Retrouvez l'entretien accordé au journaliste David Revault d'Allonnes pour le journal Libération.
Comment expliquer l'ampleur de la débâcle du 7 juin?
« Il y a d'abord la crise profonde de la social-démocratie et notre déphasage avec la société du 21ème siècle. Ensuite, nous avons mené une campagne médiocre, sans accoucher d'une seule idée ou d'un seul slogan, passant du vote sanction contre Sarkozy et Barroso à une tentative, en fin de campagne, de mettre l'accent sur des propositions. Et nous avons, en face, un Nicolas Sarkozy expert en communication, qui réussit à imposer l'idée qu'une UMP en tête serait une victoire. »
Dans quelle mesure l'argument du « vote sanction » a-t-il joué contre le PS?
« J'ai déjà dénoncé le fourvoiement stratégique de l'antisarkozysme, dont Bayrou a d'ailleurs lui aussi été victime. Cette stratégie affaiblit la crédibilité du PS en l'obligeant à l'outrance et au conservatisme et grandit le personnage de Sarkozy en le mettant au centre de chaque débat. »
Comment expliquer que la question des responsabilités ait été si vite évacuée?
« Dans toute démocratie, après une défaite, le chef de parti et son équipe partent, ou sont débarqués. Le problème, c'est qu'aujourd'hui une solution de ce type ne servirait, hélas, plus à rien. Les causes sont trop profondes et tiennent à notre incapacité à mettre en oeuvre ce que nous ressassons après chaque défaite. »
Oui, car ce n'est au fond qu'une défaite de plus...
« Mais c'est la première fois depuis 1969 que nous passons sous la barre des 20% en étant depuis plus de sept ans dans l'opposition ! C'est pourquoi l'instant est grave. Si nous pensons qu'il s'agit encore d'un accident, c'est la disparition que nous risquons. Car les partis, comme toute organisation humaine, sont mortels. Depuis le 21 avril 2002, nous n'avons rien réglé: ni la question du leadership [...], ni celle de la rupture avec les classes populaires, ni celle de la division de la gauche. »
Qu'attendez-vous de Martine Aubry?
« Je lui demande d'être à la hauteur de cet instant historique. Il ne s'agit pas de ravaler la façade de la direction ou de rajouter à l'empilement des responsabilités ; il faut mettre en place très vite une équipe d'une dizaine de responsables, de sensibilités différentes, dotés des pleins pouvoirs pour mettre en oeuvre plusieurs exigences fondamentales. »
Lesquelles?
«Sur le fond, il faut redéfinir une offre progressiste et trancher sur plusieurs dossiers pour proposer des solutions crédibles et concrètes sur l'école, les retraites, l'entreprise, la civilisation urbaine et écologique, pour relancer notre pays face à la crise... Il s'agit aussi de préparer les régionales, le rassemblement de la gauche et des démocrates ainsi que l'organisation de primaires populaires. Ce processus, ouvert et créatif, doit conduire au congrès fondateur d'une nouvelle formation politique qui dépasse le PS actuel. »
Donc un nouveau parti ?
« Nous avons tout essayé: états généraux, assises de la transformation sociale, congrès à l'unité factice où à la confrontation faussée, conventions thématiques... Tout cela n'a rien produit. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une véritable dynamique qui change de fond en comble notre fonctionnement, pour donner naissance à un mouvement politique symbolisé par un nouveau nom. »
L'appelation « PS » doit donc disparaître ?
«Parti renvoie à la lutte d'une classe contre une autre, et socialisme renvoie à un projet hérité du 19e siècle. Ils nous enferment l'un et l'autre dans des conceptions dépassées. Après dix ans d'absence de travail sur nous-mêmes, sur les évolutions de la société française, sur nos propositions concrètes et sur nos mots, notre langage est devenu une langue morte. Il faut re-susciter de l'espoir et du désir ! »
Le rapport de forces interne à la direction autorise-t-elle Martine Aubry à une telle liberté de mouvement?
« A elle de décider. Mais sa réponse au conseil national n'était pas à la hauteur de l'enjeu. Martine Aubry ne doit pas avoir peur de balayer [...] les pesanteurs et de submerger [...] les petites combines. Elle ne doit pas être prisonnière des rapports de force du congrès factice de Reims. »
Et si vos « exigences » n'étaient pas satisfaites?
