Je suis ce soir l'un des invités de Marc-Olivier Fogiel dans son émission "T'empêches tout le monde de dormir". Comme son nom l'indique, cette émission de deuxième partie de soirée finit tard.
Elle débutera en tout cas à 22h30 sur M6.
J'aurai le plaisir de partager le plateau avec d'autres Essonniens : les Yamakasi et Ladji Doucouré.
Bonjour
Je ne vote pas à Gauche.
Cependant, j'apprécie beaucoup votre démarche de vouloir moderniser votre partie de la maniere dont vous l'avez expliqué ce soir à l'emission "T'empeche tout le monde de dormir". En effet, je pense vraiment que le pays aurait à y gagner d'avoir une opposition constructive et intelligente telle que vous la decrivez.
J'aurais donc le plaisir d'aller en librairie acheter votre livre pour comprendre votre projet.
Continuer dans ce sens.
Cordialement
P. SAUTOU
Rédigé par : P. SAUTOU, Alpes Maritimes | mercredi 14 mai 2008 à 00h32
Bonsoir Mr Valls,
je ne suis pas de gauche ni de droite, je suis en face de ma télé en train de vous regarder sur M6. Le premier réflexe après vous avoir écouté lors de la publicité c'est de chercher votre blog que j'ai beaucoup apprécié. et c'est juste un message de soutient dans votre combat et vos idées. Je pense sans doutes que vous etes une personne de très très doué et courageux, heureusement pour la gauche qui en manque en ce moment.
Donc courage et bonne chance.
un admirateur.
Rédigé par : Mathias | mercredi 14 mai 2008 à 00h40
Monsieur le député,
Libéral convaincu, et loin d'être de gauche, j'apprécie beaucoup vôtre démarche de modernisation du PS et votre travail de conciliation entre la gauche et le libéralisme.
Je vous encourage donc a continuer ainsi.
Cordiallement.
Damien Peiffer.
Rédigé par : Damien Peiffer | mercredi 14 mai 2008 à 00h44
Monsieur le Député,
du strict point de vue de la communication, vous avez trouvé cette fois la bonne distance: ni trop raide, ni trop sur de vous. Continuez...
Rédigé par : Zétapé | mercredi 14 mai 2008 à 00h52
Monsieur le Député,
j'ai 52 ans et je vous suis au travers de journaux et d'émissions de radio telle que les grandes gueules sur r m c ou de télé comme ce soir
sur m6 et ce depuis notre défaite de mai 2007.Je pense que vous nous apporterez le changement et le modernisme dont le P S a besoin. Y en a marre d'avoir l'impression que Coppe,Devedjian et consort nous prennent pour des arriérés. Maintenant il est temps comme vous le dites
de faire avancer la gauche. Nous en avons assez de mrs DSK,Delanoe,
Hollande etc...J'ai du respect pour mme Royal mais il est temps maintenant qu'elle laisse la place a des rénovateurs comme vous et mr Moscovici. Je tiens a vous préciser que je n'ai jamais été encarte au P S mais je vote a gauche depuis l'âge de 18 ans et j'aimerais retrouve la joie du 10 mai 1981.Monsieur ne lâchez rien persévérez et je vous souhaite d'être élu a la tête de la gauche française et être fier d'écouter un homme qui comme vous l'avez fait ce soir est clair et qui assume ses idées. Bon courage
Cordialement
L. DESPLEBIN
Rédigé par : Desplebin ludovic | mercredi 14 mai 2008 à 01h10
Bonjour,
Je regarde l'émission et j'aime beaucoup votre façon de voir la politique ; vous avez l'air nuancé, enfin un politicien "next gen" mais néanmoins humain et qui a un discours intelligent.
Tout n'est pas blanc ou noir, bon ou méchant... Droite ou gauche. Vous avez l'air de vouloir voir les réalitées économiques en face (à l'inverse de la gauche dont on a l'habitude d'entendre les discours idéalo-démagos, qui exploitent le filon depuis des années), de plus vous avez un franc parler tout en restant sympathique et diplomate.
Nous en avons marre de devoir choisir entre des langues de bois imbu de pouvoir et des caractériels au plan de carrière.
