Retrouvez l'entretien publié hier dans le Parisien.
Le fabiusien Henri Weber a-t-il raison de dire que le PS doit être « reconstruit de fond en
comble » ?
Bienvenue au club ! Nous sommes arrivés à la fin d’un cycle historique : celui du PS né à Epinay en 1971. Nous devons véritablement répondre aux évolutions du monde et de la société française. Nous devons, surtout, surmonter la triple crise que nous traversons : celle des idées, celle des alliances, celle du leadership. Nos méthodes de débat et notre organisation sont dépassées. Je plaide donc pour un véritable big-bang intellectuel qui change en profondeur le PS.
Que pensez-vous de l’éventuelle accession de DSK à la tête du FMI ?
Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une nomination du président de la République. Il faut un consensus des Européens et un accord des Américains sur son nom. Dominique Strauss-Kahn a toutes les qualités pour occuper cette fonction. Cela peut être une chance pour la France. Mais nous avons, aussi, besoin de lui pour participer à la rénovation de la gauche…
La réussite de la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy vous trouble-t-elle ?
Nicolas Sarkozy nous livre une guerre de mouvement qui déstabilise, aussi, son propre camp. Au-delà des craintes que sa démarche peut susciter, je veux prendre cela comme une invitation à l’initiative.
Nous verrons ainsi si la volonté de réforme affichée par le nouveau pouvoir correspond à une manœuvre pour nous affaiblir, ou à une sincère volonté de dialogue et de modernisation de notre vie parlementaire et politique. Prenons Sarkozy au mot, et soyons, nous, à l’initiative. En proposant, par exemple, une vraie réforme de nos institutions. Car les idées ne manquent pas : création à l’Assemblée de nouvelles commissions, répartition des présidences de commission à la proportionnelle, renforcement des pouvoirs de contrôle et d’initiative des députés, suppression du 49-3, suppression du droit de dissolution…S’agissant de l’ouverture, il faut distinguer les simples débauchages des modestes mais véritables changements, telle l’attribution de la présidence de la commission des Finances à un membre de l’opposition. Cependant, la rénovation du rôle du Parlement relève, d’abord, d’un dialogue sincère et loyal entre la majorité et l’opposition. C’est à cette dernière de choisir ses représentants, et non au chef de l’Etat.
Vous avez dit que François Fillon, mardi dernier, avait été plutôt bon…
Pas mauvais en tout cas ! Combattre des mesures économiques et sociales que je juge injustes et inefficaces, le bouclier fiscal ou les franchises médicales, par exemple, ne passe pas par le sectarisme, l’aveuglement, le repli sur soi. Tourner le dos à la « vieille politique », c’est-à-dire à la vocifération et au rejet systématique de tout ce qui peut venir du gouvernement, nous permettra d’être demain plus audibles et, donc crédibles pour préparer l’alternative.
Vous avez dit que le plus tôt Hollande quitterait son poste de premier secrétaire, le mieux ce serait…
Toutes les difficultés que nous traversons actuellement, logiques après la sévère défaite que nous avons connue, sont amplifiées par le fait que, sur toute une série de sujets, nous n’avons jamais tranché : les retraites, le financement de la Sécu, les 35 heures, l’immigration, la sécurité, le nucléaire. Pour cela, il aurait fallu engager un processus de refondation de notre projet permettant réellement aux militants de s’exprimer. En adoptant le calendrier de Hollande, le conseil national a préféré l’immobilisme. C’est une perte de temps que nous risquons de payer très cher.
Que vous inspirent les perquisitions, dans l’affaire Clearstream, chez Dominique de Villepin ?
Laissons la justice faire son travail…Il est curieux cependant que Jacques Chirac ne soit pas entendu. Je ne vois pas en quoi sa fonction d’ancien président de la République l’exonère d’une quelconque explication si les juges en voient la nécessité dans ce dossier qui a mis en relief la violence des rapports au sein de la droite, et l’utilisation des moyens de l’Etat pour se déstabiliser mutuellement.
Quel rôle doit être dévolu désormais à Ségolène Royal ?
Elle doit participer à la refondation de la gauche, forte du lien qu’elle a noué avec les Français. Utilisons son talent et ses intuitions, qu’elle doit, bien sûr mettre au service du collectif. Si elle porte sa part de responsabilité dans la défaite, laissez-moi vous dire que je trouve indécente l’attitude de certains dirigeants socialistes qui brûlent aujourd’hui ce qu’ils ont adoré hier.
Le PS approuve t-il l’idée d’une plus grande autonomie des universités ?
L’autonomie des universités est indispensable parce qu’il faut gagner la bataille de l’intelligence. Or, nous savons tous que la France est en retard, et qu’elle doit investir massivement dans l’université et la recherche. Notre système universitaire pratique la sélection par l’échec. Plus de 40% de nos étudiants abandonnent leur cursus sans diplôme, et seuls 5% des enfants des milieux modestes accèdent aux grandes écoles : quel échec ! C’est pour cela qu’il faut sortir de la logique de l’égalitarisme, réformer en profondeur les structures et les modes de financement de l’université. L’autonomie proposée aujourd’hui n’est pas une fin en soi, mais peut être une première étape, un levier pour replacer la France, sur ce terrain clé, dans le peloton de tête des grandes nations.
Les socialistes participeront donc à ce débat avec leurs propositions, mais sans préjugés.