« Je veux participer à une nouvelle belle aventure de la gauche mais je ne serai pas d'une direction qui ne serait qu'un replâtrage, et qui consisterait à y installer trois ou quatre figures de la nouvelle génération pour le casting. Notre exigence est d'aller beaucoup plus loin, beaucoup plus vite, beaucoup plus fort. »
Comment jugez-vous les récents rapprochements entre Martine Aubry et Ségolène Royal.
« Cela aurait dû se produire il y a plusieurs mois déjà et c'est toujours bon à prendre. Reste que ces images factices d'unité n'ont pas contribué à créer de la dynamique. »
Tout cela ne laisse guère d'espoir pour 2012...
« Les travaillistes britanniques, après des années d'opposition passées dans un parti en retard sur son époque, avaient su se rénover en trois ans pour gagner. Je rappelle d'ailleurs que le seul à gauche à avoir gagné une présidentielle est celui qui a transformé le parti, François Mitterrand. Nous sommes aujourd'hui à trois ans de l'échéance. Il est possible de gagner en 2012. Il n'y a pas de fatalité à l'échec !»
Tony Blair et Gordon Brown, quelles références ! On voit le résultat en GB.
Rédigé par : valmy | vendredi 12 juin 2009 à 18h49
La gauche de GB est en effet dans un cycle de victoire...!
Avant de jeter la pierre sur le PS et sa direction, tu ferais bien de te remettre en question camarade, si je peux encore t'appeler comme ca.
Si n'en faut qu'un pour valider moralement une réforme de droite, tu es toujours la le premier. Je ne te ferais pas l'affront de te rappeler tes déclarations sur la réforme de l'impôt sur les successions...
Quand on veut donner des leçons, il faut d'abord être excempt de tout reproche...
Rédigé par : Lionel | vendredi 12 juin 2009 à 19h47
Il faut yaka ! Mais créez le votre parti social libéral, et arrêtez vos jérémiades !
Tu parles d'un renouveau pour le socialisme : s'aligner sur Rocard, paye donc ton originalité vieille dès sa formulation en 1977.
Et effectivement, vous pouvez commencer à réfléchir sur la rupture avec les classes populaires (mot que tu utilises à l'insu de ton plein gré camarade), avec votre mirifique 47.55 % de participation l'an dernier !
Tiens, au fait, un cadeau du Syndicat de la Magistrature, CAMARADE :
Les magistrats répondent aux attaques de Valls
[ 12/06/09 ]
La tribune publiée il y a quelques jours par Manuel Valls dans « Le Figaro » n'a pas laissé indifférents les membres du Syndicat de la magistrature. Le député-maire d'Evry y déplorait notamment les « ratés de la chaîne pénale » et les « nombreux délinquants multiréitérants » qui « font trop souvent l'objet d'un simple rappel à la loi ». Pour le syndicat, il s'agit « d'une perception caricaturale des questions pénales », dans laquelle « on retrouve tous les ingrédients de la démagogie sécuritaire ». Et les magistrats de conclure par un rappel des principes de l'Etat de droit : « Vous auriez pu également vous souvenir que les élus n'ont pas vocation à dire aux juges de leur circonscription comment juger telle ou telle affaire, en vertu du principe fondamental de l'indépendance de la magistrature que vous qualifiez de «pleinement légitime» pour mieux le piétiner ensuite. »
Bozo, qui vous conseille de prendre un balai.
Rédigé par : El Grego | vendredi 12 juin 2009 à 20h02
Manuel Valls est innocent!!! La preuve :
http://www.culturalgangbang.com/2009/06/manuel-vals-est-innocent.html
Rédigé par : André | vendredi 12 juin 2009 à 20h20
Allez y Monsieur Valls!
Cela fait bien plaisir de vous lire...
La France a besoin d'une grande formation de gauche moderne capable de proposer un autre projet de société que celui de l'UMP.
Pour que la France trouve une place qui lui convienne dans un monde mondialisé, en faisant évoluer certains éléments de son modèle -qui n'est pourtant pas à dénigrer dans sa totalité- qui la bloquent aujourd'hui...
Fini le refus du monde! Halte au ressentiment!
Je propose PLG "parti libéral de gauche".
Libéral n'est pas un gros mot, et ceux qui n'en sont pas convaincus devraient prendre des cours d'histoire et de philosophie politique!
