L'adoption de la réforme constitutionnelle conduit à s'interroger sur la pertinence de la stratégie du Parti socialiste. Au final, il n'aura été ni en capacité de faire échec à cette réforme ni en situation de l'infléchir. Ce résultat est le fruit d'une double erreur d'appréciation.
La première est d'avoir considéré que l'opposition était en mesure de réunir une minorité de blocage puisqu'une majorité qualifiée de trois cinquièmes est nécessaire pour l'adoption d'un texte de nature constitutionnelle. L'attitude du PS a été guidée par l'idée qu'il était possible d'infliger une défaite au président de la République ou, tout au moins, de ne pas "lui donner une victoire". En posant des conditions, notamment sur le Sénat, qu'il savait impossible à satisfaire par le gouvernement et la majorité, le Parti socialiste s'est mis, d'emblée, en situation de ne pas voter ce texte. De nombreux parlementaires socialistes qui ont cru sincèrement à cette stratégie découvriront bien tard que la majorité parlementaire disposait arithmétiquement à elle seule des trois cinquièmes des votes pour permettre son adoption ! En outre, en politisant fortement le vote du Congrès dans la dernière semaine, le PS a permis à la majorité de se ressouder, les parlementaires de droite hostiles à cette réforme préférant la voter plutôt que de "jouer contre leur camp".
L'autre erreur d'appréciation concerne le contenu de la réforme elle-même. Obnubilés par la pratique institutionnelle "hyperprésidentielle" de l'actuel président de la République, les socialistes ont voulu voir dans cette réforme la volonté d'inscrire dans la Constitution le renforcement des pouvoirs présidentiels. Cette perception est pour l'essentiel erronée. Le président de la République ne gagne aucun pouvoir nouveau, hormis celui de s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès.
Il faut beaucoup de mauvaise foi pour considérer que cette disposition symbolique, très en retrait par rapport au souhait de Nicolas Sarkozy de pouvoir s'adresser à tout moment à chaque Assemblée, bouleversera le régime. En revanche, un certain nombre des pouvoirs du président sont encadrés comme celui de nomination. On peut discuter du degré d'encadrement du dispositif proposé, mais il est difficile de le récuser alors que, durant quatorze ans, François Mitterrand et les socialistes se sont accommodés du système actuel.
En réalité, cette réforme s'est attelée à revaloriser les pouvoirs du Parlement et à donner des droits nouveaux aux citoyens. Ce choix a été celui du comité Balladur qui, à juste titre, a estimé que l'urgence était de palier le déséquilibre né de l'adoption du quinquennat et de l'inversion du calendrier électoral. Face à la toute-puissance de l'exécutif, il est impératif de donner plus de pouvoirs au Parlement, notamment en matière de contrôle.
Certains regrettent que cette évolution se fasse au détriment du premier ministre. Outre qu'il paraît difficile de revaloriser le Parlement sans restreindre les pouvoirs du gouvernement, il aurait fallu, pour que cette critique soit pertinente, être en mesure de trancher la question de la nature du régime. Le PS ne l'a pas fait, laissant coexister en son sein ceux qui sont favorables à une présidentialisation de la Ve République et ceux qui privilégient le renforcement du premier ministre et une évolution primo-ministérielle. D'autres considèrent que la revalorisation du Parlement profitera d'abord au groupe majoritaire. C'est en grande partie vrai, mais faut-il s'en offusquer ? Sauf à remettre en cause le fait majoritaire ou à considérer pour l'opposition qu'elle a vocation à rester cantonnée dans ce rôle, il n'est pas illégitime que la majorité élue par les Français ait les moyens de gouverner, ce qui n'est pas incompatible avec un statut de l'opposition !
Aucune objection de principe ne permet donc de refuser l'approche préconisée par le comité présidé par Edouard Balladur. Sur bien des points, la réforme proposée apportait des réponses, certes perfectibles, mais attendues depuis de longues années par de nombreux parlementaires. Plutôt que de se réfugier dans une attitude négative et stérile, il valait mieux se mettre en disposition de les discuter sérieusement afin d'aboutir à un compromis.
Dans les grandes démocraties, cet exercice aurait été mené naturellement et sereinement. Chacun aurait compris que s'agissant de la loi fondamentale, la majorité et l'opposition recherchent dans la transparence un accord permettant à la démocratie de progresser. Dans notre pays, cette discussion a donné lieu, de part et d'autre, à des procès d'intention qui témoignent de l'immaturité de notre vie politique. Le président et sa majorité ont leur part de responsabilité dans ce qui apparaît, malgré le vote de la réforme, comme une occasion manquée. En suivant la majorité sénatoriale dans sa volonté choquante d'empêcher toute évolution du mode de désignation du Sénat, la droite a bloqué, sur un point qu'elle savait essentiel, toute possibilité de discussion avec l'opposition. Elle a privilégié sa cohésion au détriment de la recherche d'un compromis. Elle a découragé ceux qui, comme nous, avaient l'espoir de participer à une véritable modernisation des institutions. Il n'était pas question pour nous de diviser notre camp et d'être les supplétifs de la majorité.
Il n'en reste pas moins que le PS doit s'interroger sur sa stratégie de parti d'opposition. Sa disqualification résulte de son incapacité à s'abstraire d'une forme d'anti-sarkozysme pavlovien qui le conduit à s'opposer systématiquement à tout projet émanant du président de la République. Cette ligne de conduite est dangereuse et fait le jeu de celui qu'elle prétend combattre. Elle nous éloigne des Français qui n'écoutent plus un parti réfugié dans une opposition caricaturale. Elle crédibilise un discours purement protestataire. Elle n'incite pas à rechercher des solutions alternatives.
Au moment où la France connaît des défis majeurs, les Français n'attendent pas seulement que le Parti socialiste dénonce une politique inefficace et injuste, mais qu'il aide notre pays à surmonter ses difficultés. Cet exercice est exigeant face à un président de la République dont le style et l'omniprésence sont des incitations permanentes à s'offusquer. Raison de plus de ne pas y céder comme nous l'avons hélas fait sur la réforme des institutions.
Les députés Christophe Caresche (PS, Paris), Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), Gaëtan Gorce (PS, Nièvre), Manuel Valls (PS, Essonne).
Excellent...enfin excellent.
Evidemment qu'une opposition systématique à Sarkozy ne constitue en rien un programme. Ayez des idées, cela suffira.
J'attends désespérément de croire au prochain parti socialiste. Après le lamentable et durable épisode que nous montre l'aréopage socialiste, à quand un leader capable de proposer par lui seul, sans référence à Sarkozy un projet de société, courageux et pas forcément béni-oui-oui des idées des masses, à la façon social'réac.
Bonne chance, Monsieur Valls, vous êtes de mon point de vue le plus clairvoyant.
Rédigé par : PIERRE | mardi 22 juil 2008 à 20h44
Bonjour Mr Valls,
Jeunes de 18 ans et adhérent de l’UMP je suis néanmoins assez admiratif par l’esprit de modernité que vous incarnez.
Longtemps convaincu que vous suiviez vos convictions, je m’interroge aujourd’hui sur votre vote sur la réforme des institutions. Comment pouvez vous publier un tel article en ayant voté NON ce Lundi ? Il sous entend que vous regrettez votre choix !
Je trouve assez surprenant quand l’espace d’une nuit vous ayez changé d’avis. Si ce n’est pas le cas, cela veut donc dire que vous avez voté sans conviction mais par stratégie en laissant de coté l’intérêt supérieur de la république.
Je trouve votre article plutôt bon mais en total décalage avec votre décision. Vous accusez la direction du partit mais vous en êtes le premier responsable ! De même vos déclarations antérieures étaient à l’opposé de votre attitude aujourd’hui. Il est fort regrettable que vous ne reconnaissiez qu’aujourd’hui les progrès de cette réforme.
Une dernière chose, même si il est vrai que d’autre mesure aurait put être prise (Sur le sénat par exemple), celles misent en place sont quand même des avancés. Il fallait au moins les prendrent.
Je suis déçu de voir quand fin de compte, vous n’êtes pas si différents des autre socialistes : Dans « une forme d'anti-sarkozysme pavlovien »…
Romain MARIA
http://romain.maria.free.fr
Rédigé par : Romain MARIA | mardi 22 juil 2008 à 20h46
Vos propos et votre prise de position en faveur de lang démontre bien que vous n'avez plus rien à faire au Ps.
Vous trompez les gens qui vous ont élu.
Un parti vient d'être crée par d'autres traitres pour les gens comme vous, ça s'appelle "gauche moderne". vous y rejoindrez besson bockel et votre ami sarkozy.
Bien sur, je sais qu'aujourd'hui vous êtes plus utile au Ps que vous cherchez à torpiller de l'intérieur. Vous voulez continuer à jouer dans l'équipe pour marquer des buts contre votre camp. C'est vrai, c'est plus facile quand on ne sait pas jouer.
Vous représentez tout ce qui me dégoûte.
Rédigé par : SoDem | mardi 22 juil 2008 à 20h48
Je soutiens Sarkozy, qui fait globalement du bon travail.
Il fait bouger les choses, et réforme, malgré tous ses défauts.
Mais j'aime beaucoup votre personnalité; vous êtes le seul à incarner une opposition crédible. Je vous entends souvent critiquer les actions du gouvernement, et c'est bien normal puisque vous êtes un homme de gauche! Mais vous savez éviter l'écueil de l'opposition bêtement systématique, celui-là même dans lequel le PS s'enfonce un peu plus chaque jour (et qu'illustre piteusement "SoDem" dans son commentaire).
La réforme qui vient de passer est bonne, car elle donne plus de pouvoir au Parlement, et cela toute la gauche le sait, mais joue les hypocrites par stratégie.
Royal est pathétique, Hollande inaudible, Lang n'est plus vraiment dans la place, ni Strauss-Kahn.
J'espère que vous saurez en profiter pour vous emparer de nouvelles responsabilités au sein du PS.
Bon courage pour le moderniser, car vous avez du boulot! Mais vous êtes sur la bonne voie.
Courage!
Rédigé par : milol33 | mardi 22 juil 2008 à 21h09
M. VALLS,
Je fais partie des gens qui ont des convictions et une sensibilité de gauche et qui se sentent perdus par l'attitude des leaders politiques de cette partie de l'Echiquier.
