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mardi 08 jan 2008

Commentaires

Je viens d'écouter votre entretien sur France3. Face à un technicien de la communication tel que Nicolas Sarkozy, je vous félicite d'avoir trouvé le ton juste et les arguments pour mettre en avant les contradictions évidentes entre le discours de ce jour et les actions des mois passés au plan économique. Je pense aussi que votre ton modéré sur les aspects "privés" de cette intervention est tout à votre honneur. Sur le fond de la politique, il reste, bien sûr, à proposer des alternatives sans tabou, novatrices, et attractives pour la majorité des français. Je suis sûr qu'avec l'aide de beaucoup d'entre nous vous saurez, là aussi, trouver les mots justes et les avancés déterminantes pour l'avenir d'une gauche moderne en France.

Nicolas Sarkosy en campagne

Merci de votre ton mesuré qui vous rend audible au-delà d’un cercle de partisans qui sont bien les derniers à devoir être convaincus par vos arguments si vous voulez retrouver une majorité électorale. Je note toutefois une radicalisation de vos propos dans le domaine économique. C’est le principal sujet de la désaffection des français à l’égard des socialistes à qui l’on reproche des fautes commises dans le domaine des retraites et du travail, rendant illusoire le financement des régimes sociaux. Des salariés en retraite plus tôt alors même que l’espérance de vie s’accroit, des actifs travaillant moins, donc cotisant moins font de la gestion des régimes sociaux un vrai casse tête. « Faire payer les riches » se révèlera une illusion dans le monde globalisé qui s’impose à nous. De retour au pouvoir ces réalités seront votre problème et les formules incantatoires n’y changeront rien. D’autres réalités ne dependront jamais de vous au niveau du pouvoir d’achat : les cours du pétrole, des matières premières, des produits agricoles en sont des exemples et les bloquer d’une façon ou d’une autre n’aura jamais amené que la pénurie dans le passé. L’agiornamento qui permettra au PS d’entrer dans le monde moderne avec clairvoyance et détermination reste à faire. En attendant il faut bien faire avec la moins mauvaise des offres politiques proposée à notre choix.

Nicolas Sarkosy en campagne

Merci de votre ton mesuré qui vous rend audible au-delà d’un cercle de partisans qui sont bien les derniers à devoir être convaincus par vos arguments si vous voulez retrouver une majorité électorale. Je note toutefois une radicalisation de vos propos dans le domaine économique. C’est le principal sujet de la désaffection des français à l’égard des socialistes à qui l’on reproche des fautes commises dans le domaine des retraites et du travail, rendant illusoire le financement des régimes sociaux. Des salariés en retraite plus tôt alors même que l’espérance de vie s’accroit, des actifs travaillant moins, donc cotisant moins font de la gestion des régimes sociaux un vrai casse tête. « Faire payer les riches » se révèlera une illusion dans le monde globalisé qui s’impose à nous. De retour au pouvoir ces réalités seront votre problème et les formules incantatoires n’y changeront rien. D’autres réalités ne dependront jamais de vous au niveau du pouvoir d’achat : les cours du pétrole, des matières premières, des produits agricoles en sont des exemples et les bloquer d’une façon ou d’une autre n’aura jamais amené que la pénurie dans le passé. L’agiornamento qui permettra au PS d’entrer dans le monde moderne avec clairvoyance et détermination reste à faire. En attendant il faut bien faire avec la moins mauvaise des offres politiques proposée à notre choix.

Monsieur Valls
Sans appartenir à aucun groupe politique je me présente aux prochaines élections à la Mairie de Lunel dans l'hérault. J'ai vu votre interview sur France 3 et j'ai beaucoup apprécié votre remarque sur l'impression que vous a laissé le Président de la République lors de son discours sur le pouvoir d'achat.
Si je me souviens bien il s'agissait " Cela pour moi ressemblait plus à un discours de campagne électorale plutôt qu'à etc......."
N'ayant encore pas un pied dans la Mairie de Lunel donc aucun passé politique je tenais à vous faire part d'un article que j'ai publié sur le forum du Midi Libre le journal local qui concernait l'impression que m'ont laissés les voeux du Président à la nation .
Il y a beaucoup de similitude.Dommage que celui-ci ne fut pas écrit par Monsieur Barral candidat PS
http://www.cg34.fr/conseil/cantons/lunel.html
" Un grand changement était annoncé. Et il a eu lieu."
Je m'attendais à des voeux mais j'ai entendu une campagne électorale ?
Se prépare t'il à être aussi maire de Paris ?
Dans tous les cas je profite de ce commentaire pour vous adresser les miens. Bonne année

Vous êtes né à Barcelone ou je me rend fréquemment je profite donc de ce courrier pour vous dire ma surprise d'une telle rigueur dans la nouvelle loi anti tabac dans les restaurants en France alors qu'une solution plus simple comme celle qu'à adopté le gouvernement Espagnol ( Socialiste ) et que vous devez connaitre aurait été plus démocrate et républicaine.