Je vous encourage dans votre démarche en attendant la suite et si je puis vous faire une demande (très modestement) : je vous en supplie ne tombez pas dans une pseudo lutte pour le pouvoir (qui finalement ne dure que 4 ans), les français intelligents n'aiment pas (plus) les matchs de com à coups de médias interposés, ils savent dénicher le talent là ou il se trouve, ils veulent du vrai, du censé et de l'humain !
Cordialement,
T.GASPARETTO
Rédigé par : Gasparetto Thomas | mercredi 14 mai 2008 à 01h14
Suite à votre intervention sur M6, et même si je suis d’accord avec vous, je m’étonne de vous voir postuler pour les présidentielles 2012. Les idées que vous défendez rejoignent celles de S. Royal que d’ailleurs vous avez soutenu. Depuis un certain temps, j’écoute vos interventions et je ne vois pas de réelles différences.
Alors, pourquoi votre candidature ? Est-ce une éventualité ou une stratégie ?
Cordialement.
Rédigé par : Marie France | mercredi 14 mai 2008 à 01h18
Bonsoir,
Bien apprécié votre prestation chez « Fogiel » votre feedback est positif, la vision que vous proposez est réaliste et créative, changer de nom ce n’est pas comme certains peuvent le penser tourner le dos au passé, mais évoluer et être en phase avec la vie d’aujourd’hui qui est réactive et rapide ...Créateur d’une jeune agence de création de nom l’exercice visant à créer le nom du futur parti de la gauche en France me motive déjà, n’hésitez pas à me consulter ;)
Continuez sur la même énergie, bonnes vibrations... :)
Cordialement
Rédigé par : Emmanuel | mercredi 14 mai 2008 à 02h22
Excellente prestation chez MARCO !
Pourquoi perdez vous votre temps à faire
du bouche à bouche à un parti déja mort ?
Sarko saura mieux utiliser vos qualités !
Rédigé par : Michel R. | mercredi 14 mai 2008 à 05h15
Vous êtes petit-fils de républicain espagnol ? Mais vous vous éloignez de leurs idées, vous qui êtes pour la réforme des régimes spéciaux, pour l'allongement des cotisations de la retraite,...surtout n'oubliez pas que vous bénéficiez d'un régime ultra spécial et que votre régime est très déficitaire et bénéficie par conséquent des subventions de l'état (càd nos impôts) pour équilibrer.
C'est à vous de montrer l'exemple, mais vous en êtes loin.
Urtxo (Fils de républicain espagnol)
Rédigé par : Urtxo | mercredi 14 mai 2008 à 08h18
Je vous trouve toujours aussi convaincant.
Bonne continuation.
Une sympathisante de gauche
Rédigé par : Marie | mercredi 14 mai 2008 à 10h57
M. Valls,
Hier soir j'ai renoncé à quelques heures de sommeil afin d'écouter votre intervention dans cette émission. J'ai beaucoup apprécié votre franchise sur l'ensemble des sujets abordés. Ne le prenez pas mal, mais c'est pour cette raison que j'ai voté sarko quand il était candidat avec son fameux "Dire la vérité aux francais". Aujourd'hui, tout reste à faire, et l'actuel président montre visiblement ses limites lors du passage à l'action.
J'espère que vous irez loin et ne céderez pas face à la machine éléphantesque du PS. Beaucoup de gens partagent vos idées, votre programme peut réellement rassembler à la fois les couches populaires abandonnées par votre parti, et les classes moyennes décues du sarkozysme et qui ont cru aux changement. Tous ces gens font bien plus que 17 millions de voix... Pensez y pour 2012.
Cordialement.
Rédigé par : Couliss | mercredi 14 mai 2008 à 11h38
Excellente prestation hier soir. Le passage où tu as rappelé que dans certains pays à 45 ans, ce sont les premiers rôles que l'on joue dans la vie politique de son pays, sonnait très juste.
Mais en France, nous sommes encore loin du but...
Il faut continuer à secouer le cocotier à gauche. Et rénover le PS qui en a bien besoin.
Amitiés,
Rédigé par : alexis bachelay | mercredi 14 mai 2008 à 11h40
Bonjour Monsieur Valls.
Bravo et merci pour cette belle prestation à l'émission "T'empêches tout le monde de dormir". Vous étiez très à l'aise face à un Marc-Olivier qui peut parfois se révéler déstabilisant et agressif avec ses invités. Nous achèterons votre livre avec grand plaisir pour mieux suivre l'évolution de vos projets en espérant vous rencontrer prochainement lors d'une séance de dédicace.
