Chère Martine,
J'ai lu avec étonnement la lettre dans laquelle tu m'adresses tes amitiés et m'enjoins... de me taire ou de quitter le Parti socialiste.
J'ai conscience des difficultés de ton rôle et de sa part ingrate. Personne n'a oublié les circonstances exceptionnelles de notre dernier congrès. Beaucoup de forces se sont alors mobilisées pour étouffer l'indispensable démarche de rénovation. Après le désastre électoral du 7 juin dernier, je ne suis pas étonné que ces mêmes forces te demandent aujourd'hui d'imposer le silence dans les rangs.
Je suis surpris, par contre, par la méthode. Pourquoi avoir transmis simultanément ta lettre à la rédaction du Parisien ? L'objectif affiché par ton courrier n'est-il pas de clore l'ensemble de nos débats à l'abri des huis clos ? L'urgence était-elle donc telle qu'il ait fallu reprendre la plume pour masquer le cuisant échec d'une récente initiative épistolaire à l'attention des autres partis de gauche ?
Mais je veux te répondre sur l'essentiel.
Tu me soupçonnes « d'espérer la fin du Parti socialiste ». J'y suis rentré à l'âge de 18 ans et j'y consacre ma vie. Sans jamais renoncer à mes convictions, j'y ai exercé de multiples responsabilités et j'en suis l'élu depuis 1986. Et contrairement à certains qui s'érigent aujourd'hui en grands sages, j'ai toujours respecté, quoiqu'il ait pu m'en coûter, le choix des militants et les règles de vote de notre groupe parlementaire dont je suis aussi l'un des animateurs.
Ton procès d'intention relève donc, au mieux, de la désinformation et, au pire, de l'insulte. S'il y a une chose dont j'espère la fin, ce n'est pas celle d'une formation qui garde encore l'honneur d'être le pivot de la gauche ; c'est celle d'une machine à perdre qui détruit l'espoir mis par nos concitoyens dans le progrès social.
Tu affirmes que notre « parti s'est remis au travail, s'est ouvert sur la société et a su porter des propositions fortes » depuis le congrès de Reims. Malgré un dévouement et une bonne volonté que je ne mets pas en cause, force est pourtant de constater, pour l'heure, que ce travail et ces propositions n'ont pas convaincu nos compatriotes. Je suis frappé que tu n'évoques nulle part, dans ta lettre, les résultats du scrutin européen. Pourquoi un tel déni ? Faut-il que le désaveu ait été si cruel pour justifier un tel refoulement ?
Il est vain de m'accuser qu'« il n'y a pas un jour, où [je] n'explique [...] que notre parti est en crise profonde ». La crise de notre parti – qui est aussi celle de la social-démocratie européenne – n'est pas de mon fait ; elle a été établie et sanctionnée par nos concitoyens eux-mêmes lors de toutes les échéances électorales majeures depuis 2002. Et si cette vérité dérange notre confort et nos certitudes, je prendrai toujours le risque, pour ma part – et avec bien d'autres – de l'assumer. Quel que soit le prix à payer, je ne me ferai pas le silencieux complice de l'aveuglement. C'est un choix éthique qui relève de ma conscience et qui donne sens à mon engagement. Je te confirme donc que mes propos reflètent bien ma pensée !
Il est également malhonnête de sous-entendre que je réserve ma parole « aux médias ». Avec une égale constance, je m'exprime à l'intérieur comme à l'extérieur de notre parti. Et si cette parole rencontre davantage d'écho hors les murs, c'est qu'elle entre en résonance avec des aspirations et des interrogations que l'on voudrait bien étouffer.
…/…
…/…
Ma chère Martine, tu l'auras compris, je ne renoncerai donc jamais à l'ambition collective de définir un nouveau projet pour la gauche – d'autant que je suis convaincu que nous pouvons gagner en 2012 et battre Nicolas Sarkozy. A travers mes ouvrages et mon expression publique, sans vouloir imposer une vérité, je me place toujours sur le terrain des idées et des propositions : école, retraites, sécurité, culture, entreprise, nouvelle ville...