Souhaitant ne pas vous avoir importuné meilleurs voeux à vous aussi.
Patrick MARCOU
602 A Route de Montpellier
34400 LUNEL
0467714929
[email protected]

Oui, la perversité pseudo-intellectuelle est à son comble. La question de l'inégalité et de la justice sociale est au coeur du démantélement actuel de notre République par notre Président qui est bien loin d'être un philosophe! Un séminaire auquel tu participes le 19 sera bien utile. Bien cordialement, Gérard Delacour.

A voir aussi: le 20h00 de France 2 du mercredi 9 janvier 2008:

http://jt.france2.fr/20h/

En particulier:
"pouvoir d'achat/avant+après élection"
"Elysée/Michael Darmon"

L'Elysée craint que l'échec sur le pouvoir d'achat ne soit comparé à l'échec sur la "fracture sociale" de Jacques Chirac.

10/01/2008-17h43 - Rubrique coordonnée par Irène Inchauspé - © Le Point.fr
Le dimanche 13 janvier, au Sénat, se déroulera la première rencontre des courants socialistes hostiles à la candidature de Ségolène Royal à la direction du PS. Les fabiusiens seront représentés par Claude Bartolone, les proches de Dominique Strauss-Kahn par Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis. En guest star : Martine Aubry.

Décidément, le PS n'est pas prêt de revenir aux responsabilités les plus hautes. J'écoute votre interview sur France 3 où vous dénoncez pêle-mêle l'absence d'action du président Sarkozy, son autisme, son auto-satisfaction permanente, le paquet fiscal liant pieds et mains à toute marge de manoeuvre budgétaire, en somme un modèle de société qui n'est pas le votre. Ni le mien d'ailleurs. Ce soir, je tombe sur article du Figaro dans lequel vous déclarez à propos de la réforme constitutionnelle "que les partisans du oui [au PS]ne veulent pas prendre le risque d'un nouveau référendum". Nous voilà à la quintessence du mensonge. Visiblement, l'autisme est une maladie contagieuse! Vous n'avez absolument pas compris pourquoi les français ont massivement rejeté le 29 mai 2005 le TCE et vous aprêtez à donner votre aval au premier coup d'Etat de ce siècle. Quel mépris de la souveraineté du peuple. Ah vous avez beau jeu, avec votre discours toujours très posé, les mots choisis d'un premier de la classe, venir sur les plateaux de télévision dénoncer des actes que vous entérinez avec vos petits copaiins, en catimini, loin des regards du peuple qui s'est clairement fait entendre sur le sujet. Vous allez entériner avec les députés UMP l'aboutissement de la pensée unique, d'une réflexion politique qui place les valeurs financières au coeur même de ses intérêts et de sa stratégie, et venir en dénoncer les traductions par des mesures politiques sur les plateaux des JT? Quel double discours, quelle lâcheté! On ne demande pas à occuper des fonctions d'élu lorsque l'on a peur du verdict du scrutin universel, lorsque l'on méprise à ce point la démocratie. Croyez-moi, monsieur Valls, la meilleure façon de soigner l'autisme reste la thérapie de groupe. J'ai cru comprendre que plusieurs de vos amis, des deux rives, en sont atteints. Faites-vous soigner avec que les lésions ne soient irréversibles.

Manuel Valls,

Bravo pour votre interview, je vous fait confiance parce que vous sortez du "collage d'étiquettes habituel du PS.

Je suis un homme, solidaire des smicards, des travailleurs, des employés: tous ces gens que le PS a toujours méprisé.
Suis-je alors d'extrême gauche ?

Je suis, comme Ségolène, pour que les djeuns qui glandent en bas des barres des cités se mettent à chercher du taf.
Suis-je pour cela d'extrême droite ?

Je suis pour qu'une politique économique réaliste à l'instar de la flex-sécurité Danoise soit appliquée en France, suis-je centriste ?

Je suis pour que les hôpitaux soient entièrement gratuits et accessibles aux pauvres qui n'ont pas les moyen d'un mutuelle, sui-je à gauche du PS ?

