisper davantage encore la société française et de porter un coup à l’image de la France dans le monde comme on vient encore de le voir avec la mise en scène outrancière et nauséabonde de la réception de Kadhafi à Paris.
ETRE AU CLAIR SUR NOTRE IDENTITE SOCIALISTE
Dans cette situation, nous ne sommes pas spontanément convaincus que la priorité du moment soit, pour les socialistes, de glauser sur notre être en développant les exégèses sur l’obsolescence de la social-démocratie ou sur la notion ambiguë de dépassement du Parti socialiste. Ce sont certes des questions que nous devrons trancher au congrès. Mais il nous semble que, pour l’heure, mieux vaudrait nous concentrer sur la nécessité de fournir des points de repères clairs aux électeurs de gauche désorientés sur ce qui fonde, dans l’action, l’identité des socialistes.
C’est, j’y reviens d’un mot, l’intérêt de notre participation aux 3 Forums de la rénovation. Plusieurs d’entre nous s’y investissent comme on le verra demain sur le thème des socialistes et du marché. Anne Hidalgo et Harlem Désir y ont apporté énormément en produisant un important travail de clarification sur notre rapport au marché et à la mondialisation.
Plus qu’une introspection ou une auto-flagellation permanente, c’est dans le réel des bouleversements qui s’opèrent dans la société française et à l’échelle de la planète que nous devons nous renouveler pour montrer la supériorité du socialisme démocratique pour conjuguer solidarité et liberté, travail et épanouissement de l’individu, efficacité économique et justice sociale, nation et monde global. Rien n’indique, ni en France ni dans le monde que le courant libéral a irrémédiablement gagné la partie et que nous ne pourrions que nous y adapter. Rien ne l’indique…si nous cessons nous mêmes de penser que nous n’avons plus de prise sur le fonctionnement du capitalisme globalisé et financiarisé.
Notre pays a besoin d’une vraie confrontation démocratique sur le fond, bilan contre bilan, projet contre projet : sur la production des richesses et des revenus, sur l’enjeu social et économique du nouveau modèle de développement écologique durable, sur les priorités de la croissance européenne, sur notre capacité à donner des règles à l’économie globalisée, sur notre plus grande aptitude à faire vivre ensemble notre communauté nationale, à faire évoluer positivement les services publics et le modèle social, etc…
Sur beaucoup de ces sujets, nos élus et les collectivités territoriales qu’ils dirigent sont autant de terrains d’action où s’exerce notre identité. Nous aurions tout à gagner dans les semaines qui viennent à mettre en valeur notre réformisme… par la preuve !
ETRE AU CLAIR SUR NOTRE STRATEGIE POLITIQUE
Nous devons, enfin, être au clair sur la stratégie du Parti socialiste et en particulier sur la gauche et sur nos alliances.
L’échéance des élections municipales et cantonales fait resurgir cette question dans le contexte issu des élections présidentielles : le PS à un honorable score de 25% au 1er tour mais par captation d’un puissant vote utile, la gauche à un étiage historiquement bas, l’effondrement de nos partenaires communistes et verts – qui ont comme nous mieux résisté lors de la législative de Juin – mais qui n’incarnent plus une alliance victorieuse et le paradoxe d’un Centre qui réalise un score jamais aussi élevé à la présidentielle et jamais aussi faible à la législative et qui, depuis, s’est émietté.
Il n’en fallait pas plus – mais c’est déjà beaucoup – pour relancer le débat que nous avons déjà tranché plusieurs fois depuis la fin des années 70 sur l’alliance du PS et du Centre. Et l’on voit ici et là s’ébaucher des stratégies locales à géométrie très variable qui sont peut être le fruit d’analyses pertinentes sur le terrain mais qui concourent à l’image d’un PS déjà en difficulté sur le fond, bringueballé de surcroît sur ses appuis au gré des évènements, sans cohérence et surtout qui alimente la seule stratégie visible du MODEM qui consiste à profiter de la crise de la politique pour brouiller le paysage avec un seul objectif : affaiblir le PS tout en misant sur l’échec de N. Sarkozy pour se substituer à nous en 2012.
Nous suggérons de nous garder de toute théorisation excessive, de plaquer mécaniquement une situation atypique qui a cours dans un pays d’Europe sur notre réalité politique et de fonder une stratégie de long cours uniquement sur des circonstances.
A la différence d’autres Partis socialistes ou sociaux-démocrates, le PS français a toujours inscrit son action dans le cadre d’un système d’alliances pour conquérir le pouvoir. Plus encore qu’un moyen c’est un élément fort d’identification de son orientation politique.
La force de propulsion de la stratégie d’union de la gauche élaborée par le Congrès d’Epinay en 1971 et validée par tous les congrès socialistes depuis est, à l’évidence, épuisée. Sauf à renoncer à toute perspective d’alternance à gauche, nous avons donc besoin de penser un nouveau cycle stratégique.
