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18 septembre 2007

Commentaires

Un peu de respect pour Lionel Jospin. Les mêmes vautours qui ont joué la défaite de notre camp en 2002 cherchent des noises à Lionel aujourd'hui. On les laissera pas faire.

Ce n'est pas en prenant des petits bouts de phrase pour victimiser Ségolène Royal que nous ferons l'économie d'un vrai débat sur la défaite.

Avec ou sans livre, chaque socialiste peut donner son point de vue sur l'échec. Mais le probème reste que Lionel Jospin est quand même LE socialiste qui avait tellement bien pensé et organisé sa campagne en 2002 qu'il a eu le succès que l'on sait, traumatisme dont beaucoup d'électeurs de gauche ne sont toutjours pas lavés.
Tout le monde peu commenter... tout le monde peut-il donner des leçons, quel que soit son passé ?

Au delà du seul cas Jospin, pourquoi faut-il toujours que les débats entre socialistes prennent l'opinion publique à témoin, par télé ou livre interposés ? On peut critiquer Sarkozy et son goût extrême pour les médias, mais le poids des "ténors" socialistes se mesurerait-il aujourd'hui aux succès éditoriaux ? Cela ne soigne que les égos...

c'est justement parce qu'il a "échoué" que les avis et opinions de Lionel Jospin gagnent en profondeur. Si seulement notre candidate n'avait pas été si obnubilée par son indépendance vis à vis d'un parti dont les militants l'ont choisi, elle aurait peut-être été plus à même de tirer les leçons des échecs passés. Les éléphants, malgré tout le mal que certains en pense, et on ne parle jamais de ceux qui, à droite ont contribué à la vistoire de Sarkozy (car on ne va pas me dire que les Fillon, Raffarin et autres Devedjan sont des nourrissons de la politique) incarnent également la mémoire du parti, des échecs et des victoires, se passer de leur expérience peut être fatal.

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