Je suis contre l'assistanat qui à crée des dynasties de 2 ou 3ème génération de RMistes, suis-je Sarkozyste ?

Je suis pour la suppression des charges sur les salaires qui pénalise les salariés et l'embauche et pour l'augmentation des taxes sur les bénéfices et sur le chiffre d'affaire afin de provoquer la relance économique (contrairement au PS).
Suis-je tout simplement cohérent et pragmatique ?

Ne serait-il pas temps que les jeunes de ce pays sortent de la dialectique ringarde du PS/UMP ?

Manuel Valls,

Le prochain congrès du PS sera RENNES Bis avec la mort de ce parti J.Dray à raison.
Pourquoi aller jusque là. Ne pouvez vous vous mettre d'accord pour créer un nouveau parti hors les structures du PS. Ceux qui pensent sortir grandis de ce pugilat se trompent. Il faudra des décennies avant qu'ils se redressent.SVP crez les conditions pour la création d'un nouveau parti. Vous fédérerez toutes la gauche j'en suis persuadé avec tous leaders actuels.
Faites çà pour nous, pour ce pays. Après les municipales mais immédiatement après.
Merci pour nous peuple de gauche.

Manuel Valls,

Le prochain congrès du PS sera RENNES Bis avec la mort de ce parti J.Dray à raison.
Pourquoi aller jusque là. Ne pouvez vous vous mettre d'accord pour créer un nouveau parti hors les structures du PS. Ceux qui pensent sortir grandis de ce pugilat se trompent. Il faudra des décennies avant qu'ils se redressent.SVP crez les conditions pour la création d'un nouveau parti. Vous fédérerez toutes la gauche j'en suis persuadé avec tous leaders actuels.
Faites çà pour nous, pour ce pays. Après les municipales mais immédiatement après.
Merci pour nous peuple de gauche.

Courrier international - 11 janv. 2008

Article
FRANCE - Élève Sarkozy : peut mieux faire

Le président de la République va remettre prochainement à ses ministres un bulletin de notes censé évaluer leur action. Le quotidien de la City fait de même avec lui.

Le président français Nicolas Sarkozy a demandé à un cabinet d'audit privé d'évaluer l'action de chacun des ministres du gouvernement. Voici le rapport confidentiel qu'ils ont élaboré sur le président lui-même.

Communication : 9 sur 10. NS dispose d'un incroyable talent pour faire passer ses idées auprès d'un public sceptique. C'est un communicateur né, à la hauteur d'un Bill Clinton ou d'un Tony Blair. Il a transformé les termes du débat politique.

Intelligence tactique : 8 sur 10. NS est parvenu à damer le pion à ses opposants. Il a rallié à lui les poids lourds du Parti socialiste et il fait preuve d'une grande habileté avec les syndicats. Il lui faut maintenant mettre cet avantage tactique au service d'une stratégie.

Vision stratégique : 7 sur 10. NS a identifié les principaux problèmes de la France et a exposé un projet de réforme particulièrement séduisant. Il a raison d'insister sur une réforme des marchés du travail et des biens et services. Mais il doit aussi s'attaquer aux excès de corporatisme et d'étatisme. Que recouvre sa "politique de civilisation" ?

Diplomatie : 6 sur 10. NS s'est raccommodé avec Washington, ce dont on ne peut que se féliciter. Il a également joué un rôle important dans la résolution de la crise institutionnelle européenne. Toutefois, sa position sur la question des droits de l'homme a été affaiblie par sa recherche constante d'avantages commerciaux.

Cohérence intellectuelle : 4 sur 10. La cohérence n'est pas le fort de NS. Par exemple, il accuse des fonds souverains étrangers d'investir dans un but autre qu'économique tout en demandant au fonds souverain français de faire la même chose. NS ferait bien de se replonger dans un manuel de théorie des échanges commerciaux.

Discipline budgétaire : 4 sur 10. La décision de baisse d'impôts de NS paraît plus avisée aujourd'hui que l'été dernier. Mais le président s'est privé de toute marge de manœuvre en cas de détérioration de la conjoncture.

Résultats : 3 sur 10. NS n'en est encore qu'au début de son quinquennat, mais ses efforts n'ont pas donné pour l'heure beaucoup de résultats. Le ralentissement de l'économie mondiale n'arrange rien. NS possède un goût immodéré pour les solutions gadget aux problèmes complexes. Il aurait tout intérêt à leur préférer plus souvent l'application de principes de bon sens.