Faisons le sans tabou mais avec lucidité.
De la même manière qu’en 1971, où c’est le PS et François Mitterrand qui organisent la confrontation et l’union avec le PC alors bien plus puissant que nous, c’est au Parti socialiste d’aujourd’hui de créer les conditions d’une assise politique plus large de ses alliances. Ce n’est pas à un Centre de le faire, dont on ne sait toujours pas si les idées et le projet politique peuvent converger avec le PS, ni même s’il se pose la question d’une alliance avec la gauche.
L’essentiel n’est donc pas de courir derrière ou vers un Centre introuvable, sauf à droite dans la plupart des cas, mais de concentrer nos efforts sur la construction de nos propres forces pour aimanter des alliances autour de choix idéologiques clairs.
En 1971 nous avons fait émerger, grandir et gagner le PS en grande partie par l’union de la gauche. En 2008, c’est la construction d’une puissante force socialiste qui peut faire émerger, grandir et gagner une nouvelle union des forces de gauche et de progrès.
Tout autre chemin, qui ne s’appuierait pas sur un Parti socialiste plus fort et plus influent, ne ferait que servir les objectifs de ceux qui, à l’extrême gauche ou au Centre, fondent leurs stratégies sur un affaiblissement du Parti central de la gauche.
Quelle forme devra prendre cette nouvelle union ? La réponse est très prématurée. Elle se construit dans la vie. Elle dépend de notre capacité à organiser le débat politique, à renouer les liens avec la société, à donner une nouvelle dimension à nos relations européennes et internationales entre forces de progrès qui agissent pour maîtriser le cours de la mondialisation.
En tout cas, l’idée de dépasser le Parti socialiste par la création ex nihilo, d’en haut, d’un nouveau parti dont on ne sait pas très bien s’il serait de gauche ou démocrate ne nous semble pas être la manière de prendre le problème par le bon bout. Le projet d’un grand parti de toute la gauche est sans doute l’idée neuve qui s’impose comme l’a écrit Lionel Jospin. Compte tenu de l’état des lieux à gauche, la faire grandir suppose un Parti socialiste à la fois rénové, ouvert et en ordre de marche.
Au lendemain des élections de Mars prochain, ce sera l’enjeu du congrès.
Plus qu’un congrès extraordinaire convoqué en temps de crise, nous prônons la tenue d’un véritable congrès exceptionnel, c’est à dire d’un congrès fondateur d’un nouveau cycle politique pour toute la gauche.
Nous nous réjouissons que l’idée un temps esquissée d’organiser en 2008 un congrès d’attente de la désignation en 2010/2011 de notre candidat-e à la présidentielle dont serait issue une direction intérimaire n’a pas résisté à l’examen des réalités.
Après le congrès de 2008, il restera encore plus de 3 ans au quinquennat de N. Sarkozy.
Imagine-t-on le 1er parti d’opposition organisé uniquement pour gérer des problèmes de désignation pendant cette période ? Imagine-t-on le Parti socialiste sans 1er Secrétaire véritable, démocratiquement investi à la suite d’un débat d’orientation, à qui serait substitué un collectif composé on ne sait comment, où chacun ira de sa parole propre ?
Nous n’avons besoin ni d’une présidence de parti hors-sol ni d’une forme de direction de compromis qui a ruiné le fonctionnement des Verts, mais d’un véritable leader de l’opposition jusqu’en 2012, qui ne soit pas un simple point d’équilibre interne mais qui sache faire vivre et grandir le parti dans le respect de sa culture, qui ait une vraie capacité de choix et d’arbitrage sur les idées et sur les équipes.
Cela nécessite, enfin, de nous doter d’un fonctionnement qui réhabilite le travail collectif, notamment à travers le Conseil national où doivent se dérouler de vrais débats d’orientation, le Bureau national qui doit décider, les groupes et commissions de travail où trop de talents et de matière grise sont stérilisés, les fédérations et les sections où les adhérents aspirent à agir et à participer à l’effort de réflexion ?
Nous sommes disponibles pour construire ce Parti socialiste au service de la renaissance d’un espoir à gauche.
Rédigé à 19h57 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Après la net-campagne, la campagne télévisée. Téléssonne, notre chaîne départementale, très appréciée et qui fournit des programmes toujours mieux adaptés aux besoins des Essonniens, sera elle aussi, un des nouveaux médias qui compteront pendant les campagnes locales de 2008.
Intégrée au projet Télif un consortium ayant remporté un canal de TNT dans la Région, Téléssonne poursuit son développement.
Pour la regarder en streaming vidéo, consulter la grille des programmes ou savoir comment capter la chaîne grâce à votre abonnement ADSL, cliquez ici.
Rédigé à 06h34 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Refaire le Centre Ville d'Evry (qui, par ailleurs, se trouve dans mon canton) est, je crois que les faits le démontre, une excellente chose pour changer l'image de notre ville préfecture.
