Ma Photo

Album photo

  • Salon jobs été
    Quelques photos de Manuel Valls

février 2010

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
Blog powered by Typepad

« Lexik des Cités | Accueil | Duel sur la 3 »

samedi 17 nov 2007

Commentaires

Mais c'est le beau Christian Gravel, non ?

Encore la télé ? Manque plus que les guignols et c'est la consécration...

Bon débat à vous!
S'il y a une vidéo de cette émission, pourrez-vous la mettre sur votre blog?

je vous regarderai, soyez comme d'habitude, une interdiction, langue de bois allé manu lol

Je vous ai écouté au journal de 13h00 sur France 2.
Continuez à faire entendre vos idées.

M. Valls on ne veut pas d'un parti socialiste libéral !!!

Sur les régimes spéciaux de retraite, la chronique de l'économiste Bernard Maris, pour France Inter : "Le déficit des régimes spéciaux est de 5 milliards d'euros, un peu plus que le déficit du régime général, 4 milliards. Mais si la réforme passe, le gouvernement va économiser environ 200 millions d'euros la première année."

Sur les modifications institutionnelles en cours, l'opinion, dans le journal Libération, de Madame Marie-Anne Cohendet, universitaire, l'auteure de "Sept petits mots de trop", un texte sur les travaux du comité Balladur.
«J'ai employé le terme de mascarade qui est assez fort, pourtant c’est bien de cela dont il s’agit; du moins du point de vue du Président de la république. Le Président a invité des personnes réputées sur le plan scientifique, pour les faire participer à une opération dont l’objectif - de la part du président de République j’insiste là dessus - est de cacher le but essentiel de sa réforme qui est de renforcer ses pouvoirs.(...) Les sept petits mots rajoutés par le comité sont difficiles à expliquer aux Français. Ils rajoutent à l’article 5 de la constitution que le Président définit la politique de la nation. (...)Les membres du comité ont fait sur de nombreux points un excellent travail. Ils proposent des tas de choses intéressantes. Mais c’est une véritable ligne Maginot. Toutes ces petites constructions ne suffiront pas à endiguer le flot du présidentialisme. (...) . Actuellement, on a une cocotte minute, c’est dangereux, mais on a un soupape de sécurité. C’est le fait que les parlementaires peuvent renverser le gouvernement, ce qui signifie changer le chef de l’exécutif. Demain avec cette réforme, même si les parlementaires renversent le gouvernement, ils ne changeront pas le chef de l’exécutif, puisque le chef de l’excécutif c’est quoi qu’il arrive le Président. (...)Tous les chercheurs qui ont analysé ce type de régime ont montré que par essence c’est un régime qui est très dangereux, parce qu’on a un homme qui est trop puissant au regard du fait qu’il n’est pas responsable. Montesquieu l’avait dit il y a très longtemps: tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser, jusqu’à ce qu’il en trouve des limites. Et là le problème, c’est qu’il ne trouvera plus de limites."

L'avis de Michel Rocard sur la question (article du journal La Croix)

Michel Rocard : "La France est réformable si l'on sait s'y prendre"


Député européen PS et ancien premier ministre, Michel Rocard estime que c'est la faiblesse des syndicats qui explique le recours fréquent à la grève


La Croix : la grève sur la réforme des régimes spéciaux était-elle inévitable ?

Michel Rocard : Cette réaction syndicale était pour le moins prévisible, vu la façon dont le gouvernement a abordé l’épreuve. Je ne comprends pas pourquoi il a choisi d’attaquer tous les régimes spéciaux à la fois, alors qu’on sait bien que toute annonce de réforme crispe les gens qui y sont soumis.

C’est pour le moins maladroit, car cela crée un rapport de force défavorable pour le gouvernement. Surtout, je ne comprends pas pourquoi le gouvernement n’a pas commencé par une vraie négociation avec les syndicats, plutôt que de rechercher l’épreuve de force.

La Croix: La forte mobilisation illustre-t-elle une spécificité française ?

