Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche !

Ca y est, mon nouveau livre est sorti. Son titre dérangera les conservateurs de tout bord : « Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche ! » J'y discute, sans tabou, de l'état et de l'avenir de la gauche avec Claude Askolovitch, journaliste au Nouvel Observateur. L'amitié qui nous lie dans la vie était la condition d'un échange libre et sans faux-semblants.

                              

Il est probable qu'il fasse l'objet des attaques habituelles de tous ceux qui se plaisent dans le confort des certitudes acquises. J'assume ce risque car je crois indispensable que la gauche sorte enfin de son coma idéologique et accepte de théoriser sa pratique du pouvoir.

                         

Depuis 1983, le Parti socialiste souffre en effet d'un décalage permanent entre les politiques qu'il conduit et les discours qu'il affiche. Si – à l'occasion de la dernière campagne présidentielle – Ségolène Royal a entamé une rénovation de notre logiciel, ses propositions ont encore trop souvent porté la marque de dogmes dépassés.

                                     

Pour garantir la cohérence et la lisibilité de notre projet, mon livre invite donc la gauche à prendre toute la mesure des évolutions du monde et de la société. Sur des questions essentielles comme le financement des retraites et le vieillissement de la population, l'encadrement de l'immigration et l'insertion des immigrés, la réforme de l'Université et la modernisation des services publics, la mondialisation des échanges et les défis technologiques..., il défend des réponses qui veulent réconcilier la justice sociale avec l'efficacité économique.

                                  

Par cette alliance du volontarisme et du pragmatisme, de la solidarité collective et de la responsabilité individuelle, il dessine les contours d'un « optimisme du possible ». Son ambition finale est de réenchanter la gauche en montrant que le choix de nouveaux moyens n'entame en rien son objectif historique : garantir à chaque individu les conditions de son émancipation, quelque soit son origine sociale.

                                       

Sans doute, certains me diront encore que je prends trop de risques en rompant avec le discours convenu qui sert de ligne à notre Parti depuis trop longtemps. Tant pis si ceux-là préfèrent toujours cultiver leur nostalgie mortifère pour nos illusions défuntes. Je ne fais pas de la politique pour conforter des réflexes intellectuels hors d'âge mais bien pour faire avancer des idées et permettre qu'une gauche efficace, imaginative, ambitieuse puisse enfin changer la vie. C'était déjà le choix de Clemenceau au début du siècle passé. Avec modestie et détermination, je suis fier de prolonger cette démarche au début du nôtre.

                              

A vous de juger !

Comments

[Rédigé par : Marie]

Je suis impatiente de le lire.

Avec tout mon soutien.

[Rédigé par : vaterlandslose-gesellen]

Qu' est ce que signifie le qualificatif FRANCAIS dans le nom du nouveau parti
"PARTI DE LA GAUCHE FRANCAISE" ?

est ce un renoncement des Socialistes Français à l' internationalisme ?
est ce un gage donné aux patriotes Français qui ont voté pour Sarkozy et Le Pen ?

NOUS EN ALLEMAGNE NOTRE PARTI S'APPELE SIMPLEMENT LA GAUCHE.
... et nous nous gagnons des voix sur la Droite nationaliste allemande
et également sur les Sociaux Democrates qui renoncent à tous les Droits sociaux:

www.die-Linke.de

[Rédigé par : Mathieu]

Manuel Valls,

je ne veux pas te cacher que tes discours, ton positionnement m'agacent ! Mais je respecte le fait que tu puisses les faire connaître... ET les médias t'en donnent largement l'occasion en ce moment.

Je ne te ferai donc pas d'attaque. Je garde mon irritation pour moi. Et j'aurai à le faire connaître - démocratiquement - au moment du Congrès de novembre prochain. Ainsi va la vie démocratique dans un parti politique !

[Rédigé par : Denis]

J'ai 45 ans et je suis adhérent du PS, je me réjouis de votre discours, car c'est ce que j'ai toujours souhaité entendre de la part d'un PS moderne.
J'attends de ce parti qu'il ne se borne pas aux incantations, aux postures idéologiques, mais qu'il s'ouvre, qu'il se rénove pour être plus en phase avec notre époque. Ce n'est pas renier son histoire ni ses idéaux: c'est l'inverse, ce parti ne sera attractif que s'il est efficace. Pour être efficace, améliorer les conditions de vie des plus défavorisés, il faut être réaliste. L'extrème-gauche qui se cantonne au même discours depuis 50 ans a-t-elle amélioré la condition de ceux qu'elle prétend défendre?
Je compte bien acheter votre livre. J'espère que vous parviendrez à vous faire entendre dans ce parti. Soyez assuré de mon soutien.

Denis
Angers (49)

[Rédigé par : SoDem]

C'est fou. Le poids des môts devient tel qu'ils sont désormais employés à l'envers comme si mentir devenait le sport nuléro un des politiques.
"mon livre dérangera les conservateurs"...pourquoi? le progressisme c'est Valls , Bockel, Besson ou Blair? Pour moi c'est la négation de la gauche. C'est la droite déguisée.
"le vieux socialisme"...reste poli au moins, ce n'est pas parce que les gamins cherchent à partir à droite qu'ils doivent insulter les anciens.
Arrêtons là. Un bon conseil rejoint Sarkozy Bockel et Besson, ta place est là et pas au Ps.

[Rédigé par : Claude]

Etre enfin de gauche...Pourquoi? La gauche est à droite maintenant?

Il y a déjà gauche moderne...

Ah oui j'ai compris. A gauche de Sarkozy, entre l'UMP et le nouveau Centre. Sarkozy est à gauche lui aussi, de Le Pen (pas trop d'ailleurs)

[Rédigé par : Blairiste]

Ca fait en tout cas plaisir de voir quelqu'un qui souhaite faire du PS un vrai parti de gouvernement crédible assumer cela de façon décomplexée. Jospin, Rocard, DSK: on dirait que tous s'excusaient de ne pas être révolutionnaires! Valls n'est pas comme ça, tant mieux...

[Rédigé par : Philippe]

Bravo Manuel,
J'espère que grace à vous le PS va enfin devenir un parti capable de réformer notre pays...à l'image des suèdois ou d'un Tony Blair, par exemple. Je n'en peux plus de tous ces idéologues accrochés aux réalités du Monde...tel qu'il était au XIX ou au XX siècle. Mais, je pense que votre démarche politiquement incorrect au PS aura du mal à être acceptée compte tenu de l'inertie de ce parti...Bon courage et bravo...Le PS a besoin d'hommes comme vous courageux et libéré du confort du dogme...

[Rédigé par : Philippe]

Bravo Manuel,
J'espère que grace à vous le PS va enfin devenir un parti capable de réformer notre pays...à l'image des suèdois ou d'un Tony Blair, par exemple. Je n'en peux plus de tous ces idéologues accrochés aux réalités du Monde...tel qu'il était au XIX ou au XX siècle. Mais, je pense que votre démarche politiquement incorrect au PS aura du mal à être acceptée compte tenu de l'inertie de ce parti...Bon courage et bravo...Le PS a besoin d'hommes comme vous courageux et libéré du confort du dogme...