A l'instar d'autres commentaires, je trouve votre article bien senti... et bien tardif. Sans compter la faiblesse de votre argument expliquant votre vote, que j'ai tendance à mettre sur le compte d'une forme de mauvaise conscience bien à votre honneur.
Je me suis plongé dans le débat sur la révision constitutionnelle bien tard, mais en écoutant Jack Lang sur France Inter hier, je ne comprenais pas son isolement au sein du PS, tant sa position me semblait tenir du bon sens et ne pouvoir souffrir aucune contradiction raisonnable. Et suivant vos prises de position çà et là, j'ai été bien déçu de ne pas vous voir le soutenir dès avant le vote.
J'ai aimé la comparaison évoquée dans cette émission entre la position du Parti socialiste et celle d'une organiation syndicale préférant le conflit et le refus d'un accord autour d'une augmentation de salaire de 20% parce qu'elle en réclamait 50. Je me sens trompé et pris pour un imbécile par des positionnements inaudibles de la Direction de ce parti, que vous résumez si clairement dans votre article...
J'ai été choqué, durant toute la campagne présidentielle d'entendre l'équipe Sarkozy taxer la gauche de sectarisme et suis affligé de constater aujourd'hui qu'elle a bien raison : la violence des réaction contre le Bouc émissaire Lang en témoigne encore.
Je souhaite que a sensibilité puisse être représenté par des hommes et des femmes politiques sachant faire la part des choses entre l'affirmation de leurs convictions humanistes et l'opposition bête et méchante ; j'estime que vous en faites partie et espère qu'à l'avenir, vous oserez assumer jusqu'au bout vos positions sur la scène nationale, comme vous avez su le faire par le passé, au sein d'un Parti qui, s'il continue sur cette voie va dans le mur et laissera orphelin des gens comme moi.
Rédigé par : Corentin | mardi 22 juil 2008 à 21h36
De toute évidence SoDem ne brille ni par son esprit d'ouverture ni par sa tolérance ni par son souci d'établir un échange équitable et constructif... Ce n'est pas en jetant ce genre d'anathèmes qu'il va contribuer à élever le débat.
Juste un avertissement pour commencer : j'ai voté Sarko au premier et deuxième tour à la Présidentielle et je le referai si l'élection avait lieu aujourd'hui. Surtout après que Ségo soit partie en vrille sur un certain nombre de sujets: Sarko, Sarko et encore Sarko. Apparemment Sarkozy est le seul plat qu'elle ait encore au menu...
Je revoterai donc Sarko aujourd'hui, sauf si... Et c'est là que je voudrais en venir : j'ai travaillé aux Etats-Unis et je continue de lire la presse américaine tous les jours (NY Times et le San Francisco Chronicle, journaux éminemment démocrates). Aux States, je me situerais à gauche de l'échiquier politique. Je suis démocrate. Que dis-je ? Je suis à l'extrême gauche : je suis libéral ! Un gros mot qui ferait s'étrangler n'importe quel républicain conservateur qui se respecte, surtout dans la Bible Belt.
J'ai aussi travaillé à Londres et lis de temps en temps The Independant ou The Times : en Angleterre, je suis aussi à gauche de l'échiquier politique : je suis social-libéral. S'il ne reste qu'un seul blairiste (et apparemment il n'en reste qu'un), il est Français : c'est moi !
En France, pourtant, je vote Sarko. Le bonhomme n'est pas exactement à gauche. Alors pourquoi ?
Parce qu'il est tout simplement inimaginable que je vote pour un parti, le P.S., qui historiquement met systématiquement autant d'énergie à trouver des excuses pour ne pas tenir son programme quand il est aux affaires qu'il en a mis à nous convaincre pendant la campagne que oui, bien sûr, il les tiendrait. Je ne supporte plus ce cynisme politique et je ne sais pas comment les électeurs socialistes peuvent continuer à faire comme si. Ca doit en avaler des chapeaux et des couleuvres un électeur socialiste en France...
Tout ça pour dire que tant qu'un Manuel Valls ou quelqu'un de sa mouvance politique ne se retrouve pas au second tour de la présidentielle, c'est un Sarko ou un libéral de droite qui aura ma voix. Pas de gaité de coeur, non, mais au moins avec la droite (hormis la parenthèse Chirac dont le seul objectif inavoué était de s'accrocher au pouvoir) on sait qu'au moins ils disent ce qu'ils feront et apparemment font plus ou moins ce qu'ils ont dit. Même si ça leur vaut bien des reproches par les temps qui courent...
Ce qui m'inquiète pour le P.S., c'est qu'avec une mouvance social-libérale et moderne qui rame autour de 10%, et des élections qui se gagnent au centre, on est parti pour 3 ou 4 présidentielles supplémentaires gagnées d'avance à la droite. Et qu'on ne me parle pas des sondages d'aujourd'hui alors que la prochaine présidentielle n'est que dans 4 ans.
Manuel, courage : avec un peu de pédagogie et beaucoup de patience, tu vas finir par les convaincre. De toute façon, face à n'importe qui, tu pourras toujours compter sur ma voix. Depuis la France... ou depuis l'étranger !
Rédigé par : Bruno | mardi 22 juil 2008 à 22h23
messieurs les députés socialistes... vous êtes totalement à côté de la plaque ! Vous ne pensez "gauche" (!) qu'à travers un parti, le PS, qui, comme chacun peut le constater, est en pleine décomposition, miné par ses querelles internes.
Cependant que le "peuple de gauche", lui, désespère de trouver une authentique opposition à la politique sarkozyste. Visiblement, ce n'est pas sur des gens comme vous qu'il peut compter !
Je ne comprends (sincèrement) pas comment des hommes engagés en politique, tels que vous, puissiez être aveugles au point de ne pas vous rendre compte de la souffrance infligée au peuple, dans pratiquement tous les domaines, par les décisions injustes, nuisibles à l'intérêt général, et finalement dangereuses pour la paix sociale que génère l'ambition démesurée de l'actuel chef de l'état.
En toute honneteté, cela dépasse l'entendement ! Des millions de voix crient, hurlent même leur désarroi, voire leur angoisse, leur impuissance, leur désespoir. Celles des justes (tel R. Badinter dernièrement) clairvoyants tirent la sonnette d'alarme, et vous persistez dans vos analyses erronées.
l'Histoire vous jugera...
Rédigé par : tarkus | mardi 22 juil 2008 à 22h25
Monsieur Valls,
J'ai voté pendant 30 ans pour le parti socialiste et je m'en suis détournée récemment car je ne me retrouvais en rien dans les discours et les actes de ses représentants. Entre les querelles intestines, les discours haineux de Ségolène Royal envers Nicolas Sarkozy (elle en devient grotesque et pathétique au point que je remercie chaque jour les français qui ne l'ont pas élue à la tête de notre pays), la mauvaise foi évidente de la plupart de vos camarades à chaque fois qu'une nouvelle loi est proposée et votée par l'UMP qui ne tient jamais compte de la réalité économique et sociale et surtout pas de l'intérêt de notre pays, et, le manque de propositions constructives et réalistes du parti tout entier, font que le parti socialiste n'est assurément pas prêt de devenir crédible et source d'espoirs pour nos concitoyens. Si la diabolisation de notre Président (qui a montré ses limites lors de l'élection présidentielle et qui, à mon sens, ne manquera pas de se retourner contre la gauche avant les prochaines élections) et la critique systématique et "bête" de tout ce qui peut être proposé par la droite, sont les seules armes dont les socialistes disposent, je pense que vous avez beaucoup de soucis à vous faire.
Je vous crois différent de beaucoup de celles et ceux qui prétendent aujourd'hui représenter le socialisme. Je pense sincérement que vous pouvez incarner une nouvelle façon de faire de la politique par une position d'opposant constructif et juste mais, je l'avoue, votre rejet du texte constitutionnel m'a profondément déçu car j'aurais aimé que vous ayez, comme Jack Lang, le courage d'aller jusqu'au bout de vos convictions en votant oui à un texte qui, même s'il est perfectible, n'en est pas moins une avancée pour notre démocratie. "Jouer les moutons de Panurge" au nom d'une discipline de parti est le signe d'un manque de convictions profondes et, en tout cas, d'un manque d'affirmation de soi. Je vous voudrais leader et non suiveur et je souhaite sincérement que l'avenir vous permette de démontrer que vous pouvez aller jusqu'au bout de vos convictions envers et contre tous si nécessaire car, "il vaut mieux se tromper soi-même plutôt que d'endosser les erreurs des autres".
Rédigé par : bride | mardi 22 juil 2008 à 22h29
Monsieur Valls, j'ai été ptrofondément déçue que vous ne votiez pas la réforme constitutionnelle.
Je vous suis depuis plusieurs et vous êtes le seul pour qui je voterais si vous vous présentiez çà la Présidentielle pour le PS.
Pourquoi avoir suivi cette consigne de parti stupide, affligeante, consternante pour des milliers de gens qui aimeraient retrouver espoir en la gauche?
Les gens en place à la direction du PS doivent partir, Ségolène Royal doit arrêter de s'accrocher à son ambition maladive qui confine à la psychose: ayez le courage de lui dire qu'elle ne sera JAMAIS présidente de la République car elle n'est pas capable de
tenir le poste!tout simplement. Ses incantations ridicules et pathétiques, voire déshonorantes nous gavent et nous affligent.
La gauche a besoin d'idées, de gens courageux et honnêtes intellectuellement. Vous auriez du et d'autres aussi voter la réforme des institutions,sans vous soucier des querelles intestites et politiciennes d'un parti qui se suicide; les français attendaient cela de vous. Je suis triste.
Rédigé par : Françoise SALMON | mardi 22 juil 2008 à 22h45
Bonsoir Manuel,
D'accord avec Pierre : excellent... enfin excellent.
J'ai acheté et lu votre livre il y a quelques semaines. Un espoir qu'un jour je puisse revenir dans ma vraie famille.
Mais là, c'était quoi ce travail !
Rédigé par : Pascal62 | mardi 22 juil 2008 à 22h58
Mr Valls,
Je me présente, je suis un jeune de 25 ans, diplômé d’un bac +5 de l’université de votre ville, habitant le département de l’Essonne et intéressé par l’avenir de notre pays. Comme je l’ai dit, je suis intéressé par l’avenir de notre pays et donc du mien et de ceux qui m’entourent en l’occurrence, mais devrais je dire intriguer et inquiet, ce qui m’a amener à m’intéressée à la politique française depuis de nombreuses années.