Esprit d'équipe : 2 sur 10. NS a constitué une équipe talentueuse. Mais il veut jouer à tous les postes et marquer tous les points. Au niveau européen aussi, NS monopolise le ballon.

Retour sur investissement final : 6 sur 10. NS possède une énergie phénoménale et un très fort potentiel. Il a créé le climat le plus propice à une réforme de la France depuis une génération. Mais il est vite surexcité et se laisse trop facilement distraire par les feux des projecteurs. Il est temps pour NS de quitter ses habits de candidat pour endosser le costume de président et se préoccuper moins de la communication et plus de l'essentiel.


edito
Financial Times


En espérant qu'une gauche rénovée, indépendante, forte et autonome reprenne le "ballon" au plus vite...
Bon courage!

Pour Marie
Courrier international - 11 janv. 2008

Article
FRANCE - Élève Sarkozy : peut mieux faire

Votre conclusion m'a fait retourner à mon bon vieux dico:
Rénovation: une nouvelle existence
indépendante: qui refuse la contrainte, qui n'est pas solidaire de quelquechose
forte:robuste, vigoureuse
autonome: ne dépendant de personne, se suffisant à elle même
Le ballon= équipe:personnes unissant leurs efforts dans un même but

Ya du boulot pour reprendre le ballon et quelques contradictions à surmonter!
Comme vous dites "Bon courage".

On a les lecteurs et intervenants que l'on mérite. Je suis très agrébalement surpris par le haut niveau général de vos sympathisants et lecteurs/intervenants sur votre blog.

Bonne émission pour ce dimanche.

Monsieur Valls,

Moi qui ne suis pas membre d'un parti politique et qui souhaite pourtant trouver une place pour laisser vivre cette conscience politique digne de ma citoyenneté, je vous pose quelques questions:

Dans votre intervention du 8 janvier 2008, vous avez justement parlé de la croissance économique de notre pays. Croissance économique qui devrait encourager la paix tout en respectant les valeurs humaines, racines profondes de la France.

Une question me taraude l'hémisphère gauche quand je me rappelle avoir lu un extrait d’une chronique faite par Bruno Lemaire dans lequel il était mentionné que Monsieur Sarkozy ne voulait pas se priver de vos compétences mises au service du PS, et je me permets de vous la poser:

" Avez vous une idée de qui, émanant de la gauche, dans 5 ans, pourra représenter la première majorité française (les nationalités françaises) qui attend évidemment au moins regroupée dans les valeurs républicaines et démocrates de son pays, en sachant, que Monsieur Sarkozy s'est lui, préparé pendant 30 ans pour obtenir le poste qu'il a aujourd'hui?"

Il me semble par exemple que les valeurs que défendent l’ancien Monsieur Badinter sont dignes d'une réflexion puissante sur les stratégies naissantes à employées pour amener le fond à la forme sans « cliver »comme le fait l’UMP...

La gauche possède t-elle un potentiel meneur, maître et capable de concrétiser la paix de la France européenne de manière positive (laïque ment parlant) par le développement stratégique d'une croissance économique en harmonie avec les principes et valeurs institutionnelles de la république française, défenseuse des droits de l'homme et du citoyen, et cela au sein de l’Europe, en respectant le choix des français mais en prenant aussi consciemment compte de la réalité factuelle que la mondialisation impose?

L'UMP fort et uni ne nous a pas laissé le choix, à nous autres français sans parti face à un PS, déstructuré, lui aussi en rupture avec son éventuel destin.

Ne serait-il pas temps tôt ou tard que le PS lâche la rose qu’elle tient dans sa main depuis des lustres, (rose qui doit être pourrie à présent, puisqu’on sait tous que pour bien la faire faner, il fallait la tenir dans l’autre sens… c’est à dire tête vers le bas ! ) Par ce symbole inapproprié, le PS a sacrifié des femmes et leurs enfants nés en France. Est ce une honte ou un scandale ? Dans les deux cas, c’est injuste de faire accuser le coup et le coût à d’innocentes âmes, qui se révoltent en abandonnant ce qui leur a pourtant donné espoir !

Bref, on voit la rupture de la droite incarnée par Monsieur Sarkozy et L'UMP qui se servent de leur mains pour les tendres et les serrer vers d’autres, alors à quand la rupture de la gauche incarnée par qui et le PS?

Merci de trouver les réponses à ces questions.

C'est bien vu!


