Ca va être l'évènement de la semaine. On va en parler en reparler, examiner sous toutes les coutures ce texte fondateur.
Tous les candidats (sans en oublier Jacques Chirac) vont se sentir obligés le 25 mars d'avoir une initiative sur le thème de l'Europe car le Traité de Rome a 50 ans.
Aïe ! Alors que la construction européenne semble s'installer paisiblement dans l'impasse, il va donc falloir en parler.
J'inviterai pour ma part les nombreux lecteurs de ce blog à se reporter au texte initial en cliquant ici.
J'indiquerai aussi que l'Europe est en panne de leader tout autant que d'idée. Il nous manque un grand projet et quelqu'un pour le porter. Dans la donne européenne, nous devons nous interroger pour savoir qui est le mieux à même du côté français pour relancer la construction et mieux représenter nos valeurs.
Aux côtés d'Angela Merkel, de José Luis Zapatero, de Romano Prodi et de Gordon Brown (quand il aura remplacé Tony Blair), je verrais bien Ségolène Royal. Au sein de sa famille politique, elle a su sur cette question épineuse recoller les morceaux ce qui préfigure quelque chose d'intéressant pour le reste de la France.
Au niveau du projet, je crois que le dossier Airbus est symbolique ; il permet de se poser de bonnes questions : faut-il une politique industrielle ? faut-il renforcer les outils de coordination dans les domaines de la recherche et de l'innovation ? les pouvoirs publics ont-ils encore un rôle à jouer ? l'Europe doit-elle renforcer ses pouvoirs et ses moyens ?
A toutes ces questions, je réponds oui. Je fais confiance à Ségolène Royal pour les faire avancer dès qu'elle sera élue.
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