Bonne continuation, Irène et Noémie.
Rédigé par : Irène et Noémie - Région IDF | mercredi 14 mai 2008 à 11h45
Monsieur VALLS,
Un grand merci pour votre courage, vous m'aviez déjà touchée lors de votre passage sur france 2 avec Madame CHABOT dans votre" tirade" mais encore hier soir en effet je vous ai trouvé convaincant
Bon courage pour la suite et prenez soin de vous, la route est longue !!
Que DIEU vous bénisse
Salutations,
Christelle
Rédigé par : CLAIRE | mercredi 14 mai 2008 à 12h58
Définitivement , il est temps pour vous, Mr Valls, de quitter le parti.
EL HAJJAJI Nadia
Rédigé par : nadia | mercredi 14 mai 2008 à 21h26
Vous dérangez : en ça c'est déjà gagné!
On n'attaque que ceux qui incarnent quelque chose de fort.
Mais de grâce, "tuez le père", afin de faire oublier définitivement une certaine petite phrase qui a fait bien plus de mal au pays que l'affaire du karcher.
Rédigé par : Anita | jeudi 15 mai 2008 à 11h22
bonjour
j'ai pu voir l'emission de mardi soir et suis ravi de voir qu'enfin un vrai changement peut voir le jour au sein du PS. je crois en effet que ce parti est resté à la traine quant à certain sujet, n'ayant pas su ou pas voulu évoluer ; les choses ont changé et ne peuvent pas être traitées de la même façon qu'il y a 20 ans ; évoluer, ce n'est pas renier ses idées, c'est les rendre plus actuelles et plus pertinentes ; continuez Mr Walls d'ouvrir une nouvelle voie au sein de ce grand parti qu'est le PS !
Sebb.
Rédigé par : Sebb | jeudi 15 mai 2008 à 13h30
Assez intéressant en effet.
Parfois excessif ou courageux mais dans une certaine facilité (l'adaptation vers le centre plutôt qu'une réflexion exigeante d'ensemble)
Mais je pense que ton courage et ta cohérence compteront à l'avenir.
http://lebavost.wordpress.com/2008/05/12/qui-est-manuel-valls/
Rédigé par : chouka | jeudi 15 mai 2008 à 13h31
Que vont faire les politiques dans ce type d'émission ? Il ne faut pas s'étonner si on vous prend pour des clowns... bientôt Cauet ?
Rédigé par : aliscan | jeudi 15 mai 2008 à 18h40
Monsieur,
Le système libéral que tu défends, que tu cautionnes même,ce modèle économique néo-classique que tu sembles vénéré, est responsable parce qu'il a engendré le capitalisme financier,de la crise économique mondiale que nous traversons actuellement.Est il utile de rappeler les conséquences d'une telle crise? L'un des effets produits, le plus grave sans doute, est très certainement la famine mondiale.Il est vrai que cette politique du libre échange, dérégulé, a été pratiquée par l'ensemble des social- démocraties en Europe et a été très largement encadrée en France par le parti socialiste depuis plus de 20 ans maintenant.Le résultat est éloquent, avec un tel schéma économique nous sommes en présence:
-d'une crise mondiale grave
-de l'effondrement de la social-démocratie en Europe
- de 3 éléctions présidentielles perdues consécutivement par le PS
Nous croyions avoir atteint des limites dans la course après les libéraux .Voici qu'après l'ère de la socilal- démocratie ou centre gauche,que se dessine le social -libéralisme.
Le libéralisme, le capitalisme ont atteint leurs limites camarade,le cycle est fini,ce modèle est obsolète, tu représentes la gauche archaïque.Il est temps pour toi de choisir ton camps.Etre socilaiste ou non!
Je suis d'accord avec l'une de tes idées: En effet le parti socialiste que tu proposes n'est plus digne de son nom.
Amitiés socialistes
Rédigé par : Dumont | jeudi 15 mai 2008 à 18h57
Palestine 1947/48 : la responsabilité française
Youssef Boussoumah
jeudi 15 mai 2008
Le 29 novembre 1947, l’assemblée générale de l’Onu à New York, « recommande », le partage de la Palestine encore sous mandat britannique, en deux Etats indépendants et hétérogènes. La majorité des délégués a ignoré le refus du peuple palestinien. Cette décision fondamentale va ouvrir la voie à la proclamation unilatérale de l’Etat d’Israël par David Ben Gourion, le 15 mai suivant.