Cet intérêt m’a amené à me questionner sur les causes de mon inquiétude et à chercher des solutions pour plutôt que d’avoir des inquiétudes, je puisse apporter de l’espoir aux gens qui se posent les mêmes questions que moi en proposant des solutions concrètes au problèmes que nous connaissons dans notre pays.
C’est avec plaisir qu’au fil des années j’ai découvert des personnes comme vous qui avaient une vision assez proche de la mienne des problèmes qui touchent la société française d’aujourd’hui et qui proposaient des solutions concordant avec mes idées. J’ai donc découvert avec vous que j’avais une sensibilité dite « de gauche » et plus précisément pour ce que j’avais comme image du Partie Socialiste. J’avais donc en tête avant la dernière élection présidentielle d’adhérer à ce parti… mais je ne l’ai pas fait.
Pourquoi ? Car j’ai découvert déjà à cette époque, un parti politique dans lequel il existait deux ou trois « partis » dont les idées sont souvent totalement opposés sur des sujets fondamentaux comme l’U.E., la gestion de l’état, le rôle de l’état dans l’économie… Et dans lequel on devait être contre tous ce qui venaient d'autres partis même si celles-ci se rapprochent des bonnes idées d'hier. Et cette aberration continue depuis lors et ce qui se passe aujourd’hui en est encore un bel exemple.
J’espère que si lors du prochain congrès du PS, vous n’arrivez pas à changer les choses en étant à l’intérieur du PS, vous et d’autres, aurez la volonté de créer une entité politique nouvelle en dehors de ce qu’est actuellement le PS. Je peux vous assurez dès lors dans ce cas de figure ma future adhésion comme celles de nombreux français ayant des idées nouvelles et fatigués de ce qu'est le PS actuel.
Avec tout mon soutien.
Rédigé par : Neoalchimiste | mercredi 23 juil 2008 à 00h27
bonsoir a tous
et vous pensez qu'en critiquant votre parti cela va faire avancer le pouvoir d'achat des frannçais.
Vous avez raison mr Valls continueza denigrer et des militants comme moi iront dans l'anonymat
car ou il est l'ideal socialiste fraternel et solidaire avec vos camarades ?
vous aussi vous cherchez un poste dans ce systeme capitaliste
bien payé
j'enrage de vous lire et d'entendre vos conneries
la droite doit bien rigoler
vous etes tous desesperants
ah que je regrette MITTERAND FRANCOIS
Rédigé par : goalexandre | mercredi 23 juil 2008 à 00h42
Monsieur Valls,
Je suis actuellement un étudiant de 25 ans que la politique n'intéressait plus il y a quelques années mais qui suscite aujourd'hui en moi un vif intérêt car différents hommes politiques, de droite comme de gauche, parviennent enfin à m'intéresser.
Je suis ravi de voir qu'enfin (enfin !) certaines personnalités de gauche se décident à taper du poing sur la table quant à la façon dont est géré le parti socialiste actuel, et je vous le dis avec d'autant plus de franchise que mes convictions politiques sont généralement en accord avec la majorité actuelle.
J'estime que la démocratie exige qu'il y ait une opposition forte, et mon souhait, aujourd'hui, est que la Gauche participe activement aux différents débats, aux différentes discussions et aux différentes réformes qui feront que la France ira dans la bonne direction. Aujourd'hui qu'avons-nous dans l'opposition ? Je ne ferais que reprendre l'expression utilisée dans cet article, preuve de votre lucidité : une stratégie sous "forme d'anti-sarkozysme pavlovien". Je vous remercie, d'ailleurs, de vous élever aujourd'hui contre cette forme de pensée qui est à mon goût indigne d'un vrai grand Parti Politique. Je pense que les français et plus particulièrement les militants socialistes attendent qu'une vraie gauche s'active, se remette en ordre de marche et soit digne de représenter une part majeure de l'électorat français. J'ai beau me sentir très proche de l'UMP, je ne souhaite pas que la majorité actuelle participe seule aux grandes destinées de notre pays.
J'espère donc très sincèrement que le courant que vous instaurez actuellement avec d'autres personnalités de la Gauche française prendra le pas sur ce PS que l'on nous sert depuis trop longtemps. Assez de ces mesquineries dans lesquelles quelques dirigeants de votre parti (ainsi que celles et ceux qui s'estiment aptes à représenter un courant de pensées, à tort car non-élus ou sans véritable fonction politique) ne font que s'insurger contre toute idée venant de la majorité, et principalement du Président de la République, sans apporter d'idées claires ni participer réellement à l'Action Politique que l'on est en droit d'attendre d'eux.
Par ailleurs, je trouve regrettable qu'un Grand Parti Politique Français puisse décider pour tous ses élus de leurs votes, que nous, en tant que citoyens les ayant choisis, sommes en droit d'estimer en leur âme et conscience. Quid des convictions de chacun ? Je suis bien conscient, néanmoins, que je ne peux honnêtement pas faire ce procès qu'au seul Parti Socialiste et qu'il en est de même pour nombre d'autres Partis Politiques. Je souhaite réellement que nos élus puissent donner leur avis sans qu'il soit pour autant dicté par d'éventuels leaders à la pensée unique. Il est tout à fait normal qu'une tendance commune soit prônée, cependant laissons le choix à chaque parlementaire d'y adhérer ou non.
C'est pourquoi j'avoue être quelque peu déçu de constater, par les propos tenus dans cet article, que votre vote sur la réforme des institutions n'était finalement pas en accord avec vos propres convictions. Cependant je suis bien plus affligé de lire ici ou là que des gens puissent vous considérer comme un traitre, pour avoir oser exprimer vos idées de la gestion actuelle du PS. Il est temps que les gens se rendent compte que le PS d'aujourd'hui est au bord du gouffre, et que des gens comme vous montrent enfin que les choses peuvent changer.
Je souhaite vivement que votre parti subisse un VRAI renouveau, qu'il reparte sur de nouvelles bases, quitte à ce qu'il change de nom et de fonctionnement, et que certains "Elephants du PS" prennent une (pré ?)retraite méritée (ou non) loin de notre vie politique. Vous incarnez, avec d'autres, ce renouveau. Vous êtes l'un des rares hommes politiques de gauche qui êtes parvenu à susciter chez moi de l'intérêt.
Etre d'un autre bord que le vôtre, avoir des idées en général différentes des vôtres, ne m'empêche aucunement d'avoir de l'estime pour vous et certains de vos collègues. Je rêve d'une France qui serait menée par des gens compétents de chaque côté, qui pourraient OSER dire qu'ils sont d'accord dans certaines circonstances, qui puissent prendre part à des réformes qu'ils estimeront justes même si elles ne sont pas proposées par leurs propres partis et qui puissent, bien entendu, élever leurs voix et être écoutés lorsqu'ils pensent qu'il s'agit de mauvaises idées ou que des modifications doivent être apportées, tout en demeurant respectueux de ceux qui pensent différemment.
En clair, qu'il y ait un vrai débat Majorité/Opposition, et une vraie marche en avant commune sans pour autant aller à l'encontre des tendances et des convictions de chacun, ce qui n'est - à mon grand regret - pas le cas aujourd'hui. Cela pourrait pourtant le devenir à condition que vous (par ce "vous", j'entends également ceux qui se rallient ou se rallieront à votre façon de voir la politique au sein de la Gauche) preniez les commandes d'un PS qui s'autodétruit actuellement.
Je vous souhaite, M. Valls, bon courage dans cette reconstruction d'une Gauche forte, en espérant que vous en serez au premier plan, et je vous remercie de l'attention que vous porterez à mon message.
Bien cordialement,
Thibault.
Rédigé par : Thibault | mercredi 23 juil 2008 à 01h38
Monsieur le Député, cher Manuel VALLS,
J'apprécie ce que vous écrivez et dîtes depuis des mois que je m'intéresse à vous. Ce soir, votre dernier message publié confirme s'il le fallait mon jugement très positif à votre égard. Dans le courrier personnel que je vous ai envoyé (via mon vrai nom) sur votre adresse mail, je développe pourquoi vous me plaisez...
Ici, en public, je ferai juste un commentaire sur « le cas LANG » puisqu'il fait couler pas mal d'encre puis sur votre tribune cosignée avec trois amis députés.
Je ne me prononce pas ici sur le fond de la réforme que je n'ai pas encore lue mais sur la question de savoir si Jack LANG aurait dû voter non comme son groupe l'avait décidé.
Un député vote en conscience en République française. Il ne peut y avoir de discipline de vote en démocratie car les mandats impératifs sont nuls en droit. C'est la constitution qui le dit. Les décisions de cet ordre prises par les groupes ou les chefs politiques ne priment pas les dispositions constitutionnelles. Tout est donc affaire de politique. Mais mieux vaut des députés qui votent en conscience que des godillots qui suivent les ordres.
Cela je le répète, je le dis d’autant plus librement que d’après ce que je sais de la réforme, comme vous les Socialistes, je ne l’aurais sans doute pas votée en l’état. Car il y a semble-t-il des progrès mais aussi beaucoup de carences et au-delà de quelques gadgets, est absente surtout la question la plus capitale pour redonner une vraie influence au Parlement, à savoir permettre sa vraie représentativité ce qui imposait deux réformes de fond : le mode de scrutin et donc instituer au moins une dose de proportionnelle, d’autre part revoir enfin la composition, le missions et les conditions d’élection du Sénat.
Vous-même et Arnaud MONTEBOURG avez participé aux travaux législatifs et j’ai pu suivre certaines de vos interventions avec grand intérêt mais hélas, vos propositions ne furent pas entendues et je comprends donc votre décision de refuser le vote d’un texte qui ne tenait aucun compte de votre travail pourtant sérieux et responsable et d’ailleurs reconnu comme tel par le Président ACCOYER et le rapporteur du texte. Même si votre tribune semble laisser passer l’idée que vous regrettez de ne pas avoir voté pour.
Comme vous, je crois que ce fut donc une occasion ratée pour SARKOZY et pour la droite de rallier une très large majorité sur un texte qui aurait dû être à mes yeux adopté à l’unanimité puisque la constitution n’est pas une loi ordinaire mais un élément des fondations mêmes de notre République. Comme vous, je pense que ce fut aussi une occasion ratée pour la gauche ou au moins une partie du PS de peser lourdement sur ce texte et de prendre à parti le peuple français des refus de SARKOZY et de l’UMP de passer un vrai compromis.
