Peillon/Royal: les courants nés du congrès de Reims sont morts (Valls)
PARIS, 18 novembre 2009 (AFP) - Le député-maire PS d'Evry, Manuel Valls, a vu mercredi dans l'affrontement entre Vincent Peillon et Ségolène Royal "la démonstration que tout ce qui (était) né du Congrès de Reims, il y a un an, (était) mort", les "courants, les sensibilités, les regroupements du moment".
"Nous sommes très loin des préoccupations des Français", a déploré Manuel Valls, invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP.
Pour lui, la querelle entre l'eurodéputé Vincent Peillon et Ségolène Royal sur le leadership du courant "Espoir à gauche", est "ridicule, pathétique et déplacée".
"Il faut incontestablement que cela s'arrête, que chacun reprenne ses esprits et se reconcentre sur l'essentiel, c'est-à-dire bâtir une alternative crédible et tout faire pour tourner la page du sarkozysme en 2012", a-t-il poursuivi, an soulignant que c'était "(son) objectif".
Interrogé sur l'expression "tout ça, c'est de la psychiatrie lourde" utilisée par M. Peillon à propos du comportement de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007, Manuel Valls a répondu : "Tous ces mots sont déplacés. Moi, je suis frappé par la violence des mots".
"C'est la démonstration que tout ce qui est né du congrès de Reims il y a un an, est mort, n'a plus de sens. Les courants, les sensibilités, les regroupements du moment, cela n'a aucun sens", a-t-il dit.
"Etaler (le différend) sur la place publique, utiliser des mots, de part et d'autre, qui sont d'une très grande violence, qui choquent les Français. (En agissant ainsi) comment voulez-vous que les Français nous fassent confiance, s'ils considèrent que ces gens-là ne sont même pas capables de se parler correctement et d'avoir des mots qui correspondent à des relations normales entre dirigeants d'un parti politique", a-t-il dit.
Il a fait valoir que les socialistes devaient "s'atteler à la tâche essentielle de préparer un projet pour le pays et désigner (leur) candidat, candidate pour la présidentielle à travers des primaires qui vont mobiliser des millions de Français".
"C'est ça notre feuille de route", a insisté Manuel Valls.
sm/swi/DS
effectivement,on s'aperçoit que le courant né au congrès de Reims est mort.il faut préparer l'avenir avec des personnes prenant l'engagement solennel de faire passer l'intérêt de tous avant l'intérêt de chacun.
Rédigé par : MH | mercredi 18 nov 2009 à 20h35
Que puis-je rajouter à vos propos ? Ah si Manuel vous etes (de trés loin) le meilleur.
Rédigé par : Christophe Puy de Dome | mercredi 18 nov 2009 à 21h10
J'ai peut-être loupé un épisode mais quand il est écrit ci-dessus dans votre texte " les mots de part et d'autre sont d'une très grande violence " je n'ai pas entendu Ségolène Royal dire quelquechose de déplacé envers la personne de VP , n'en rajoutons pas c'est assez triste.
Vous étiez convié je crois à Dijon, Ségolène Royal aussi...
Une simple sympathisante PS depuis 30 ans qui se demande si elle votera encore PS ...
Rédigé par : Marie | mercredi 18 nov 2009 à 21h40
Adieu Ps
Totalement incapable de se rassembler
Va chez Sharko, Manu ta place est prête ...
En tout cas c'est parti pour que ma voix aille ailleurs que dans ce parti juste bon à se chamailler ...
Rédigé par : PS est mort | jeudi 19 nov 2009 à 09h43
Le seul a parler des français pour l'instant au sein du PS, c'est Manuel.
Cela montre pas mal de choses, continue Manuel, tu es sur le bon chemin, laisse de côtés les histoires pour un "leadership" stupide de courant.
Rédigé par : Pascal | jeudi 19 nov 2009 à 09h53
Manuel,
Tout a fait d'accord avec ton analyse.Ces courants sont tous anéantis !
Olivier.
Rédigé par : olivier Fatou | jeudi 19 nov 2009 à 10h43
Y en a marre de ces pitreries !! LE vrai problème des français : l'emploi.
Pendant que la gauche n'en finit pas de prendre plaisir à se détruire, les emplois industriels quittent la France de façon irréversible. Il faut imaginer de nouvelles conditions pour favoriser la création d emploi, je dis bien création et non pas continuer comme le font les élus locaux la distribution de subvention pour tenter de maintenir les emplois existants. Une très grosse partie de notre système de protection social est alimenté par les prélèvements liés au travail soit payé par l’employeur soit par l’employé, dans un cas comme dans l’autre cela participe significativement à augmenter le coût du travail et à diminuer la compétitivité vis à a vis d’autres pays. Pour compenser la baisse de la production industrielle, nous creusons le déficit. Nous ne serons jamais au coût du travail des chinois mais il doit bien y avoir un moyen de le diminuer suffisamment pour qu il soit plus intéressant et plus simple de fabriquer en France plutôt qu en Chine toutes les inventions que le génie français est capable de produire.