De nombreux Etats, (notamment la Belgique ou certains pays d’Amérique centrale) de tradition catholique votaient usuellement comme la France, protectrice des chrétiens d’Orient. Le vote de la « fille aînée de l’Eglise » était donc attendu avec impatience ; il s’avéra déterminant pour l’avenir de la Palestine.
Comment interpréter la décision française dans une France encore taraudée en 1945 par plus de 5 années d’un virulent antisémitisme d’Etat et où, y compris pour de nombreux patriotes, les juifs constituent, au mieux, un peuple à part devant « retourner chez lui » en Palestine, au pire, un corps étranger ? Cette décision est évidemment à chercher en dehors de tout sentiment de compassion à l’égard des victimes du génocide commis par le nazisme. Si le fait qu’en 1947 il reste dans les camps de personnes déplacées (D.P.) 250 000 juifs rescapés des camps de la mort inquiète au plus haut point les gouvernements européens, ce n’est pas en raison de leurs conditions de vie déplorables mais par peur des troubles sociaux et politiques qu’ils pourraient engendrer s’ils étaient libres de leurs mouvements. Aussi, la seule question qui vaille aux yeux des gouvernements européens est celle de trouver une terre d’accueil pour ces personnes déplacées. Cette préoccupation est d’autant plus obsédante que les Etats Unis leur ont fermé leurs portes.
C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter le vote français en faveur de la création d’un Etat juif. C’est aussi dans celui d’un empire colonial en déclin.
A l’ONU, lors du 1er tour de scrutin, la France, par la voix de son représentant à New York, Alexandre Parodi, et sur instruction expresse du ministre des Affaires étrangères et ministre des colonies, Georges Bidault, s’est prononcée pour l’abstention. Le ministre est alors très inquiet des réactions que la décision française pourrait entraîner chez les musulmans d’Afrique du Nord. Il craint surtout la possible relance d’une agitation nationaliste endémique qui, malgré la répression, ne faiblit pas. Une position de la France, « puissance musulmane » « trop en flèche » sur le dossier palestinien, c’est-à-dire en faveur du projet sioniste, ne risquerait-elle pas de raviver les braises des « événements » de Sétif et Guelma en Algérie (1945) ou celles des troubles récurrents du Maroc interroge Bidault ? Face à lui, des personnalités comme le ministre de l’intérieur socialiste Edouard Depreux, Daniel Mayer président de la ligue des droits de l’Homme mais surtout Léon Blum, leader socialiste vénéré, ancien président du conseil et militant sioniste de longue date, sont partisans du partage. Afin de calmer l’agitation nationaliste au Maghreb, il faut, pensent-ils, que soit écrasée en Orient la toute nouvelle Ligue des Etats arabes. Celle-ci est devenue dans la vie politique française une obsession ; on la fantasme dotée d’une puissance qu’elle n’a pas ; on croit deviner son ombre derrière le moindre mouvement de protestation indigène.
L’Etat d’Israël pour casser la résistance arabe
Les timides remontrances de la Ligue arabe à l’encontre de la violence coloniale en Afrique du Nord lui valent de faire l’unanimité contre elle en France - du PCF à la droite la plus anti communiste - et d’être qualifiée par tous de « machine de guerre anti-française ». Contenir et mettre en échec la Ligue arabe en Palestine, afin de faire pièce à son action en Afrique du Nord, c’est là tout le sens de la stratégie que préconise Léon Blum. Dans la nuit du 28 au 29 novembre, réveillant Vincent Auriol ( président de la République) afin qu’il fasse pression sur A.Parodi à l’ONU, il lance un vibrant appel où il lie les deux situations, Maghreb et Machrek : « Rien ne serait plus dommageable pour notre domaine d’Afrique du Nord » dit-il, « qu’une marque de débilité de notre part en Palestine. Il faut briser la résistance arabe ». Il est entendu. La France s’exprime, au second tour, pour le partage entraînant dans son sillage plusieurs votes identiques. Compte tenu du rapport de force à peu prés égal avant cette décision, le vote français fit pencher la balance.