Michel Rocard: Nous vivons une crise syndicale terrible. La France compte 8,5 % de syndiqués sur l’ensemble des salariés, alors qu’il y en a 75 % dans les pays scandinaves, plus de 50 % en Allemagne, en Angleterre ou aux Pays-Bas. Notre second problème, c’est que ces faibles troupes sont divisées en six centrales syndicales. Celles-ci se retrouvent forcément concurrentes entre elles, ce qui rend les négociations compliquées, chacun torpillant les concessions que pourrait faire l’autre.

Partout ailleurs en Europe, les grèves sont des décisions lourdes, prises au niveau du syndicat mais qui n’interviennent que tous les trois ou quatre ans. Pensez au poids du syndicat suédois s’il lance ses 80 % de syndiqués dans la grève ! C’est un rouleau compresseur qui fait peur. Donc, cela oblige à négocier avant.

Chez nous, au contraire, la grève part le plus souvent comme une expression de colère après une décision d’un patron ou l’annonce d’un ministre. C’est forcément plus fréquent, mais cela a bien moins de résultats.

La Croix: Au vu de ce paysage syndical, la France est-elle condamnée à la réforme conflictuelle ?

Michel Rocard: Je m’inscris absolument en faux contre cela. Je vais être contraint à l’immodestie, mais j’ai tout de même réussi pas mal de choses durant mes trois ans à Matignon sans connaître de conflits majeurs. J’ai changé les statuts d’Air France et de Renault, ce qui les a sauvés. C’est aussi moi qui ai permis l’évolution du statut de la poste et de France Télécom. À elles deux, ces entreprises pèsent 500 000 agents, soit deux SNCF. Nous avons fait cela en douceur, sur la durée, en tenant durant quatorze mois plus de 8 000 mini-réunions, par paquets de 10 postiers ou agents des Télécoms.

La France est donc réformable si l’on sait s’y prendre, même si c’est plus long et difficile qu’ailleurs. La bonne méthode consiste à ouvrir, avant toute annonce, des concertations parfaitement discrètes et bilatérales, syndicat par syndicat. Là, on peut espérer arriver à des conclusions communes. Après, on se rencontre tous ensemble pour constater que l’on est assez proches. Alors, on entérine l’accord et on valide cela par la loi.

La Croix: Après la publication du livre blanc sur les retraites, votre gouvernement n’avait pourtant pas engagé de réforme. Par crainte du conflit ?

Michel Rocard: Pas du tout. Ce livre blanc parlait du régime général des retraites, mais son avant-dernière ligne précisait bien qu’il faudrait entreprendre le même travail sur les régimes spéciaux. Nous étions dans la phase de recherche d’un diagnostic commun et nous y sommes parvenus. Après cela, plus aucun dirigeant patronal, syndical ou paysan ne pouvait nier les chiffres. Ensuite, il était prévu l’ouverture d’une négociation… mais j’ai été vidé de Matignon et Édith Cresson a annulé la procédure.

La Croix: Aujourd’hui, le PS a-t-il raison de soutenir les grévistes contre le gouvernement ?

Michel Rocard: Le discours politique me semble, à vrai dire, avoir peu d’influence sur les événements du moment. C’est l’état d’esprit des partenaires sociaux qui compte. Cela dit, les socialistes ont raison de rappeler qu’il aurait fallu faire autrement. Ils pourraient toutefois être un peu plus précis sur ce qu’ils voudraient faire.

Recueilli par Mathieu CASTAGNET

quelle différence y a-t-il entre un sarkozyste et vous ? Je n'en vois aucune si ce n'est le petit supplément d'âme pour faire monter les enchères. La gamelle n'est pas encore assez bonne ?

Anne Roumanoff dit dans un sketch que PS veut désormais dire "pote de sarkozy"... C'est à se demander si elle n'a pas raison! Il convient désormais de se demander que veut dire le mot "gauche" en politique française et de se préparer à attendre 15 ans pour avoir à nouveau envie de voter "à gauche"! Je ne suis pas prêt à voter PS aavnt un bon moment...
Bon courage, Manuel, pour jouer habilement ta carrière...