En ces temps de campagne municipale, je tiens à appporter une précision sur la question de l'image. A aucun autre échelon, l'image que l'on se fait de son territoire n'est plus important qu'au niveau municipal. Ce n'est pas un gadget de communicant.
Une ville qui donne une bonne image d'elle-même mais surtout une ville qui sait se faire aimer de ses habitants est une ville qui avance.
Rédigé à 06h25 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'un des points fondamentaux du projet de ville mis en oeuvre au cours de notre mandat est notre volonté de redonner du lustre au Centre Ville d'Evry.
La zone qui s'étend de l'hyper-concentration symbolique (chambre de commerce, mairie, cathédrale, université) à ce coeur de ville nouvelle qu'est l'Agora se devait donc de changer, d'être plus accueillante.
Cela passe notamment par la rénovation des Passages, l'ENSIIE nouvelle version et la nouvelle gare qui sera bientôt achevée.
Rédigé à 19h45 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est une évidence, Internet va encore jouer cette année un rôle important dans le déroulement des élections. Si en 2007 a été l'année des grosses opérations (forums, télé,...), des gros sites pour des candidats disposant de moyens colossaux, 2008 sera l'année des initiatives locales, de l'originalité.
Les sites de campagne fleurissent. Ils sont plus ou moins réussis. Internet reste ce support magique qui permet de franchir un nouveau cap puisque la rareté de l'information devient gestion de l'abondance. C'est une véritable révolution au même titre qu'en son temps l'invention de l'imprimerie, une révolution à laquelle nous (les forces de progrès) n'avons pas assez réfléchi.
Pour recenser les initiatives des uns et des autres, un fil chronologique des blogs les plus dynamiques du département (dont celui-ci) est proposé par le site Boocan, une référence dans le paysage médiatique départemental. Pour découvrir l'observatoire la net-campagne en Essonne, cliquez ici.
Et bon surf pour la séquence 2008 !
Rédigé à 00h02 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Ce samedi matin, nous étions plus de 150 personnes à inaugurer le local de campagne de l’équipe d’Agir Pour Lisses, menée par Christian Dron. En présence de responsables locaux et départementaux des principaux partis politiques de Gauche (PS, PC, Verts, PRG), tous ont pu découvrir la permanence située au 10, rue Thibaud de Champagne ainsi que leur tout nouveau site internet (www.agirpourlisses.fr).
Ce moment aura été l’occasion pour le Député et pour moi de marquer l’importance que cette élection municipale a pour nous. AGIR a réussi à construire, à développer le rassemblement des différents partis de gauche depuis l’échec de 2001. Et contrairement au maire actuel, cette équipe avance et se présente face aux lissoises et lissois dans la transparence et le respect des électeurs. M. Lafon préfère, dans sa récente déclaration de candidature, se présenter de nouveau « apolitique » alors que lors de toutes les élections depuis 2001, il a apporté son soutien à chaque candidat de l’UMP...
Christian et toute son équipe ont donc mon entier soutien dans cette campagne, et les lissois(e)s ne seront pas surpris de me voir régulièrement sur le terrain pour les accompagner dans leurs différentes actions.
Rédigé à 17h20 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Alors que l'équipe (ou l'individualité) au pouvoir joue la conduite des réformes à la roulette russe, alors que ce gouvernement Castorama a fait du bricolage sa marque de fabrique, j'assume ma fonction de croupier sur ce blog en le disant avec netteté : "rien ne va plus !".
Car pendant que l'Elysée multiplie les coups et les communiqués de presse (avec un taux de rendement proche de l'agence d'Etat "Chine Nouvelle"), la situation économique et sociale de notre pays poursuit sa dégradation. Il est plus que temps de tirer le signal d'alarme.
Notre partenaires européens s'inquiètent de la plongée de nos déficits publics (nous sommes assez tristement, dans la zone euro, en tête du taux de déficit public pour l'année 2007...), la croissance économique est en berne, notre balance commerciale explose dans le mauvais sens et est pour la première fois depuis bien longtemps déficitaire même hors facture énergétique.
Un indicateur de la santé générale du pays ne trompe pas : la production industrielle. En septembre, elle baisse de 1,1%.
C'est manifeste, il y a dans notre pays un problème de pilotage économique. Après le quinquennat de l'inutile 2002-2007, notre pays peut difficilement se payer le luxe d'une mauvaise gouvernance. Pourtant, le gouvernement ne semble pas décider à revoir sa stratégie économique...
Rédigé à 19h49 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Encore une initiative heureuse de nos amis de l'Union des Indiens de France et de l'Association Franco-tamoule d'Evry, associations présidées par Messieurs Balane et Balakumaran.
La fête des Lumières, une fête très populaire en Inde qui est célébrée avec la nouvelle lune de novembre, la lune noire, est une véritable explosion de joie et de partage dans les villes et les villages du sous-continent. Nos amis originaires d'Inde et du Sri Lanka en ont fait profiter le Centre Essonne avec cette splendide soirée de vendredi qui a encore rassemblé 250 personnes.