C'est cet effort que j'ai souhaité amplifier – et je tiens à t'adresser, une nouvelle fois, mon intervention faite le mois dernier au Théâtre Michel ; et c'est cet effort que j'entends bien poursuivre au cours des prochaines années en m'appuyant sur l'expérience de nos élus locaux, la générosité de nos militants, l'attente de nos sympathisants et aussi sur les travaux de nos clubs de réflexions.
Oui, pour redonner une envie de gauche, je pense qu'il faut transformer profondément notre formation, l'ouvrir réellement à la société et être clair sur des alliances qui ne doivent pas être déterminées au cas par cas.
L'idée selon laquelle un parti peut être à lui-seul porteur d'un projet clé en main pour transformer la société est aujourd'hui dépassée. Son action est désormais plus horizontale que verticale à l'instar de la révolution internet. La mise en place de primaires s'inscrit parfaitement dans cette évolution. A la lecture de ta lettre, je ne te cache pas ma profonde inquiétude sur ta conception très datée du parti.
Pour la gauche, l'urgence est de redessiner, avec les français, une perspective qui suscite, à nouveau, l’espérance. En partant de notre traditionnelle ligne de clivage avec la droite – l'appréciation différente de l'origine des inégalités entre les hommes – je m'efforcerai, avec tous ceux qui voudront en faire l'effort, de jeter les bases d'un nouveau modèle de développement pour le 21ème siècle. Donner à chaque individu les moyens de son autonomie devrait devenir la nouvelle frontière de la gauche.
« Je me révolte donc nous sommes » disait Albert Camus. Par cette formule, il établissait une dialectique originale entre l'individuel et le collectif. J'espère que tu pourras aussi y voir, comme moi, une source d'encouragement et d'espoir.
Et puisque tu me sommes de donner une réponse claire à ton ultimatum, je t'informe que j'entends bien rester fidèle à mon poste, à ma famille politique et à mes valeurs.
Avec toute mon amitié,
Manuel VALLS
Député de l'Essonne, Maire d'Évry
Je suis absolument d'accord avec cette réponse. Je ne comprends pas qu'on demande à nos élus de se taire ou de partir. On ne respete plus la liberté d'expression au PS avec cette nouvelle direction. C'est bien triste qu'elle se sente calomniée à partir des regards critiques. Elle doit vraiment être en très grande faiblesse
Rédigé par : yann | vendredi 17 juil 2009 à 11h16
Excellente réponse.
Bravo Monsieur VALLS.
Tenez bon!
L'avenir vous attend.
La France et l'Europe ont besoin de personnes comme vous.
Courage!!!
Rédigé par : Justino DA COSTA | vendredi 17 juil 2009 à 11h23
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Il faut lancer le débat pour reconstruire le PS.
Rédigé par : alphonse | vendredi 17 juil 2009 à 12h19
"j'entends bien rester fidèle à mon poste, à ma famille politique et à mes valeurs"
si tu veux rester fidèle à ta famille arrête de tirer sur elle à boulets rouges.
les électeurs ne voteront jamais pour un parti qui se critique en interne, comme un vendeur qui vous direz que le produit est pas terrible car les ingénieurs sont nuls mais que les commerciaux eux sont fantastiques et qu'ils restent pour ne pas voir couler la boite...
toi tu sais quoi faire mais c'est les autres les gros nuls ? pas très mature...
allons un peu de raison entre la voix unique qui résonnent à l'ump et la cacophonie des Cadors PS, il y a surement une solution.
camarade fais des propositions pour contrer la politique effroyable de sarko. Pense à la misère et la détresse qui envahit le cœur et la vie de français (les plus modestes et les autres). le plus important c'est les humains pas les égos.
il faut en finir avec les "moi je", on m'a pas besoin d'un chef (ni de père, ni de mère) mais de personnes qui mettent en œuvre une politique sociale forte et humaine capable de combattre les forces capitalistes si puissantes car si UNIES.
merci de m'entendre et de nous aider à rêver d'un monde meilleur.
une électrice désespérée qui compte sur toutes les forces de gauche pour battre sarko en 2012
Rédigé par : cathy m | vendredi 17 juil 2009 à 12h30
Encore une fois, affirmer sa position, admettre les difficultés de sa famille politique et porter un projet nouveau avec conviction nous rapproche de plus de plus de ce qu'il manque au PS: Un futur président de la république.