[Rédigé par : Ahmad]

"La culture israélienne : une culture d’occupation" par Aharon Shabtai

Voici le texte de l’intervention que fera Aharon Shabtai ce mardi 6 mai en Italie, à l’occasion d’un séminaire intitulé "Les démocraties occidentales et le nettoyage ethnique de la Palestine". Traduction de Carole Sandrel.

Israël : une culture d’occupation

(Intervention du poète israélien Aharon Shabtai lors du séminaire qui se déroulera les 5 et 6 mai à l’Université de Sciences Politique de Turin).

La fermeture de la culture israélienne

Trois facteurs ont radicalement transformé la culture israélienne.

1° Comme l’a si bien perçu Hannah Arendt en 1961, la manipulation nationaliste de la Shoah (l’Holocauste), institutionnalisée en Israël aussi bien qu’en Europe et en Amérique, a eu pour résultat de profondes distorsions et une profonde démoralisation. Elle est devenue l’objet d’un étonnant culte d’état dans l’éducation, la culture et la propagande. Dans la culture israélienne, la Shoah n’appelle pas à la solidarité humaine. Elle sert (comme la Grande Guerre sous la République de Weimar) à mobiliser le peuple pour une revanche apocalyptique (comme l’a si bien démontré Zygmunt Bauman). C’est un outil idéologique pour justifier le militarisme de l’état et inspirer la nouvelle croisade anti-musulmane. Et c’est typique d’un Claude Lanzman, le réalisateur du film « Shoah », que d’avoir ensuite produit ( avec l’argent du régime) un film de propagande consacré à l’armée israélienne (Tsahal).

2° Avec l’escalade de l’occupation, Israël a progressivement perdu son apparence d’Etat démocratique, comme il a perdu son système politique qui s‘est vidé et corrompu, son système de Justice, et ses options politiques, comme un pays vivant normalement et respectant la loi. Israël est en réalité une sorte de colonie bizarre, dirigée par les généraux et les oligarques. Une colonie qui sert activement la guerre impériale de l’Amérique, et dans laquelle tout un peuple, près de 4 millions de gens, vit emprisonné. La société israélienne est aussi, en fait, en prison. Et le ciment qui maintient ensemble cette société socialement fragmentée, claustrophobe, le cerveau lavé, c’est le nationalisme extrémiste, l’avidité, la peur, la haine et le militarisme.

3° Dans les sociétés contemporaines néolibérales, la culture perd son sens authentiquement politique et sa morale stimulante, pour servir d’instrument idéologique à la privatisation. Ce n’est plus une culture de la Politique (citoyens libres et actifs) mais une culture qui amène les individus à ne s’intéresser qu’à eux-mêmes, c’est-à-dire des « idiotai » (NdT : « idiotai » citoyens qui ne s’intéressent qu’à leurs intérêts personnels grec, par opposition aux « politai », citoyens qui participent à la vie de la cité).

L’intérêt pour soi-même implique la psychologisation de la morale et du politique. Tous les problèmes politiques, comme la pauvreté croissante, les agressions et l’injustice, ne sont pas pris en compte, pensés, et résolus sur l’Agora public, mais transformés en traumatismes personnels d’un ego dilaté qui recherche la vérité dans la Thérapie. L’individu reçoit sa privatisation comme un cadeau – étant un patient, et en trouvant sa place dans la Grande Clinique.

La psychologie se répand comme la culture d’un art thérapeutique. La culture comme thérapie et la Clinique ont un rôle quelque peu similaire comme celui de l’Eglise et des Jésuites dans la France de Stendhal.

La culture d’Israël en temps d’Occupation

1° Après les cohortes de réfugiés en souffrance de 1948, le pauvre peuple persécuté est arrivé dans ce pays. Maintenant, au bout de 60 ans, leurs petits-enfants sont devenus des persécuteurs surveillant le ghetto, commettant au quotidien des crimes de guerre, ou vivant, indifférents aux horreurs qui se commettent à 30 minutes de chez eux.

Les soldats font quotidiennement leur sanglant boulot à Naplouse ou dans le secteur de Gaza assiégée et qui meurt de faim, et le soir, à Tel Aviv, ils remplissent les bars et consomment de la culture. Après leur service militaire, beaucoup complètent leur raffinement spirituel dans les habituels pèlerinages en Inde. Dans l’histoire juive, l’Occupation est une maladie morale, mentale et déshumanisante.

2° Dans cette situation de barbarie institutionnalisée, les vrais monuments culturels sont le Mur, les barrages routiers, la prison de Gaza, les maisons bombardées, les vergers rasés, le jargon de l’Armée, etc.

La culture est obligatoire, soit pour s’annuler elle-même, ou pour être absolument révolutionnaire et dissidente – en se tenant clairement du côté des persécutés.

La culture libre en Israël n’est possible désormais qu’en tant qu’anti culture, anti poésie, anti art, anti psychologie. Complètement Anti. La culture doit devenir activement et explicitement politique. Ce sont les militants qui produisent de l’art et de la documentation anti-occupation, les jeunes Anarchistes qui filment les luttent à masha et à Bili’n, les cinéastes engagés comme Eyal Sivan et Avi Mugrabi, les photographes and correspondants qui passent les checkpoints pour rapporter des témoignages quotidiens. En litératture, il y a le trimestriel radical MIta’am, publié par Itshak Laor, qui écrit d’importants essais et poèmes politiques. Et nous plaçons notre espoir dans les jeunes, ceux qui, comme disaient Hannah Arendt "possèdent la capacité de faire table rase". Il y a ainsi le magazine Ma’ayan, publié par Roy Chicky Arad, qui regroupe les jeunes ressentant, un peu comme les Dadaistes, l’absurde du nationalisme et de la xénophobie israélienne. Ils créent une nouvelle anti culture de joie et de défiance, ancrée dans la rue, annulant les murs artificiels, les frontières et les lignes d’apartheid. Ils se sentent partie prenant de l’ensemble du Moyen-Orient et de ses peuples.

3° Mais force est de constater que ces dizaines ou ces centaines d’Israéliens qui vont tous les vendredis manifester contre le Mur à Bil’in sont tirés comme des lapins et roués de coups par l’armée. Tandis que 39 éminents écrivains sont transportés à Paris, rencontrent Peres et Sarkozy, et représentent Israël en tant qu’invités d’honneur à la Foire du Livre tant à Paris qu’à Turin. Ce fait montre clairement la co-existence idéologique entre Culture et Occupation. La culture en Israël est florissante actuellement, comme en Allemagne après 1933. Ce qui montre combien confortablement la Culture et l’Occupation peuvent co-exister. C’est le signe du nihilisme, que de considérer la situation actuelle comme normale. Le rôle de la Culture est désormais de fabriquer un consensus "d’honnêtes libéraux", de « bien pensants », donnant une image équilibrée et édifiante, et contribuant à une normailsation de la situation.