Nous avons pu admirer la qualité des spectacles de danse (danses traditionnelles, danses bollywood,...), des prestations théâtrales avant de partager le traditionnel biryani.
Avec les diasporas du sous-continent vivant désormais aux quatre coins du Monde, Diwali devient une fête mondiale. Nous avons pu en profiter. Vendredi soir, à la Salle Bexley, j'étais heureux de retrouver la joie et la bonne humeur qui caractérisent toujours les évènements de ces associations auxquelles je suis attaché.
Je tiens à remercier les organisateurs qui ont décidé de m'honorer en me remettant une splendide étoffe à l'occasion de la fête.
Rédigé à 08h12 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le Bureau national du Parti socialiste a finalement choisi de décider d’adopter une position claire sur le Traité européen : celle de le ratifier.
Je m’en réjouis. Comme je me réjouis que cela ait pu se faire sans drame et sans déchirement. Avec un peu d’humour (çà ne fait pas de mal ces temps-ci), on peut dire que chacun a pu dire OUI. Les uns, nettement majoritaires, ont dit OUI au Traité, les yeux ouverts et lucides sur les limites de ce Traité mais d’abord conscients de la nécessité d’accompagner la moindre chance de sortir l’Europe de la paralysie. Les autres ont dit OUI à…un référendum que Sarkozy n’organisera pas. C’était pour eux une manière de ne pas avoir à se prononcer sur le Traité en prônant, dès lors, le refus de vote pour déni de démocratie.
Je préfère nettement le premier OUI. Non que je sois hostile par principe à un référendum mais parce que les camarades qui demandaient que l’on se prononce d’abord sur l’exigence d’un référendum squeezaient la seule vraie question : référendum ou pas, quelle position devait adopter le PS ? Certains étaient pour dire NON, d’autres prônaient l’abstention, d’autres encore voulaient refuser de voter. Bref, le PS n’aurait pas eu de position de Parti national et de gouvernement. Et l’argument selon lequel Mitterrand a déjà eu recours à l’abstention en 1972 ne tient pas. D’abord parce qu’il s’agissait d’un élargissement de la CEE et non d’un Traité politique. Ensuite parce qu’il y a 35 ans, la situation politique n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui. On sortait d’une présidentielle où le PC avait réalisé 21,3% des suffrages et le PS…5%. Et on venait de signer un programme commun avec le PC qu’il s’agissait de ramener à un étiage bien moindre. Cela n’a d’ailleurs pas empêché Mitterrand de mettre son mandat de premier secrétaire en jeu au congrès du Bourget de 1973 face à ceux, dont Chevènement (déjà !), qui refusaient de donner un cours européen au PS.
Ce Traité ne permet qu’une chose : permettre un meilleur fonctionnement à 30 membres et débloquer la situation. Il ne garantit pas plus qu’hier l’Europe sociale, la croissance, l’emploi et le développement durable.
La position claire du Bureau national permet au moins au PS de prendre ses responsabilités et de sortir de l’impasse d’une rhétorique d’affrontement binaire pour se concentrer à nouveau sur le contenu des politiques européennes sur lesquelles il faut se battre pour redonner sens et envie dans l’Europe.
Rédigé à 14h01 dans PS | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je suis assez interloqué par la manière dont la presse s’émeut des nouvelles difficultés dans lesquelles le PS se débat à propos de la ratification du prochain traité européen qui fait suite au rejet en 2005 du traité constitutionnel par le peuple français. Non que la presse raconte des bobards mais parce que cela reflète avant tout la gêne extrême dans laquelle nous nous trouvons pour DECIDER quelque chose.
Ma position est claire. Le Parti socialiste a le devoir, vis-à-vis de la France et de l’Europe, d’avoir une opinion. Celle-ci doit privilégier la sortie de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons depuis le 29 Mai 2005. La réponse socialiste à ce traité doit donc être clairement le OUI.
Pourquoi ?
D’abord parce que, que cela plaise ou non, le rejet du traité de 2005 a plongé l’Europe dans un blocage total. Les socialistes ne peuvent pas s’en laver les mains, encore moins jouer la crise ! Dans les conditions politiques difficiles qui en découlent, toute occasion de faire repartir la machine est à saisir.
Ensuite parce que, bizarrement, ce « mini » Traité concrétise d’une certaine manière le fameux « plan B » que l’on nous avait promis… Il est amputé de tout ce qui avait fondé le NON de gauche.