Le coup de fil de Léon Blum ne fut pas forcément décisif ; la décision de changer la position française et de contourner Bidault après le 1er tour avait déjà été prise. Mais cet appel au président n’en apporte pas moins un éclairage remarquable sur l’état d’esprit qui fait alors consensus et sur les motivations de la décision française : la question coloniale. Donnée fondamentale pour ce pays confronté à l’effondrement de sa puissance d’avant guerre et qui doit au même moment faire face à des révoltes indigènes de plus en plus fréquentes : Indochine, Madagascar, Afrique du Nord.
En fait, une coalition hétéroclite de partis, de mouvements et d’individus s’est mise en place, dés 1946, apportant son soutien à la création de l’Etat d’Israël. Un engouement d’autant plus suspect qu’il rassemble dans une même ferveur vrais résistants et authentiques collaborateurs. Tous réunis contre « les féodaux arabes ». (A l’exception notable de certains milieux chrétiens, dont le remarquable hebdo « Témoignage chrétien » : celui-ci sut exceller dans la défense du peuple palestinien de la même façon qu’il sut avec courage combattre l’antisémitisme de Vichy.) Les sionistes ont très tôt reçu une aide politique et matérielle considérable. Ils ont pu installer leur logistique au su et au vu de la police française. Station de radio émettant en direction de la Palestine, camps d’entraînement à l’émigration et aux armes. Bases d’embarquement vers la Palestine (le transport l’Exodus partira en 1947 de Port de Bouc), dépôts d’armes (dont beaucoup proviennent de stocks ayant appartenu à la résistance y compris la résistance communiste des FTP ) et convoyage de celles ci vers la Palestine (à partir d’Ajaccio, entre autres, grâce à Maurice Papon, préfet de Corse en 1947). Le sud de la France s’est trouvé rapidement transformé en base arrière de la guerre contre les Arabes de Palestine. En contrepartie, des accords furent conclus avec les sionistes qui s’engageaient à aider la France contre les menées « anti-françaises » des nationalistes du Maghreb et des… Anglais.
Les intellectuels aux côtés d’Israël
La très grande majorité des intellectuels français, Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir en tête (ils militent tous deux dans un groupe sioniste extrémiste « le comité hébreu de libération nationale ») mais aussi Albert Camus, (directeur de Combat), Jules Romain où Sacha Guitry (ayant quelques « faiblesses » Vichyssoises à se faire pardonner ) s’engagent aux côtés du mouvement sioniste. La fille du ministre socialiste de l’intérieur, E.Depreux, milite à l’Irgoun, un groupe terroriste dirigé par Menahem Begin. Des écrivains comme Arthur Koestler ou Joseph Kessel partent aux côtés de la Haganah de Ben Gourion. Le 18 mai 1945, quelques jours après la proclamation de l’Etat d’Israël, un meeting « émouvant » regroupe au Vel’ d’Hiv’ - terrible ironie de l’Histoire - les partis communiste et socialiste qui ont fait taire pour l’occasion tous leurs différends. « Deux mille ans après la perte de son indépendance nationale, l’Etat juif est né » titre sans rire la presse communiste, pour qui cet Etat sera assurément un allié de l’URSS dans la guerre froide. Dans le même temps, l’expulsion des deux tiers du peuple palestinien de ses villes et villages - dés le 9 avril 1947 avec le massacre du village de Deir Yassin - ne rencontre que mépris ou indifférence, hormis chez quelques rares intellectuels comme l’islamologue Louis Massignon N’est-il pas temps de revenir sur cette responsabilité française ?
Youssef Boussoumah
Rédigé par : Ahmad | jeudi 15 mai 2008 à 21h02
Mr Valls,
Comme à mon habitude, je m'installe tranquillement dans mon lit, j'allume la télé et je m'interèsse de près au discours porté par les invités de l'émission de Mr Fogiel. Là, je tombe sur vous, un député socialiste qui m'a tout d'abord surpris, par son discours, mais aussi par la conviction avec laquelle vous l'accompagnez. En observant les éléphants du PS, je me lasse sans cesse de la superficialité dont ils font preuve. Je ne les trouves pas convainquants, ils ne savent pas accrocher le citoyen derrière sa télé, sa radio etc ... Il y a bien Mr Delanoë qui sort un peu du lot, je l'admets, mais j'attendais depuis longtemps un homme ayant le courage de poser les problèmes sur la table, d'avoir un franc parlé et un caractère qui je n'avais pas encore vu chez nos leaders. C'est désormais chose faite et je vous en remercie !