François Hollande critique, selon son mot, « l’omniprésidence » de Nicolas Sarkozy…
Les Français ont souhaité un président qui gouverne et agisse pour réformer. Attention à ne pas diaboliser une nouvelle fois Nicolas Sarkozy, d’autant que cela n’a pas été d’une grande efficacité ces derniers mois. Sans doute, ce nouveau rôle du président devra-t-il être inscrit dans une réforme des institutions qui renforce le rôle du Parlement, mais nous sommes en train de sortir d’une forme d’hypocrisie où le président s’abritait derrière son Premier ministre. J’ai beaucoup critiqué Jacques Chirac qui ne s’exprimait que le 31 décembre, le 14 juillet et par prompteur interposé. Je me réjouis donc qu’il y ait un président de la République actif et omniprésent. Ce qui ne signifie pas, évidemment, accaparement de tous les pouvoirs. Mais il faudra clarifier les fonctions des uns et des autres : c’est peut-être cela la VIe République !
lu dans l'article à propos de "ça" : "Si elle porte sa part de responsabilité dans la défaite, laissez-moi vous dire que je trouve indécente l’attitude de certains dirigeants socialistes qui brûlent aujourd’hui ce qu’ils ont adoré hier."
Tout à fait d'accord, c'est indécent. Ils auraient du le faire plus tôt. Cela nous aurait évité cette arrogante hystérique arriviste qui a ruiné les espoirs de la gauche, avant, pendant et aussi après la campagne...
Rédigé par : Serval | lundi 09 juil 2007 à 21h42
Décidément,
je retrouve dans ton propos Manuel beaucoup de l'esprit qui m'anime à chaque fois que je vais devant mes camarades de ma section.
Sur la nomination de DSK, en effet, il faut rappeler plusieurs choses: d'une part, l'idée ne vient pas de NS, mais de Junker et les autres chefs de gouvernement. NS ne fait que suivre un mouvement, avec une certaine habileté qui continue de nous destabiliser. Mais parce que nous le voulons bien, du moins nos dirigigeants. Plutôt que de vociférer, prenons NS à son jeu et montrons que nous avons des idées. Les exprimer à l'intérieur des commissions et autres réunions, même organisées par la droite ne veut pas dire que nous faisons la politique de la droite. Nous nous intéressons simplement et participons légitimement à la vie de la cité (politique...). En outre DSK a indiqué à ses proches que quelle que soit sa décision, il prendrait toute sa place dans la rénovation de notre parti. Et nous en avons besoin car il est certainement un des plus avancé dans la réflexion.
En ce qui concerne SR, il faut se garder de jeter au feu ce qui fut porté au pinacle. Elle a compris que le discours politique devait changer, que la vocifération n'était plus de mise, que les méthodes devaient être plus réactives. Elle a su remettre dans le discours de gauche des valeurs que nous avions naïvement abandonnées. Le travail, alors que c'est sur lui que nous sommes fondés à l'origine. À ce propos, au ps on parle beaucoup d'emploi, peu du travail. Or, il y a ne différence qui tend à déconsidérer le travailleur et celui qui cherche à s'extraire de sa condition par le travail. Ce retour du travail doit être encouragé et en effet, nous n'avons aucun empêchement dirimant à nous demander si les 35 heures doivent être conservées, amendées; si le coût du travail, le rapport au capital etc... méritent une autre approche. SR a aussi "osé" parler de la sécurité et rompre avec cette naïveté qui nous a coûté si cher. Car qui souffre le plus de l'insécurité sinon les personnes modestes; qui en profite le plus sinon les partisans d'un système dérégulé ce qui leur permet d'imposer leur loi du plus fort? Et n'oublions pas que l'insécurité est une menace pour la liberté. Aussi, la sécurité est-elle une valeur de gauche!
En revanche, oui, il faut que SR admette sa part de responsabilité dans la défaite, qu'elle aussi fasse son introspection et qu'elle regarde ce qui lui a manqué: trop d'improvisation, des propositions très casuisitiques, de fortes lacunes oratoires. Et maintenant que la campagne est finie, qu'elle rejoue collectif. Elle n'est plus la candidate, elle est une militante de notre parti.
Et 2012 c'est loin, notre candidat sera peut-être quelqu'un d'autre! Manuel? Pourquoi pas...Mais ce qui est sûr c'est que nous devons profiter des 4 ans qui viennent pour rebâtir un socle idéologique moderne, qui propose un vrai choix. Fin de la synthèse molle! Les personnes qui auront porté ce choix s'imposeront d'elles-mêmes.
Cependant, une question Manuel: ne penses-tu pas qu'il faut attendre le prochain congrès pour changer la direction? Après tout elle est morte vivante et le temps qui reste nous permettra de bâtir un vrai programme. Si nous changions tout de suite, ne crains tu pas que ce sera ce dont nous ne voulons pas: des querelles de personnes, des petites guéguerres et des vociférations pour masquer le vide? Si nous attendons nous développerons nos arguments. Mais il est vrai à une condition: ne pas laisser la direction reprendre la main;être toujours présents et continuer à faire entendre notre voix, montrer que nous fabriquons de nouvelles idées et de nouveaux dirigeants.
Donne nous ton avis stp Manuel.