Enfin parce que ce n’est pas la peine qu’on se raconte des histoires. Si Ségolène Royal avait été élue le 7 Mai, elle n’aurait pas été en mesure de négocier un Traité sensiblement différent de celui-ci. Le fait que ce soit Sarkozy qui ait négocié pour la France ne change pas fondamentalement la donne. Ce n’est pas, qui plus est, le Traité de Sarkozy, contrairement à ce qu’il dit. C’est aussi celui des allemands, des polonais et des anglais. Tout un programme… Et si, dorénavant, sur un Traité européen, le PS ne peut donner son avis qu’en fonction de qui dirige le pays, je crains que nous devions attendre longtemps avant de pouvoir dire OUI. Le temps d’être de nouveau majoritaires…
J’ai cru comprendre que le Parti socialiste devrait avoir une réponse d’abstention ou de refus de vote au Parlement réuni en Congrès à Versailles pour deux raisons fondamentales.
La première est que ce que le peuple a défait par référendum, seul le peuple peut le modifier. En clair, seul un référendum peut ratifier le nouveau Traité. C’est logique. S. Royal l’avait dit. Sarkozy a dit clairement qu’il n’en voulait pas. Elle a été battue. Il a été élu. Cela n’empêche pas que l’on maintienne notre proposition démocratique (encore que je ne vois pas ce qu’il y a de fondamentalement antidémocratique à avoir recours au Congrès). Mais cela n’exonère toujours pas les socialistes de répondre à la question ! Si, par pure construction intellectuelle, Sarkozy organisait un référendum, nous appellerions à voter quoi ?
La deuxième raison est que nous ne devons pas nous diviser à nouveau. Et la seule manière de le faire serait de… s’abstenir. Ainsi, le PS, parti de gouvernement, ne pourrait prendre position qu’en fonction de problèmes internes ! Bonjour l’image aux yeux de nos concitoyens et de nos amis socialistes d’Europe… Et quel cadeau nous ferions à Sarkozy ! Imaginez d’ici l’argument « royal » qu’on lui fournirait : les socialistes se réfugient dans le refus de vote ou l’abstention pour ménager leur tambouille interne. Pitoyable.
Oui, le rassemblement des socialistes est indispensable, surtout à cinq mois des municipales et des cantonales. Mais il doit avoir lieu sur une appréciation politique du sujet : ce Traité, sans être une panacée, permet-il de faire un pas, oui ou non ?
En 1996, lorsqu’il a fallu que le PS prenne position, un an avant les législatives de 1997, sur les conditions de mise en œuvre de la monnaie unique et du pacte de stabilité, le Premier secrétaire de l’époque, Lionel Jospin, a organisé une convention nationale. Il s’est engagé. Il a affronté le débat. Il n’était pas plus simple qu’aujourd’hui. Le PS a tranché. Et il a gagné en 1997.
Rédigé à 19h31 dans PS | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Terrassé par une mauvaise bronchite, j’ai été contraint de suspendre mes activités pour quelques heures. J’en ai profité pour regarder la retransmission sur la Chaîne parlementaire de la clôture du Grenelle de l’environnement par le Président de la République.
Nul doute qu’il a su, une nouvelle fois, mettre en scène sa fameuse rupture. Plus écolo que lui, y a pas… Ne boudons pas pour autant notre plaisir si la France se met en situation de rejoindre le peloton de tête des pays qui veulent faire du développement durable le nouveau modèle de croissance d’un monde aujourd’hui totalement globalisé. C’est d’ailleurs là le principal défi posé aux nations. Seules elles ne peuvent rien faire de tangible ; ensemble c’est très compliqué d’y parvenir.
Cela dit, il y a des mesures qui peuvent être efficaces dans un cadre national sans attendre des avancées européennes ou mondiales. C’est le cas des transports en commun. Et là, stupéfaction ! J’ai entendu le Président dire sans détour qu’il ne lui semble pas bon que l’Etat se désengage du financement des transports en tramway, en circulations douces, etc… Il a même annoncé que l’Etat financera en 2008 1500 km de tels modes de transport.
C’est précisément ce qu’il vient de faire en Ile de France, à travers le Contrat de projet qu’il a passé avec la Région. Alors que le Département et les intercommunalités défendent des projets de transport en site propre – la requalification de la ligne 402 Corbeil/Evry/Grigny/Epinay sur Orge, le prolongement en tramway de Villejuif vers Athis Mons puis Juvisy, la liaison Massy/Evry, la mise en étude d’une liaison en site propre entre Corbeil/Evry et Orly via la RN7, l’Etat a annoncé qu’il ne finançait plus que la liaison Massy/Evry et encore, à dose homéopathique.
On va donc voir assez vite la réalité des engagements pris. Fort de cette annonce le Conseil général va pouvoir se tourner vers le gouvernement pour lui demander de rouvrir la négociation. Et l’on verra bien quel comportement les élus UMP du département vont adopter, NKM en tête qui n’est pas pour rien dans le Grenelle de l’environnement et, j’imagine, dans les annonces présidentielles.