Mr valls, bon discours,
incarne selon moi le changement du ps.
Je suis militant ps du val d'oise,

La gauche avec Mr valls incarne l'avenir.
Le ps sera présent avec sa franchise et ses bonnes idées.

il aurait pu au moins invité quelqu un du ps dans leur emission

Belle carrière à venir alfredo

Si vous parlez de la réforme des régimes spéciaux, potassez votre dossier avant de dire n'importe quoi comme hier. Les cheminots partent plus tôt MAIS ILS COTISENT PLUS (12%). On se paye nos "avantages". Point.

je ne parle pas des régimes spéciaux .
je parlais de ses discours en général.
Sa vision de la gauche, me semble correspondre à la rénovation du ps .

je suis cheminot pas forcement contre l'allongement a 40 annuites,mais vu le traitement auquel j'ai droit depuis plusieurs annees(politique,media)je suis en greve et j'irai jusqu'au bout pour reaffirme que mes PRIVILEGES je tiens a les garder.Suite a votre intervention d'hier sur france 2 je ne voterai plus jamais socialiste:dire qu'il faut aligner les regimes dits "speciaux" sur tous les autres et une chose mais en occulter une bonne partie en est une autre:au fait, vous etes depute:pas mal,comme statut pour faire la lecon aux autres.Vous meme socialiste faites passer les cheminots pour des couillons,unissez vous avec cette droite pour enfoncer encore plus les salaries de ce pays,politique et media prenez 60 millions de cerveaux en otage et personne ne reagit.Merci de parler de tous les regimes speciaux!!!

Parlant régimes spéciaux,
Ce ne sont pas des avantages mais des acquis qui ont été obtenus par des luttes syndicales trés fortes et justifiées.
je suis d'accord avec toi lou que les cheminots cotisent plus que les autres régimes.
De plus, la sncf représantait quasiment 300 000 agents à une époque non lointaine et maintenant il reste env 160000 cheminots.
Par conséquent,il est facil de dire que le régime est deficitaire.

L'alignement des régimes dits spéciaux sur le régime de la fonction publique est une nécessité si l'on considère les durées et les taux de cotisation comme seules variables d'ajustement. Cependant, le gouvernement avait un devoir de négociations. D'abord sur le fond de notre système de retraites. Certains ont imaginé remplacer un dispositif indexé sur les salaires par un autre indexé sur le chiffre d'affaire. C'est à dire remplacer à volume équivalent des cotisations calculées par rapport au cout de la main d'oeuvre par d'autres calculées par rapport au chiffre d'affaire. De plus il est évident qu'il faut négocier avec les divers métiers concernés par cette réforme, puisque ces travailleurs ont consenti à un certain nombre de sacrifices, notamment salariaux et familiaux parfois, notamment en raison des compensations (et non privilèges) que sont les régimes spéciaux de retraites. Il y avait un véritable travail à mener, mais il semblerait bien que le gouvernement ne souhaitait pas s'engager dans des discussions et définir des compensations afin d'éviter de créer des clivages au sein du pays. A penser que c'était volontaire il n'y a qu'un pas que je m'empresse de faire.

Les rénovateurs du PS n’expliquent guère –et pour cause- comment on peut demeurer fidèle aux valeurs du socialisme tout en se proposant de brader son héritage. Ni d’ailleurs comment on peut s’opposer au gouvernement tout en approuvant ses réformes les plus controversées (autonomie des universités, réforme des retraites) et en s’apprêtant à voter « oui » au traité de Lisbonne, sans même exiger de référendum … La place des rénovateurs ne serait-elle pas plutôt au Modem?

http://programmes.france3.fr/duel-sur-la-3/36424176-fr.php

Bonnes remarques sur le pouvoir d'achat, l'aspiration à l'équité, et bonne critique du gouvernement sur la méthode.

Bonjour MR, dimanche 18 novembre j'ai vue votre intervention télévisée sur les régimes spéciaux.
J'ai été très surpris de votre manque de connaissance du dossier, pour votre information le régime de retraite des agents EDF et GDF n'est pas en déficite, bien au contraire.
En 2006 130 millions d'euros ont été reversés à diverse caisse de retraite (notaires,agriculteurs,artisants commerçants,marins).
Alors avant de parler informez-vous.
Mais il est vrai qu'un parlementaire préfère parler des retraites des autres plutôt que de la sienne.
Difficile d'avouer aux Français que l'on a un régime de retraite hors norme.
D'ailleur pouvez-vous m'éclairer sur le texte qui suit.

Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros.
C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord !



> La plupart des médias n'en parlent pas !
> A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie " 20 % de ce traitement :
> soit 1390 euros par mois.
> Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés.
> Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !

L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
> Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
> Avant de quiter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie" , ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)
> Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
> - Indemnité de base : 5 400, 32 euros
> - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
> - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros
> Soit brut mensuel 6952, 91 euros.

Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues :
> - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
> - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
> - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
> - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
> Soit net mensuel 5 177, 66 euros.


> Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !
> Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"... bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
> Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.


Bonsoir M. Valls,

je renoncerai à mes "privilèges" lorsque vous renoncerez aux votres.
chiche, on compare ?

Juste les retraites

Merci Marie pour cet article intéressant. J'ai lu moi aussi le Canard Enchainé.

Mais dites moi, Mr Valls, avez l'once d'une idée des conditions de travail des cheminots? Prenez vous de temps en temps le train? Et pas le RER D, mais d'autres banlieues lointaines avec du matériel vétuste?

Je suis très déçu de vos propos d'acquiescement sur la réforme des cheminots. Je crois que le vrai problème de la réforme des retraites est qu'on devrait cesser un peu d'octroyer des allègements de charges à tout va aux Entreprises. Je suis conscient que les plus petites et méritantes en ont besoin...
Mais je ne peux pas concevoir qu'un pollueur comme Total ait un faible taux d'imposition en France sous prétexte d'harmonisation fiscale avec le siège central...
Je ne peux pas concevoir que les golden parachute représentent des montants colossaux, sans qu'il n'y ait le moindre centime de prélèvements sociaux.

Les allègements de charges représentent un montant annuel 20 Milliars d'Euros.

L'allègement de charges des pêcheurs bretons (déjà subventionnés) atteindra 20 Millions d'Euros pour 6 mois.....

Je crois que le vrai problème est l'assiette, et que les privilèges sont ailleurs, dans le CAC40, les hauts fonctionnaires, et Sarkozy en est un symbole......

Alors arrêtez de vouloir foutre à la diète des gens qui bossent en décalé, avec un boulot physique pour certains, à travers tous les temps.....

Parlez avec eux, sans mépris ni côté hautain, accompagnez les dans une journée de boulot...Vous verrez qu'ils ne sont pas si privilégiés. Le capitalisme et le libéralisme ne sont pas des sources de progrès collectifs, juste pour les actionnaires et les dirigeants.
Les autres sont bien moins lotis....

Monsieur le Député,

je n'ai pas vu votre dernier passage télévisé sur la 3. Mais j'ai par contre lu les dernières "propositions socialistes" sur le pouvoir d'achat qui se résument à rien de moins que la reprise de vieilles recettes des années Jospin ayant montré leurs limites (retour à la TIPP flottante etc...). Comment la direction du parti peut-elle croire que le PS retrouvera la confiance des Français en reproposant des solutions qui ont montré leurs limites il y a 10 ans? L'époque a changé. Vous semblez l'avoir compris. Pour cette raison, je vous souhaite bonne chance.

@ Charles de BVA:

L'article du Canard Enchaîné vient d'Aulanier Lionel.
La signature se trouve en dessous du commentaire.

J'ai cité un article de Michel Rocard un peu plus haut.

Manuel Valls n'est ni méprisant ni hautain. Il a une démarche intelligente, honnête et réaliste. Il a bien souligné l'aspiration de l'ensemble des français à l'équité en pointant du doigt les insuffisances du gouvernement actuel dans ce domaine (critique de la politique économique entre autre).