Bien à vous tous,
NL
Rédigé par : NL | mardi 10 juil 2007 à 09h05
Pendant que l'UMP Franck Marlin continu d'agir pour sauver les 3000 emplois de chez ALTIS à Corbeil, que fait le député Valls sur ce dossier ?
http://www.archive-host2.com/membres/up/1622822761/INFO.jpg
Rédigé par : Sauvons les 3000 emplois d'ALTIS | mardi 10 juil 2007 à 14h27
et bien moi l'omniprésence de sarkozy m'insupporte parce que ca fait 5 ans qu'on le voit partout
dans les journaux,à la télé,à la radio et c'est reparti pour 5 ans de plus et là c'est vraiment l'overdose parce qu'il est
c'est,comment dire,quelqu'un de pas discret,quelqu'un qui a besoin des caméras de télévision
mème pour faire son footing il faut qu'il passe à la télé
alors bien sur je ne suis pas très objective car je suis une sarkoziste convaincue,mais là vraiment trop,c'est trop
amicalement
Rédigé par : nicole c | mardi 10 juil 2007 à 17h55
Pas du tout d'accord avec le commentaire de Serval, mais bon, y'en a qui ont toujours du mal à redescendre et à se mettre au niveau du petit peuple de gauche, qui constitue je le rappelle la majorité de l'électorat.
Et c'est l'opinion qui a désigné à l'unanimité SR, puis les militants,
et la majorité a toujours raison, n'est-ce pas ? (principe démocratique).
Grâce à SR on a eu au moins ce bon coup de pied dans la fourmilière qui devait pourtant être donné dès la défaite de Jospin.
Ceux qui ont la critique facile alors qu'ils sont restés assis sans rien faire à attendre les "royalties" quand les militants se démenaient sur le terrain, ceux-là n'ont rien à dire, rien du tout et on ne les écoutera même pas !
On attend le 20 juillet avec impatience, ça va bouger, on l'espère car pourquoi encore repousser les échanges de point de vue à 2008 alors qu'on peut dès maintenant se positionner ?
DSK au FMI ? Bof, pas d'avis, pourvu qu'on ne le retrouve pas dans des histoires identiques à celles de la MNEF...
L'ouverture à la gauche pour gouverner :
Ou, la droite a peur de la rue (des 47% qui comptent), ou elle veut détruire le PS car le modem a échoué, ou c'est une tentative de réélection pour 2012 (avec un programme national approuvé par la gauche, plus de contestation possible).
Ou c'est sincère ???? Qui croit au Père-Noël ? On n'oublie rien des 5 ans passés, des insultes adressées à bon nombre de Français, des méthodes, pour lesquelles on attend toujours des excuses qui ne viendront jamais, puisque validées par le suffrage universel.
Alors camarades, va falloir être fins, mais c'est un avantage aussi de savoir ce qui se passe à l'intérieur...
Revenir aux fondamentaux, c'est-à-dire, c'est quoi être socialiste aujourd'hui.
Superbe blog Manuel !
Rédigé par : Anita | mardi 10 juil 2007 à 19h03
Chère Anita,
Il y a un point sur lequel je suis d'accord avec toi. Quand Jospin est parti lachement en piaillant sous lui les derniers miasmes de son arrogance en ce terrible soir de 2002, il aurait fallu en effet comme tu le dis fort justement un grand coup de pied dans la fourmilière. Rendons grace toutefois à Hollande qui s'il n'a pas donné ce coup de pied salvateur a au moins réussi à préserver un minimum d'unité dans le Parti.
Je voudrais te dire que je n'ai pas besoin de redescendre vers le petit peuple de gauche, pour la bonne et simple raison que j'en fait partie.Et ce, à jamais.
Mais je suis triste, atterré, dépouillé de mes valeurs, dépecé de mes idéaux de jeunesse. Et furieux aussi. Terriblement furieux.
Je le suis parce que je suis un enfant de la "troisième voie", que mes enfants sont de la "génération Mitterrand" (même si mes préférences ont toujours été vers Michel Rocard et désormais vers DSK).
Je le suis parce que le PS a oublié le peuple trop occupé à sa guerre des chefs. Je le suis parce que lorsqu'on on est porteur d'un projet qui je te le rappelle est celui ratifié par les militants et adhérents, on n'a pas le droit de dire après que l'on y croyait pas. Soit on se met dans la rupture tout de suite, soit on le porte jusqu'au bout. "ça" a méprisé ce petit peuple de gauche en mentant ignominieusement sur un programme qu'elle n'avait pas l'intention d'appliquer. "ça" a bafoué le vote démocratique. "ça" s'est moquée de nous, jusqu'a son appel à la veille du second tour (moi ou le chaos) qui était risible de pathétisme.
Chère Anita, j'en ai marre. Marre de me faire représenter par des bouffons qui ne pensent qu'a leur avenir politique, qui changent de courant comme de chemise (cf Montebourg, pour qui le peuple est une abstraction, une équation à une seule inconnue : Vais je être élu ?, qui alignent les solutions autant généreuses qu'utopistes, qui sont restés ancrés sur un clivage ouvrier/patronat en oubliant les classes moyennes, celles qui souffrent le plus parce qu'elles ne sont ni assez pauvres pour être soutenues, ni assez riches pour s'en sortir, qui sont les enfants de la tradition de la gauche humaniste en laquelle je veux malgré tout, et contre vents et marées, croire encore et qui forment le gros des bataillons des électeurs.
Alors Monsieur Valls, OUI nous attendons beaucoup de vous et de la relève que vous portez.
S'il vous plait. Ne nous décevez pas. Pour le peuple, pour la gauche et pour notre pays.
Serval
Triste, dépecé, dépouillé et furieux. Très.
Rédigé par : Serval | mardi 10 juil 2007 à 23h59
Continuez de parler clairement. On vous soutient !
Rédigé par : VD | mercredi 11 juil 2007 à 14h25
3 petites questions .
1)-D'où vient cette capactité qu'a Sarkosy à nous faire prendre des vessies pour des lanternes ?
5 ans aux responsabilités, il rend la clé de l'intérieur en laissant une ardoise conséquente et on lui rend la clé et le trousseau.