Rédigé par : Statusyo | vendredi 12 juin 2009 à 21h15
Vous avez tout juste mais manquez de poids car vous n'êtes pas là où il faudrait et ne faites pas ce qu'il faudrait également. Par exemple, en ce moment, il faudrait être avec les producteurs de lait : le combat contre la grande distrib est très très symbolique.
j'ai beaucoup d'idées.
je suis Ben.
http://www.lepost.fr/article/2009/06/11/1573056_confession-d-un-ex-futur-militant-socialiste.html
Rédigé par : ben | samedi 13 juin 2009 à 01h08
Le blairisme ? Le parti du Criminel de Guerre Tony Blair ? Et bien vous en avez de ces références M.Valls pour rénover le PS ...
Je ne vous comprends décidemment plus. Etrange vos propos sur le terme " parti " qui serait lié à la lutte des classes. Pourquoi vous croyez qu'elle n'existe pas la lutte des classes ? Vous ne la voyez pas ni ne la ressentez ? Bizarre. En plus vous ne voulez plus que le PS fasse référence au Socialisme ? Etrange pour le coup ! mais alors comment voulez-vous qu'il s'appelle le futur PS ? L' UMP ?
Rédigé par : Alban | samedi 13 juin 2009 à 05h20
"Mettez-moi des blancs...."!!!!!! ! ! Vos propos "volés" par un micro ont révélé votre hypocrisie; vous etes pire que Le Pen car vous etes fourbe , essayant de vous faire passer pour ce que nous n'etes pas .
Ce n'est pas en organisant des castings de circonstance que l'on fait de la politique mr Valls.....Nous avons besoin de responsables socialistes de conviction et non pas de manipulateurs d'opinion qui se preoccupent avant tout de leur tactique personnelle.
Rédigé par : jeff | samedi 13 juin 2009 à 08h49
Très interesants commentaires. Mais encore plus intéressant votre interview et les idées que vous y développez. J'ai repris la première question sur mon blog ( http://lise2cc.wordpress.com) JE NE SUIS PAS FRANCAISE, je n'ai donc pas l'expérience du racisme à la française. J'habitais en france il y a très longtemps et les français étaient décents dans leurs propos et leurs polémiques - je vois bien en lisant certains commentaires que cela aussi a bien changé.
Un changement dans les idées de gauche et un nouvel agenda sont tout à fait de mise et vous êtes en bonne place pour amorcer ce changement.
Ce ne sera pas facile, mais ce n'est pas impossible.
De coeur ( il bat à gauche, que je saches ? ) avec vous.
Rédigé par : Lise | samedi 13 juin 2009 à 12h30
Bonjour,
Monsieur Valls, je suis un « Socialiste » j’étais un militant, à jour de ses cotisations, j’ai suivi la cacophonie du « non » au traité de constitution européenne ou du « oui » avec un numéro grandiose orchestré par Fabius puis la désignation de la Candidate, que j’ai soutenue, puis les « antisego » puis la débâcle puis la préparation du congrès de Reims puis les tricheries puis les « n’importe quoi » et enfin le bilan des européennes.
Je vous rassure j’ai quitté le P.S. après les législatives.
Jamais je n’aurais imaginé voir le P.S. dans un tel état, j’ai l’impression de revoir le P.C. il y a 30 ans.
Aux dernières élections vous avez été le seul à me donner envie de voter pour vous, mais rageur j’étais bien décidé à voter U.M.P. et oui comme pour Jospin c’est lui qui a du nous donner l’idée.
J’ai voté Cohn Bendit pourquoi ? Je l’ai trouvé bon, sympa, pugnace et son débat avec Bayrou m’a totalement convaincu, en plus je lui devais bien ça, pour 68.
Je précise que le côté « sauveur du monde » de Bayrou et sa fiancée Marielle de Sarnez m’insupporte.
J’ai voté Cohn Bendit, alors même, que je ne supporte pas José Bovet et ses combats perdus, pareil pour Eva Joly qui va probablement faire un procès à Unilever pour avoir osé mettre des cadeaux dans les paquets de « Bonux »…
Vous imaginez le désert politique dans lequel nous nous trouvons, on ne vote pas pour des projets mais pour un type sympa !! Quel gâchis…
Je voudrais voter à gauche, ce que fais depuis 40 ans, mais il n’y a pas de candidat.
Alors j’ai bien entendu les « Ténors » du PS nous raconter qu’il fallait avoir un programme avant un leader, Jean Marc Ayrault à l’assemblée qui fait de « l’anti Sarko de bas étages »
, je sais qu il faut un leader pour imposer un programme et non le contraire, « l’anti Sarko » systématique ne fonctionne pas, les Français savent qu’ils auront à juger en 2012 pas toutes les semaines.