Rédigé à 19h22 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ca y est, la Coupe du Monde est finie. Quel bilan en tirer ? Tout d'abord, la France a une nouvelle fois fait la démonstration de sa capacité à organiser de grands évènements. Ensuite, bien sûr, la déception de la défaite des Bleus malgré le formidable exploit de Cardiff. La grande communion du 20 octobre n'a pas eu lieu. Dommage, cela aurait fait du bien à notre pays. Un coup de chapeau à l'Afrique du Sud, vainqueur incontestable d'une belle Coupe du Monde ! Je veux livrer également mes impressions suite au triste spectacle de vendredi soir avec le dernier match de l'équipe de France de rugby pour cette Coupe du monde 2007. Une défaite 10 à 34 contre des Pumas survoltés les a, une nouvelle fois, fait échouer au pied du podium mondial. J'ai une pensée émue pour les joueurs du XV de France qui quitteront la sélection nationale après cette Coupe du monde. Ibanez et Pelous manqueront cruellement et nous attendons avec impatience de voir ce que le prochain sélectionneur proposera pour l'entame du tournoi des Six nations en janvier 2008. En dehors du terrain on regrettera les conditions de sortie de Bernard Laporte qui avait su, quoiqu'on en dise, mener le XV de France à la victoire en 2002, 2004, 2006 et 2007 dans les Six nations, mais qui échoue, comme en 2003, lors de la Coupe du Monde. On regrettera surtout sa mise en cause dans diverses affaires de fraudes fiscales présumées, révélées par le journal L'Equipe vendredi dernier, et qui laissent entrevoir une possible intervention de son "ami Sarkozy" pour faire trainer le dossier jusqu'à sa prescription en décembre prochain. Triste fin de carrière sportive pour Laporte et funeste entame de carrière politique, il a décidemment raté son vendredi…
Rédigé à 14h30 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hier, samedi 20 octobre, les socialistes de l'Essonne étaient rassemblés à Palaiseau pour procéder à la ratification des candidatures aux cantonales et municipales.
Parfois, ce rite nous est apparu un rien désuet. Mais, lors de la conférence de presse, dans une ambiance particulièrement chaleureuse et sympathique, nous avons donné une image d'unité.
Si nous n'avions aucune raison de craindre le pire, nous avions l'obligation de montrer le meilleur. C'est chose faite avec nos candidats qui seront des candidats de conquête partout où le Parti Socialiste sera présent.
Pour voir les photos de cet évènement, cliquez ici (merci à Jean-François Noël pour ce beau reportage).
Rédigé à 14h25 dans PS | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Non, je ne publie pas un post publicitaire, bien au contraire.
Marques avenue cherche à s'implanter à Art de Vivre sur Corbeil-Essonnes. Après Ris-Orangis et au mépris de l'équilibre commercial du Centre Essonne, Marques Avenue arrive avec ses certitudes.
Ce sont plusieurs zones commerciales, l'Agora d'Evry et les commerces de proximité sur Corbeil-Essonnes principalement qui sont ainsi menacées par les intentions du groupe.
Lundi, une conférence de presse organisée par la Chambre de Commerce se tiendra pour mettre en évidence la nocivité de ce projet pour le tissu économique et commercial du Centre Essonne. En espérant que la raison l'emportera et que Serge Dassault, le Sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes décidera de remettre en cause ce projet dangereux.
Rédigé à 16h12 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Au lendemain d'un conseil municipal historique à Villabé, je tiens à rendre hommage à mon ami Alain Ramey, dont le travail sur ce secteur a été remarquable. Il suffit de voir quel niveau d'équipement et de service de cette commune pour mesurer la qualité du travail accompli au cours de ces 18 dernières années. Le responsable de ce succès ? Un élu extrêmement travailleur, toujours bien informé des dispositifs mis en place pour soutenir les communes et roublard dès lors qu'il fallait défendre l'intérêt de la commune et de ses habitants.
Oui, je veux lui rendre hommage alors qu'il quitte ses fonctions. Je respecte sa décision et souhaite bonne chance à sa remplaçante, Irène Maggini.
Rédigé à 11h51 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
J'ai eu la chance d'être au Stade de France samedi pour la demi-finale parmi des clubs sportifs et des représentants d'entreprises essonniennes. C'était une initiative de l'Agence pour l'Economie en Essonne destinée à faire se rencontrer clubs et acteurs économiques. Belle ambiance dans les tribunes ! On côtoyait même un "grand" du rugby français et international en la personne de Yachvili.
Quel match crispant! Hyper tactique et très mal engagé dès la première minute plus à cause de l'aléa d'un ballon ovale qui fait son dernier rebond à contre sens de sa course… Non les bleus n'ont pas perdu parce qu'ils auraient joué COMME des pieds mais parce qu'ils ont trop joué AVEC ! Je ne suis pas un technicien mais le fait de tout miser sur l'occupation du terrain adverse par de grands coups de pieds plutôt approximatifs ne nous a pas permis d'utiliser notre arme favorite. Le champagne des grandes envolées par les ailes à la main où nous avons pourtant dominé quand nous avons dominé.