Depuis son élection ( j'allais écrire réélection tellement j'ai l'impression qu'il est omniprésent) rien de bien extraordinaire ne s'est passé à dire vrai, et pourtant les Français et les Européens semblent vivre une vrai révolution.
2)- Au PS, quand va-t-on parler d'un projet global pour la France, les Français, l'Europe, les Européens, le monde, la planète et les êtres qui vivent dessus? Pourquoi utilisons nous toujours des expressions de lutte, de combat, de redresser, de défendre,d'aider, autant de verbes qui s'ils viennent de notre histoire , ils ne doivent plus avoir cours si nous voulons construire.En effet tous ces verbes se placent en aval d'évènements générés par ceux qui construisent leur monde. Construisons le nôtre.
3)- Comment vendre le futur projet du futur parti rédiger par la future équipe gouvernante ?
Il faut en effet un projet global (voir ci-dessus). Toute synthèse conduirait à un texte mi chèvre mi chou comme d'habitude.
Comment éviter cette synthèse ?
Rédigé par : Dumas | mercredi 11 juil 2007 à 18h36
Les Européens ne connaissent pas encore le phénomène... ils vont gober des couleuvres aussi grosses qu'eux à l'aide des matrages de bande-annonce à l'américaine.
C'est ainsi qu'un "Mini" traité devient semblable à ... la Tour Eiffel? Mais encore loin de devenir la 7ème merveille du monde... Qu'en connait-on du contenu d'ailleurs ?
Serval, il est temps que la classe moyenne soit fière d'être une classe moyenne et arrêter de lorgner du côté des plus riches en faisant du chantage au vote telle une girouette.
C'est vrai qu'on souffre parce qu'on est les plus taxés mais on se vend tellement au plus offrant qu'on n'a aucune crédibilité. On nous manipule donc depuis...trop longtemps et nous sommes les principaux responsables de ce qui nous arrive. Ne renie jamais tes convictions d'homme de gauche car elles ont un fondement que toi seul connaît.
Quant aux ouvriers, ils souffrent encore beaucoup de mépris et de précarité d'emploi dans les usines, sans parler des accidents du travail. Il était essentiel de les tirer des griffes du Front National. La CGT fait un boulot énorme actuellement pour syndicaliser.
Bravo aux salariés d'Air France qui se sont mobilisés pour stopper la loi du silence.
Rédigé par : Anita | mercredi 11 juil 2007 à 19h10
Un dernier point, que fait Vincent Peillon ?
Ségolène, Manuel, Arnaud et Vincent. Ca aurait une de ces gueule politique, çà ferait du bruit dans Landerneau.
Là , pas de synthése, avenir commun, vision commune vers la VIème République au grand galop.
Là on est dans la vraie vie, le vrai devenir de l'humanité, le vrai monde, et pas dans les coups de menton Sarkosien (élu avec 53% des voix de 85% de votants, donc totalement légitime pour faire ce qu'il a dit).
Chiche! pourquoi ne pas demander à Sarkosy de faire ce qu'il a dit! Voilà de la nouvelle politique. On exige de celui qui est légitimement élu de faire ce qu'il a dit.
Bref, Manuel prend le leadership, aller quoi! C'est maintenant!
Rédigé par : Dumas | mercredi 11 juil 2007 à 22h15
Bonjour Manuel,
Je voulais simplement vous apporter mon soutien pour la future candidature au poste de premier secrétaire du PS en espérant que vous y serez candidat.
En effet depuis que Strauss-Kahn est parti au FMI l'état des troupes de la gauche fait peur entre l'un des hommes les plus détestés de France(Fabius) et l'illuminée de service qui croit toujours qu'elle a gagné(Royal) il n'ya pour moi guère que Manuel Valls ou Najat Belkacem pour donner de l'espoir.
Je vous souhaite bon courage car la tâche ne va pas être évidente car écarter l'envoyée de Dieu ne va pas être une chose facile enfin par pitié ne vous allier pas avec Ségolène!
Bon courage Etienne
Rédigé par : Etienne | jeudi 12 juil 2007 à 12h09
Juste un mot pour témoigner à Manuel toute ma sympathie! Enfin des propos pertinents et novateurs, une profonde volonté de faire bouger les choses en affirmant haut et fort tout ce qui "pollue" le PS dans un total respect de sa famille politique, l'envie de participer à une opposition "intelligente" sans critiquer systématiquement les propositions du gouvernement (voyez ici celles de Sarkozy) mais en prenant acte des failles et en en faisant des atouts pour la gauche, le courage de s'atteler à la très pénible tâche de faire comprendre aux français que la politique telle que nous la pratiquons depuis 30 ans est désuète et que la droite n'a pas le monopole de ce renouveau. Pour tout ça, mille mercis à Manuel, c'est grâce à des personnalités comme la sienne que, depuis le 29 juin, je suis adhérente au PS!!! Et je compte bien faire partie du mouvement que, pour moi, seul Manuel a su initier.
Un dernier mot, je suis convaincue que la défaite du PS aux présidentielles est en partie due aux fautes de Ségolène Royal mais force est de constater qu'elle est l'une des rares candidates (la seule à ma connaissance) à avoir été aussi peu soutenue (si ce n'est fort fustigée) par son parti au nom duquel elle se présentait même si je sais qu'il y a polémique sur le sujet. Je suis donc entièrement d'accord avec Manuel lorsqu'il lui accorde sa confiance. Je suis convaincue qu'elle fait partie des gens qui sauront porter le PS vers une nouvelle ère de victoire...
Vive les jeunes lions!