Lors de la dernière élection présidentielle, je me laissais presque convaincre par Mr Sarkozy tellement Mme Royal ne faisait pas le poids. Son discours ne touchait pas les électeurs, je suis d'ailleurs même sur que ceux qui ont voté pour elle ont voté avant tout pour le parti plutôt que pour son programme.
Peut-être aurais-je la chance de vous rencontrer par l'intermédiaire de Mr Leroux, deputé de Seine-St-Denis, et bon ami de mon père.
J'aurais mes 18 ans cette année, et je souhaite sincèrement mettre votre bulletin dans les urnes en 2012 ! Bonne continuation !
Rédigé par : Courrier | jeudi 15 mai 2008 à 22h27
Manuel,
je n'ai pas pu assister à l'émission l'autre soir car je suis à l'étranger pour mon travail, mais j'en ai entendu parlé. J'ai surtout pris le soin d'acheter votre bouquin pour le lire dans l'avion avant de partir, je ne regrette pas. Votre livre est excellent. Je vous soutiens dans votre démarche, le Parti socialiste ne peut plus exister tel qu'il existe aujourd'hui. Maintenant, il faut se lancer! N'ayez pas peur de brouiller certains archaïques du PS qui vous disent de quitter le parti, ils sont du PS d'il y a 20 ans, d'une autre génération, qui n'a plus lieu d'exister, ou du moins, de donner des leçons de conscience aux autres.
Bien à vous,
je vous ai fait un petit article sur mon blog:
http://renovationetpragmatisme.blogspot.com/2008/05/point-sur-la-dmarche-de-manuel-valls.html
Rédigé par : Timothee | vendredi 16 mai 2008 à 01h58
Excellente prestation chez Marco!
Sympathisant de vos idées, vivant à La Réunion, j'espère que vous aurez vite ici un relais d'opinion crédible.
Bonne continuation.
Rédigé par : djibril2104 | vendredi 16 mai 2008 à 12h31
Bonjour,
Enfin !!!
Vous incarnez l'homme politique d'aujourd'hui en phase avec notre sociètè et la mondialisation.
Bravo!!
Continuez, vos idées commencent à être entendues et adoptées par un certain nombre de personne.
Votre vision, votre esprit moderne et votre audace vous feront grandir et feront grandir la France et son peuple.
Je suis pro-Sarko mais j'aime ce vous êtes, ce que vous faites et ce que vous ferez.
Rédigé par : Guinaudeau Yoann | lundi 19 mai 2008 à 13h30
Encore quelques centaines de "coming-out" libéral de personalités de PS, et ce parti commencera peut-être à devenir envisageable !
Rédigé par : Liberspirita | samedi 24 mai 2008 à 16h58
Bonjour, Chacune de tes interventions me convaint qu'il est possible et souhaitable de faire émerger la politique différemment en tenant un disoours responsable.
C'est pourquoi, je te soumets le texte suivant qui pourrait être un axe de réflexion du PS
l’essence et le gasoil à 3 euros, ce sera dans 2 ans, 5 ans, 10 ans au maximum.
Les économistes le savent, les verts l’écrivent (Cochet dans son dernier livre) et les politiques ne l’évoquent pas et pourtant cela va tout changer dans notre société occidentale et plus généralement dans l’évolution des échanges internationaux.
Au-delà des problèmes économiques que cela va générer, les problèmes sociaux vont être très aggravés, des tensions catastrophiques peuvent survenir. Il faut prévoir pour agir à temps.
Pourquoi le coût du pétrole sera multiplié par 2 ou 3 d’ici quelques années ?
- le pic de production maximale va être atteint d’ici quelques années (2009 d’après Cochet, 2015 pour les plus optimistes) et l’OPEP de veut pas augmenter ses prélèvements pour faire durer la rente de situation sur 40 ans de production potentielle
- la demande est en croissance forte (Chine, Inde …. Soit les 2/3 de la population mondiale)
- la spéculation (fonds de pension, fonds souverains des pays dont la balance commerciale est très excédentaire : Chine, Norvège …) qui contribue déjà à une part importante de l’augmentation du prix du pétrole va jouer encore plus. Cette masse énorme d’argent volatil cherche les meilleurs placements. Quel est le meilleur placement actuellement après les faillites des bulles internet puis immobilier aux USA (les problèmes existent aussi dans certains pays européens) ? Réponse : c’est le pétrole qui va assurer des croissances de prix de plus de 15 % par an.