Quand une majorité est à ce point dominante, ce n’est pas une opposition systématique qui est la plus utile au pays mais une opposition résolue ou plus souple selon les circonstances et surtout une opposition qui soit utile. Comme vous l’avez fait, cher Manuel, dans le message qui est l’objet de nos commentaires, comme Pierre MOSCOVICI l’a fait ausi, je blâme à la fois SARKO et sa majorité et l’opposition socialiste. Les premiers pour avoir été peu respectueux de l’opposition et de ce qu’elle représente en termes de millions de citoyens qui avaient le droit d’être entendus, la seconde pour avoir été trop maladroite, trop timorée, trop malhabile. Heureusement que MONTEBOURG et vous-même avez sauvé l’honneur grâce à la haute tenue de vos travaux. La situation n’est pas des plus brillantes aujourd’hui mais heureusement que grâce à quelques leaders d’avenir, on est en droit d’attendre des jours meilleurs… Nous comptons notamment sur vous cher Manuel.
Sur le point relatif à votre tribune de presse, je ne vous reprocherai pas d’avoir publié ce que vous avez sur le cœur après avoir respecté les consignes de vote. C’est bien le moins de représentants du peuple même si une certaine lecture de l’évènement pourrait faire penser à une hypocrisie ou à des regrets tardifs. Mais en fait le congrès explique sans doute beaucoup de choses, beaucoup de positionnements, de votes récents et de déclarations publiques.
Au fait, je ne suis pas socialiste mais membre du MoDem. Et soyez pourtant convaincu, vous tous, vous cher Manuel comme vous chers amis socialistes, qu’en dépit de nos différences sur certains sujets, je ne vous regarde pas comme des ennemis ni même des adversaires à combattre mais plutôt comme des alliés d’avenir pour mener le combat de l’alternance et celui de notre œuvre commune prochaine d’humanisation de notre société française et du monde.
A vous tous, je souhaite le meilleur.
Nice, le 22 juillet ([email protected])
Rédigé par : Chris JOUS | mercredi 23 juil 2008 à 02h26
Monsieur le Député, cher Manuel VALLS,
J'apprécie ce que vous écrivez et dîtes depuis des mois que je m'intéresse à vous. Ce soir, votre dernier message publié confirme s'il le fallait mon jugement très positif à votre égard. Dans le courrier personnel que je vous ai envoyé (via mon vrai nom) sur votre adresse mail, je développe pourquoi vous me plaisez...
Ici, en public, je ferai juste un commentaire sur « le cas LANG » puisqu'il fait couler pas mal d'encre puis sur votre tribune cosignée avec trois amis députés.
Je ne me prononce pas ici sur le fond de la réforme que je n'ai pas encore lue mais sur la question de savoir si Jack LANG aurait dû voter non comme son groupe l'avait décidé.
Un député vote en conscience en République française. Il ne peut y avoir de discipline de vote en démocratie car les mandats impératifs sont nuls en droit. C'est la constitution qui le dit. Les décisions de cet ordre prises par les groupes ou les chefs politiques ne priment pas les dispositions constitutionnelles. Tout est donc affaire de politique. Mais mieux vaut des députés qui votent en conscience que des godillots qui suivent les ordres.
Cela je le répète, je le dis d’autant plus librement que d’après ce que je sais de la réforme, comme vous les Socialistes, je ne l’aurais sans doute pas votée en l’état. Car il y a semble-t-il des progrès mais aussi beaucoup de carences et au-delà de quelques gadgets, est absente surtout la question la plus capitale pour redonner une vraie influence au Parlement, à savoir permettre sa vraie représentativité ce qui imposait deux réformes de fond : le mode de scrutin et donc instituer au moins une dose de proportionnelle, d’autre part revoir enfin la composition, le missions et les conditions d’élection du Sénat.
Vous-même et Arnaud MONTEBOURG avez participé aux travaux législatifs et j’ai pu suivre certaines de vos interventions avec grand intérêt mais hélas, vos propositions ne furent pas entendues et je comprends donc votre décision de refuser le vote d’un texte qui ne tenait aucun compte de votre travail pourtant sérieux et responsable et d’ailleurs reconnu comme tel par le Président ACCOYER et le rapporteur du texte. Même si votre tribune semble laisser passer l’idée que vous regrettez de ne pas avoir voté pour.
Comme vous, je crois que ce fut donc une occasion ratée pour SARKOZY et pour la droite de rallier une très large majorité sur un texte qui aurait dû être à mes yeux adopté à l’unanimité puisque la constitution n’est pas une loi ordinaire mais un élément des fondations mêmes de notre République. Comme vous, je pense que ce fut aussi une occasion ratée pour la gauche ou au moins une partie du PS de peser lourdement sur ce texte et de prendre à parti le peuple français des refus de SARKOZY et de l’UMP de passer un vrai compromis.
Quand une majorité est à ce point dominante, ce n’est pas une opposition systématique qui est la plus utile au pays mais une opposition résolue ou plus souple selon les circonstances et surtout une opposition qui soit utile. Comme vous l’avez fait, cher Manuel, dans le message qui est l’objet de nos commentaires, comme Pierre MOSCOVICI l’a fait ausi, je blâme à la fois SARKO et sa majorité et l’opposition socialiste. Les premiers pour avoir été peu respectueux de l’opposition et de ce qu’elle représente en termes de millions de citoyens qui avaient le droit d’être entendus, la seconde pour avoir été trop maladroite, trop timorée, trop malhabile. Heureusement que MONTEBOURG et vous-même avez sauvé l’honneur grâce à la haute tenue de vos travaux. La situation n’est pas des plus brillantes aujourd’hui mais heureusement que grâce à quelques leaders d’avenir, on est en droit d’attendre des jours meilleurs… Nous comptons notamment sur vous cher Manuel.
Sur le point relatif à votre tribune de presse, je ne vous reprocherai pas d’avoir publié ce que vous avez sur le cœur après avoir respecté les consignes de vote. C’est bien le moins de représentants du peuple même si une certaine lecture de l’évènement pourrait faire penser à une hypocrisie ou à des regrets tardifs. Mais en fait le congrès explique sans doute beaucoup de choses, beaucoup de positionnements, de votes récents et de déclarations publiques.
Au fait, je ne suis pas socialiste mais membre du MoDem. Et soyez pourtant convaincu, vous tous, vous cher Manuel comme vous chers amis socialistes, qu’en dépit de nos différences sur certains sujets, je ne vous regarde pas comme des ennemis ni même des adversaires à combattre mais plutôt comme des alliés d’avenir pour mener le combat de l’alternance et celui de notre œuvre commune prochaine d’humanisation de notre société française et du monde.
A vous tous, je souhaite le meilleur.
Nice, le 22 juillet ([email protected])
Rédigé par : Chris JOUS | mercredi 23 juil 2008 à 02h32
Oups! Message pas passé la première fois alors j'ai renouvelé l'envoi et résultat le message est finalement publié deux fois.
JE SUIS VRAIMENT DESOLE DE CE BUG. J'autorise le webmaster à en squeezer un des deux puisqu'ils sont identiques...
Merci et bonne nuit à tous.
Rédigé par : Chris JOUS | mercredi 23 juil 2008 à 02h37
En réaction à certains commentaires de bons militants socialistes qui se joignent à la curée de leurs responsables, me vient à l'esprit une réflexion : depuis la pré-campagne interne pour la désignation du candidat socialiste à l'élection présidentielle, j'ai l'impression d'un malaise vécu par certains leaders (dont vous, M. VALLS ?) pour affirmer des convictions au sein du parti qui soient en adéquation avec eux-mêmes et bien souvent avec beaucoup de Français, mais qui heurtent les sacro-saints militants.
Ne faut-il pas en tirer des conclusions ? Bizarrement, dans les sondages, c'est pareil : même dichotomie entre les candidats souhaités par les Français, voire les sympathisants de gauche, et ceux soutenus par les militants.
S'il ne faut pas voir là le vrai problème du Parti Socialiste qui abrite tant et tant de sensibilités qu'il n'en arrive même plus à représenter l'ensemble de ses militants, alors je serais tenté d'adhérer aux positions exposées ici par certains, qu'un homme comme vous, qui incarne une vraie gauche, réalise, pragmatique, de convictions et non dogmatique, sectaire et agressive envers celles et ceux qui ne "pensent pas pareil" (et pourtant ! comme je le disais, qui peut dire comment pense le Parti Socialiste et ses militants sur quel sujet ?) devra peut-être en arriver à nous faire rêver au sein d'une autre institution... Moi aussi je vous y suivrais !
Bon courage pour ce matin, je suis pendu à la radio !
Rédigé par : Corentin | mercredi 23 juil 2008 à 08h00
Quel a été l'intéret pour le PS de faire croire qu'il disposait des 3/5e de blocage au début ? J'y ai franchement cru et voila que tout était joué d'avance ? Y a des idées jadis portées par la gauche dans la réforme, c'est toute la perversité des faux progres trop encadrés enregistrés. C'est encore un calcul à la flanby ? Vraiment besoin de changement interne, c'est désespérant. En bien mauvais état ce parti, décidément.
Rédigé par : flodechambe | mercredi 23 juil 2008 à 08h18
Mon mari et moi avions toujours voté à gauche dans le passé, mais en 2007 nous avons voté aux deux tours pour Nicolas Sarkozy.
Cela ne fait pas plaisir à entendre mais c'est vrai, la modernité et le conservatisme ne sont plus du côté où ils étaient auparavant.
Monsieur Valls, j'avais été très surprise d'apprendre votre ralliement à Ségolène Royal pour la présidentielle, tant il est évident qu'elle n'est pas à la hauteur.
Redevenez le Manuel Valls que nous apprécions.
Bien à vous.
Rédigé par : Caroline | mercredi 23 juil 2008 à 09h07
Manuel Valls,
Dieu sait, que vous êtes un des seuls espoirs qui nous reste !
Je viens de vous entendre sur France Inter, à l'instant.
VOS INTENTION SONT LOUABLES, mais vous ne vivez pas dans le monde réel !