Rédigé par : Nadia | jeudi 12 juil 2007 à 21h59
monsieur le maire
je vous fais ce courier car j ai demander un rendez vous avec vous meme et je net toujour pas de nouvelle
je suis handicaper en chaisse et j habite au 1 etage sans ascence je vous ai demander de l aide et vous ne me reponder pas je vous est envoyer des document de l hopital de paris qui s occupe de moi elle vous a fait un courier pour m aider car un fauteille roulant ne descant pas tout seul les escalier
merci de me repondre
veuillez recevoir met sincere sallutation distinguer monsieur le maire
Rédigé par : ESKENAZI | vendredi 13 juil 2007 à 00h58
Bonjour,
du nouveau dans la blogosphère :
Vous trouverez dorénavant les chroniques de Jean-Michel Daclin aux adresses suivantes :
http://www.carnets-lyonnais.fr
http://www.jmdaclin.fr
Cordialement,
Rédigé par : Carnets-lyonnais | vendredi 13 juil 2007 à 17h00
Je ne pense vraiment pas que SR ait ruiné les espoirs de la G. au contraire mais je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Serval (7/7/07)sur ce qui d'une part, a été positif dans sa façon d'aborder et de dire les problèmes et d'autre part sur le fait qu'il est indispensable qu'elle se remette en question et reconnaisse ses erreurs.Par ailleurs je suis ntout( à fait persuadée que ce sont Valls, Peillon, Bouthil et sans doute quelques autres (je n'apprécie pas Montebourg...) qui peuvent nous rendre l'espor. Mais il faut qu'ils fassent vite car il y a comme un souffle de découragement qui risque de refroidir pas mal de militants qui ne comprennent pas trop ces luttes intestines!
Rédigé par : suzanneb | vendredi 13 juil 2007 à 18h32
Je ne pense vraiment pas que SR ait ruiné les espoirs de la G. au contraire mais je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Serval (7/7/07)sur ce qui d'une part, a été positif dans sa façon d'aborder et de dire les problèmes et d'autre part sur le fait qu'il est indispensable qu'elle se remette en question et reconnaisse ses erreurs.Par ailleurs je suis ntout( à fait persuadée que ce sont Valls, Peillon, Bouthil et sans doute quelques autres (je n'apprécie pas Montebourg...) qui peuvent nous rendre l'espor. Mais il faut qu'ils fassent vite car il y a comme un souffle de découragement qui risque de refroidir pas mal de militants qui ne comprennent pas trop ces luttes intestines!
Rédigé par : suzanneb | vendredi 13 juil 2007 à 18h34
Je ne pense vraiment pas que SR ait ruiné les espoirs de la G. au contraire mais je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Serval (7/7/07)sur ce qui d'une part, a été positif dans sa façon d'aborder et de dire les problèmes et d'autre part sur le fait qu'il est indispensable qu'elle se remette en question et reconnaisse ses erreurs.Par ailleurs je suis ntout( à fait persuadée que ce sont Valls, Peillon, Bouthil et sans doute quelques autres (je n'apprécie pas Montebourg...) qui peuvent nous rendre l'espor. Mais il faut qu'ils fassent vite car il y a comme un souffle de découragement qui risque de refroidir pas mal de militants qui ne comprennent pas trop ces luttes intestines!
Rédigé par : suzanneb | vendredi 13 juil 2007 à 18h35
Mes réflexions sur les élections 2007 perdues par le Parti Socialiste :
Des sujets bien concrets qui expliquent aussi notre défaite et doit nous faire réfléchir pour l’avenir de notre Parti, sont peu abordés à mon avis dans le débat actuel : : l’ouverture prioritaire du Parti Socialiste, les classes populaires, la diversité, le rôle des militants et nos références.
L'ouverture prioritaire du Parti Socialiste aujourd'hui doit aller vers l'adhésion des salariés de droit privé, des chefs d'entreprise (TPE, PME et SCOP) , des fonctionnaires de catégorie C, des commerçants, des artisans et les classes populaires (les ouvriers, les employés....) . Notre Parti ne peut pas continuer à être représenté, à fonctionner depuis des années aussi bien au niveau de nos dirigeants que de nos élus par des universitaires, des enseignants, professions libérales, fonctionnaires de catégorie A ou énarques. Le pouvoir doit être partagé avec d'autres catégories sociales du pays.
Notre Parti aussi doit s'ouvrir encore plus aux citoyens de la diversité (issus de l'immigration, DOM-TOM, harkis, citoyens de plus en plus nombreux nés de couples mixtes, ...) et être à l'image de notre population, un parti véritablement métissé quitte à choquer certains camarades. Sur ce point, de gros progrès restent à faire.
Une large campagne d'adhésion doit être menée pas seulement par Internet, d'autres moyens doivent être trouvés. Tous les citoyens n'ont pas un ordinateur ou s'ils en possèdent un ne vont pas systématiquement vers les sites politiques.
L'ouverture c'est aussi de la part de nos dirigeants nationaux de respecter et d'écouter les militants qui depuis des années réfléchissent, produisent et travaillent sur l'avenir du Parti Socialiste, de la France, de l'Europe et de la mondialisation.
Pour preuve, il suffit de voir le nombre de contributions élaborées lors du dernier congrès du Mans en novembre 2005, les militants qui participent aux travaux de diverses commissions nationales, fédérales ou de sections, sans oublier ceux qui à titre individuel adressent aux responsables nationaux des propositions sur divers thèmes et dont ils ont rarement une réponse ou au moins un accusé de réception. Sur ces faits, on ne peut pas laisser dire que notre Parti ne produit plus depuis des années. Les travaux des militants doivent être pris en compte par les dirigeants. Des moyens sont à trouver pour remonter ces productions au niveau national du Parti Socialiste.