Wilkinson nous a fait mal au moment décisif c'est à dire dans les 5 dernières minutes. D'autant plus mal que vu des tribunes on sentait les Bleus broyés dans les regroupements perdant muscles, moral et lucidité. Les remplacements de poids lourds au coeur de la mêlée ont fait douter du choix de reconduire les héros de Cardiff. Un immense merci quand même pour ces Bleus et un grand coup de chapeau aux Anglais impressionnants d'acharnement à ne rien lâcher. C'est à se demander comment ils ont pu prendre 36 à 0 contre les Springboks ! Pour la finale, ce sera un tout autre match…
Rédigé à 17h32 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Alors que notre département aborde un nouveau cycle de renouvellement électoral, certaines vérités restent bonnes à dire. La décentralisation Raffarin Villepin a un coût monstrueux pour les départements contraints, tous sans exception d'augmenter leur fiscalité lors des dernières années.
Un nouveau pointage réalisé pour l'Essonne montre que le montant total des transferts de charge non compensés s'élève désormais à 122 millions d'euros ! Un exemple permet de comprendre : les dépenses sociales sont financées par une compensation TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers).
La recette est stable dans le temps tandis que la dépense notamment du fait du vieillissement de la population est explosive. D'où un écart... Si on y ajoute les 12 millions d'euros de manque à gagner de taxe professionnelle dus à l'introduction du bouclier fiscal cette année, la facture est salée.
Il serait bon que le gouvernement présente une méthode de remise à plat de l'organisation territoriale pour mettre un terme à la désastreuse parenthèse Raffarin Villepin.
Rédigé à 12h36 dans Essonne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
C'est avec un peu de retard que je reviens sur la fête des associations d'Evry de dimanche denier. Je suis chaque année surpris par l'extraordinaire vitalité de notre tissu associatif.
Evry est une ville jeune qui doit se construire une histoire. Elle le fait - n'en doutons pas - à vitesse grand V grâce à ces associations de tous les champs de l'activité humaine (culturel, social, humanitaire, sportif, citoyen) qui bâtissent aux côtés de la municipalité, une identité à notre ville.
Un mandat s'achève à Evry... Je tiens d'ailleurs ce soir une réunion du groupe socialiste en Mairie. L'examen des réalisations, des avancées fait chaud au coeur. Avec ténacité et imagnation, il va falloir poursuivre lors des prochaines années.
Rédigé à 19h19 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ca y est, Lionel Jospin est de retour dans les médias pour incarner un nouveau rôle : celui du méchant...
Je le dis avec netteté, le procès instruit subtilement contre l'ancien Premier Ministre (qui a le courage de livrer une analyse honnête et claire de la défaite) n'honore pas ceux qui s'y livrent. Le brandissement souvent grossier et à toutes les sauces de l'argument éculé de l'aigreur est choquant.
Lionel Jospin dit ce qu'il pense et ne réserve pas ses analyses qu'à la seule Ségolène Royal. Sa vision de l'état de la gauche et de ce qui devrait faire son avenir est éclairante pour peu que l'on prenne la peine de la lire sans a priori.
Je vous invite d'ailleurs à écouter son excellent entretien pour RTL, Le Monde et LCI en cliquant ici.
Rédigé à 19h52 dans PS | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Retrouvez à l'écrit mon intervention de dimanche en cliquant sur le lien ci-dessous :
Intervention_nouvelle_perspective
Le travail ne fait que commencer. J'attends vos contributions.
Rédigé à 11h52 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
A lire : l’avalanche de commentaires et de réactions politiques sur le livre de Lionel Jospin, L’Impasse. Je vais finir par croire que je suis l’un des seuls à ne pas avoir acheté un ouvrage qui n’est pas encore en vente.
J’attendrai, avec impatience maintenant de le lire de A à Z avant de dire ce que j’en pense. Ce n’est pas une pirouette mais un problème d’honnêteté politique. Libération s’est livré à une opération politicienne banale, mais efficace, dont l’objectif n’est pas que commercial. En présentant certaines citations choisies et effectivement rugueuses vis-à-vis de Ségolène Royal, il s’agit ni plus ni moins de créer dans l’opinion l’idée que cet ouvrage n’est qu’un vil et sexiste règlement de compte personnel hors de saison.
Dimanche 16 septembre, je coanimai une journée de travail à laquelle Lionel Jospin et Bertrand Delanöé participaient au milieu de centaines de socialistes de toutes sensibilités. Il y avait aussi Pascal Perrineau, politologue connu, qui est venu preuves à l’appui, démontrer de manière implacable pourquoi nous avons perdu la présidentielle avec des avis très durs sur la campagne de Ségolène Royal. Mais Perrineau n’est pas Jospin. Et ce que l’on peut entendre d’un analyste, un politique n’a pas le droit de l’exprimer.
