Bien aimé, en lisant la presse de ce matin, la déclaration de François Hollande qui clarifie un débat qui ne doit surtout pas empoisonner la campagne du 2ème tour pour faire gagner S. Royal. « Dès lors qu’il ne donne pas de consigne de vote, nous allons nous adresser à ses électeurs, rien qu’à ses électeurs », a-t-il dit à propos de F. Bayrou. « La main a été tendue, elle n’a pas été prise. Il n’y a donc pas de négociation à avoir avec l’UDF et pas de majorité avec F. Bayrou. Le seul débat que nous devons avoir entre les 2 tours, c’est avec N. Sarkozy ».
C’est bien ce que j’ai déjà engagé sur le terrain avec tous les militants et que nous allons démultiplier jusqu’au 5 Mai.
Tiens, le 5 Mai, date anniversaire d’un truc incroyable : voter pour Chirac contre Le Pen et pour Chouat à la cantonale partielle. Avec Maud Olivier aux Ulis qui était dans le même cas que moi, nous avons dû être les deux seuls conseillers généraux de France à avoir bénéficié de 80% de participation électorale ! Et quand je pense que plus la gauche votait pour nous, plus elle votait Chirac ! Pour ce qu’il a fait de nos votes pendant 5 ans, franchement…
Pas aimé, mais pas du tout, le tacle de Joffrin dans Libération (décidément je n’aime pas la ligne donneuse de leçon de ce journal) contre Jean Luc Mélenchon. Pourquoi dire que Jean Luc est un « dinosaure chez qui la réalité met longtemps à arriver jusqu’au cerveau » ? Je n’aime pas cette culture d’une certaine gauche qui, faute de fond et pétrie d’opportunisme se complait dans l’invective.
Dieu (celui de Château Chinon…) sait que j’ai – et que je – ferraille souvent ferme avec lui et que la divergence entre nous peut être profonde, sur l’Europe ou sur l’avenir de la gauche, par exemple. Il demeure qu’à mes yeux c’est une personnalité moins versatile que bien des papiers de Libération.
Ainsi, je ne pense pas que nous partagions le même point de vue sur l’élargissement du PS à d’autres forces de progrès. Mais nous pouvons peut être nous retrouver sur un point : la lucidité dont nous devons faire preuve vis-à-vis de l’entreprise de Bayrou. Il ne parle pas à gauche pour nous aider mais pour nous pilonner de l’intérieur ! Il ne vomit pas sur Sarkozy pour que le centre aille à gauche mais pour essayer de se faire une place au soleil aux législatives sur le dos de nos candidats !
Entre une social-démocratie renouvelée, de gauche, large et puissante et un social-centrisme sans boussole prôné par Libération, je choisis ! Et cela sera plus simple à construire après notre victoire du 6 Mai.
C'est bien dit. Concentrons nous sur l'essentiel, menons campagne. Ne faisons pas comme si il y avait une triangulaire...
Rédigé par : Momo | 26 avril 2007 à 21h10
Ah Francis en défenseur de Jean-Luc insulté par la presse social-bobocrate... et Francis en photo à la tribune du conseil fédéral sur le blog de Jean-Luc Mélenchon... Un peu de tendresse dans cet océan de brutalité, çà fait pas de mal...
Rédigé par : Jéjé l'amoroso | 28 avril 2007 à 16h04
ça s'appelle la maturité d'un homme politique! Bravo M. CHOUAT!
Rédigé par : Driss | 01 mai 2007 à 13h34