Par exemple: Que voulez vous que nous fassions de l'Université pour tous, alors que ma fille qui vient de passer son bac littéraire avec mention sait bien que BAC + 5 = Caissière chez Leclerc !
En fait elle regrette déjà de ne pas avoir fait un filière professionnelle et cherche un école pro pour bachelier !
TOUT CE QUE VOUS DÎTES EST MARQUÉ AU SCEAU DES IDÉES RECUES DE LA CAVIAR-BOBOCRATIE.
Savez vous que le niveau des études en France est tellement bas qu'il faut une mention BIEN au BAC français pour poursuivre ses études en Suisse ?
Une auditrice de France Inter vous à dit: Préoccupez vous du peuple !
C'est çà qui manque au PS, pas la vieille lune des études pour tous menant à Bac plus 10 pour gagner le smig.... et plus personne pour faire ces merveilleux métiers artisanaux de cuisinier, boulanger, plombier, electricien, viticulteur, etc.
Ici à Montpellier, j'ai un fournisseur de vin, un grand viticulteur par le talent qui m'a dit que se parents étaient déçus quand après avoir fait des études d'agronomie, il était revenu s'occuper de la vigne familiale !!!!!
Un des plus beaux métiers du monde dévalué par le mépris de la caviar-bobocratie pour le travail manuel.
Réveillez-vous Manuel, oubliez les vieilles lunes des bobos, oubliez les finasserie politiciennes, le peuple à besoin de vous, vous l'avez dit vous même: le PS doit travailler et construire l'avenir, pas un avenir virtuel avec 100% de cols blancs dont 30% au chômage !
LA RÉALITÉ C'EST LA PANNE DE L'ASCENSEUR SOCIAL qui permet aux plus crétins des fils de bourgeois de prendre la place des enfants d'employés et de travailleurs !!!
La voilà la RÉALITÉ !
Rédigé par : Ozenfant | mercredi 23 juil 2008 à 09h25
De tous les commentaires tendant à blâmer le PS d'avoir des postures trop idéologiques et trop systématiquement d'opposition, je ne disconviendrai pas. Cependant, dans les réactions tenues ici, bien plus encore dans les forums du Figaro, de TF1, d'Europe 1, de 20 minutes, voire de Libé, les attaques sont d'une injustice qui frise l'indécence. Déçus du PS et supporters de l'UMP tendent à oublier que depuis des années, la droite française prend des positions néo-conservatrices ou néo-libérales carricaturales, à la remorque des républicains américains ou des Tories britanniques, mais avec 10 ans de retard. Le RPR puis l'UMP ont régulièrement pratiqué la même contorsion, déblatérant toujours les mêmes litanies anti-fonctionnaires, anti-impôts, anti-ANPE, anti-35h, bref, antisociales (ils perdent leur sang froid!)et ayant une pratique colbertiste (typiquement française, active depuis Louis XIV, et renforcée notamment par les deux Napoléon et de Gaulle). Les dirigeants de la droite française, avec un certain talent pour Chirac puis Sarkozy -puisqu'ils sont gagné!- pratiquent le double langage, la confusion des genres et le copinage, mais avec une arrogance et une suffisance qui laisseraient pantois si on était surpris. En tant que socialiste, même pro-Valls, on peut difficilement supporter de tels flots d'injures ou de critiques au regard de la rhétorique d'un Coppé, d'un Xavier Bertrand, mais pire, d'un Lefebvre ou d'une Morano, qui, s'ils ne prennent pas les gens pour des cons, en tout cas en ont bien l'air.
Conscient de la nécessité qu'il y a à moderniser le PS, à changer ses leaders et à se débarrasser le la mauvaise conscience simili-marxiste qui ancre encore ce parti dans des réflexes idiots, je n'en reste pas moins sensible au fait que par le jeu d'une partie des média (bien utilisée par la droite), par la perpétuelle diatribe populiste, par l'éternelle loi du "diviser pour mieux régner", des clans restreints de privilégiés, des lobbies, utilisent le paravent politique pour continuer à abuser de la collectivité. Sarkozy en est le meilleur fleuron, mais il convient effectivement de ne pas l'attaquer en tant que tel et frontalement. Le PS devrait être logiquement le lobby des salariés, des employés, des ouvriers, des défavorisés, qui constituent trés largement la majorité de ce pays et forment une vraie communauté d'intérêts.
Rédigé par : adetournemire | mercredi 23 juil 2008 à 09h33
J'aime les commentaires qui sont faits par les gens de droite.
Bruno, vous n'avez pas compris mes propos ou, j'ai du mal m'exprimer. Je comprends tout à fait les gens qui n'ont pas les mêmes idées que moi. Je suis social démocrate et depuis peu je soutiens CCC Crée par B Delanoë.
Ce que je n'admets pas c'est que l'on puisse se dire de gauche quand on est à droite. Valls n'est pas à gauche, c'est son droit mais ce qui serait tout à son honneur c'est qu'il appartienne à un camp qui soit celui de ses idées.
Non, comme un torpilleur il reste au Ps pour régulièrement le critiquer, le massacrer et dire ensuite qu'il va mal. Comme ce mari qui frappe sa femme et lui reproche ensuite d'avoir des bleus tout en affirmant qu'il la frappe pour son bien.
Ce que je dis c'est qu'il est temps qu'un homme fort mette de l'ordre dans la maison Ps et ne donne plus de représentativité à des gens dont les idées sont à droite. Je ne veux pas dire pour autant que je ne respecte pas et que ne tolère pas ceux qui n'ont pas les idées que je porte. Je suis particulièrement énervé quand je m'explique et que pour me répondre on m'affirme que je suis Marxiste, un peu comme si pour critiquer la droite actuelle je disais qu'elle est fasciste.
Depuis son élection, Sarkozy recherche et trouve facilement quelques individualités qui se disent de gauche et qui sont déçus parce qu'ils ne représenteront jamais rien dans un parti qu'ils occupent uniquement pour ça et dont ils n'ont pas les idées. Ensuite il les utilise pour anéantir le Ps, seul moyen de survrivre d'une politique lamentable qu'il mêne au jour le jour.
Je suis à peu près certain que M Valls sera bientôt utilisé comme vient de l'être J Lang.
C'est drôle, on parle régulièrement d'antisarkozisme en oubliant totalement que la droite utilise tous les moyens, y compris les plus déloyaux pour faire de l'antisocialisme primaire. Tout ce qui est proposé par la gauche est rejeté et on affirme qu'elle n'a pas d'idées en l'empêchant simplement de les exprimer.
Enfin, l'admiration des gens de droite pour M Valls montre bien où il se situe. C'EST SON DROIT. Ce qui n'est pas sont droit c'est qu'il se dise à gauche.
Rédigé par : SoDem | mercredi 23 juil 2008 à 10h23
Manuel aurait donc dit ça sur France Inter ? L'Université pour tous n'était pas vraiment ce qu'il prônait dans son bouquin. Dénonçant -à juste titre selon moi- la chimère d'un système universitaire égalitaire en façade mais qui sélectionne par l'échec, il défendait une hausse des frais d'inscription, l'autonomie des universités et des liens tout à fait assumés entre université et monde de l'entreprise. Quant à la panne d'un modèle social qui laisse les talents de banlieue sur le bas côté, il a écrit beaucoup à ce propos dans le bouquin. A la décharge de Valls -et ça explique sans doute ce radoucissement- , il est impossible de prendre le PS comme Sarkozy a pris l'UMP. Peut être faut-il malheureusement une nouvelle victoire écrasante de Sarkozy en 2012 afin que les militants se décident à porter au pouvoir quelqu'un qui moderniserait ses structures et mettrait les choses à plat, quelqu'un qui comme le dit Valls se préoccuperait d'autre chose que des "Saintes Ecritures socialistes du siècle dernier".
Rédigé par : SocLib | mercredi 23 juil 2008 à 10h30
Sodem,
Je suis encarté au PS et j'avais placé mes espoirs en Manuel, puisque Ségolène à viré de bord (une fois de plus), mais comme 95% des politiciens, ils est encore trop hors des réalités :
Manuel Valls a France Inter. http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/07/manuel-valls-a.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | mercredi 23 juil 2008 à 10h34
Bravo, pour ce texte courageux qui sonne très vrais.
Enfin un homme de gauche qui "ose" parler du Président Mitterrand lorsqu'on aborde le thème du pouvoir présidentielle. Comment ne pas sourire en voyant Mme Royal, membre de plusieurs gouv. sous Mitterand, accuser le Président Sarkozy d'autoritarisme. Alors bien sur, vous n'êtes pas réellement responsable de ces dérives, mais je crois que certains socialistes, dont vous ne faites pas partie Mr Valls, on la mémoire courte et sélective.
Quand aux pressions "honteuses" de la majorité dénoncé par Mme Royal, j'observe qu'apparemment au PS si on ne vote pas comme l'a demandé le chef, on est poussé dehors. J'appelle ça "pressions" également, et pour preuve, Mr Valls qui semblait d'accord avec le texte à voter contre.
Rédigé par : B. | mercredi 23 juil 2008 à 10h49
Militant PS depuis 32 ans. Elu municipal dans l'agglomération de Dijon depuis 25 ans.
Merci Manuel de garder comme ligne directrice l'intérêt général du pays, de valoriser le travail (il faut produire pour partager) et de travailler au cadrage de la réflexion du parti dans un monde qui évolue rapidement. Très cordialement.
Rédigé par : Jean Claude GERMON | mercredi 23 juil 2008 à 10h49
@Soc.Lib,
JE suis social/libéral !
Je ne parle pas uniquement des talents de banlieue quand je dis que seuls les fils de bobos et de nantis -quelle que soit leur déficience de matière grise- se retrouvent à l'université et dans les grandes écoles !
Voyez Hollande major de promo de l'ENA ! Là je rigole !
Ce n'est pas par la sélection des frais d'entrée qu'on va régler ce problème, au contraire !
C’est en empêchant les fils de nantis sans capacités intellectuelles, donc par des examens de QI qu’on pourrait arriver à se débarasser des perroquets savants qui pourrissent notre nomenklatura, notre médiacratie et notre monde politiQUE.
Je ne me fait pas d’illusions : TOUS les bobos et les faux "sachant" de la bullocratie qui veulent voir leurs enfants arriver quels que soient leurs mérites sont farouchement opposés à une véritable sélection… et pour cause !