Rédigé par : Loïc | vendredi 17 juil 2009 à 14h36
Et quel nouveau nom proposeriez-vous pour le Parti Socialiste?
Rédigé par : Elie Arié | vendredi 17 juil 2009 à 16h52
Je vous connais peu
Mais on sent en vous une force
Tenez bon
J'avais juste voté à droite par désespoir
Je suis devenue de droite!
Comblez ce désert à gauche
Vous paraissez exempt de cet angélisme sauce PS qui l'abîma
Rédigé par : CHCL | vendredi 17 juil 2009 à 17h19
53 ans, je suis de gauche depuis toujours, électeur du PS dans la plupart des scrutins (quelques incartades chez les verts). Je suis atterré par la capacité inouï de ce parti à ne pas savoir mettre en valeur les voix du renouveau. Des voix différentes qui semblent exaspérer les "anciens" (jeunes ou vieux) qui ne trouvent rien de mieux que d'opposer le sacro-saint collectif à ces mauvais camarades qui osent dire autre chose, autrement et qui de surcroit manifestent de l'ambition ! Mais bon sang, on en crève à gauche de ne pas assumer que l'individu puisse avoir de l'ambition ! La gauche se différencie dans l'intensité de l'impact de cette ambition sur le collectif. Si la gauche continue de faire croire et de se faire croire que le collectif est une entité qui pense par elle même, elle est morte. Oui, je suis de gauche et j'aime les Peillon, les Royal, les Valls, ces personnalités avec une ambition personnelle mais qui portent en eux de quoi régénérer et de quoi rassembler. Cessons de considérer l'ambition personnelle comme opposée au collectif ! Les anciens sont dans le "ou" : "Tu te tais ou tu t'en vas !" Les modernes sont dans le "et" : "Tu parles pour le renouveau et au service du collectif et tu restes fidèle au poste !". Jérôme Lefebvre.
Rédigé par : Jérôme Lefebvre | vendredi 17 juil 2009 à 19h59
Diffice de ne pas être d'accord avec votre analyse en ce qui concerne l'intervention de Martine Aubry ! Mais j'ai aussi entendu M Fabius la défendre et vous demander de vous calmer !!!!
Bref, pas évident tout cela !!
En tout cas, bon courage à vous
Rédigé par : Arnaud | vendredi 17 juil 2009 à 21h14
très bonne et très juste réponse
tu as raison de garder ta liberté de parole et j'espère que pour 2012 il y aura des primaires pour que les militants et les sympathisants puissent choisir le candidat pour les présidentiels
bonne chance pour la suite et bonnes vacances
Rédigé par : nicole c | vendredi 17 juil 2009 à 21h19
bonsoir
je suis 100pct avec vous ,il faut bouger ce parti avant qu' il ne disparaisse.Je suis près a quarant ans à m 'engager et rénover ce parti qui est devenu pathétique.Et je comprends que certains en soient agaçés de voir les
électeurs partir par milliers à chaque élection.Attention il faut maintenant aller très vite.
Salutations.
Rédigé par : mer baraquin | vendredi 17 juil 2009 à 22h12
Bravo à Valls de dire tout haut ce que beaucoup pense et d'ouvrir les portes afin que tout ce qui transpire au Ps puisse s'aérer. Solferino, ça sent le vieux....
Un peu d'air frais SVP , les militants étouffent !