Il FAUT que le PS soit force de proposition sur ce sujet.
Par avance merci de votre aide.
Post Scriptum: Je me moque, aujourd'hui, de qui sera le représentant de la gauche en 2012, ce qui m importe c est quel sera le programme et la strategie du PS. Et en attendant 2012, j aimerai voir le PS occuper les media uniquement par des propositions.
Rédigé par : Black Jack | jeudi 19 nov 2009 à 18h40
Vous avez une écoute trop symétrique de la violence des mots entre SR et VP. Je comprends que cela vous arrange de les mettre dans le même sac.
Force est de constater que la violence est uniquement du côté de Vincent Peillon (psychiatrie lourde, ségolénisme favorisant la fascisation de la société française et autres amabilités...).
Comme V.Peillon, vous n'avez pas le minimum d'éthique pour respecter S.Royal qui vous a aidé pourtant à mieux vous faire connaître dans sa volonté de faire émerger une nouvelle génération.
Triste... et décevant car l'émancipation ce n'est pas le reniement.
Rédigé par : laure09 | jeudi 19 nov 2009 à 22h43
"Etaler (le différend) sur la place publique, utiliser des mots, de part et d'autre, qui sont d'une très grande violence, qui choquent les Français"
Bonjour Manuel!
Ton appréciation est inexacte et manque d'objectivité. Tu ne peux pas citer un seul mot violent prononcé par Ségolène Royal contre toi qui ne l'as jamais épargnée non plus dans les médias par tes injures, ni contre Vincent.
Toi et Vincent nous avez beaucoup déçus. J'espère que quand tu revois les émissions où toi et Vincent passez et où vous traitez votre camarade ainsi que le font les éléphants que vous avez dénoncés ensemble, et comme la traite l'UMP, tu as comme un petit pincement au coeur.
Je te mets au défi de sortir un seul mot violent de Ségolène dirigé contre l'un de vous.
La fidélité aux valeurs, le respect mutuel, la fraternité, un minimum d'humanité, c'est ça qui fait qu'on soit heureux de défendre ensemble les mêmes idées; c'est ce qui fait que nous aimions et nous soutenions nos dirigeants; c'est quand nous voyons l'incarnation de ces valeurs chez nos dirigeants que nous sommes heureux et fiers d'être avec eux.
Rédigé par : Magguy | samedi 21 nov 2009 à 00h06
En effet pour moi simple sympathisante sans être membre de ceci ou cela mais que depuis 30 ans vote Socialiste j'aimerai que ceux ici ou ailleurs qui déversent un anti-Royal puissent donner les liens de ce que Ségolène Royal aurait dit de désobligeant envers qui que ce soit ?
Pour Dijon si Mr V P n'avait rien dit avant que SR n'arrive dans cette Ville , sans doute les journalistes auraient été moins nombreux à attendre les réactions !
Je préfère à tout cela la politique par la preuve :
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20091114.SCI7587/segolene_royal_lance_la_production_des_premieres_voitur.html
Rédigé par : Marie | samedi 21 nov 2009 à 10h37
On ne peut pas déplorer les querelles d'égos et limiter les commentaires à ces querelles. Vite les primaires, que chacun annonce clairement sa candidature et ses soutiens (Manu Valls est le seul à annoncer clairement ses ambitions). Que cesse l'hypocrisie des non-candidats qui font campagne pour 2012 depuis des mois, voire des années...et on pourra passer aux idées, au projet. Le plus convaincant et crédible devant des millions de français créera une dynamique et les anciens concurrents devront se rassembler derriere lui dans une phase de réconciliation, tout cela bien avant la présidentielle. Je ne pense pas que les quadras feront les memes erreurs que leurs ainés (tous candidats), il serait bien qu'il se rassemble autour d'une candidature commune, incarnant le renouvellement.
Rédigé par : Christophe Puy de Dome | samedi 21 nov 2009 à 19h31
C'est quoi les quadras?
Ceux qui couvrent d'injures vulgaires leurs collègues? Ceux qui se montrent avides, pressés et sans scrupiles pour atteindre leur but?
Les quadras qui se réclament "quadras" sont pires que les éléphants.
D'ailleurs, en 2012, ils seront déjà rentrés dans leur cinquantaine. comme quoi l'âge ne fait pas un bon dirigeant politique.
Rédigé par : dany | dimanche 22 nov 2009 à 02h40