Mariage pluvieux, mariage heureux, dit l’adage… Souhaitons-le car ça tombait dru mardi matin sur le chantier naissant du futur centre hospitalier sud-francilien. C’était jour de cérémonie de pose de première pierre en présence de toutes les « autorités », comme l’on dit dans les gazettes, Ministre de la santé en tête en la personne de Roselyne Bachelot.
Hormis l’aspect toujours convenu de ce genre d’événement, j’y ai trouvé beaucoup de chaleur. Elle est manifestement liée à l’espoir que suscite la réalisation d’un tel projet, le plus grand engagé en France en ce début de siècle dans le domaine hospitalier.
Espoir pour les personnels de pouvoir bénéficier, enfin, d’un équipement ultra-performant. On ne parlera plus seulement de « Pompidou », de « Debré » ou de la « Salpé » dans Paris intra muros. Dans trois ans le sud-francilien hébergera le « nec plus ultra ».
Espoir pour les patients. Leurs conditions d’accueil et de soins seront considérablement améliorées…si les postes de personnels soignants et de service sont bien pourvus.
Espoir pour les équipes de Genopole et de l’Association française contre les myopathies. Pour la première fois, un hôpital public développera une unité de recherche clinique en son sein pour faire entrer dans les protocoles de soins la dimension de la thérapie génique. C’est une véritable révolution, peut-être le début de l’espoir de guérison pour de nombreuses victimes de maladies rares et orphelines.
Et ça se passe à Evry/Corbeil…
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