Rédigé par : LILI L. | vendredi 17 juil 2009 à 22h42
très belle réponse
Rédigé par : Giudice | vendredi 17 juil 2009 à 23h26
Bravo et respect a vous M Valls
le dialogue et les idees differentes c'est bien cela qui fait avancer les choses la critique aussi alors encore Bravo
Rédigé par : mimosa67 | samedi 18 juil 2009 à 11h26
bjr! l equipe que vous formez avec segolene est la meilleur pour mieux esperer au prochaines presidentielles!moi j ai deja censure le ps en ne votant pas pour jospin et aubry!le ps a besoin d idees jeunes!!le ps a besoin d etre renove et ne pas continuer a se la couler douce car je n iras pas voter pour des babas cools! Manuel Valls je voterais pour vous si vous vous presentez aux presidentielles!! YALLAH!
Rédigé par : lison06 | samedi 18 juil 2009 à 18h42
Bonjour,
Merci pour votre opiniatrete. J'ai 57ans et ai vote depuis ma majorite pour le PS. Apres m'avoir fait voter Chirac en 2002 j'ai vu comment ce parti c'est comporté avec la candidate qu'il avait contribué lui meme a designer. Mon dernier vote PS date des legislatives et ma decision de ne plus voter PS est bien anterieure a son dernier congres. Ce parti de nantis retraités est mort dans sa forme actuelle et les fantomes qui y errent encore sont bien les seuls a ne pas le savoir. N'oubliez pas ce conseil des vieux jardiniers: c'est avec les vieux fumiers que l'on fait les meilleures plantations. Ne lachez rien.
Rédigé par : Patrick Hardy | dimanche 19 juil 2009 à 10h42
Bonjour, comme vous avez raison, j'ai, moi même, quitté le PS pour ces motifs , j'ai quitté le PS en Mars 2007
Soyez persévérant, Cordialement.
JP
Rédigé par : duvet | dimanche 19 juil 2009 à 12h07
Très bien Manuel Vals.
Tant que le parti n'aura pas fait sa réforme, ce sera purement une machine à perdre.
Faudra t-il que Martine AUBRY attendre l'échec des régionales pour commencer à réagir?
Rédigé par : JD CONSEIL | lundi 20 juil 2009 à 07h36
Grâce à Martine qui vient de jeter le pavé dans la mare, s’ouvre ainsi le champ pour des jours nouveaux. Il n'y a qu'à lire les deux correspondances (Martine Aubry et Manuel Valls) pour se rendre compte que chacun des deux a raison mais avec une vision différente : celle d'un fonctionnement d'appareil qui se meurt et celle d'un dynamisme nouveau. Quand on appartient à un collectif, il faut se plier à la décision commune mais quand on va dans le mur, il faut oser le dénoncer, sur la place publique pourquoi pas, car il y a trop longtemps que les choses, en vain, tentent d'être réglées "en intra".
Malgré tout le respect que l'on doit « aux dinosaures », nous savons qu’ils ne lâcheront pas le morceau ! Pourtant les idées ne sont plus là, on frise la démagogie derrière laquelle se cachent des stratégies de pouvoir. Certains sont mêmes victimes par identification à ce qu'ils ont toujours combattu.
Le changement radical ne viendra pas de ceux qui détiennent le pouvoir au sein de notre parti mais des adhérents, sympathisants et quelques élus dont Manuel Valls. C'est en partie cette dynamique qu'avait insufflée Ségolène Royal qui n'a pas été entendue ou comprise en tous cas sérieusement mise à l’écart. Aujourd'hui cela appartient au passé. Mais il y a dans le cœur de chacun des attentes telles que ce simple « pavé dans la mare » devient l’élément déclencheur apportant suffisamment d'oxygène pour que l'on puisse retrouver l'énergie créative nécessaire. Le parti a fait son temps, je ne crache pas dans la soupe mais il doit faire peau neuve de fond en comble ou mourir. Nous sommes face à un véritable tournant qui ne se fera pas sans grincements de dents ni douleur. On le sait, tout changement radical fait peur et provoque des résistances qui peuvent prendre différentes formes.