Les militants ne doivent pas être ignorés, ils ne sont pas utiles qu'à faire nombre dans les réunions, coller, distribuer des tracts, tenir un bureau de vote, chacun selon ses possibilités et disponibilités.
Notre Parti a nécessité de créer, nous qui prônons la formation tout au long de la vie, un institut de formation dans chaque département. Cela permettra à tous les militants surtout ceux qui n'ont pas eu la chance pour diverses raisons de suivre des études d'acquérir les connaissances utiles pour exercer un mandat électoral ou un poste à responsabilité au PS. Le Parti Communiste a permis à une époque à des ouvriers, des employés, des agents de maîtrise ou des cadres moyens , après formation, d'exercer un mandat électoral : maire, conseiller général ou député.
En ce qui concerne les classes populaires , nous devons constater le peu de participation des classes populaires dans le milieu politique là où se prennent les décisions car à ce jour la sphère politique est réservée à des gens provenant des couches sociales élevées.
Il existe une tendance à vouloir discréditer la valeur de la participation politique des couches les plus populaires.
Une question importante aussi à laquelle le Parti Socialiste doit savoir répondre concrètement pour que ces citoyens de milieu populaire reprennent confiance à nouveau au Parti Socialiste :
Quel avenir professionnel durable pour ces citoyens de toutes origines jeunes ou adultes, femmes ou hommes, de faible niveau scolaire avec sans ou peu de qualification suite aux fermetures d’entreprises, aux délocalisations, à l’informatisation/robotisation/automatisation des emplois qu’ils auraient pu occuper ?
Sont-ils condamnés à être toute leur vie érémistes, employés précaires, chômeurs ou finir leur vie comme SDF ? Nous avons laissé faire croire suite aux propos de Nicolas SARKOSY qu’être chômeurs ou érémistes était un privilège. Personne ne connaît un cadre supérieur, si c’était le cas, abandonner son emploi et sa maison et devenir érémiste , habiter en cité HLM .
Il faut avoir le courage de reconnaître qu’à chaque fois que nous avons gouverné en 1981, 1988 et 1995, nous n’avons pas su changer concrètement, transformer la vie des citoyens de milieu populaire (le chômage (se rappeler 1993), des cités de plus en plus nombreuses en difficulté) plus d’échec scolaire (depuis 1994 : 150 000 jeunes sortant du système scolaire en échec chaque année°,. Changer la vie des classes populaires doit être un des chantiers prioritaires du Parti Socialiste.
Pour la diversité, on ne peut pas laisser dire que notre Parti n’a rien fait : Kofi Yamgnane secrétaire d’Etat sous François Mitterand, Kader Arif député européen, Bariza Khiari sénatrice, plusieurs secrétaires nationaux issus de la diversité . Il est vrai que les circonscriptions proposées à ces camarades étaient pratiquement imprenables. Une question se pose : nos compatriotes sont-ils prêts à accepter de voter par scrutin majoritaire pour un candidat d’origine maghrébine (harkie ou immigration) ou africaine aux législatives ? Nous avons une réflexion à mener sur ce sujet.
Quel symbole, cela aurait été si Ségolène ROYAL avait laissé sa circonscription à Malek BOUTIH plutôt qu’à Delphine BATHO. Nous devons mieux faire et se poser la question du départ de personnalités comme Chafia MENTALACHETA ou Fadela AMARA ;
Nous devons marquer, rappeler fortement nos références à nous socialistes qui sont Jean Jaurès, Léo Lagrange et Léon BLUM mais aucunement De Gaulle, Jeanne d’Arc et la chanteuse Diams. Comment avons-nous pu rester inertes quand Nicolas SARKOSY a récupéré à son profit Jean Jaurès et Blum dans les usines ou ses meetings ?
La MJS doit aussi s'ouvrir vers les jeunes des quartiers populaires, les jeunes des lycées professionnels, les jeunes, salariés, les apprentis ou ceux en contrats de
professionnalisation. Cette autre jeunesse souvent oubliée dans nos discours.
Notre Parti après l'analyse rigoureuse et honnête des défaites et des victoires depuis 1981, de propositions concrètes adaptées à la réalité du vécu de nos compatriotes dans cette mondialisation où nous vivons, de l'Europe de progrès que nous souhaitons et en s'ouvrant à d'autres catégories sociales de la population, sera capable de capter plus du tiers des votants.
Claude BOUCHAFA
Section François Mitterand à Paris 15ème
Rédigé par : BOUCHAFA | vendredi 13 juil 2007 à 23h08
Je me doute que ce n'est pas le post ideal, mais par l'intermédiaire du blog de mr Valls, je voulais remercier les villes d'evry, soissy et etiolles pour cette superbe fete du 13 juillet et surtout ce magnifique feu d'artifice qui a cloture la soirée. Magique.