Les jeux du « j’te passe le mistigri » :
Cela devait arriver, à force d’être nulle part le PS est accusé par l’extrême gauche d’être à droite. Et comme ces périodes de débandade favorisent les grandes gueules d’une gauche extrême, le mistigri s’installe au PS un peu comme il s’était incrusté à droite à l’époque où le FN affaiblissait la droite par son discours radicalisant. Des politiciens mesurés et responsables voient s’écrouler une machine a gagner les élections qui aurait pu être encore efficace si elle avait tenu un langage honnête et critique vis-à-vis de ses erreurs passées., La repentance étant écartée il va falloir s’armer de patience pour une « traversée du désert » dont la durée dépendra du courage et de la lucidité des nouveaux « pionniers » amenés a reconstruire un mouvement solidaire adapté au XXIème siècle.

"Et comme ces périodes de débandade favorisent les grandes gueules d’une gauche extrême". Le plus souvent, l'extrême gauche se contente de tenir le discours que tenait autrefois le PS. Quant au PS, il approuve aujourd'hui les réformes de la droite au pouvoir (autonomie des universités, réforme des régimes spéciaux)ainsi que la ratification du Traité de Lisbonne, sans même exiger un référendum.

Bonjour Manuel,
Bravo pour votre courage. Je vous soutiens à 200% dans votre initiative de rénovation du PS. Je souhaite de tout coeur que vous preniez le pouvoir au PS, en y clarifiant la ligne politique (vive la social démocratie à la suédoise), en rejetant les tenants d'une gauche radicale vers Besancenot et le PCF, et tout naturellement en vous rapprochant du MODEM. Si vous réussissez ce tour de force, je ne donne pas cher de l'avenir de Sarkozy. Sinon il a encore de belles années devant lui.
Cordialement
François Vissac

"Je souhaite de tout coeur que vous preniez le pouvoir au PS... en rejetant les tenants d'une gauche radicale vers Besancenot et le PCF, et tout naturellement en vous rapprochant du MODEM.". Tout est dit...

Good Bye, Lenin!
A voir et à revoir!

http://www.arte.tv/goodbyelenin

Good Bye, Lenin!

A propos du film


"La réunification a déjà occasionné la réalisation de nombreux films en Allemagne mais, plus le temps passe, plus la distance vis-à-vis des évènements permet d'y poser un regard plus réfléchi, juste et sensible. Cette distance permet justement d'en synthétiser la teneur émotionnelle et, au-delà du travail documentaire et archiviste, de l'inclure dans un récit brillamment fictionnel en s'inspirant du vécu des citoyens allemands. " Berlin is in Germany ", présenté il y a deux ans à la Berlinale, imaginait ainsi la sortie de prison d'un jeune homme, incarcéré avant la réunification puis rendu à sa liberté quelques années plus tard, dans une ville qu'il ne reconnaît plus.

Good Bye Lenin ! adopte un postulat de départ assez ressemblant en joignant le coma de la mère d'Alex à celui qui se manifeste justement à l'encontre de l'autre mère, la " mère patrie " que fut la DDR : dissolution trop immédiate pour être raisonnablement appréhendée, joie instinctive suivie d'un chaos existentiel et finalement d'un certain désarroi. Ces sentiments à fleur de peau, Wolfgang Becker réussit à nous les représenter et à nous les faire partager avec une acuité remarquable, en joignant pertinemment à la grande Histoire la petite, celle de la famille d'Alex. Les mésaventures de celle-ci, entre changements brutaux et passéisme problématique, sont donc mises en scène " à hauteur d'homme " et n'en deviennent que plus émouvantes.
Pour ce faire, Wolfgang Becker a trouvé le bon interprète, le lunaire Daniel Brühl, qui incarne Alex et donne à sa stature de jeune homme mal assuré un visage chaleureux et mélancolique, celui de la quotidienneté.

En effet Good Bye Lenin ! se situe principalement dans l'appartement de la famille Kerner, sur la Karl Marx Allee (un lieu bien sûr parmi les plus emblématiques) et met donc en scène le drame contemporain allemand d'un point de vue domestique, ce qui lui donne cette touche intimiste et pittoresque qui permet à cette histoire édifiante de ne jamais tomber dans le symbolisme voyant ou caricatural. Avec de très bonnes idées de scénarios, relayées par de bonnes idées de mise scène, Good Bye Lenin ! se transforme en une tragi-comédie distillant une véritable petite musique triste, inspirée et très attachante."

Julien Welter

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.