Je serai de ceux qui participeront à la rénovation même si cela doit prendre l'aspect d'une "révolution interne", y compris si la notion de Parti doit disparaître, emportant avec elle cette notion aujourd’hui destructrice d’appareil.
Une question reste posée : pour ou contre des primaires ouvertes à l’ensemble des citoyens ?
Eric DOUCELANCE
Rédigé par : Eric Doucelance | lundi 20 juil 2009 à 19h10
bravo manuel votre courage de dire les choses au present du parti socialiste qui a bien besoin dun renouveau porteur de projet
Rédigé par : pascal masure | lundi 20 juil 2009 à 22h43
Monsieur
vos commentaires modérés et polis vous honorent , je penses qu'il est temps de prendre concience d'un changement de société et d'être au plus prés du terrain
responsable d'une pme depuis plusieurs années en loire atlantique , je suis à l'écoute de vos propos qui me semblent plein de bon sens , continuez !!!!
bonsoir
Rédigé par : blanloeil | mercredi 22 juil 2009 à 18h18
Il est évident qu'à force de répéter que tout va s'améliorer, le parti socialiste ne prend pas à bras le corps la crise qu'il traverse. En tout cas, c'esl l'impression qu'en ont les français. Merci Manuel Valls d'avoir réussi à me faire croire qu'avec vous, tout était à nouveau possible ! Je serai derrière vous en 2012.
Rédigé par : Thomas LOISELET | samedi 25 juil 2009 à 15h08
Le problème n'est-il pas que le PS refuse d'entendre que le clivage gauche/droite est obsolète et qu'il n'a pas opéré le "nettoyage" sur son extrême-gauche, comme s'emploie à le faire la droite depuis des décennies avec le FN ?
J'ai du mal à voter pour un parti capable de s'allier à Mélenchon/Besancenot dont la tolérance laisse à désirer : ils n'acceptent pas que l'on puisse penser différemment d'eux et restes arcqueboutés sur de vieilles idéologies marxistes/léninistes dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ont souvent été portées (et encore... portées) par des dictatures !
Rédigé par : Misha | lundi 27 juil 2009 à 12h59
je me suis autorisée à faire allusion sur mon blog, à la lettre que martine vous a adressée. autrement je vous recommande la lecture de "apologie des oisifs" de robert louis stevenson un vrai bijou:
http://larurale.unblog.fr/2009/07/26/apologie-des-oisifs-2/
Rédigé par : saint-hilary | mardi 28 juil 2009 à 22h58
tu ne m'as, pour l'heure, jamais déçue et malgré certains désaccords, je t'ai toujours estimé. Mais là, plus encore, mon estime a grandi et je te dis BRAVO. Gardes ta liberté de pensée et continues de bousculer le Parti.
une vieille militante (de ton âge (tout de même) que tu connais bien ! Bisous et à bientôt !
PS : pour des raisons professionnelles je ne souhaites pas apparaître. merci !
Rédigé par : brigitte | dimanche 23 août 2009 à 18h09
Cher camarade,
tu es le meilleur orateur et une des meilleures plumes du PS. Tes idées sont originales et souvent très bonnes. Tu fais partie de l'avenir du PS, très malade en ce moment. On sait maintenant que Martine et Ségolène se sont réciproquement éliminées de l'élection de 2012. Donc c'est bien d'être candidat. Mais il faut gagner cette fois. J'espère que tu soutiendras au deuxième tour DSK, notre seul vrai espoir de battre Sarko, s'il se présente... A propos, tu a très bien parlé le soir du "vol du scrutin" pour le premier secrétaire. Tu as dit qu'on laissera pas nous volé la victoire. Mais on l'a fait quand même! Pourquoi?
Courage, et bon vent!
Mikko du PS 11°
Rédigé par : Mikko Heikinheimo | jeudi 10 sep 2009 à 12h51