L’auteur de L’Impasse est unique : c’est Lionel Jospin. Il n’a nul besoin de défenseur. C’est à lui d’expliquer la raison et le moment de cet ouvrage. Je pense seulement que la violence de certaines réactions est aussi liée au fait qu’il nous faudra bien un jour répondre à la question suivante : pouvions-nous oui ou non gagner cette élection présidentielle ?
Car il ne suffit pas de s’indigner et de pousser des cries d’orfraie pour avoir raison. Si des socialistes pensent que notre candidate n’a aucune responsabilité et que ce qui nous a conduit à la désigner (la victoire assurée !) n’est pour rien dans notre défaite, qu’ils le disent. Cela signifiera que quel que soit le candidat, c’est le Parti Socialiste tout entier qui est inadapté. Cela signifierait aussi que la manière dont un candidat gère sa campagne n’est pour rien dans le résultat final. On nous a pourtant dit et répété de septembre 2005 à novembre 2006 que nous disposions d’une personnalité d’exception pour conduire le chantier de la reconquête.
Je crois pour ma part que nous pouvions gagner, avec une autre campagne et que cela n’est pas contradictoire avec le fait que nous n’avons pas produit le travail idéologique pour adapter la pensée socialiste à la nouvelle donne mondiale.
Je mettrai prochainement sur ce blog mon intervention de dimanche 16 septembre…
… et bonne lecture de L’impasse à partir du 24 septembre !
Rédigé à 16h46 dans PS | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
La journée organisée par le collectif Nouvelle Perspective a dépassé toutes nos espérances initiales. Aussi bien en terme de participation que de qualité des interventions, la journée s'est excellement passée.
L'amphithéâtre de l'Ecole de Médecine est pour nous un point de départ. Il faut poursuivre le travail avec humilité et avec la conscience des responsabilités qui pèsent sur nos épaules.
Je suis heureux que de Lionel Jospin à Philippe Martin, de Pierre Moscovici à Pascale Le Néouannic, une diversité de la famille socialiste se soit manifestée pour cet évènement.
Je vous propose d'écouter le discours de clôture prononcé par Bertrand Delanoe :
Rédigé à 12h52 dans PS | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Entre deux visites aux Journées du Patrimoine, n'oubliez cependant pas de venir à la journée organisée par le collectif "Nouvelle perspective" qui ambitionne (en toute modestie) de redonner du tonus à un autre chef d'oeuvre du patrimoine français : le PS.
Pour consulter le programme, cliquez ici.
Rédigé à 16h20 dans PS | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pendant deux jours, les Journées du Patrimoine offrent la possibilité à chacun de découvrir ou de redécouvrir les bâtiments anciens ou modernes qui font le charme de nos villes et de nos campagnes.
Evry, contrairement à ce que certains esprits chagrins aimeraient croire, ne fait pas exception. Notre commune dispose de bâtiments somptueux et son histoire (qui continue de s'écrire) offre de nombreuses leçons. Cela fait partie du défi que nous tentons de relever au sein de la commune, de la communauté d'agglomération et du département (cf photo panneaux du nouveau PLU et des peintures de Franck Sénaud).
Venez donc visiter l'Hôtel du département, point de départ d'une balade ensoleillé aux quatre coins d'Evry.
Rédigé à 16h14 dans Mon canton | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
11 septembre 2001, c'est une certitude, ce jour-là, marque une nouvelle phase de notre Histoire.
La tragédie a marqué le point de départ d'une stratégie internationale dez l'hyperpuissance à contre-courant de la raison. Le triomphe des idées néo-conservatrices mariée aux intérêts du Big Business a conduit au bourbier irakien, obsession irrationnelle de la droite américaine.
Il est temps qu'une nouvelle page s'écrive, que les affaires internationales ne soient plus dominées par des idées aussi injustes qu'inopérantes. De ce point de vue, il est important que deux évènements se produisent :
1. qu'un président démocrate soit élu en novembre 2008 aux Etats-Unis
2. que l'Europe réussisse enfin à se faire entendre et à proposer une autre politique.
L'urgence pour la stabilité mondiale reste la construction de la paix au Proche-Orient avec l'avènement d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël.
Pour quand ?
Rédigé à 15h20 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La pression médiatique a été trop forte. Faiblards, fébriles, trop justes, les Bleus ont perdu face à une équipe d'Argentine plus fûtée qu'affutée, pleine d'opportunisme et qui mérite au fond sa victoire.
Allons-nous assister à une épopée très française qui commence par une prestation désespérante avant une chevauchée fantastique ?
Je l'espère, nous l'espérons tous. Il faut maintenant gagner largement face à la Namibie et l'Irlande, en espérant qu'une défaite argentine face aux Irlandais, puis les charmes du goal average nous permettront d'éviter une confrontation trop précoce à des Néo-Zélandais très en forme en quart de finale.
Il faut quoiqu'il arrive continuer de soutenir le XV de France.
Rédigé à 20h31 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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