Rédigé par : Olivier Perrin | samedi 14 juil 2007 à 09h49
je trouve tout autant indécent ce procès fait à Ségolène Royal,
je tiens juste à rappeler qu'elle a rassemblée sur son nom 17 millions de personnes, et que face à la machine de guerre d'un Nicolas Sarkozy, elle a certainement fait mieux que ce que beaucoup d'autres à gauche auraient fait,
elle a fait des erruers, mais des responsables socialistes également, elle s'était à l'époque inquiétée des débats internes du PS, sur le fait que c'était le début pour elle le début d'une machine à perdre, qui a provoué à l'intérieur du parti provocations, combines, attaques...et qui a donné nombre d'arguments à la droite, ces primaires ont été une catastrophe
le parti l'a soutenu sans conviction alors que les adhérents y y ont cru jusqu'au bout
je continuerai de la soutenir et toutes ces attaques contre elle me renforcent dans mes convictions
Rédigé par : nico | samedi 14 juil 2007 à 22h19
@ Claude BOUCHAFA dont le post était très interessant et sur lequel, je voudrais apporter mon ressenti.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le parti doit s'ouvrir tant au niveau des militants que de ses cadres à la société dans son ensemble et non pas seulement à une certaine caste qui me fait penser toute proportions gardées (ATTENTION, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) au syndrome WASP (White Anglo Saxon Protestant) dont sont affligées certaines sociétés dans l'hémisphère sud et qui se cooptent entre elles.
Je suis également d'accord lorsque tu dis que les militants doivent être écoutés et respectés et non pas jouer les faire valoir ou juste les colleurs d'affiches. Toutefois lorsque tu t'insurges et à juste titre sur le peu de retour des contributions nombreuses faites par les militants, je me demande parfois s'il n'y a pas un excès de démocratie au PS (Houla je vais me faire taper sur les griffes !). Je veux dire par la que même si chacun apporte sa pierre, on finit parfois (et on le voit bien avec les motions diverses également)à finir par entraver l'action a force de trop de reflexions ce qui conduit trop souvent à des consensus mous pour ne froisser personne, favorise le jeu des courants, qui sont à mon sens une plaie dans le Parti car favorisant trop les luttes de pouvoirs au détriment des combats de la gauche,le tout pour préserver une unité devant les caméras sans définir une ligne claire et lisible par tous, militants, adhérents et surtout...électeurs.
Tu abordes ensuite le sujet de la participation des couches populaires. La aussi et quitte à me prendre une volée de bois de rose (je laisse le bois vert aux turupins écolos), j'aurais tendance à te dire que le PS assez paradoxalement s'est à mon sens éloigné de ces électeurs. Soyons basiques et je le précise par avance, je ne suis ABSOLUMENT pas péjoratif dans mon propos. Que veulent les classes populaires ? Tout simplement pouvoir travailler, éduquer leurs enfants et ne pas avoir leur boite aux lettres taggées tous les huit jours ou leurs enjoliveurs de roues volés tous les dimanches. C'est ce qui est fondamental pour eux, et c'est ce que la gauche à oublié depuis des années empetrée dans les grands sentiments et les valeurs humanistes (qu'il ne faut pas oublier certes) mais qui ont été trop souvent mises en avant par rapport à la réalité de la vie dans les quartiers et ailleurs.
Lorque tu parles de la diversité excuse moi de rigoler doucement. Le PS n'a jamais offert que des strapontins ghéttoïsés en fonction de leur ethnie à nos camarades issus de ce qu'on appelle pudiquement et hypocritement la diversité et qui est ne nous voilons pas la face l'immigration. Désolé mais je suis plus fier de mon pays quand je vois une Rachida Dati (quoi qu'on en pense)Ministre de la justice qu'un obscur sous secrétariat d'état à l'immigration ou à la vie des quartiers ou à ce que tu voudras donné comme un os à ronger pour faire peuple et "valeurs de gauche" à un enfant d'immigré. La aussi, le parti doit se renover et appliquer ce qu'il prône.
Concernant les grands nom du passé, je ferais un petit clin d'oeil en reprenant ici un texte de Pierre Desproges à propos de Jaurès : "En 1893, il adhère au socialisme par conviction et organise l'unité du Parti dont il devient le chef sans intriguer".."Il fonde l'Humanité qui est alors un journal de gauche"..et enfin " Jean Jaures était bati pour vivre 150 ans, mais Dieu dans son infinie sagesse ne voulut pas que cet homme de bien connaisse le déshonneur de voir les néo-socialistes au pouvoir dans les années 80. Aussi le fit il assassiner par un imbécile extatique très attaché aux idéaux guerriers"...Sans commentaire.
Je souhaite comme toi une analyse selon tes propres termes "rigoureuse et honnête" afin que le Parti soit capable de faire des propositions allant dans le sens de ses valeurs tout en tenant compte des mutations de nos sociétés depuis un siècle et qui ne font que s'amplifier.
Rédigé par : Serval | dimanche 15 juil 2007 à 12h13
Réponse à serval et à Claude.
1) n’oubliez pas que le ps n’a jamais gouverné tout seul et que si quelque chose doit être reconstuit, ce n’est pas seulement ce n’est pas uniquement le PS mais l’ensemble de la gauche.
2) Quand la gauche a gouverné et plus particulièrement en 1981 elle a eu le courage de faire ce que n’avait pas fait la droite à savoir moderniser la France. Ce fut socialement un drame (fermeture des mines au nord, et des bassins de sidérurgie à l’est) Ce qui n’a pas été prévu ce fut la reconversion des personnes licenciées. Et là socialement et politiquement ce fut un drame. Des personnes avec peu de qualification mais qui avaient un emploi ce sont retrouvées du jour au lendemain sans emploi à une époque de crise économique. Elles sont restées au chômage pendant une très très longue durée et comme par hasard ce fut à cette époque que le FN fit son apparition !
3) Le problème n’est pas qu’un enfant sorte du système scolaire sans qualification, il est beaucoup plus que le système scolaire ne sache (puisse) pas répondre ni aux attentes de l’enfant (un enfant qui aime le sport, la musique, le dessin est exclu de fait du système) ni attendes du marché de l’emploi (il n’est pas utile d’être un grand physicien pour être apprenti dans un commerce ou pour être un bon vendeur !)
