Je serai ce soir l'invité de Michel Denisot dans son émission "Le Grand Journal" diffusée sur Canal +.
Cette émission commencera à 19h10.
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Bonsoir M. Valls,
J'ai allumé mon téléviseur pour voir le JT et suis tombé par hasard sur Canal +.
De sensibilité social-démocrate, j'ai adhéré au PS il y a 5 ans. Je m'en suis un peu éloigné ces derniers mois, très déçu par la campagne de Ségolène Royal.
Je suis séduit par votre démarche réformiste et moderne, que je trouve sincère et courageuse. Soyez assuré que des militants socialistes vous soutiennent.
Cordialement,
Matth
Rédigé par : Matth | mardi 30 oct 2007 à 19h31
Bonne prestation dans le grand journal. Il ne faut pas avoir peur de la tentation sociale-démocrate, loin des dogmes archaïques représentés par des gens trop vus. Nous avons besoin de réconcialateurs, de gens sensés dans lesquels nous pouvons nous identifer.
Rédigé par : Fred | mardi 30 oct 2007 à 19h59
Bonsoir Monsieur Valls,
Vous me reconciliez enfin avec le PS car vous représentez un souffle nouveau.
Gardez votre détermination, on a besoin d'hommes politiques comme vous !
Rédigé par : Nathalie | mardi 30 oct 2007 à 20h39
bonjour
bravo monsieur le maire belle prestation ce soir face a michel denisot, la vous me rassurer et vous me donner envie de militer a nouveau au parti apres un longue absence.
citoyen d'evry
bon courage
Rédigé par : mohamed | mardi 30 oct 2007 à 22h18
ca fait quoi d etre l auteur d article que raffarin aurait pu signer ?
Rédigé par : Sam | mercredi 31 oct 2007 à 00h27
Ca fait longtemps que j'entends parler de vous. Je suis tombé sur l'émission par hasard, et je vous ai trouvé convainquant. Vous n'avez pas peur de vraiment rompre avec la langue de bois PS.
@ sam: ça fait que vous préférez croire Raffarin. Est ça, ça fait quoi?
Rédigé par : arturh | mercredi 31 oct 2007 à 09h24
Enfin une perspective d'avenir on en avait vraiment besoin .Merci de tout coeur MR VALLS . BRUNO INFIRMIER PSY
Rédigé par : monasso bruno | mercredi 31 oct 2007 à 13h09
Enfin une perspective d'avenir on en avait vraiment besoin .Merci de tout coeur MR VALLS . BRUNO INFIRMIER PSY
Rédigé par : monasso bruno | mercredi 31 oct 2007 à 13h10
Bonjour M. Valls,
N'étant plus socialiste car tellement déçu par "tro" de loupés" sur beaucoup de points, je dois reconnaître que vous semblez incarner un certain espoir, certainement dû à votre charisme. La tentation est grande de vous croire mais il faut bien avouer que les paysage politique du moment n'invite pas à faire confiance à celles et à ceux, tous bords confondus, qui sont en charge des affaires, aspirent à le devenir ou préfèrent rester dans l'opposition. Les pauvres resteront toujours pauvres et les riches le deviendront encore plus, c'est là une triste réalité avec laquelle pourtant nous devons bien vivre. Qui a dit : "La politique c'est rendre possible des choses qui paraissent irréalisables ?".
Merci de votre prestation dans l'émission le grand journal.
Rédigé par : Boiry Christian | mercredi 31 oct 2007 à 14h24
Eh bien moi contrairement à tous les précédents commentateurs, j'ai trouvé que vous usiez d'un temps de parole qui devrait être compté dans celui de la majorité. Quand on est élu par la gauche on se doit au moins d'avoir un certain respect pour ses électeurs. Je pense que vos électeurs en votant pour vous pensaient certainement que vous feriez un bon opposant à la politique néo-libérale, en réalité vous êtes incapable d'amorcer l'ombre d'une critique sur le pouvoir en place. Si c'est ça l'opposition constructive dont vous parlez, elle n'a rien de constructif puisque d'opposition, il n'y en a eu aucune hier soir, venant de vous. Même les 140 % de hausse de salaire du président vous approuvez, en parlant de transparence, et vous avez le toupet ensuite de parler au nom des pauvres, eh bien c'est lamentable. Un conseil : rentrez vite au gouvernement, vous y avez toute votre place !
Rédigé par : Phil | mercredi 31 oct 2007 à 14h54
Je réagis au commentaire de Phil à 14 h 54.
Je suis d'accord avec vous sur le fond. Comme je le signalais dans mon précédent message, le problème est que nous ne pouvons plus faire confiance aux politiques. Malgré tout, ce sont eux qui nous gouvernent et à défait de voter pour le meilleur nous en sommes réduits à voter pour le moins pire. Cependant, qui est aujourd'hui en mesure de s'opposer à la sarkosisation ? Personne ! La gauche doit se reconstruire à tout prix, il en va de l'existence même de la démocratie. Alors, pourquoi ne pas essayer d'écouter ceux qui paraissent, je dis bien paraissent, avoir un peu plus de conviction que certains. Mais peut-être avez-vous des solutions ? Dans ce cas, faites-les connaître car il y a urgence.
Merci.
