Ce soir à la Mairie d'Evry, grande soirée autour du Lexik des Cités, ouvrage réalisé par l'association "Permis de Vivre la Ville" soutenue par la Mairie d'Evry et le Conseil général de l'Essonne.
Spectacle (Etymofolies), présentation conviviale de quelques mots du lexique (les mots du Terre-terre), débat en présence de nombreuses personnalités (Faïza Guène, Jean-Eric Boulin, Mohamed Razane) : nous allons passer une belle soirée pour réfléchir sur notre langue et notre manière de la faire vivre.
La soirée s'achèvera par un buffet de l'amitié et une séance de dédicaces.
Je recommande en tout cas à tous les lecteurs de ce blog de lire le Lexik des Cités, un ouvrage qui fait date.
La lecture de ce blog est rafraîchissante, et l'idée de lire un lexique des cités peut être l'occasion d'exprimer une camaraderie avec les cités -qui est déjà une base pour une politique- et manifeste aussi la reconnaissance légitime d'une culture. Maintenant, une fois ceci dit, l'absence du ps du débat public, soit pour sa faute, soit par la faute de médias absorbés par les grands patrons de la sphère Sarkosy, cette absence est insupportable ; nombreux ont été ceux qui l'ont dit et ressenti ces jours-ci. Quelle que soit la cause de cette absence, il appartient à ce parti et à lui seul de régler ce problème. Je serai un peu critique. Il n'est pas crédible qu'un parti ne sache pas ce qu'il pense, au moins ses bases. Il n'est pas compréhensible, alors que la politique Sarkosy crée tant de remous et d'injustices, que le principal parti d'opposition développe un discours aussi modéré et invisible. Sa subtilité parait impuissance et hésitation, voire manque de courage, ou encore pire : indifférence. Face à lui, l'adversaire caricature tout et ôte le sens des mots en manipulant le langage et l'image. Le résultat, quelque soit l'analyse correcte des causes, est que le ps parait totalement indifférent aux souffrances sociales et aux dangers sarkosystes, occupé uniquement de ses petites stratégies et concurrences, dans un marasme égotique et théorique sans précédent. Je regrette de tenir un tel discours. Encore une fois, je ne sais pas si les médias en sont la cause, en ne donnant pas la parole à tous correctement. Mais la stratégie de F. Hollande consistant à attendre 2008 pour régler les choses dévalorise totalement le parti. La faiblesse de son discours aussi, quelle que soit sa possible bonne volonté. Il est en train de tuer le parti. L'année dernière, il a à peine soutenu S. Royal dans sa campagne. Il a dirigé un parti dont les principaux leaders n'ont eu de cesse, durant la campagne, que de tirer sur leur propre candidate, soit à boulets rouges, soit à mots couverts. Il a donc déjà prouvé son inadaptation au statut de chef de parti, lequel doit être évidemment capable d'unifier les volontés. Et maintenant, alors que la situation française demande beaucoup de présence d'esprit, que la France est en voie de berlusconisation avancée, le ps le garde comme chef... Je ne parviens pas à ne pas être en colère. Les municipales seront perdues si cette grasse et crasse mollesse continue à être le seul crédo du ps. Et en attendant, les gens de bonne volonté et les mouvements sociaux luttent seuls. Je regrette d'être si critique. M. Manuel Valls parait vraiment croire à l'utilité de son rôle, si ce n'est l'usage régulier de l'expression "en tous cas". Pourquoi "en tous cas" Mr Valls ?... J'apprécie de vous lire, et j'espère que vous trouverez rapidement les solutions.
Rédigé par : Claire D | mercredi 14 nov 2007 à 22h01
Je viens de regarder l'émission DUEL SUR LA 3.
Monsieur Walls,comment pouvez vous laisser dire que les syndicats ne représentent rien.
Que représente l'UMP?...
Que représente le PS?...
Moins que les syndicats!
Par contre les syndicats représentent plus que les deux partis réunis!
Dîtes le à tous vos amis politiques ! A Monsieur Devedjian en particulier qui semblait l'ignorer
Tout cela pour vous dire que la France est dirigé par une minorité qu'on le veuille ou pas.
Si l'on raisonne comme cela , on peut faire cette distinction.
En ce qui concerne le débat, il n'a consisté qu'a débattre des cheminots. Vous ne parler que des cheminots? Les ministres, les députés,les sénateurs les militaires, la police,les régions,les départements etc.... CE NE SONT PAS DES REGIMES SPECIAUX autant que je sache Monsieur Walls?... Vous ne préférez pas en parler puisque vous même êtes concerné.
Pour que la pilulle soit plus facile à digérer vis à vis de l'opinion commencer à réformer d'abord votre système de retraite
En ce qui concerne la politique ça ne doit pas être un METIER Monsieur Walls.
Mais le PS et l'UMP ont approuvé le systéme en votant une protection contre le chomage entre deux mandats (60 mois contre 6 mois pour le privé)
(5ans de mandat, 5ans de chomage)
BRAVO ?....On se dirige vers un monopole de la place n'est ce pas ! Elle est tellement bonne !
Ce qui m'attriste beaucoup c'est que ce sont des gens qui veulent nous donner des leçons de morale.
Montrer l'exemple Monsieur walls vous et vos amis!
Vous serez plus crédible aux yeux des français
Rédigé par : | lundi 19 nov 2007 à 02h36
Le livre "mauvaise langue" de cecile ladjali est aussi un trés beau livre
Rédigé par : samosate | jeudi 22 nov 2007 à 17h42
Le livre "mauvaise langue" de cecile ladjali est aussi un trés beau livre
Rédigé par : samosate | jeudi 22 nov 2007 à 17h43
L'idée d'un lexique des cités est intéressante car elle met à la disposition de tous les moyens de compréhension d'une culture nouvelle. Mais la nouveauté ne doit pas masquer la réalité. La culture des cités est avant tout une culture de l'exclusion: fondée par l'exclusion dont sont victimes les habitants de ces lieux et notamment sa jeunesse, elle participe elle-même à son tour de leur exclusion. En effet, ce langage est avant tout le signe d'un inaccès au langage commun. Or, c'est encore celui-ci qui permet la socialisation, l'entrée sur le marché du travail, la construction d'un réseau social qui dépasse le cadre réducteur de la cité. Un bel article dans Le Monde daté du 21 décembre 2007 le disait mieux que moi. Aussi, si le langage des cités mérite qu'on s'y attarde comme tout phénomène social, il faudrait aussi espérer qu'il disparaisse ce qui voudra dire qu'enfin, nous aurons réintroduit ces lieux dans notre espace social. Le socialisme, c'est notamment vouloir que chacun accède au savoir universel et ne pas se résigner à la construction d'un autre savoir, en marge parce que fruit d'une marginalisation. N'oublions pas que le langage est un facteur d'insertion et que donc, s'il n'est pas maîtrisé, il devient un facteur d'exclusion.
Rédigé par : NL | lundi 31 déc 2007 à 00h14