Rédigé par : Ozenfant | mercredi 23 juil 2008 à 10h50
Que révèle une lecture attentive, pas à pas ? Vous écrivez "L'adoption de la réforme constitutionnelle conduit à s'interroger sur la pertinence de la stratégie du Parti socialiste. Au final, il n'aura été ni en capacité de faire échec à cette réforme ni en situation de l'infléchir. Ce résultat est le fruit d'une double erreur d'appréciation. "
Le Parti Socialiste était-il en capacité de faire échec à cette réforme, par ses membres, députés et sénateurs ? Non. Et de l'infléchir ? Jack Lang, votre allié de circonstance, se rengorge d'avoir su et pu l'infléchir. Il faudrait savoir.
"La première est d'avoir considéré que l'opposition était en mesure de réunir une minorité de blocage puisqu'une majorité qualifiée de trois cinquièmes est nécessaire pour l'adoption d'un texte de nature constitutionnelle. "
C'était une possibilité, si les élus de droite et du centre ne votaient pas tous comme un seul homme ces mesures. Et c'est ce qui a failli se passer.
"L'attitude du PS a été guidée par l'idée qu'il était possible d'infliger une défaite au président de la République ou, tout au moins, de ne pas "lui donner une victoire". "
Pourquoi, vous, vous souhaitez lui permettre de crier victoire tous les matins ?
"En posant des conditions, notamment sur le Sénat, qu'il savait impossible à satisfaire par le gouvernement et la majorité,"
Pourquoi impossible à satisfaire ? Parce que la droite refuse et rejette une véritable alternance qui, à priori, est la marque d'une démocratie ? Parce que le Sénat, sempiternellement à droite, vous apparaît être une instance satisfaisante et "représentative" ? ! Héritière de la chambre des pairs, elle forme une instance de surveillance et de contrôle de la démocratie dont, par ailleurs, les coûts sont exorbitants et assez inadmissibles en cette époque de prétendues "économies".
"le Parti socialiste s'est mis, d'emblée, en situation de ne pas voter ce texte."
Pourquoi, il fallait donc se mettre d'emblée en situation de voter ce texte ?
"En outre, en politisant fortement le vote du Congrès dans la dernière semaine, le PS a permis à la majorité de se ressouder, les parlementaires de droite hostiles à cette réforme préférant la voter plutôt que de "jouer contre leur camp". "
Quelle analyse de droite ! Car les parlementaires de droite qui étaient prétendument ou réellement hostiles à cette réforme ont été appelés par un certain M. Sarkozy qui a exercé sur eux des pressions diverses et inconnues, et, vous le connaissez mieux que moi, il semble capable d'aller très loin dans les dites pressions pour obtenir ce qu'il veut. Bref, ces matamores qui annonçaient qu'ils ne voteraient pas pour sont vites aller à Versailles la queue entre les jambes, et, pour justifier leur acte, ont accusé la gauche d'être très vilaine et très méchante. Na. Et vous prenez au sérieux leur comédie ? Bref, vous avez peu d'amitié pour vos amis, et beaucoup pour vos ennemis. Etrange...
"L'autre erreur d'appréciation concerne le contenu de la réforme elle-même. Obnubilés par la pratique institutionnelle "hyperprésidentielle" de l'actuel président de la République, les socialistes ont voulu voir dans cette réforme la volonté d'inscrire dans la Constitution le renforcement des pouvoirs présidentiels. Cette perception est pour l'essentiel erronée. Le président de la République ne gagne aucun pouvoir nouveau, hormis celui de s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès."
Il ne faut pas être obnubilé par la pratique institutionnelle hyperprésidentielle ? Mais nous le voudrions bien ! La faute à qui ? Ce n'est pas un socialiste qui, à la tête de la France, décide de tout, se comporte en roi, donc, si les socialistes sont "obnubilés" par cette pratique, c'est qu'elle existe et qu'elle leur pose problème. Et vous ? Il n'y gagne rien. Il y gagne, toujours un peu plus. Les pouvoirs présidentiels étaient déjà d'essence monarchiques, ils se renforcent. Et il fallait voter cela ?
"En réalité, cette réforme s'est attelée à revaloriser les pouvoirs du Parlement et à donner des droits nouveaux aux citoyens. Ce choix a été celui du comité Balladur qui, à juste titre, a estimé que l'urgence était de palier le déséquilibre né de l'adoption du quinquennat et de l'inversion du calendrier électoral. Face à la toute-puissance de l'exécutif, il est impératif de donner plus de pouvoirs au Parlement, notamment en matière de contrôle."
Bref, la droite a trouvé le moyen de faire passer ses principes d'hyperprésidentialisation, en accordant des cacahouètes, et vous nous en parlez comme d'un trésor. Nous allons bien voir ce que donne concrètement "ces nouveaux droits", ces "pouvoirs de contrôle". Ils semblent si limités et si encadrés qu'ils paraissent plus relever de la fantaisie que de la réalité politique.
"Dans les grandes démocraties, cet exercice aurait été mené naturellement et sereinement. Chacun aurait compris que s'agissant de la loi fondamentale, la majorité et l'opposition recherchent dans la transparence un accord permettant à la démocratie de progresser. Dans notre pays, cette discussion a donné lieu, de part et d'autre, à des procès d'intention qui témoignent de l'immaturité de notre vie politique. Le président et sa majorité ont leur part de responsabilité dans ce qui apparaît, malgré le vote de la réforme, comme une occasion manquée. En suivant la majorité sénatoriale dans sa volonté choquante d'empêcher toute évolution du mode de désignation du Sénat, la droite a bloqué, sur un point qu'elle savait essentiel, toute possibilité de discussion avec l'opposition. Elle a privilégié sa cohésion au détriment de la recherche d'un compromis. Elle a découragé ceux qui, comme nous, avaient l'espoir de participer à une véritable modernisation des institutions. Il n'était pas question pour nous de diviser notre camp et d'être les supplétifs de la majorité."
Cette profonde division et séparation entre la droite et la gauche en France est historique ET actuelle. Car la politique d'extrême-droite de M. Fillon et Sarkozy ne peut en aucun cas bénéficier du moindre soutien et caution de la part des hommes et des femmes de gauche. Cet après-midi, quelques cadres seront dans la rue, près du Sénat, pour rappeler aux grabataires du palais du Luxembourg que la vie ne peut se résumer à un travail en permanence, et que les 35 heures, finalement, pour eux, ont représenté un vrai bénéfice - du temps pour vivre. Et vous, qu'en pensez-vous ?
"Au moment où la France connaît des défis majeurs, les Français n'attendent pas seulement que le Parti socialiste dénonce une politique inefficace et injuste, mais qu'il aide notre pays à surmonter ses difficultés. Cet exercice est exigeant face à un président de la République dont le style et l'omniprésence sont des incitations permanentes à s'offusquer. Raison de plus de ne pas y céder comme nous l'avons hélas fait sur la réforme des institutions."
Des élus socialistes dirigent des régions, des départements, des communes. C'est sur ce terrain qu'ils peuvent, pour le parti socialiste, aider les Français. Mais s'il faut que le Parti Socialiste dénonce une politique inefficace et injuste, il appartient à tous ses membres et notamment ses membres "éminents" (ceux qui ont la parole et peuvent être lus, entendus), de la dénoncer, de s'opposer, et de ne pas offrir au Machiavel qui est à la tête de l'Etat des moyens et des occasions de division de la gauche.
Rédigé par : grellety | mercredi 23 juil 2008 à 10h54
Monsieur VALLS,
Je suis un homme de droite engagé depuis quelques années dans une commune du nord de l'Essonne. Suivant particulièrement la politique locale à tous les niveaux, je suis attentif à vos propos et à vos actes. Je vous considère comme un homme politique atypique, avec des convictions modernes, et surtout décalées par rapport aux représentants de l'appareil du parti.
Mais ce qui m'interpelle, ce sont vos actes qui, comme la plupart des membres du parti, me semblent eux, décalés par rapport à vos propos. Vous souteniez l'année passée Mme Royale sans y croire, vous avez votez NON à la réforme des institutions alors que votre billet ci dessus dit presque le contraire. Le PS a été mauvais voir nul sur ce dernier dossier : je ne reviendrai pas sur le passé, il parle de lui-même et Monsieur LANG a raison de dire que certains devraient balayés devant leur porte.
Vous concernant, je pense que vous n'êtes pas à votre place dans ce parti; tout du moins, que vos idées ne recoivent pas l'écho souhaité. Et je ne mets aucunement en doute vos compétences. Mais je vous invite à persévérez, à continuer de "labourer" en vue du congrès de novembre. Mettez en avant vos idées modernes, ne vous laissez pas entraîner par les vieilles querelles et les bagarres de pouvoir (Madame ROYALE va de nouveau se planter, et c'est tant mieux pour nous tous !).
Bien à vous,
Serge
Rédigé par : Serge | mercredi 23 juil 2008 à 10h55
Bonjour monsieur Valls,
J'ai entendu votre position sur france inter ce matin sur la réforme des institutions. Si elle n'était pas parfaite mais qu'elle reprenait en partie des propsitions de la gauche comme monsieur Lang et vous même le disiez, il fallait avoir le même courage que monsieur Lang et voter cette réforme. J'aime vos prises de position et votre liberté de parole mais j'aurais aimé que vous preniez aussi votre liberté de vote et ne pas suivre des consignes d'une direction qui ne cherche que l'opposition systématique à monsieur Sarkozy. A quant une formation de gauche progressiste, réformiste qui propose des idées respectant les entreprises et leur volonté d'avancer et de créer tout en respectant leurs salariés tout au long de leur carrière, qui protège les plus démunis sans entraver ceux qui veulent innover! Quand on a essayé de réformer de l'intérieur et qu'on se heurte au sectarisme et à l'obscurantisme tant des dirigeants que de nombreux militants eux-même, on divorce de ce parti et on crée une autre force politique. Il y a un peuple de gauche qui a voté blanc en 2002, voté Sarkozy en 2007, qui le regrette aujourd'hui et qui pour autant n'est pas prêt à revoter pour le parti socialiste. Quand allez-vous entendre ce peuple de gauche qui ne se retrouve dans aucune formation politique aujourd'hui? Vous êtes l'espoir de ce peuple mais diantre ne vous laissez pas dévorer par l'appareil du PS. Sinon ce sera comme Rocard et DSK, vous resterez une figure intéressante de la politique française mais rien ne changera pour la France. La gauche ne sera pas réformée et la droite a de beaux jours devant elle. Courage monsieur Valls
Rédigé par : osonenfin | mercredi 23 juil 2008 à 10h56
Bonjour Manuel,
je suis militant socialiste et fort déçu que tu joues perso une fois de plus. Ton intervention mine nos efforts collectifs. Tu sais l'attitude de l'exécutif, méprisante à chaque fois, face aux propositions du PS lors du débat sur cette réformette. Je pense même que tu sais fort bien quelles sont les motivations réelles de Jack Lang dans cette affaire, la nature des contacts qu'il a établis avec Sarkozy depuis plusieurs mois. Le comportement de Lang est inqualifiable et le tien fort consternant. Cette tribune le lendemain du congrès est pavlovienne et témoigne davantage de ton désir impatient de te pousser du col que de faire avancer ton parti. Je combattrai ta stratégie lors de notre congrès.
