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17 mars 2008

Commentaires

Bonjour camarade,

tu dis qu'il est nécessaire d' "impulser une nouvelle dynamique politique et un rebond de toute la gauche, " et en même temps tu nous expliques que tu apportes ton soutien à Michel Berson pourtant en place depuis 10 ans.
Quel est donc ce renouvellement ?

Lorsque je vois les élus de ce renouvellement partiel, je suis heureux de constater que la moyenne d'âge a notablement baissée, que nombre d'entre eux sont de nouveaux élus. La voie du renouvellement ne passe-t-elle pas aussi par la jeunesse dans un des département les plus jeunes de France ?

Pourquoi donc notre camarade Michel n'a-t-il pas durant son dernier mandat commencé le renouvellement que nous appelons tous de nos souhaits ?
Pourquoi n’a-t-il pas été plus présent là où il aurait pu aider tout ceux qui dans notre département luttent pied à pied contre les mesures menées par les gouvernements Raffarin, Villepin ou encore Fillon-Sarkozy ? des luttes menée régulièrement dans l'union des forces de gauche.

Certes le bilan de l’équipe est bon, mais maintenant il faut lui donner une dimension plus importante et plus proche du terrain et des gens. Pour cette nouvelle étape, il me semble indispensable de nous doter d’un CG présidé par quelqu’un qui soit plus en phase avec les nécessités de notre époque.

Le renouvellement dont nous avons besoin ne peut rester un simple mot. Il doit se convertir en actes visibles et concrets sur le terrain.

Amitiés Socialistes,
José Angel

ps : un petit point supplémentaire, pourquoi parler du congrés pour dire qu'il ne faut pas en parler ?

josé,
je souhaite te répondre juste sur 2 points:
1. Le renouvellement générationnel. Moi qui ai très activement participé à l'élection de Carlos Da Silva, benjamin de notre nouvelle assemblée départementale, je ne vais pas sousestimer cette dimension du changement. Mais la question ne peut pas se résumer à cette dimension. Le renouvellement de nos pratiques politiques est, pour le moins intergénérationnelle.
2.Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas parler du congrès. Je soutiens que la question de la présidence du Conseil général doit être déconnectée des enjeux internes, d'ailleurs bien difficiles à percevoir à cette heure... Tout simplement parceque lorsque nous composons l'exécutif d'une collectivité territoriale aussi importante, nous ne pouvons pas le faire au seul trébuchet du rapport de forces de motions de congrès. Nous ne sommes pas un Parti-Etat.

Francis, sois patient, attends les sénatoriales, c’est dans six mois. Michel au sénat, tu pourras prendre la place tranquille.

Honnêtement Francis, le renouveau avec Berson, on a bien du mal à s'y retrouver...

Je partage le sentiment d'Hélène. Le bilan des 10 années de Michel Berson est bon. Mais au bout de 10 ans, ce n'est ni lui faire injure ni renier ce qu'il a fait que de souhaiter un renouvellement à la tête de l'exécutif départemental. Je trouve pour ma part dommage que les qualités connues et reconnues d'un Thierry Mandon ne puissent s'exprimer à la tête du conseil général.

Je reproduis ci-dessous un message de notre camarade Michel Abhervé:


Je dois vous avouer ma perplexité par rapport à cette désignation. J'avais en effet été convaincu par l'analyse de Francis Chouat, il y a une quinzaine de jours, montrant la nécessité de rénover le fonctionnement du Conseil Général et de marquer une rupture dès maintenant pour préparer la très difficile échéance de 2011.

Je suis par contre dubitatif devant son analyse d'aujourd'hui où, en résumé, il appartient à Michel Berson de conduire lui-même la rénovation en marquant la discontinuité avec les pratiques précédentes. Nous connaissons tous Michel, ses qualités et ses défauts. Mais pour ma part, je ne peux pas croire qu'il ait parmi ses caractéristiques la capacité à changer radicalement de pratiques, très liées à ce qu'il est dans son histoire politique.
Et donc si il faut changer, il faut aussi changer de tête pour conduire le changement. Je regrette donc que Francis n'ait pas été au bout de la logique qui fondait son analyse en présentant sa candidature, et ne nous laisse qu'un choix entre Michel et Jérôme.

Même si, comme souvent en politique, ce choix ne correspond pas totalement à mes souhaits, j'incline à privilégier l'analyse qui rend le changement nécessaire pour préparer l'avenir.