Les députés PS notent le gouvernement: "niveau notoirement insuffisant"
Il y a 2 heures

PARIS (AFP) — L'évaluation des ministres voulue par l'Elysée et Matignon a donné des idées aux députés PS qui moquent "cette dernière trouvaille" en se livrant à un véritable conseil de classe pour noter 16 d'entre eux dans le dernier numéro de "Tribunes socialistes".

Globalement, le bulletin est sévère: les élèves de la classe Sarkozy ont du mal à "s'imposer", le niveau est "notoirement insuffisant" et ils "doivent travailler plus pour gagner plus". Et si certains sont plutôt forts en thème, des "maillons faibles" risquent d'être exclus le premier remaniement venu.

François Fillon, "homme discret aux allures de châtelain tout à fait catholique" selon l'examinateur Arnaud Montebourg, a "quelques qualités". "L'anti-Sarkozy", "tranquille" à côté d'un "hyperactif", est "un bel exemple de sacrifice politique". Il tient, "malgré tout", face à un président "noyé" dans une "débauche d'activités médiatiques". Mauvais point toutefois, "son action libérale" va "dans le sens d'un démantèlement de l'Etat-providence".

Le numéro deux, Jean-Louis Borloo (Ecologie), "faux dilettante" et "vrai travailleur" selon Philippe Martin, est à l'origine d'un "indéniable succès", le Grenelle de l'environnement. Mais sa politique est "erratique", avec "la désillusion" de Bali et le "fiasco" des OGM, qui montrent "les limites de (son) influence".

La "prisonnière de l'Intérieur", Michèle Alliot-Marie, "peine à exister" et semble "condamnée", selon Manuel Valls, à "subir plus que d'autres" l'hyper-activisme de Nicolas Sarkozy, toujours "premier flic de France".

"Transparent", "cannibalisé", "effacé", simple "figurant"... le jugement de Pierre Moscovici sur son ancien collègue du gouvernement Jospin, Bernard Kouchner (Affaires étrangères), est sans appel.

Surnommé "le quota du président" par Serge Blisko, Brice Hortefeux (Immigration) est proche du conseil de discipline. "Bras armé" du président, il est "l'exécutant des mesures politiques les plus révoltantes" (expulsions d'étrangers).

Autre "élève trop appliquée" du chef de l'Etat, l'"autoritaire" Rachida Dati (Justice) est associée par Bernard Roman à une conception de la justice "qui ne respecte pas les droits de l'Homme".

"Bien en cour à l'Elysée où il jouit d'un +régime spécial+", l'élève Xavier Bertrand (Travail) "l'est moins à Matignon", note Gaëtan Gorce, qui lui voue de "l'estime" pour son "travail" et son "agilité d'esprit". Ce "tacticien" est "pressé d'avancer comme si son talent pouvait ne pas être, vers le succès, un sésame suffisant".

A côté de Xavier Darcos (Education) prêt à tout pour "faire partie des premiers de la classe", "Notre Dame de la charité" Christine Boutin (Logement) fait pâle figure. "Le bonnet d'âne se profile", "gare au redoublement", la met en garde Jean-Yves Le Bouillonnec.

Même danger pour Christine Albanel (Culture) : "sa copie méritera à coup sûr un zéro pointé", assène Patrick Bloche.


29/01/2008

Cher M.Valls

Votre intervention avec "Mosko" et "bérou" sur le plateau de Mdme Chabot etait de toute beauté.(avec l'aide des télespectateurs)

On pouvait croire a un nouvel album d'asterix et obélix (votre équipe) donnant des baffes aux romain (Mdme Dati et M.Bertrand)

J'en pleure de joie !, merci pour ce pur moment de bonheur ^^

Cher Monsieur Vals
Pourquoi attendre et ne pas foncer pour barrer la route à ceux qui vus et revus continuent à ne proposer aucun programme si ce n'est que de penser à leur propre pouvoir ?
Nous attendons des jeunes comme vous pour balayer tout ça.
Merci pour ce que vous faites

M.VALS me fait penser aux "jeunes"des annéés 1970,FABIUS,JOSPIN,LANG,JULY,COHN-BENDIT,KOUCHNER;qui me rappellent une pensée d'André GIDE dans les"Faux monnayeurs":"si l'on pouvait retrouver l'intransigeance de la jeunesse,ce dont on s'indignerait le plus,c'est de ce qu'on est devenu".Manuel VALS je vous donne rendez-vous,dans une vingtaine d'années.....???????
N'est pas de GAUCHE qui veut!

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