Rédigé par : eric | mercredi 23 juil 2008 à 11h17
Entièrement d'accord avec Romain
Rédigé par : Jean Emmanuel | mercredi 23 juil 2008 à 11h39
Bonjour Manuel,
J'ai bien compris pourquoi tu as dû voter non au dernier vote du congrés et j'ai aussi compris pourquoi tu as la conviction qu'il fallait voter oui ! C'est trés clair. Il est maintenant important de faire valoir la contribution que tu as signé pour la préparation du congrés. Merci pour ton travail de conviction auprés des autres membres de la direction du PS. Cela va finir par payer...pour la survie d'un grand parti de gauche. Il faut enterrer ce nom désuet du PS pour "LA GAUCHE" moderne et réformiste. Il y a du boulot...mais il faudra y arriver ! Bon courage.
Rédigé par : olivier Fatou | mercredi 23 juil 2008 à 11h42
Retour de congrès
Que ce retour de congrès de Versailles a des allures de défaite en rase campagne ! L’ennemi a gagné, on ne peut même pas lui reprocher d’avoir mis la pression sur son camp, le PS a fait de même et a démontré une fois de plus que les considérations de boutique ont pris le pas sur l’intérêt général. Cette bataille de trop a obligé nombre de parlementaires à se renier sur l’essentiel. Les seuls gagnants sont les tenanciers actuels du commerce qui peuvent maintenant envisager un Congrès du PS avec une bonne évaluation de la pugnacité de ceux qui s’opposeront à eux : pas de quoi s’inquiéter, les étripailles seront sans conséquences, dans la norme quoi !
Rédigé par : optimist | mercredi 23 juil 2008 à 11h48
@Oz
>Ce n'est pas par la sélection des frais d'entrée qu'on va régler ce problème, au contraire !
Mais les universités auront peut être plus de moyens pour ne pas vivre dans une bulle isolée du monde professionnel et offrir une formation vraiment qualifiante. Et Valls propose que les gens de milieux plus modestes puissent bénéficier en parallèle de prêts sur le modèle anglo-saxon.
>C’est en empêchant les fils de nantis sans capacités intellectuelles, donc par des examens de QI qu’on pourrait arriver à se débarasser des perroquets savants
La franco-méritocratie scolaire est un tel symbole que personne n'ose s'y attaquer vraiment. Il suffit de voir les cris d'indignation que suscite sur les fils de réaction internet tout article de presse un peu critique vis à vis des prépas. Que quelqu'un ose critiquer les prépas et on l'accuse de "ne pas aimer la valeur Travail", "condamner la seule chose qui marche dans le système scolaire français égalitariste" -alors que le problème n'est pas que ça sélectionne mais des critères de sélection au détriment du talent dont le pays a besoin-... Tests de QI? Disons que l'enseignement des mathématiques de haut niveau en France est essentiellement fait au bénéfice du bourrin contrairement à d'autres pays dans lesquels la mathématique logique -qui sert pour les tests de QI- a plus de place au niveau scolaire. En même temps, je ne suis pas sûr que la "culture du réseau" puisse être totalement anéantie tant elle est ancrée dans le pays...
Rédigé par : SocLib | mercredi 23 juil 2008 à 11h59
Mon avis est désormais définitif sur Manuel Valls : c'est un personnage détestable et complètement vaseux, à la limite de la bêtise.
Quand à Jack Lang, il a perdu l'esprit : en ce moment, c'est lang de fou et lang de bois...
Quand à la présence de Manuel Valls et Lang à la garden party de Sarkosy, quelle trahison pour Evry !
Rédigé par : Remarque | mercredi 23 juil 2008 à 12h19
A tous ceux qui, de Gauche comme de Droite, se demandent pourquoi Valls a suivi la discipline du parti lors du vote alors qu'il était favorable à la réforme, je répondrai qu'il y a des choses qu'on peut faire en tant que responsable politique d'envergure nationale sans tomber aux oubliettes mais qui équivalent à une mort politique pour un simple député.
Rédigé par : Expli | mercredi 23 juil 2008 à 12h55
Arretez de battre votre coulpe. Le PS a fait ce qu'il devait faire et là dessus n'a que très peu de choses à se reprocher. J'ai suivi une partie des débats sur LCP et notamment un moment qui vaut son pesant d'or ! Lorsque vous êtes avec arnaud montebourg face à M Balladur en train de lui dire que sur les 77 propositions qui ont été faites il en reste très peu qui concerne le parlement et que vous allez en reprendre 5 ou 6 faites par la commission et donc par M Balladur pour les présenter devant l'assemblée. Notamment pour ce qui concerne le mandat unique ou la dose de proportionnelle....
Arretez de battre votre coulpe car il y a autant de députés UMP ou DL (enfin de droite) qui ont avalé leur rancoeur pour voter en faveur d'un texte qu'ils jugeaint absurde parce que M Sarkozy leur a rappeler qu'il y avait juste après le vote un redécoupage à venir en cas d'hésitation !
Mais ça aucun média n'en parle plus alors que même les députés UMP ont dénoncé le harcélement téléphonique fait par Sarkozy et Fillon !
Si il n'y avait pas eu de vote de groupe (ump ou ps) le résultat aurait le même !
Ceux qui ont fait pencher la balance sont les 6 radicaux de gauche !
Accuser Jack Lang est facile mais c'est lui donner beaucoup d'importance !
Je vous rappelle que sur ce vote contrairement au précédent M Accoyer y a pris part..Les Debré ont voté ...Pour
Alors ne lui donner pas trop d'importance
Ce que je n'arrive pas a comprendre au PS, c'est que depuis 2005 (même si c'est apparu avant) et c'est ce que dénonce jack lang (même si je ne le tiend pas dans mon coeur) il y a une scission grave entre les sociaux démocrates et des socialistes qui sont restés sur une idée qui date d'il y a plus de 20 ans.
Vous l'avez compris La scission se fait entre le PRS et le PS entre Mélanchon, Lienemman ...qui ne soutiennent pas le candidat du PS et les autres qui le soutiennent à moitié ou le soutiennent carrement.
Et là oui Lang a raison !
Qu'allez vous faire (en général) au PS pendant l'été ...Préparer un congrés ? super !
Que va faire l'UMP...allez sur les plages rencontrer les français et leur donner des tongs..ça peut paraitre très c...mais au moins ils seront au contact de la population pour savoir ce qu'elle veut entendre et commenceront à préparer la candidature de Sarkozy pour 2012 !
Bougez vous !
Je suis d'accord avec votre motion sauf sur un point !
Il faut un candidat maintenant pour gagner en 2012 !
Ce candidat doit être le secrétaire général du PS comme le fut Mitterrand !
Présentez vous mais une fois le candidat désigné...faites bloc !
Rédigé par : florent | mercredi 23 juil 2008 à 14h08
A l'UMP, si les députés "nonistes" n'ont pas été sanctionnés, il y a quand même une grosse rancoeur contre les "indisciplinés":
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/23/01002-20080723ARTFIG00010-les-deputes-ump-nonistes-ne-seront-pas-sanctionnes-.php
Rédigé par : Expli | mercredi 23 juil 2008 à 14h46
Monsieur Valls, je vous renvoi le commentaire de M Badinter, peu t être ne l'avez vous pas lu ?
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/19/non-a-l-hyperpresidence-par-robert-badinter_1075175_3232.html
Je suis jeune militant au ps, et j'avoue encore une fois que votre intervention me laisse pantois, il semble que nous n'ayons pas eu la même éducation, car chez moi le linge sale se lave en famille et non pas par tribune interposé dans un journal au détriment de la cohérence du parti socialiste. Mais il semble bien que depuis longtemps, vous n'ayez plus le sens de certaines valeurs.
Je ne vous ai pas entendu lors du démentèlement des 35 h, sur la visite du dictacteur kadafi reçu en grandes pompes, sur les 40 à 50 millions d'euros qui seront versés à Bernard Tapie grandement aidé par ce voyou de Sarkozy, sur le démentèlement des services public dans le cadre de la RGPP qui est le nom astucieux trouvé par la droite pour ne pas l'appeler plan de rigueur. Pas un mot non plus sur la visite du dictateur syrien et son invitation à la tribune parlementaire du 14 juillet, pas un mot non plus sur la progession constante de milliardaires en france et dans le monde depuis 10 ans (cf "manière de voir" du mois de juin pour des chiffres et des faits) et que l'on continue à faire croire au bon peuple que nous sommes en faillite ! Alors que les députés se sont votés il y a quelques mois une augmentation de leur retraite, la rigueur pour le peuple mais pas pour nous, c'est cela votre sens des valeurs !
J'enrage encore de voir que vous dépensez votre énergie à noyauter le ps de l'intérieur, vous êtes moins actif pour vous opposer à la casse systémentique des acquis sociaux par ce gouvernement et ce fou de Sarkosy.
Très franchement que restez vous encore à gauche ? Vous n'en partagez plus les valeurs...
Rédigé par : Ducau francois | mercredi 23 juil 2008 à 16h56
Malheureusement pour vous, et heureusement pour les socialistes, M. Valls vous finirez dans les poubelles du PS. Je vous avoue que cette perspective me fait plaisir. Vous savez ce qu'il va advenir de vous mais vous persistez, ce qui est le signe d'un esprit faible. Vous souhaitez faire imploser à petites charges le PS de l'intérieur pour créer un courant sous votre nom, mais vous n'allez pas y parvenir. Parce que même si vous êtes charismatique pour beaucoup, vous avez un QI de moule et beaucoup plus encore s'en rendent compte. Néanmoins, je vous rassure vous avez votre place dans le parti, car Jack Lang n'est pas éternel et il faudra bien le remplacer. Vous ferez l'affaire. Ne me remerciez pas, la roue tourne, à votre tour dans 30 ans vous formerez votre successeur.