D’un autre côté le fond de commerce du P.S. c’est l’Education Nationale on comprend mieux pourquoi ils ne sont pas en phase avec les réalités du Monde, je vais faire bref à part vous et une poignée le P.S. n’est plus audible.
Qu’attendez vous pour prendre le P.S. on a fait la révolution !! Si personne ne se démarque très très vite le P.S. sera définitivement un parti moribond.
La Gauche a besoin d’un électrochoc, je vous verrais bien avec Ségolène Royale, qui devrait être des vôtres, prendre les rênes de ce parti avant qu’il ne disparaisse.
Vous avez probablement une opportunité à saisir alors qu’attendez vous ?
Bien cordialement et solidairement vôtre.
Jean Pierre
Rédigé par : jean Pierre Duvet | samedi 13 juin 2009 à 14h06
A lire certains commentaires, je constate que le fossé est de plus en plus important au sein du PS entre les réformateurs et les conservateurs, qui n'ont pas tous suivis Jean-Luc Mélenchon. En tant que militant, je constate que le PS est de moins en moins en phase avec tous les sympathisants de gauche, qui nous considèrent parfois comme un parti majoritairement composé de fonctionnaires et se battant pour que rien n'évolue. La seule solution pour échanger avec ces sympathisants et regagner leur confiance est d'organiser dès que possible des primaires ouvertes afin de désigner le candidat de la gauche à la présidentielle.
Rédigé par : Thomas | samedi 13 juin 2009 à 15h06
@ Thomas
Des primaires ? Et si c'est O.Besancenot qui arrive en tête, tout le monde appliquera sont programme ?
Laissez tomber vos primaires à la con. Vous ne comprenez décidément plus rien à rien.
Vous croyez qu'il y a des solutions publicitaires à des différents politiques. C'est nul. Le degré Zéro de la politique. Pathétique cette question des primaires. Un gadget de plus. L'idéologie de la communication a fait bien des ravages au PS. Mais que croyez-vous donc ? Que vous avez encore les moyens de décider pour les autres ? Finish ! Vous n'êtes plus hégémoniques. On se passe très bien de vous. La réflexion politique à Gauche est commencée depuis belle lurette et c'est le PS qui court maintenant après l' Autre Gauche. Ce n'est pas pour rien que Europe Ecologie a ramassé la mise :l' Altermondialisme a tellement fertilisé les esprits qu'il est bien normal que l' Ecologie Politique soit devenue le vecteur central de la pensée nouvelle à Gauche. Parallèlement les initiatives du Front de Gauche et du NPA entérinent la fin de l'acceptation par la multitude de la compromission du PS avec le néolibéralisme. Ils s'organisent en conséquence. Ce n'est qu'un début. Ainsi la "question sociale" suite aux ravages de la droite et à la complicité de l'appareil du PS, chassée par la porte revient par la fenêtre - Si l' alliance de ces deux courants dans les mois qui viennent se vérifie, alors il est clair que l' Autre Gauche sera en position devant le PS et donnera le "la " de la reconquête idéologique abandonnée par ce dernier depuis plusieurs années. La volonté d'abandon de toute référence au Socialisme par M.valls n'étant qu'un épiphénomène de plus dans cette longue agonie d'un parti qui hier était majoritaire.
Nous assistons bien à une vaste recomposition politique en France. Avec 63 % d'abstention, d'électeurs qui ne se reconnaissent plus dans les partis classiques de l'establishment, tout peut arriver et c'est la bonne nouvelle. L'appareillage orthopédique des médias à la botte du pouvoir n'aura pas permis que tout ne soit pas redistribué.
Cette nouvelle santé à Gauche dans un avenir proche se concrétisera rapidement. Soyons optimiste et offensif !
Rédigé par : Alban | samedi 13 juin 2009 à 17h29
Lu dans " Marianne " :
" On peut avancer d’autres calculs qui, tous, témoignent de l’ampleur du tsunami au sein de l’opposition : 29 % (écolos, front de gauche, extrême gauche) en faveur d’une « autre gauche » que celle qu’incarne le Parti socialiste tombé à 16,5 %. Ou encore 55 % des suffrages se sont portés sur des listes d’opposition républicaine ; et le PS en représente moins d’un tiers… "
Voila la nouvelle donne. Vous êtes désormais minoritaires. Vous payés votre invisibilité face au pouvoir hyper réactionnaire de Sarkozy et votre complicité avec l' Europe Ultralibérale. La messe est dite. La Gauche est ailleurs et les électeurs commencent à parfaitement bien le comprendre. Vous n'avez plus d'idées, vous n'en avez mêmes plus les attitudes. Certains de la direction du PS au mépris des électeurs qui leur ont fait confiance passent à l'ennemi. Peu de réaction en vérité de la part des autres. Une bérézina à tous les étages. Heureusement la population Française n'est pas abandonnée et l' Autre Gauche existe !