4° - La gauche molle

Je ne discute pas ici des groupes nationalistes et fascistes déclarés, dans la culture ou les média. Ils soutiennent explicitement l’armée, et appellent à la guerre et au nettoyage ethnique. Je préfère m’en tenir au courant dominant qu’on dit libéral, et en particulier à la « gauche molle », ceux qui se considèrent eux-mêmes comme le « Mouvement de la Paix » (« Mahaneh Hashalom »), mais qui sont en même temps des patriotes et ont le souci de traiter l’occupation d’une manière prétendument plus équilibrée, plus complexe et plus sophistiquée.

D’abord, au lieu de donner à la culture un sens politique actif, ils font le contraire : ils culturalisent la politique. Pour des écrivains comme Amos Oz et David Grossman, l’occupation est l’occasion de montrer les complexités de l’Humanisme Juif-Européen. Le cas de grossman est exemplaire. Mon fils et le sien étaient en classe ensemble, étaient amis. Au début de la dernière guerre contre le Liban, Grossman a signé une lettre en soutien à cette "juste" guerre. Le même jour où je conseillais à mon fils de refuser de servir dans cette guerre, il envoyait le sien se battre. Son fils fut tué, et grossman a désormais acquis un staut de saint, symbolisant la "via dolorosa" du mouvement de la paix israélien.

L’Occupation devient la scène d’un psychodrame, d’une psychomachie (NdT : conflit psychologique entre le mal et le bien) - et de la souffrance de la belle âme israélienne déchirée et tourmentée. En ce sens la culture sous l’Occupation crée les Héros israéliens de la Culture, crée une image libérale et lumineuse d’Israël, et sert à le légitimer.

Et ainsi, l’Occupation, avec la Shoah, entrent dans le Panthéon Européen. Il y a les fleurs, la couronne de laurier de la culture israélienne, des invités bienvenus dans les musées, dans les assemblées d’intellectuels, dans l’art et les festivals de cinéma. L’enseignement de l’éthique en Israêl se repait d’Emmanuel Levinas. Et les généraux israéliens sont fiers d’utiliser dans les camps de Jénine et de Naplouse, une tactique et des expressions qu’ils ont apprises dans les écrits de Deleuze et de Guattari.

L’Occupation fournit désormais du matériau pour l’industrie de la culture, pour les carrières universitaires, les films, les livres, les symposium. Cette culturisation est un phénomène de normalisation, et le recyclage du matériau ad nauseum sert un objectif idéologique. Il banalise les faits à force de répétition, et crée l’indifférence. Personne ne peut plus écrire et écrire encore sur les horreurs quotidienne. Cela devient démodé.

5° Thérapie

Le culte de la Shoah, les atrocités de l’Occupation, la mentalité militariste et raciste de la Colonie, et la misère due à l’économie néo libérale, ont créé en Israël une société particulière « d’idiotai » : une société du traumatisme. Les gens utilisent pour se désigner eux-mêmes « meurtris » (« srootim »). La culture comme activité thérapeutique est un moyen qui sert d’échappatoire, de sublimation, et de traitement des pensionnaires traumatisés de la Colonie.

Il faudrait ajouter que les Psychothérapeutes sont intégrés à l’armée et sont actifs dans le maintien de l’occupation. Il est attesté que l’armée a utilisé d’éminents professeurs de Psychologie et d’Ethique comme experts, alors qu’elle préparait une violente répression dans les villes de Cisjordanie et les camps de réfugiés (Opération Bouclier Défensif, en 2002). Ils ont prodigué leurs conseils pour que les soldats puissent garder le moral. Aucune organisation ni groupe de thérapeutes ne s’est montré inquiet ni pour la population civile palestinienne ni pour les jeunes soldats qu’on envoie tuer et terroriser – et n’a pris d’initiative pour protester contre l’occupation.

Je me servirai d’un seul exemple pour éclairer la manière étrange dont la thérapie agit idéologiquement, comme un déni et un déplacement. L’un des promoteurs des manifestations pro Tibet et anti Chine est un thérapeute très respectable, Nachi Allon. Il est l’ami du Dalaï Lama. On vient de découvrir (par quelqu’un qui a été sous ses ordres) que cet homme, officier en 1967 à Gaza, avait donné l’ordre de tuer de sang froid deux civils palestiniens et de molester cruellement un garçon, fils de l’un d’entre eux, qui accompagnait son père. Le fait n’a pas été démenti par Allon.

Je vis en Israël, à Tel aviv, et je dirais qu’à observer cette mascarade je me sens horrifié. A mes yeux la Culture en Israël, c’est la banalité de l’esprit au service de la banalité du mal."

Aharon Sabtai Tel Aviv 25 avril 2008

(Traduit par Carole SANDREL)

CAPJPO-EuroPalestine

[Rédigé par : Valmy]

"J'espère que grace à vous le PS va enfin devenir un parti capable de réformer notre pays...à l'image des suèdois ou d'un Tony Blair, par exemple."

On en voit le résultat en GB....

[Rédigé par :]

M Valls : "Sur des questions essentielles comme le financement des retraites et le vieillissement de la population, l'encadrement de l'immigration et l'insertion des immigrés, la réforme de l'Université et la modernisation des services publics, la mondialisation des échanges et les défis technologiques..., il défend des réponses qui veulent réconcilier la justice sociale avec l'efficacité économique."
Discours de droite, pas besoin d'user de tous les stratagèmes de rhétoriques possibles pour le cacher.

M Valls : "Je ne fais pas de la politique pour conforter des réflexes intellectuels hors d'âge mais bien pour faire avancer des idées et permettre qu'une gauche efficace, imaginative, ambitieuse puisse enfin changer la vie. C'était déjà le choix de Clemenceau au début du siècle passé."

Clemenceau et la Commune de Paris : "En mars 1871, lors de l’insurrection de la Commune, Clemenceau reste à Paris. Il tente dans un premier temps d’apaiser les esprits mais est vite effrayé par le « délire du sang » qui envahit la population parisienne. Il se met rapidement à dos les insurgés ainsi que le gouvernement versaillais qui l’accuse de passivité. Suite à l’échec de ses tentatives de médiation, il présente sa démission à l’Assemblée nationale le 27 mars et quitte Paris le 10 mai."