Jérôme est incontestablement un homme de conviction. Même si nous avons, chacun le sait des divergences, mais il incarne l'avenir, plus que Michel, en première ligne depuis 1981 sans discontinuité. Jérôme fera-t-il, si il est Président du Conseil Général, une machine de guerre interne au P.S. Peut-être y-a-t-il là un vrai risque. Et ne risque-t-il pas de quitter un jour le PS pour une improbable aventure altergaucho mélanchonnesque ? Sans pouvoir totalement exclure cette hypothèse, j'ai au contraire la conviction que c'est par l'exercice des responsabilités que nous conjurons ce risque. Jean Luc n'a jamais été plus socialiste que quand il était ministre, fonction dans laquelle il a excellé, et montré son sens de la solidarité.
Et comme ce qui suscite le plus de réserve dans la façon dont Michel oriente depuis des années l'action du département, c'est qu'il semble vivre le social comme une contrainte, alors que cela devrait être le coeur de l'action d'une institution comme le Conseil Général, j'incline à soutenir Jérôme dont je sais qu’il a cette conviction au coeur de son engagement.

C'est, me diront certains, jouer avec le feu. Certes. Mais si j'avais la conviction qu’une nouvelle présidence de Michel nous arme pour une victoire en 2011, je n'aurai pas besoin de prendre ce risque. Francis (et d'autres avec lui qui aujourd'hui semblent avoir changé d'avis) m'ont convaincu qu'il fallait changer le dispositif et aujourd'hui, seul Jérôme est candidat à porter ce changement, jugé nécessaire par beaucoup.

En tous cas je ne me résout pas pour ma part à adopter l'attitude de lourd silence de Michel au moment de l'investiture des présidentielles et tenais à vous faire part de mon sentiment.

A bientôt

Michel ABHERVE

Je suis surpris de voir reproduit ici un message interne adressé à quelques camarades

Je partage la surprise de mon Michel Abhervé concernant la publication de son message interne (c'est d'ailleur moi qui l'ai prévenu). Le débat étant posé ici, j'expliquerais à mon tour mon appréciation.

Les arguments de ami Michel Abhervé ont, comme toujours, toute leur force, leur sagesse et leur pertinence, nous en avons d’ailleurs abondamment parlé depuis quelques jours.

Il serait confortable, face à un choix difficile, de se refugier dans le silence. Mais je ne voudrais pas à mon tour reproduire ce que j’ai jugé sévèrement en novembre 2006 (lors du débat sur l’investiture présidentielle) : le fait que des responsables (à quelque niveau que ce soit) n’exposent et n’expliquent pas ce qui est finalement leur choix face à des enjeux qui nous engagent et ne sont pas neutre.

Peut on espérer échapper durablement (car le choix de Jérôme est un choix durable pour l'avenir) échapper à des logiques de déséquilibre politique (et des risques de déséquilibre) qui ont souvent été implacable ? Pour ma part, j'ai la franchise de vous dire que je ne m'y résous pas...

J'ai un regret en lisant les professions de fois : aucune des deux n'évoque la douloureuse situation budgétaire du département avec les difficultés qu'elle comporte : un état qui se désengage, une population qui se paupérise, une croissance en berne (et donc des rentrées fiscales qui n'auront pas d'augmentation naturelle), la difficulté d'accroitre la pression fiscale sur une population que la baisse du pouvoir d'achat met chaque jour plus proche du point de rupture ?

Cela aurait été plus pertinent pour la réflexion de nos camarades et concitoyens que des inélégances et facilité du type « ne pas être un président enfermé au 5e étage ».

J’avoue ne pas avoir pris le temps de me saisir pleinement de cette question avant dimanche soir, concentrant mon énergie sur le travail de campagne. Je regrette que le débat prévu lundi soir ai été annulé. J’espère que la tradition de débat, à la foi par écrit et par débat public, de notre parti ne s’affaiblit pas.

Je ne peux m'empêcher de noter la place de Francis Chouat dans les 2 professions de foi. Ce constat peut sonner comme un regret, et montre qu'une solution qui aurait permis de concilier équilibre et renouvellement existe.

Des deux votes, c'est celui pour Michel Berson qui peut laisser ouvert à moyen terme cette solution de synthèse de nos exigences.


Voila le cheminement qui me fera finalement utiliser ce soir le vote Berson, tout en gardant en mémoire les questions posées par Michel Abhervé, et sans me départir du doute toujours nécessaire à faire avancer l’esprit humain.

Ce texte n’est pas un appel au vote, c’est l’explication d’un cheminement personnel.

Gilles Vollant
(P.S. : c’est l’auteur de ces lignes qui place ce post sur ce blog).

Les gars du PS de l'Essonne il faudrait changer vos articles. C'est une catastrophe! Valls, Berson et vous rien de nouveau depuis les élections. Vous abandonnez déjà vos électeurs... Franchement réveillez, il y a des gens qui ont voté pour vous, respectez les! Enfin si vous voulez réconcilier les gens et la politique.

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