Rédigé par : Alban | samedi 13 juin 2009 à 17h44
Si il n'y a qu'une seule personne qui devrait changer de nom, sur ce site, mais également à l'état civil, c'est bien vous, "Monsieur" VALLS. Croyez-bien que vos propos, vos (im) postures ne seront pas oubliées le moment venu. L'Histoire, tout comme les lois qui régissent l'Univers, sont un perpétuel recommencement.
Enfin, lors de ma récente visite au Panthéon devant le Grand Homme que fût Jean Jaurès (Grand Homme que vous ne serez JAMAIS), je pensais à tous ces combats passés qu'ont menés les vrais Socialistes pour l'élèvement par le haut de l'Humanité dans son ensemble... quelle fût ma colère intérieure en pensant à tous ces parasites dont vous faites partie intégrante et qui ruinent par leur parole, leur actions, l'Utopie. Nonobstant, je me console en pensant à l'effet boomerang dont vous ignorez les conséquences, mais qui arrivera plus tôt que vous ne pouvez l'imaginer. Profitez bien de votre médiocrité, car elle sera de courte durée... Rendez-vous en 2012, petit "Monsieur".
Rédigé par : Christophe TALBOT | samedi 13 juin 2009 à 22h20
Pour compléter les propos d'Alban, je constate dans le commentaire de Thomas que les conservateurs du PS seraient ceux qui sont proches idéologiquement de Méluche.
Cessez ce double discours qui consiste à mépriser les leaders de l'autre gauche, pour faire mine de vouloir l'avis de leurs partisans dans vos primaires bidons !
Bozo, qui aime les raisonnements primaires, haha
Rédigé par : El Grego | dimanche 14 juin 2009 à 00h56
@ christophe Talbot &
El grego
Thank you !
Rédigé par : Alban | dimanche 14 juin 2009 à 01h09
ok avec tout ce qui est dit par Manuel Valls... mais pitié, ne vous lancez pas dans une polémique médiatique uniquement basée sur le changement de nom du parti !! C'est déjà l'unique point que l'AFP retient de votre intervention ce matin. Donc laissez le ravalement de façade pour le jour où la structure de la maison sera stable. Il n'y a pas de temps à perdre sur un nom : j'imagine déjà le camp qui veut garder Parti Socialiste, face au camp qui veut garder uniquement Parti ou uniquement Socialiste. Ne jouez pas aux petit-bouteux et gros-bouteux des Voyages de Gulliver. Côté ridicule, je crois que le quotat est épuisé.
Bien à vous quand même.
Rédigé par : Guillaume | dimanche 14 juin 2009 à 11h01
Je ne peux que vous encourager.Il est grand temps de terminer cette partie.
Rédigé par : emmanuel | dimanche 14 juin 2009 à 16h11
Retirer le mot « socialiste » du nom du PS serait une source de discussions et de conflits internes interminables. Fais -le quand tu seras à la tête du Parti Socialiste ! En revanche, modifié le nom du PS pour démontrer que notre parti à compris le divorce catastrophique de Reims entre la base et la dictature des courants serait très remobilisateur notamment en ajoutant un D pour en faire un PSD avec D comme Démocrate pour symboliser l’adoption de la démocratie républicaine à la place de la démocratie statutaire adaptée par les courants au sein du Parti et D annonçant le recours accru au référendum citoyen comme axe fort de renouveau politique pour l’élection d’un Président-Arbitre en 2012 avec un Programme Présidentiel Minimum énumérant une liste de référendums et les cas rédhibitoires de dissolution de l’Assemblée Nationale, distinct du programme des Législatives qui suivront.
Rédigé par : ASHC du PS | dimanche 14 juin 2009 à 16h48
Pars vite et ne reviens pas !
Valls, ce bon vieux Valls qui proclame partout, depuis la débâcle du PS aux Européennes, qu’il faut changer le nom du Parti, pour enrayer sa chute.
Mais quelle appellation voudrait-il lui attribuer si l’UMP et le Front national sont déjà utilisés ?