Clemenceau toujours et encore : "Il s'illustre par sa férocité à la fois contre le personnel politique qu'il estime peu et contre les mouvements sociaux, réprimant dans le sang la grève des mineurs du Pas-de-Calais et la révolte des vignerons du Languedoc, ou quand il fait répandre par la presse le bruit qu'il a payé le billet de retour du "meneur" Marcelin Albert afin de le déconsidérer, ce qui lui vaudra le surnom de "briseur de grèves"...
Il se donne lui-même le surnom de « premier Flic de France »"
Tu sais quoi Valls ? Cette gauche là tu peux te la garder lol

[Rédigé par : Alex]

Monsieur Manuel Valls,

Je n'ai jamais voté pour la gauche aux élections, mais celà pourrait changé. En effet, vous êtes un homme politique et un élu responsable. Grâce à vous, la gauche socialiste va pouvoir vivre avec son temps et de nouveau paraître crédible aux yeux des français. Vos positions sur les retraites, la mondialisation, l'immigration, la modernisation des services publics, me semblent être en phase avec ce que veulent des millions de nos compatriotes.
Assez de cette vieille gauche arrogante enfermée dans ses dogmes et politiquement correct ! Assez d'une gauche qui refuse une économie sociale de marché alors que ce modèle peut permettre la prospérité de nos entreprises et de mettre en oeuvre une véritable politique de justice sociale ! La richesse créee permettra de redistribuer davantage pour les plus démunis d'entre nous ! Assez d'une gauche qui ne voit pas les effets d'une immigration excessive et des difficultés que celle ci engendre pour l'intégration de celles et ceux qui veulent vivre et travailler dans notre pays ! Assez d'une gauche qui ne veut pas réformer les retraites : les régimes spéciaux y'en a assez...Et j'en passe !
Continuez Monsieur Valls et si vous devenez Premier secrétaire du PS, alors là je prendrais ma carte au PS !
Salutations et courage !
Alex

[Rédigé par : Aurélien]

Ca serait bien qu'un homme de gauche soit à la tête de la gauche, seulement faut le dire, je n'y crois pas.
Mais pourquoi ne pas quitter ce parti qui vous crache dessus pour rejoindre le mouvement démocrate ? Nos idées sont proches des votres, et il manque des grands noms depuis que tout le monde quitte le centre.
Si vous êtes le premier à rejoindre ce nouveau parti, vous serez médiatisé et votre avenir, bien que dépendant de celui du parti, sera garanti.
Tentez votre chance au PS, mais ne vous y éternisez pas non plus, ce serait du gaspillage.

[Rédigé par : Ozenfant]

@SoDem, Mathieu, et tous les conservateurs qui font que depuis 1983, le parti Socialiste n'est plus que le parti des privilégiés !
Voilà les méfaits que les riches bourgeois du PS caviar sont coupable d'avoir commis depuis 25 ans :

1° D’avoir instauré les impôts les plus pénalisants pour les pauvres tels que la CGS, (On la paye avec une retraite de 450 euros, ou moins).
2° De ne pas avoir supprimé les taxes sur les salaires des classes populaires, handicapant ainsi l’emploi et causant la disparition de l’industrie, le déficit de la balance commercial et l'éradication du savoir faire Français.
3° D’avoir soutenu depuis 1983 une politique sociale destinée à son électorat de riches bourgeois et de fonctionnaires aisés, avec les aides sociales, familiales et de chômage aux plus hauts plafonds de d’Europe.
4° D’avoir promu toutes ces années une politique sociale avec les plus bas planchers des dîtes aides de l’état.
5° De chercher à diminuer les taxes pénalisant l’entrés de produits étrangers concurrents et au contraire de chercher à augmenter les taxes pénalisants les salaires des travailleurs.
Il ne s'agit pas d'aller à droite ou à gauche, sinon cela aurait fait longtemps que même nos lourds "éléphants" auraient pu choisir en deux choses aussi faciles à discerner, évident non ?
Si l'on ne veux pas perdre l'électorat de gauche des travailleurs pauvres on ne peut aller à droite comme Bocquel, évident non ?
Si l'on ne veut pas perdre l'électorat des bobos (qui on voté pour Delanoë, par exemple), on ne peut aller à gauche comme Mélanchon, évident non ?
Il serait donc judicieux de pratiquer une politique économique réaliste, donc ne pas continuer à couler le peu d'industrie exportatrice qui nous reste avec la plus forte pénalisation du travail au monde, donc remettre à plat une fiscalité datant des 30 glorieuses en utilisant au maximum les opportunités de taxations permise par Bruxelles, ce que nous ne faisons pas :
Par exemple taxer les bénéfices patronaux à 50% et les salaires à moins de 50% pour inciter les patrons à préférer la plus value de l’entreprise à long terme (par l'embauche), plutôt que les bénéfices à courts termes, évident non ?

Il serait donc judicieux de pratiquer une politique sociale basée sur les gains et la relance permise par la révolution fiscale pour mettre en place un barème progressif des charges sociales du salarié et de l'entreprise partant de 0% au niveau du smic.
De rehausser les planchers de toutes les aides aux travailleurs pauvres, et d’en baisser les plafonds (les plus élevés d’Europe), évident non ?
Économiquement très cohérent et socialement très à gauche : le contraire de ce que pratique depuis 25 ans un PS caviar, qui n’a de socialiste que le nom : étonnant non ?

Je ne vois plus que Manuel Valls et Hubert Védrine comme hommes d'états crédibles au PS et avec l'aide de Boutih et quelques autres, on devrait pouvoir s'en sortir.
Mon cher Manuel, je n'ai pas acheté encore ton livre, mais j'espère qu'il ne s'inspire pas économiquement des "délires de gens qui ne connaissent pas l'entreprise comme OOB ou Elie Cohen).
Pourquoi refaire confiance à des hommes et des femmes qui nous ont déjà prouvé leur incompétence ?

[Rédigé par : marie]

Monsieur Valls,
J'ai écouté avec grande attention vos interventions télévisées. Je m'apprête à acheter votre livre, il m'intéresse ; l'idée de "moderniser le socialisme" me plaît, et vos idées sont celles qu'attendent les électeurs aujourd'hui. Dès que j'aurais pris connaissance, par cette lecture, de vos projets, j'espère pouvoir confirmer que je vois en Vous notre prochain Futur Président.

[Rédigé par : socialistedegauche65]

votre ligne politique se dit de gauche mais n'est pas de gauche j'ai été particulièrement scandalisé par vos propos sur les prêts étudiants à l'anglaise. cinnaissez vous les conséquences ? votre petit confort vous fait oublier les réalités du terrai,. un certain nombre d'étudiants anglais à peine au travail sont endettés.
pour vous mettre en cohérence, je vous demanderai de démissionner du ps

[Rédigé par : Jean-Yves fargette]

Adhérent du PS depuis longtemps , cadre du privé travaillant à l'international , j'ai lu votre livre avec intérêt et je tiens à vous apporter mon soutien. Deux idées parmi d'autres m'ont intéressé.
Le socialisme moderne se construira en discutant , dialoguant et en trouvant des compromis avec les chefs d'entreprises. L'existence d'un secteur public dynamique , performant au service de tous repose sur l'existence d'un secteur privé en croissance , compétitif , capable d'innover et d'exporter . Tout comme la compétitivité de ces même entreprises dépend des services publics ( éducation , infrastructures , développement du territoire .. ). Je ne comprends pas que les socialistes n'aillent pas rencontrer régulièrement les dirigants des grandes et petites entreprises . Eh oui brisons ce premier tabou.
Deuxième idée la mondialisation ne doit pas nous faire peur. A nous socialistes de proposer l'organisation , les réformes pour mettre cette croissance sans précédent , cette émergence de la Chine de l'Inde et du Brésil , cette explosion technologique au service des Français et des Européens et avant tout au service des plus modestes d'entre eux.C'est possible et des propositions existent dans ce livre . A nous de les détailler et de les proposer au PS , pourquoi pas au prochain congrès

salutions et encore bravo pour avoir osé

[Rédigé par : SoDem]

@ozenfant
Ne pas pensez comme vous c'est être conservateur. Pour moi, le conservatisme c'est la droite, celle que vous incarnez avec Valls.

