Être député, c’est intervenir sur ces questions générales : la croissance, le budget, le pouvoir d’achat, les transports, l’emploi, la sécurité… C’est aussi se spécialiser sur des questions très précises.
L’un de mes grands combats lors de cette législature a été la lutte contre le trafic d’armes. Cela peut paraître futile à certains (on me l’a reproché) mais je crois au contraire que cette question est centrale notamment dans la réorganisation des forces de sécurité.
Un minuscule « Office pour la répression du trafic d’armes, des munitions, des produits explosifs et des matières nucléaires, biologiques et chimiques » est chargé de coordonner l’action publique en ce domaine. C’est nettement insuffisant.
Alors que circulent légalement ou illégalement entre 15 et 25 millions d’armes en France, que l’usage des armes à feu se généralise et se propage dans certaines zones, une action forte et résolue, législative, réglementaire mais aussi et surtout opérationnelle est nécessaire.
Délinquance, criminalité et trafic d’armes forment un terrible cercle vicieux qu’il faut casser. Dans ce cadre, je m’insurge contre toutes les tentatives d’assouplissement de la législation sur le contrôle et la vente d’armes, initiées par le lobby Guillaume Tell (sorte de NRA française) et tristement relayées par certains parlementaires.
Suite au décès d’une citoyenne d’Evry, Laura Bertolino, j’étais intervenu sur ce sujet lors de la séance de question au gouvernement du mercredi 9 juin 2004. Vous pouvez revoir cette séquence en cliquant ici. Je suis intervenu auprès du Ministère de l’Intérieur pour demander un renforcement des procédures et du cadre opérationnel dans lequel s’organise la répression et le démantèlement du trafic d’armes. Je suis entré en contact avec le directeur de la PJ. Libération avait également publié une tribune sur le sujet que vous pouvez retrouver ici.
La lutte contre le trafic d’armes demeurera une priorité de mon action de parlementaire lors de la prochaine législature.
Un même combat doit être mené contre le trafic de drogues, drogues douces compris. Par ce que lui aussi conduit à la délinquance et à la criminalité.
Rédigé par : bruno | samedi 26 mai 2007 à 07h40
oui, il ne faut surtout pas oublier le traffic de stup' qui est au coeur des soucis
Rédigé par : Jeune et populaire | samedi 26 mai 2007 à 12h13
La question des drogues est en effet essentielle. Ne dénaturez pas néanmoins ce message qui porte sur la lutte contre le trafic d'armes.
Le trafic d'armes est une véritable plaie qui nécessite une attention particuière, nette, sans hypocrisie.
Merci à Manuel Valls de s'engager résolument dans ce combat.
Rédigé par : Tony | samedi 26 mai 2007 à 17h15
Manuel Valls habitant la place d'Armes à Evry, il est logique qu'il s'inquiète du trafic d'armes.
Comme il travaille Place des Droits de l'homme, il compte peut-être aussi les supprimer.
Rédigé par : Navarro | dimanche 03 juin 2007 à 20h52
Hello,
N'allez pas imaginer que c'est encore pour critiquer de façon stérile, mais placer l'emploi et la sécurité à la fin de votre énumération... Pour certains lecteurs, c'est aussi violent que d'apprendre qu'il y aurait 15 à 25 millions d'armes en circulation en France.
Rédigé par : Poliblog | mercredi 06 juin 2007 à 03h46