N’a-t-il pas pensé qu’il serait préférable de les rejoindre plutôt que de faire pencher le PS plus à droite qu’il ne l'est déjà ?
Incompréhensible Valls qui ose signer la motion intitulée « l’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes » alors qu’il soutient la politique d’immigration de notre cher président et dans le même temps la future loi sur les bandes.
Pitoyable Valls qui prétend vouloir changer « la direction, le programme et le nom du P.S » en rajoutant que le « mot socialiste ne veut plus rien dire », alors même qu’il « voudrait plus de blancs dans sa ville ».
Mais le mot socialiste ne veut plus rien dire grâce à vous mon cher Valls.
Vous qui justifiez vos propos racistes en prônant le mélange et la mixité sociale.
Mais comment cela se fait-il que l’on ne vous entende pas vous insurger sur le fait qu’il y ait trop de blanc à Neuilly, Paris ou au Palais Bourbon ?
Étrange que l’on ne ressente pas le besoin de mixité quand il n’y a que des blancs.
Alors, au lieu de dénaturer d'avantage un parti qui n’a déjà plus de sens.
Partez, courez vite... embrasser l’idéologie qui est la vôtre, mais qui n’est pas encore celle du PS.
...Et surtout ne revenez pas!
D'autres articles sur: http://www.acturevue.com
Rédigé par : D.Perrotin | lundi 15 juin 2009 à 14h24
Qui incarne au mieux la rénovation ? A coup sûr, Manuel Valls. Cela fait bientôt deux ans qu’il pointe toutes les failles idéologiques d’un modèle social démocrate à bout de souffle en proposant une alternative claire et concrète : c’est le cas sur la sécurité, l’immigration, l’économie, la politique de la ville, la justice…
Il tient un discours de vérité, il est clair sur ses idées et il est le seul à être légitime avec une solide assise locale (réélu avec 70 % des voix); c’est un élu de terrain qui connaît sa ville, son territoire et sa circonscription.
Olivier POST - militant socialiste -
Rédigé par : olivier d'Evry | mardi 16 juin 2009 à 11h00
Je souscris à ce qui est dit dans cet entretien. Sauf que les Travaillistes n'ont pas rénové en 3 ans. La rénovation a commencé bien avant l'arrivée de Blair à la tête du parti. L'essentiel de la refondation organisationnelle (assouplissement du lien avec les syndicats, promotion d'une nouvelle génération, réalignement politique en faveur d'une majorité interne gauche-droite favorable à la rénovation...), le Labour le doit à Neil Kinnock.
En fait, la situation du PS aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à la situation des Travaillistes non pas en 1994 mais en 1983 lorsqu'ils étaient sans leader, talonnés par le centre, enfermés dans une culture gauchiste, une sclérose de l'appareil et opposés à une dirigeante de droite décomplexée et avec un projet de société destinée à s'approprier électoralement les classes moyennes et la classe ouvrière supérieure par la dénonciation de l'assitanat et de l'archaïsme de la gauche et des syndicats. Suivez mon regard...
http://www.geopp.org/index.php?option=com_content&task=view&id=37&Itemid=28
Rédigé par : Xavier Gracia | jeudi 18 juin 2009 à 13h04
Le fond du PS c'est que finalement les divers courants sont en désaccord permanent.
La Maison PS qui se veut une maison d'accueil de toute la gauche, imagine de rajouter aux courants internes, des courants externes qui (le croient-ils vraiment) devraient amener un seul projet de gouverment à gauche!
Les citoyens peuvent-ils décemment croire que la somme des courants parfois opposés, provoquera un "gulf sream" apaisé et cohérent?
Soit le PS y croit, alors il n'est pas crédible!
Soit c'est de la poudre aux yeux à des fins éléctorales, et alors ils trompent une fois de plus les électeurs.
En tout état de cause s'il y a recherche d'un accord, c'est qu'il y a désaccord.
Ici il est profond et ce n'est pas une fête de la rose de plus qui traitera le problème sur le fond.
M.Valls est sans doute plus proche de la vérité qu'Aubry et ses éléphants qui bloquent toute évolution de pensée..
Quand une maison est pleine de courants d'air et que l'on y crée de nouvelles ouvertures sans traiter le problème intrinsèque de structure, il est préférable soit de changer de demeure, soit de déconstruire afin de mieux reconstruire.
Rédigé par : lgp | lundi 17 août 2009 à 11h21