C'est votre droit mais laissez les autres penser ce qu'ils veulent.

Non je ne suis pas conservateur. Non je ne suis pas extèmiste, la social démocratie me convient mais pas celle de Valls parce qu'elle est celle de Blair c'est à dire celle du mensonge. Je n'ai rien contre les gens de droite, ils ont leurs idées ce ne sont pas les miennes ./ Par contre ceux qui torpillent la gauche en faisant croire qu'ils y sont alors qu'ils sont à droite je les déteste.

Je suis militant, j'ai soutenu Ségolène même si je me dentais plus proche de DSK. Je ne soutiendrai jamais Valls. S'il devait un jour nous représenter je refuserai de voter pour lui. Une gauche réformée, oui. Une gauche qui tient compte de l'évolution mondiale, oui. Une pseudo-gauche de droite non.

[Rédigé par : socialistedegauche]

j'ajouterai pour appliquer ce genre de politiques votre prochaine évolution est l'autoritarisme car vos propos et vos propositions entraineront des résistances . vous est digne des néos des années 30

[Rédigé par : Olivier Fatou]

Bravo Manuel...maintenant il faut y aller..au charbon . Du neuf au PS nous fera du bien. bravo . Il faut nous relooker et re-réfléchir ce beau PS. Vive le parti de la "Gauche"

[Rédigé par : Guillemenot]

Bonjour Monsieur, j'ai vu votre prestation sur LCP hier et je tenais à vous apporter mes encouragements dans votre combat de rénovation du PS.
Je suis électeur de droite et pense le rester encore longtemps cependant vous pourriez être l'homme politique de gauche qui pour la première fois m'aménerait à changer de bord.
Un petit bé mol sur votre intervention hier. L'ouverture pratiquée par le Président de la République m'apparait comme une avancée fondamentale. Combien de soirées amicales ou familiales ai je pu faire dans lesquelles les participants en arrivaient à la conclusion qu'il y a des talents dans tous les camps. Je ne doute pas que vous pratiqueriez l'ouverture sans arrière pensée si vous arriviez à la fonction suprême.
Très respectueusement.

[Rédigé par : LOmiG]

Bravo pour votre modernité et votre courage réformateur. Je vous soutiens, n'étant ni de gauche ni de droite. Il faut des gens comme vous à la tête du PS pour que le débat démocratique gagne en vigueur et en efficacité.

Il faut promouvoir le libéralisme de gauche. Je rejoins entièrement les propos de Guillemenot.

à bientôt !

[Rédigé par : Ozenfant]

Socdem et socialistedegauche65,

Ce que je décris n'est que ce que font les démocraties les plus à gauche en Europe... qui seraient alors toutes "neo" des années 30 ?
Celles qui ont la chance de ne pas êtres dirigés par de gros bourgeois favorisant leurs amis profs d'université et méprisant les petites gens.
Asséner des idées toutes faites, n'est pas répondre, c'est éviter un débat qu'on ne maîtrise pas. Si vous aviez la moindre compétence économique, vous contesteriez ceux de mes argument qui ne vous conviennent pas, au lieu de faire aveu d'impuissance en répondant par des invectives.

Il est vrai que le gang de Solferino vous a montré l'exemple de l'impuissance invectivante, à défaut d'avoir des idées....

J'ajoute que je ne voterais pour Manuel, que s'il soutient ces idées "éprouvées" des démocraties "civilisées".

[Rédigé par : Ozenfant]

"C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas." (Mahatmata Gandhi)

[Rédigé par :]

Lamentable...

Le vieux socialisme aurait bien des leçons à donner aux arrivistes comme M. Valls

Vous surfez sur la vague de l'individualisme ambiant, vous vous planterez aussi pathétiquement que Sarkozy, ce n'est qu'une question de temps.

"Laissons le temps au temps". Au lieu de débiter des absurdités tant économiques que pseudo-sociales, vous feriez mieux de venir voir ce qui se passe sur le terrain, à commencer par votre commune non?

Vous désirez les voix du centre et de la droite, pourquoi ne partez vous pas les rejoindre? Ou bien fonder un nouveau parti éphémère?

[Rédigé par : thomasmontblanc]

le precédent commentaire, meme pas signé, me laisse songeur, citer Mitterand (laissons du temps au temps...) arriviste en son temps pour critiquer l'arrivisme supposer de Manuel Vals...bref.

Je suis jeune et socialiste depuis plusieurs années et j'espere vraiment que Monsieur Vals aura de l'echo durant les mois à venir. Vous me donnez envie d'agir Monsieur, et j'aimerai savoir comment faire pour vous aider et réunir au sein de ma fédé.continuez

[Rédigé par : florent]

Que signifie aujourd'hui être de gauche ?
Je pense quant à moi que nous sommes beaucoup à ne plus nous dire socialistes, et bien sur encore moins communistes !

Mais pourtant je prefere que dans certaines activités l'Etat ou l'Europe, les Etats ou l'Europe soit en situation de monopole plutot que de me retrouver avec un monopole ou un oligopole privé.
Les exemples sont nombreux mais je n'en citerais qu'un ou deux qui sont sujet à controverve : Le transport ferroviaire ou pour relier l'Europe d'Est en Ouest il vaudrait mieux d'après moi avoir des règles communes et une EPCI europeenne, idem pour la distribution de l'electricité ou d'energie qui doit être accessible à tous les europeens pour leur permettre de se chauffer ou se climatiser pour vivre dignement !

En temps que Républicain, laïc et homme de centre gauche, je fais la différence entre le capitalisme et le libéralisme !

Le libéralisme permet d'aprés moi d'avoir une concurrence saine !
Dès que nous arrivons au capitalisme nous risquons , soit l'oligopole
soit le monopole, soit le trust dans lequel les fonds de pension ne prennent en compte ni la situation des employés ni la situation des clients (a partir du moment où il existe un marché solvable il chercheront a en tirer un maximum de profits quitte à laisser en disette voir mourir de faim ceux qui n'ont pas accés à ce dit marché)
En temps qu'Homme et plus particulièrement Homme de gauche je ne peut pas laisser faire ceci !

Dernier point l'impot !

Depuis 6 ans M Sarkozy et son gouvernement justifie la baisse de l'impot sur le revenu par le fait que les plus riches iraient s'installer à l'etranger.

Hors c'est faux !

Je tiens à votre disposition une étude de 2006 de KPMG démontrant que la France est l'un des pays les moins chers en matière et fiscal et de cout de main d'oeuvre !

Il y a en France un système qui fait que les personnes qui ont été formées par l'Etat (grands chirurgiens...) vont quelquefois finir leur carrière en GB ou aux USA alors que ceux qui sont venus des pays sub sahariens viennent en France !
C'est là que le bas blesse

Les personnes qui ont des biens à transmettre refusent de payer l'impot parce qu'ils veulent transmettre ces biens à leurs enfants.
Nous sommes arrivés aujourd'hui en France à un système où les plus imposés sont dans l'ordre
1)les travailleurs et les créateurs d'emplois
qui payent deux fois sur leurs salaires et l'IR
2) les bailleurs
3) les boursicoteurs

En conclusion moins vous travaillez, moins vous prenez de risque, moins vous payez d'impots !