M. Valls, il y 45 ans nous avons voté notre constitution, vous n'étiez pas encore arrivé en France à cette époque, et je crois que c'est pour cela qu'il vous manque encore quelques fondamentaux pour comprendre que le parti socialiste, ce n'est pas vous les élus mais nous les électeurs de gauche, c'est pour cela qu'il ne va pas imploser. C'est pour cela que nous n'allons pas vous servir la soupe mais que vous allez servir la nôtre. Quand nous le voulons, aussi souvent que nous le voulons. Nous vous avons fait et nous pouvons vous défaire. Comme Lang de Blois. Comprenez-vous M. Valls ?
Rédigé par : witness | mercredi 23 juil 2008 à 20h47
@ Witness
Un jour Georges Labazée à déclaré devant moi qu'au cours de la première mandature sous Mittérand. Nos députés béarnais se battaient pour que tous le monde dans nos Pyrénées aient le téléphone et l'électricité à la maison. C'était en 1981. Georges était député et il est aujourd'hui vice président de la région Aquitaine et président du groupe socialiste au conseil général des PA.En 1981 j'avais 13 ans.
Aujourd'hui en 2008 nous avons deux ordinateurs à la maison. Des ampoules économiques et écologiques dans toutes nos pièces. Nous avons deux voitures, deux téléphones fixes et deux téléphones portables. Deux chaînes hifi et une télévision que je ne regarde jamais. Mon couple avec deux enfants vit avec environ 2000 euros net par mois de revenus professionnels dans une charmante petite maison béarnaise qui n'a pas de jardin. Je suis locataire.
Je suis né à Paris, vécu 24 ans à Evry d'où je suis parti sans aucun diplôme pour changer de vie Parce que les structures de mon pays m'ont aidé à le faire.
Merci à ceux qui ont permis 1981 !
Je pense pas que les menaces, et votre texte witness en prend au moins le ton, servent à grand chose. Parce que déjà à lire ce qui est écrit sur les blogs j'espère pour nos politiques de tout bord qu'ils ont le bon réflexe de laisser glisser les injures, menaces et autre inepties en tout genre qu'on leur balance avec un maniement plus ou moins bon de l'art de la plume.
La France elle a changé Witness. Le parti socialiste à contribué à ce changement. Aujourd'hui les réformes du gouvernement de Sarkozy font ressortir une nouvelle misère qui s'accentue avec les effets de la mondialisation qui change notre monde et d'autres problèmes sociaux qui rendent la vie plus difficile. Il faut lutter contre mais ça ne sera pas avec les mêmes arguments qu'en 1981 que nous y arriverons. Les Français n'arrêtent pas de nous le faire comprendre !
Ils nous font confiance dans la proximité mais nous retire toute crédibilité dès que nous leur soumettons un programme national.
Le passé on doit le respecter, le retenir mais surtout pas vivre avec. Si non on a vite fait de s'y complaire sans voir les choses changer autour de nous.
Rédigé par : Armagnac | mercredi 23 juil 2008 à 22h17
Bonjour monsieur Valls,
à défaut de pouvoir le dire sur le blog de monsieur Hollande je le dis sur le votre, je soutiens totalement mon député en qui je suis tres fier car, contrairement à monsieur dray,il a privilégié ses convictions à des querelles politiciennes.
Comme jel'ai dit aussi sur le blog de monsieur Hollande, je dénonce l'attitude de madame royal qui considère Jack Lang comme un traitre alors même que les vrais traitres sont ceux qui ont renié les convictions profondes du PS et de la gauche sur ces questions en votant non sur un texte qui améliore les droits du citoyen, renforce les pouvoirs du Parlement et au final diminue meme les pouvoirs du président
Contrairement à monsieur Le Roux, je soutiendrai toujours Monsieur Lang meme contre un candidat officiel du PS.
LES SOCIALISTES PAR ANTI SARKOZYSME ONT PERDU LEUR TETE ET LEUR CR2DIBILITE PAR LA MEME OCCASION.
Je le dis tout net:je ne fais plus confiance dans ce PS la, un PS d'opposition et non un PS de conviction,je suis profondément décu.
Quand à monsieur Hollande qui a censuré mon propos, je le trouve bien petit et je vous félicite vous monsieur Valls de braver le stalinisme triomphant qui arrive au PS,Parti où il n apparait plus possible d avoir une pensée et un vote différent de son camarade. Il est affligeant de constater qu'au fond les porte paroles de l UMP n'ont pas tort de déclarer notre Parti comme stalinien, car le niveau de pensée unique est tres élevé...
Une petite question néanmoins me taraude sur vous: pourquoi avoir voté non alors que vous etes pour cette réforme?....
Adieu Parti Socialiste,avec toi, mon bout de chemin politique s'arrete...
Rédigé par : Antoine, Francais de gauche de la circonscription de Jack Lang | jeudi 24 juil 2008 à 00h36
@ Armagnac
Décidément, chacun son socialisme. Vous et moi disons la même chose, d'une manière différente. Vous le dites en geignant, ce qui m'insupporte profondément de la part de certains socialistes, et moi je le dis carrément et sans circonvolutions.
M. Valls ne fait que creuser un fossé entre lui et les militants. Il le sait, mais il ne peut s'en empêcher en publiant sa tribune. Car avons-nous besoin d'étaler nos états d'âme en public, de prendre ce public à témoin, l'utiliser comme bouclier quand la cause est noble ? Non. En conséquence il faut bien admettre que M. Valls a des intentions peu louables en publiant dans la presse le reflet de sa position intime alors qu'à l'Assemblée il étalait la position contraire.
Il faut de tout pour faire un monde. A ceux qui disent que la place de M. Valls n'est plus au PS je dis le contraire, car celle de M. Lang sera tôt ou tard vacante. Si vous y voyez une insulte et une menace, c'est que vous êtes inquiet. Vous avez tort. Nous sommes une grande famille, aimante. Aimons-nous les uns les autres.
Un parti sans militants et sans électeurs, c'est une entreprise dont les ouvriers sont en grève, la production s'arrête et les bénéfices vont à la concurrence.
Rédigé par : witness | jeudi 24 juil 2008 à 08h47
Très bon texte.
Vous restez fidèle à votre ligne, qui consiste à bâtir une opposition constructive.
Je vous suis dans cette démarche, et vous souhaite bon courage car le PS est pollué par un nombre conséquent de pseudo gauchistes réactionnaires, dont certains sont très jeunes!
Bien à vous.
Rédigé par : Timothee | jeudi 24 juil 2008 à 12h24
Bonjours à tous,
Lorsque je disais que j'étais jeune militant du PS, ce n'est qu'en rapport avec ma date d'adhésion au parti socialiste.
Si vous lisez les arguments de M. Badinter, qui est une référence en terme de droit constitutionnel, ce que personne ne peut contester, ce qui en passant, est bien loin d'être le cas de Monsieur Valls. Je vous invite donc à lire le point de vue de Monsieur Badinter et nous pourrons alors débattre sur les sois disant avancées de ce texte. Le mode d'élection des sénateurs n'est toujours pas au suffrage universel à l'heure du 21 ème siècle et vous pensez que c'est normal dans une démocratie ? Moi pas, tout le monde sais très bien que ce mode de scrutin permet à la droite d'être majoritaire au sénat et qu'il permet de recaser les copains (cf raffarin).
Quelle est la légitimité de ces sénateurs qui ne sont pas élus au suffrage universel mais par des grands électeurs ? (je pose uniquement la question)
Lorsque l'on voit aussi tous les chantages exercés par la droite vers les élus du centre, et des radicaux de gauche (cf le reportage de France 2, au journal de 20h00 le 20 juillet) et on comprend bien que les modifications de la constitution ne vont pas vers un re-équilibrage comme certains aiment à le penser.
Il ne suffit pas de nous traiter de pseudo gauchistes réactionnaires, les insultes sont faciles lorsque l'on veut éviter tout débat. Monsieur Valls n'a pas démontré que cette modification de la constitution apportait de réelles avancées au contraire de M Badinter, dont je salue l'intégrité une fois de plus.
Rédigé par : Ducau francois | jeudi 24 juil 2008 à 15h14
Mr Valls a une analyse médiocre et superficielle de cette modification de la constitution. Dire qu'il est censé incarner la rénovation du PS.
Encore un effort et le PS de "gauche" sera à ranger au rayon des souvenirs. Fidèle électeur socialiste depuis 1988, il est maintenant temps que nos chemins se séparent. Je ne tiens pas à devenir le soutien de la "liberale-sociale" démocratie que Mrs Valls, Delanoé, Kouchner, Allègre, Lang, Bockel, Besson nous préparent !
Rédigé par : Christophe | jeudi 24 juil 2008 à 19h27
Opposition constructive ? C'est du délire.
Tout cela ne sert que de faire valoir à un régime ultra réactionnaire qu'il n'est plus utile d'analyser.
Les objectifs de la gauche sont à l'opposé de ceux de sarko et notre seul soucis doit être ce que l'on doit faire dans l'opposition, s'opposer.
Toutes les autres postures de Lang à Valls ressemblent plus à une utilisation, qu’ils pensent appropriée des média, pour faire leur auto-promo, et qui se révélera néfaste pour eux mais aussi malheureusement pour le PS.
Rien de plus, et c’est triste et affligeant
Rédigé par : justagauche | jeudi 24 juil 2008 à 20h42
Edifiant, le nombre de sympathisants, électeurs et militants de DROITE qui fréquentent ce blog... C'est CQFD
Rédigé par : Olivier | vendredi 25 juil 2008 à 00h51
quelle hypocrisie de la part de Manuel Valls!! il faut cesser de faire des beaux discours et convertir ses paroles en actes au lieu de lachement voter non en suivant comme un toutou la ligne du parti pour apres aller cogner dessus!
a ce sujet voir: http://carpediempolitique.hautetfort.com
Rédigé par : pete | vendredi 25 juil 2008 à 15h46