- La limite des solutions alternatives au pétrole (biocarburants qui participent par ailleurs à la création du déficit alimentaire mondial) et des énergies renouvelables est actuellement réelle. Le coût relativement bas du pétrole a limité les efforts de recherches en énergie alternative ; aussi, la période de transition des 10, 20 prochaines années risque d’être très tendue.
La crise de l’offre énergétique, comme toute crise, arrivera brutalement. Depuis 1973, on sait très bien que la consommation de pétrole a des limites. D’ici 10 ans l’essence et le gasoil sera à 3 euros et un certain nombre de problèmes graves seront sur « la table »
- les matières premières seront plus chères (coût de production « énergivores » : ciment, engrais … ; demande très forte des pays en croissance forte : métaux, produits agricoles ; coût des transports …). Ceci aura obligatoirement un impact sur le prix des produits finis donc sur le budget des ménages
- un part importante de producteurs français de produits agricoles est très consommatrice d’énergie (céréaliers, pécheurs ….)
- le coût des transports par avion va augmenter de façon importante et le fret marchandise par camions va souffrir considérablement.
- Le coût de transport des salariés en voiture vers leur lieu de travail va être prohibitif.
On voit d’ores et déjà un certain nombre de ces difficultés apparaître et les mouvements sociaux se développer mais paradoxalement le pétrole n’est pas encore « cher ».
Les responsables européens ne tiennent pas à des allégements de charge sur le gasoil parce que tout ce que j’ai décrit précédemment, tout le monde le sait. Il faudra bien s’adapter à moins de pétrole et à une énergie plus chère ; on laisse donc « pourrir » la situation car politiquement, le traitement serait très douloureux. Les exigences environnementales ne font que renforcer ce choix de ne pas agir.
- il faut reconvertir la pêche vers l’aquaculture (quotas de pêche de plus en plus restreints et coût du gasoil ne laissent guère d’espoir)
- il faut reconvertir l’agriculture intensive vers une agriculture moins consommatrice en intrants (engrais, pesticides) et en énergie et tout en maintenant un niveau de production important (à noter que les normes en matière d’intrants évoluent favorablement actuellement).
- l faut reconsidérer les circuits production – distribution (exemple : tomates du Maroc qui font plus de 3 à 4000 km en camion jusqu’à Paris, Londres ou Berlin) ; il faut d’ores et déjà favoriser des circuits courts et les imposer à la fois aux transporteurs (qui risquent en grande partie de disparaître) et à la grande distribution.
- Il faut que l’Etat et les collectivités accélèrent prodigieusement le développement des transports collectifs (trains nationaux, régionaux, Tram, bus….). Il faut prévoir de drainer très rapidement toutes les banlieues. Transférer les budgets des projets autoroutiers nouveaux vers ces modes de transport.
- Les réflexions sur l’urbanisme concernant le développement des villes, les liens entre les zones résidentielles et les bassins d’emploi sont de plus en plus essentielles. Combien de familles vont avoir des difficultés financières ingérables si l’essence est à 3 euros. Il faut un plan à 10 ans pour anticiper des situations dramatiques.
A travers les problèmes sociaux de certaines catégories de population, on commence à mesurer l’impact du prix du pétrole. Il faut que les politiques aillent plus loin et que des propositions sérieuses envisagent des plans de reconversion pour les catégories qui risquent de souffrir le plus voire de disparaître quand le prix du pétrole sera trop pénalisant.
Il faut dire la vérité même si cela peut être pris pour du catastrophisme et se donner les moyens d’anticiper pour agir avant qu’une crise grave ne déstabilise toute la société.
Des solutions existent si on réoriente des financements. J.P. Fitoussi, économiste, propose que la BCE sollicite un grand emprunt sur les marchés internationaux pour développer recherches, innovations industrielles dans les secteurs des énergies et des investissements lourds dans les transports publics dans l’UE car contrairement aux USA qui ont un déficit commercial très important, la balance commerciale de l’UE est positive. C’est pour lui, la meilleure façon d’investir en Europe dans l’avenir.
Voici une contribution qui n'est peut être pas politiquement coorecte mais qui pose, j'en suis persuadé, un problème central à notre société.
Amitiés socialistes
Rédigé par : Christian Tricard | dimanche 01 juin 2008 à 21h38