C'est celà aussi qu'il faut revoir car c'est cela qui a fait la France avec son système scolaire, ses routes et ses services publics!

[Rédigé par : Sebb]

Il était temps !
Enfin un discours qui bouscule, enfin une fenêtre ouverte (enfin entrouverte) pour un vrai changement, retrouver une vraie dynamique de gauche.
Il est temps enfin de rivaliser avec la majorité et d'être une vraie opposition.
Il faut refonder, recréer, redéfinir (et tous les re- que vous trouverez bon d'ajouter) une gauche qui pour l'instant n'est que virtuelle ; retrouvons le gout de la réalité même si pour cela il faut prévoir quelques bleux, ils seront les gages que cette réalité existe, peut exister en tout cas ; bon courage Mr Valls.
Sebb.

[Rédigé par : Ozenfant]

@ "vieux socialiste" qui n'ose même pas signer, veut que le gang de solferino continue à faire du PS-Caviar la risée de tous, mais il est incapable de contredire mes arguments avec des contre arguments sensés: c'est l'archétype même de ceux (les socialistes) qui ont fait gagner Sarkozy.

@Florent,
D'accord avec toi, si toi tu es d'accord pour une meilleure répartition en faveur des travailleurs pauvres (et non de l'assistanat).

Mais une fois de plus c'est la fiscalité obsolète qui tue notre embauche qu'il faut immédiatement (2012) remettre à plat !

[Rédigé par : Droitiste hémiplégique?]

Que l'air frais que vous faites souffler sur le PS est ravivant...

Je ne sais pas de combien de voix vous serez crédité lors de l'élection au secrétariat du PS, mais je vous souhaite une victoire.

Vous tranchez avec l'héritage socialisant qui empêche jusque là le PS d'être moderne, en élisant à sa tête des gardiens du peuples dogmatiques du style Francois Hollande...sans même laisser une chance au socialisme à tendance libérale, alors qu'il représente la seule alternative possible à une droite qui, à mon regret se tourne vers un conservatisme à vomir...

Un coup d'oeil aux autres pays européens suffit pour comprendre...Angleterre, Allemagne, pays de progrès social, et économies efficaces ont une gauche moderne, et non traditionnaliste comme elle peut l'être en France.

Je vous souhaite donc une bonne chance pour les épreuves que vous allez avoir à surmonter...Et j'espère que vous pourrez redresser le PS pour lui apporter ce dont il a besoin pour être un véritable parti d'opposition, solide et crédible.

[Rédigé par : Rafaël]

Bonjour,

Je suis sympathisant de gauche et je vous suis depuis bientôt 3 ans en espérant qu'un jour viendra où vous passerez du second plan au premier plan.
DEmain je cours acheter votre livre, j'en ai lu les meilleures pages dans la presse écrite, enfin des idées concrètes.
Pour une politique pragmatique et non dogmatique...

Monsieur Valls, si vous souhaitez mettre en place des Comités départementaux de soutien à votre démarche, faites le savoir et nous agirons en ce sens.

Rafaël du Cher

[Rédigé par : Domi]

Enfin !!!.... Merci Manuel de tes convictions qui sont aussi les miennes. Je désespérais de les entendre au PS ! Le monde a changé depuis 30 ans, les Français aussi ont changé... Le PS restait englué dans un discours mou, bien-pensant et surtout hypocrite. Les extrémistes ont malheureusement du succès parce qu'ils expriment avec FORCE des CONVICTIONS, aussi stupides soient-elles. Pour tenter de transformer la société pour plus de justice sociale, il faut partir de la REALITE. Le PS doit REVENDIQUER sa VOLONTE de GERER et DEVELOPPER notre Economie qui est LIBERALE dans un Monde libéral. Il ne faut plus avoir peur des mots, il faut les assumer car la France aura des défis difficiles à relever dans les 10 années qui viennent. Pour réussir, l'Economie de Marché Française devra repartir et tourner à plein régime. Seule la croissance économique permettra de redistribuer et de ré-orienter une plus grande part des profits vers ceux qui souffrent, vers ceux qui ont réellement besoin d'être aidés. C'est cela être de GAUCHE au 21ème siècle, ce n'est pas rabacher les mêmes platitudes stériles depuis 50 ans. Certes, les discours "idéologiquement corrects" plaisent plus aux bobos ex-trotskystes, futurs Sarkozystes. Mais les Français sont de moins en moins dupes des "formules toutes faites" qui ont prouvé leur inefficacité depuis de nombreuses années. Si Sarkozy a été largement élu il y a 1 an, si Baïrou a fait 18% au 1er tour, c'est qu'il y a de la place pour un NOUVEAU DISCOURS SOCIAL en France. Il faut le dire très fort !
Manuel, je te souhaite BON COURAGE sur le chemin semé d'embuches que tu as choisi de suivre. Tu peux compter sur mon appui !

[Rédigé par : Laguigne]

Enfin !!!

Courage et bonne chance !

[Rédigé par : Séb]

Bravo Manuel,

Du courage et de l'honneteté pour dire qu'il faut reformer ce PS devenu le lieu de débats sans fin et sans fonds.
Il faut repenser notre société, intégrer la dimension lbérale à nos reflexions pour mettre ne place une vraie politique sociale et économique demain.

Avec toi...

[Rédigé par : Thébault]

Merci m. Valls enfin quelqu'un qui met un coup de pied dans la fourmilière je suis trop jeune pour avoir vécu le duel d'idées entre Monsieur Rocard et mitterand mais je ne suis pas sur que c'est le plus éclairé qui a eu le pouvoir. il est grand temps de réformer le pays autrement que la méthode de la droite.

[Rédigé par : mansano richard]

Bravo Manuel,
je viens de démissionner du PS car je ne me reconnais plus dans ce parti.j'espere que vous arriverez a le réformer car il en a bien besoin.je vous soutiens totalement et si vous avez besoin de relais dans les bouches du rhone je suis a votre disposition.si vous organisez un débat dans le 13 je vous prie de me prévenir.

[Rédigé par : Gregoire]

Cher Manuel,

Il est heureux que vous ayez reçu tant de soutiens dans ces colonnes, mais puis me permettre de vous interpeller sur certaines des déclarations que vous avez pu avoir ces dernières semaines dans différentes interviews.

Je suis de gauche, mais pas de votre bord en terme de socialisme. Depuis quand, l'acceptation aveugle (je sais bien qu'il n'en est rien, mais permettez moi de forcer le trait) de l'économie du marché et de sa régulation doit elle être une caractéristique d'un idéal de gauche ? Je vous pose la question, tout comme j'interroge votre croyance en l'état providence.