4) Lorsque vous dites que le PS est assez éloigné de « ses » électeurs, je serais encore plus basique que vous. Qui ne veut pas pouvoir travailler, éduquer ses enfants, éviter d’avoir des tags sur sa boite aux lettres ou ses enjoliveurs volés….
Pour rappel lorsqu’en 2002 Chevènement a parlé de Sécurité il s’est fait conspuer ! Lorsqu’en 2007 Ségolène a parlé de Sécurité elle s’est également faite conspuée par une partie de la gauche !
Toute ces valeurs ne sont ni de gauche ni de droite, ni bourgeoises, ni populaires, elles sont Républicaines. Mais j’ai malheureusement l’impression qu’à ce jour une partie du PS ne l’a toujours pas assimilée !
Rédigé par : republicain | lundi 16 juil 2007 à 11h16
Très bon commentaire. Il y a enfin quelqu'un de sérieux chez le PS pour la rénovation. Mais ça manque d'une contre proposition. La réforme universitaire de Valérie PECRESSE ne va pas marcher car il n'y a pas de sélection d'entrée à partir du bac. Les étudiants à l'Université Paris Dauphine ont très peu d'échec grâce à une sélection à partir du bac. Sans augmentation du frais de la scolarité, les universités n'auront pas de moyens pour se développer. A titre comparatif, il faut une heure pour obtenir un livre dans la bibliothéque de Paris Dauphine. A Hong Kong, il existe un système "Grant & Loan" Bourse & prêt aux étudiants qui n'ont pas de moyens pour aller à,l'université.
Rédigé par : DENG Xiaoping Oise | jeudi 19 juil 2007 à 20h07
François hollande est passé dans
la Catégorie des Retraités, sans
pour autant les comprendre !!
Pour lui on a toujours le temps et
au lieu de combattre il veut
tranquillement envisager différer
son action en 2012 !!
C'est pourquoi c'est sa seule
critique de Sarkozy de trop en
faire !!! mais lui il est pour faire le contraire, c'est à dire
ne rien faire .....!!
Sauver son pouvoir et embêcher son
Ex-Segolène de le mettre à la rue!! elle l'a déjà fait au plan
personnel, reste maintenant au
plan politique !! marci d'avance !
Sur ce point il incarne le siécle
dernier, il met gravement le PS
en danger en n'ayant plus de
solutions à apporter
Pour lui le temps de magouille de
couloir doit être maintenu !!!
Vite vite un coup d'Etat à la Tête
du PS est indispensable et Urgent!!
Retraité moi même, je le dis très
clairement, les Jeunes doivent
reprendre le Flambeau.... OUI.....
Mais pas pour faire la même chose!
Les temps ont changés et les moyens ne sont plus les mêmes !!
Garder des têtes pensantes et
mettre en avant les Nouvelles Générations de Décideurs, dont la
compétence doit être la première
Qualité !!
Ne Rien faire ,
C'est le seul Risque d'en parler jusqu'en 1017 !!
Rédigé par : DUMAS | samedi 28 juil 2007 à 14h26
Je partage totalement votre opinon notamment sur le travail de rénovation a faire(idéologique, leadership...), l'analyse de la défaite, la situation dans les universités et sur le fait que le procés fait a Ségolene Royal est totalement scandaleux!!
Rédigé par : Aurore | lundi 30 juil 2007 à 22h14
Les 300 Millions engagés en lybie
pour que Cecilia sarkozy puisse
apparaître comme ayant besoin d' un statutde Vice Présidente, pour desInfirmières d'un pays tiers !!
Dans le même Temps CECILIA dépense
par Centaine de milliers d'euros
les fonds de l'Etat, à titre personnel et pour sa famille !!
Attention on est tombé dans le
délire et le moment est venu de
de signaler que la gabeugie sans
limite faite sur les fonds publics
uNE SAISINE DE LA COUR DE LA REPUBLIQUE EST DEVENUE NECESSAIRE
pour demander le Remboursement
pour interdire les décisions
de cecilia Sarkosy
Pour exiger du Président qu'il
écart so nepouse de toute décision concernant la france
Un dossier bien ficellé et une
procédure qui va forcémentdurer
des mois, va éteindre l'ardeur
de Nicolas Sarkozy !
Un climat de changement va s'imposer a tous les francais
qui sont dégoutés
Soyez le Premier à Intervenir
publiquement.... car Sarkozy vous
aime Bien !!
Rédigé par : tassin | mardi 07 août 2007 à 01h18
Le PS doit être une opposition
Organisée et aussi active que
Sarkosy
Insensible aux problèmes financiers Sarkozy est prenable
très rapidement:
Sur les mensonges et affirmations contradictoires
Sur les dépenses de Milliadaire
qu'il engagent par millions à
titre personnel et pour faire valoir son épouse !
Il est dépendant 100 %de Cecilia
Femme caractérielle et Instable
Par elle il a commencé à mettre
un genou à Terre, et par elle il
Plongera car un Cocu dépendant !!
Un plan permanent de récupération
des Informations, puis des procédures Multiples et variées
Contre elle et contre lui vont le
destabiliser,
A vous d'être crédible et pour ce
faire l'aspect Financier est
déterminant !!
Une remise en cause desfonds de
l'Elysée s'impose et les missions
d'enquêtes également !
Mais dans ce cas !!!! le PS est il
prêt à faire le Travail d'un opposant !
On vous attends, réveillez les
anciens et dinamitez les nouveaux!
Rédigé par : DUMAS | jeudi 16 août 2007 à 23h17