A l'heure où le capitalisme financier, la mondialisation, et toutes les nouvelles formes de gain du profit pour le profit contribuent à déstabiliser l'édifice social, exhibant leurs limites, se révèlent les dégâts d'un tel système dont beaucoup prédisent déjà qu'il devra se réformer de façon à être plus juste. Quel rôle pour l'état français, à la pointe dans la protection sociale par rapport aux autres pays, dont on ne cite que les avantages sociaux, sans citer les luttes salariales récentes comme l'Allemagne ? Quel rôle pourra t'il jouer dans la régulation de cette mouvance si nous nous contentions d'une acception sans limite des principes actuels du marché, en reniant l'héritage socialiste et toutes les mesures qu'il a déjà permis de mettre en place ?

Vous avez fait une sortie titanesque récemment sur le système des retraites. Croyez vous véritablement comme la plupart des hommes politiques de notre pays (notamment a droite, désolé de vous le faire remarquer) que la solution au problème des retraites passe obligatoirement par le schéma (Augmentation de la durée de vie ==> Augmentation de la durée de cotisation) et ce, pour tous ? Des solutions alternatives ont déjà proposées, mais personne ne parle de les appliquer. Les revenus des retraites sont principalement dégagés des cotisations salariales et patronales c'est a dire issus du monde du travail. Pourtant le problème des retraites est un problème qui concerne toute la société, et pas seulement uniquement le monde du travail. La retraite a la carte pourquoi pas, mais qu'en est il des solutions alternatives qui elles sont passées sous silence ? Je suis très content de vous voir comme quelqu'un voulant dépasser le dogmatisme. Pourquoi ne pas commencer à instaurer un VRAI DEBAT sur les SOLUTIONS DIVERSES permettant potentiellement de régler le problème des retraites ?

Vous citez dans une de vos interventions que le Socialisme s'est forgé durant le XIXeme siècle au contact du capitalisme alors naissant. C'est exact, et je suis tout a fait d'accord pour reconnaître que le socialisme DOIT évoluer. Mais une évolution, pour moi, ne doit se faire qu'en connaissant d'où l'on vient, et les idéologies que nos prédécesseurs ont défendues, pour les critiquer (au sens positif du terme) à l'aune de nos "nouvelles" sociétés. Refonder l'héritage politique du passé pour l'adapter au réel oui, renier certains principes philosophiques de la gauche sous le prétexte d'une évolution sociétale absolument pas !

Convainquez d'abord les militants socialistes, que vous ne ferez pas prendre au Parti Socialiste (qui pour moi à une très grande signification encore) une tournure Blairiste du plus mauvais aloi, dont chacun peut mesurer les conséquences aujourd'hui outre manche (il est vrai qu'il est beaucoup plus agréable pour les brittaniques de venir en france, avec leur fiscalité si avantageuse chez eux !) ! A l'heure où le pays le plus capitalistique de la planète, les USA sont (peut être) en passe de mettre en place enfin un embryon de justice sociale, j'espère, Monsieur Valls que votre sortie n'est pas intentée à des fins de libéralisation excessive du PS parce qu'il est dans l'air du temps de tout remettre en question à l'aune de la révolution mondialisation.

Je lirai votre livre, et j'espère y trouver un début de réponse à mes interrogations.

Bien amicalement.
Grégoire

[Rédigé par : celina nieves]

Bonjour
Peut-on savoir quelle est la moyenne d'âge des adherents du PS?

L.jospin soutient Delanoe au poste de secretaire du PS. je suis très déçue j'imaginais qu'il avait analysé sa lourde defaite au presidentielles! quelle honte pour un socialiste d'arriver troisième et d'être incapable de battre un Le Pen!

Mr Valls si vous venez dans l'Hérault, merci SVP de me prevenir je viendrais avec plaisir vous voir.

[Rédigé par : Ozenfant]

@Droitiste hémiplégique,
Ton nom est amusant car dans mes textes sur l'économie, je tente de défaire les cerveaux figées par leurs idées reçues (issues de la pensée unique de la bullocratie médiatique), je dis que l'économie est ambi-dextre.
Autrement dit qu'un bonne technique économique n'en a absolu rein à foutre d'être utilisée par un gouvernement de droite ou par un gouvernement de gauche.

Il faut être vraiment endoctriné par les dogmes idéologiques pour ne pas comprendre ce que tous les partis socialistes civilisés d'Europe ont déjà compris depuis longtemps: On peut faire une économie réaliste et libérale (pas neo-libérale), combinée avec un social en faveur des travailleurs pauvres beaucoup plus à gauche que ce qu'à fait le PS-caviar depuis 1983 !

Mais voilà, les phrases toutes faites soufflées par les éléphants sont encore là dans les cerveaux pour bloquer toute imagination.

[Rédigé par : patrice]

Bravo à toi et ton discours percutant et moderne(cf. ton interview dans "c'est dans l'air").Continue à prendre ce ton tranchant et clair dans les médias. La modernisation du PS ne se fera pas sans casser des oeufs, mais c'est la voie pour gagner en 2012, j'en suis convaincu. Il faut en finir avec l'archaïsme des discours socialos, des synthèses molles du parti pour concilier les uns et les autres. Il faut abattre les murs et reconstruire de nouveau à la manière des nouveaux partis de gauches novateurs qui emergent en espagne ou italie.

[Rédigé par : Danielle]

Enfin un discours clair et qui rompt avec le langage periphrastique vide à force d'avoir de multiples sens.
J'ai toujours voté pour le PS y compris en 2002 mais là les discours à géométrie variable,les batailles d'éléphants "has been" et les alliances tout sauf machine chouette,la coupe est pleine.Je ne vote plus ( ça fait 45 ans que je vote!!!) si vous les jeunes du PS n'arrivez pas à faire crouler ce vieux parti emberlificoté dans son passé.

[Rédigé par : socialiste de gauche 65]

finalement je vous propose de créer le nouveau parti démocrate , cous confirmez le processus décrit dans son livre par Mélenchon

[Rédigé par : Ozenfant]

Patrice et Danielle, je suis d'accords avec vous, à condition que Manuel (une fois de plus) se déclare favorable à des barèmes sociaux en faveur des travailleurs pauvres : seul moyen d'avoir le droit de se dire SOCIALISTE.

@socialiste de gauche 65,
Ton pote, comme la Méluche, tu sembles avoir zappé l'épisode du mur de Berlin !
Faut te réveiller mon petit gars.
Pour lutter efficacement contre la néo-mondialisation fascisante, il est vain d'aboyer du dehors !
Il est infiniment plus judicieux d'en employer tous les trucs mis à notre disposition en France et en Europe (Taux fiscaux par exemple) pour en juguler les effets et pouvoir l'empoisonner de l'intérieur.
Malheureusement le gang de Solferino est englué dans un idéologie obsolète qui s'appuie sur des phrases toutes faites à l'usage des esprits crédule pour faire passer leur volet social de droite ! Oscar WILDE disait : "La suite dans les idées est souvent le dernier refuge des gens sans imagination" .
C’est le grand problème de nos politiciens qui ânonnent leurs sempiternels mensonges ontologiques de gens n’ayant jamais bossé dans le monde réel de l’entreprise.
Mensonges dont il faut te débarrasser camarade !

[Rédigé par : Nicolas]

Monsieur,

J'ai 30 ans, et, pardonnez moi mais je pense faire partie de ce que vous appelez "vieux socialistes". Si, dans votre bouche, ce mot désigne ceux qui se révoltent face à l'injustice sociale (premier article de la déclaration de principe), alors oui, je suis un vieux socialiste du passé.
C'est drôle de voir comme aujourd'hui modernité rime finalement avec régression.

"Retraite à la carte", "encadrement de l'immigration"... tous ces mots puent pour moi, ils puent parce qu'ils font partie du vocabulaire des gens que je combats politiquement: les gens de droite. La loi du plus fort, la loi de celui qui écrase l'autre...
Déjà à l'époque du magasin musulman de votre ville, je vous avais repéré, moi qui suis pourtant un athé laïc et fier de l'être.

Mieux vaut savoir d'où viennent ses ennemis.

Partez monsieur retrouver les personnes dont vous vous sentez le plus proche. Il n'y a pas de mal à ça, mais encore faut il l'assumer.
Quittez ce parti dont vous désirez changer le nom, changer les orientations, changer l'essence même... tout en désirant en prendre la tête!
Quand on adhère à un parti qui vous a permis grâce à l'étiquette peut être d'être élu, on accepte le réglement. Il y a un grand espace de débat au sein du Parti mais quand vous étalez votre point de vue dont se délectent les médias, vous participez à ce que vous critiquez par ailleurs!
La position est bien commode, pensez donc, "on vous voit"!

Comptez sur moi pour combattre vos idées dans le parti.

[Rédigé par : socialistedegauche65]

je n'ai pas oublié le mur de berlin car nous payons chaquie jour les conséquences avec la montée du libéralisme. le stalinisme aura été le plus grand poison pour la gauche. on va le payer longtemps car le néolibéralisme est devenu le seul mode de pensée

[Rédigé par : meurin]

Pas du tout d'accord avec vous, Manuel Valls; je vous entends depuis pas mal de temps et vous m'agacez! Renier Jaurès et Blum et le terme-même de "socialisme", voire "révolutionnaire" est un défi qui ne fera aucun bien avec un PS qui va déjà très mal! Non, Sir Valls, le "socialisme" n'est pas mort...sauf pour vous! Quant à la "révolution", comment croyez-vous qu'on va pouvoir encore se taper Sarkozy et ses fameuses "réformes" anti-sociales? En attendant les bras croisés, alors que Sarkozy est déjà à terre au bout d'un an? Ne vous étonnez pas, après vos propos, que ceux qui ont de vraies valeurs "socialistes" aillent grossir les rangs de la LCR! Et même si la LCR change aussi de nom pour devenir Parti Anti-Capitaliste, on sait très bien que Besancenot conservera intactes les notions de "communisme" et de "révolutionnaire". Ca ne vous interpelle pas, la montée progressive de Besancenot?
En tous cas, Manuel Valls, vous n'avez rien à faire au PS : allez rejoindre Sarkozy, il n'attend que ça...et vous aussi, peut-être?

[Rédigé par : Le Champ Libre]

Bonjour,

Je défends le libéralisme depuis plusieurs années sur mon site.

Je suis donc content que vous réhabilitiez le libéralisme à gauche.

Il y a du boulot.

Le Champ Libre - http://cvincent.club.fr

[Rédigé par :]

@Nicolas,
"Comptez sur moi pour combattre vos idées dans le parti."

Pour continuer comme le fait depuis 1983 le PS-caviar, à favoriser les bobos et ne rien faire pour les travailleurs pauvres, pour continuer à "vendre notre industrie", pour favoriser l'entrées de produits Chinois comme le demande Michel Sapin et donc casser l'embauche en France ?

Trente ans, et déjà vieux ! Bonne chance camarade !

[Rédigé par : alcodu]

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La gauche réactionnaire

La gauche française, surtout depuis qu'elle s'est associée à la morale écolo-alter-mondialiste, est devenue le principal moteur d'une nouvelle pensée réactionnaire et petite-bourgeoise.

La gauche française n'est plus généreuse, elle n'est plus synonyme de progrès, elle n'est plus porteuse d'une quelconque libération des moeurs ou de la société, elle n'est même plus égalitaire.

Elle a pris la relève des conservateurs, qui d'ailleurs, se reconnaissent en elle et lui emboitent le pas. Jacques Chirac a adopté toutes les postures et tous les thèmes de la gauche et de l'extrême gauche. Pourquoi ? Parce que les thèmes développés par la gauche rejoignent curieusement la morale de la droite conservatrice : préférence nationale, protectionnisme, puritanisme, hygiénisme, religions "officielles", culture de la peur, patriarcat étatique sous forme d'assistanat, clientélisme débridé, législation et contrôles croissants, restrictions des libertés fondamentales.

Les difficultés de la société et de l'économie française ne font pas peur à cette vieille classe politique. Elle y trouve la source de son pouvoir. Un problème ? vite, une nouvelle loi, ou de nouvelles aides ou bien les deux. Dans tous les cas, les problèmes de société sont l'occasion d'embaucher de nouveaux collaborateurs qui deviennent automatiquement de fervents défenseurs du système.
En cette période de chômage larvé et de peur de la compétition, on ne vote pas contre un système qui assure votre emploi à vie.

La mécanique étatiste ne fait qu'augmenter les inégalités. Elle ponctionne la société civile pour tenter de résoudre les problèmes qu'elle a elle-même créés avec ses contraintes absurdes et ses aides sélectives. Elle détruit les entreprises, pénalise l'emploi, subventionne les plus malins ou les plus malhonnêtes.

La dégradation de la situation économique et sociale lui fournit de nouvelles occasions pour augmenter ses aides et pour légiférer. La machine infernale se nourrit des dégâts qu'elle occasionne.

L'initiative, l'enthousiasme, la créativité, la prise de risque sont des thèmes oubliés. A gauche comme à droite on ne parle plus que de "protection". Protection de l'emploi, protection de l'environnement, protection de l'habitat, protection de la langue, protection de la culture, protection de l'artisanat, protection des monuments, protection des frontières.
Notre pays, notre culture, notre industrie, notre langue sont donc "attaqués" et nous devons nous "protéger". Ce langage guerrier unit la droite et la gauche dans un même conservatisme frileux et désigne un ennemi extérieur, la "mondialisation libérale".

La gauche réactionnaire et la droite conservatrice se retrouvent unies dans une même détestation du libéralisme, désigné comme le coupable de tous les maux de la planète. C'est lui l'ennemi politique absolu. Chirac, Le Pen, Besancenot, Mamère, Laguillier, Royal et Bayrou détestent tous le libéralisme. Nicolas Sarkozy lui non plus n'est pas libéral, il le clame haut et fort. La quasi totalité des "notables" français déteste le libéralisme et en dresse un portrait où se mêlent le "Darwinisme social" et la "Loi de la Jungle", preuve qu'ils n'ont jamais lu un seul auteur libéral tellement le contresens est énorme.

Alors bravo Manuel Valls, et je serais tenté de dire ... enfin !