Rédigé par : Christian Boiry | mercredi 31 oct 2007 à 15h55
100% d'accord avec Phil
Rédigé par : delphine | mercredi 31 oct 2007 à 16h40
Cher Christian,
Le problème de la gauche Française c'est qu'elle est incapable de faire la synthèse politique et idéologique entre d'un côté la nécessité d'un certain réalisme économique (l'économie de marché qu'il faut réguler) et le souci de maintenir un système social généreux et juste pour préserver la cohésion du pays.
Pour ce qui est de la hausse du salaire du Président de la République (140 %), comment voulez-vous que cela soit perçu par les Français ( de droite et de gauche confondus)? Forcément ce sera mal perçu, sans parler des risques populistes que cela peut engendrer à droite comme à gauche, il me semble qu'il est indécent dans la situation actuelle de valider cela surtout quand on crie au loup lorsqu'il s'agit de faire des dépenses publiques supplémentaires, puisque le pays est en "faillite"(dixit le 1er ministre). Est-ce à M.Valls de valider cette loi qui permet la hausse du budget de l'Elysée et qui voit cette augmentation du salaire du Président de la république ? Je ne le crois pas, même si (admettons-le) cela est justifié et plus transparent que par le passé, M Valls a été élu pour porter une voix différente que celle de la majorité UMP. Opposition constructive, oui, mais opposition quand même, sinon on se moque des électeurs, et cela à Evry, on risque de ne pas apprécier. M.Valls est certainement quelqu'un de valable et de compétent, mais même si sa parole est libre, sur un sujet si sensible que celui-ci, il est parfaitement indécent (la transparence de la pratique de la vie publique n'y change rien) de ne pas tenir compte du fait que les Français vont devoir faire des efforts supplémentaires (la franchise médicale désormais, les smicards sans augmentation, les cheminots considérés comme des privilégiés, le pouvoir d'achat des français qui stagne voire diminue...) Il me semble que ce sont des sujets suffisament graves pour qu'on puisse en tenir compte lorsqu'on est de "gauche" et que l'on s'exprime sur un plateau télé. Les Français ne sont pas des idiots, ils ont entendu M.Valls approuver cette hausse et le mini-traité (il faut un débat public sur ce sujet, c'est absolument nécessaire). M. Valls n'a pas été un opposant digne de ce nom, hier soir, ni fait preuve à mes yeux de conviction, et encore moins de modernité.
Dans toute démocratie qui se respecte l'opposition doit
jouer son rôle indépendemment du pouvoir. Sinon on va tout droit vers un autre régime. Je persiste et signe M.Valls n'a pas joué son rôle d'opposant (même constructif), hier soir. Ah ça, pour protester sur les plateaux télés le soir du second tour des legislatives contre les tourments sentimentaux du couple F.Hollande et S.Royal, on a entendu M.Valls, mais pour la hausse du salaire du président de la République, rien, sur le mini-traité, rien, sur les grèves en cour, rien, sur la carte judiciaire réformée, rien. Même si l'opposition jusqu'au boutiste ne conduit à rien, je suis bien d'accord, protester n'est pas honteux, s'indigner n'est jusqu'à présent pas interdit.Je suis surpris, voilà tout. Souhaitons qu'à d'autres occasions, il saura se montrer tout autre, et qu'il saura user de ses grandes compétences pour oser au moins s'exprimer au nom de ses électeurs et non pas uniquement en son nom propre.
Rédigé par : Phil | mercredi 31 oct 2007 à 17h00
Cher Phil,
Après lecture de votre commentaire, je ne vois plus qu'une seule solution : faire la révolution. Puisqu'il y (malheureusement) plus de pauvres que de riches, cela devrait être possible et personne ne saurait s'y opposer. Je veux évidemment parler de révolution idéologique (et non pas de celles qui se terminent dans des bains de sang). Croyez-vous cela possible comme seule alternative ?
Plus sérieusement (quoique...) je vous approuve dans votre discours mais je persiste à affirmer qu'il nous faut bien "essayer" de faire confiance à certains et peu importe lesquels s'ils nous proposent des solutions ou alors... tout foutre en l'air !
Rédigé par : Christian | mercredi 31 oct 2007 à 17h26
Rédigé par : | mercredi 31 oct 2007 à 17h28
Mr Valls est un professionnelle de la politique à qui on a offert une circonscription et une ville sur un plateau !( parachute dorée )ce sont les habitants d evry et de la circonscription qui ont été trompé.....Seul compte son appetit de pouvoir il ne cache pas d ailleur son admiration à Sarkosy. Il sera bientot le ministre de l interieur du gouvernement fillon 2
Rédigé par : serry | mercredi 31 oct 2007 à 17h31
100% d'accord avec Phil et Serry
Rédigé par : delphine | mercredi 31 oct 2007 à 18h03
vous avez dit que vous souhaitez faire un bout de chemin avec la majorité sur cetains thèmes tels que l'immigration : cela signifie t il que vous êtes avec les test ADN?
monsieur valls les électeurs de gauche souhaitent en effet que le PS se modernise mais ne souhaite pas un parti sarkoziste
Rédigé par : steph | mercredi 31 oct 2007 à 18h16
Cher Christian,
Même si je suis d'accord avec vous, (il faut bien faire confiance en certains politiques) force est de constater, bien que je ne sois pas du tout séduit par le discours révolutionnaire d'un Besancenot, ou celui plus soft d'un Mélenchon, que je n'en suis pas plus pour autant séduit par la posture politique de M.Valls. Il me semble, à gauche en tout cas, qu'on attend des jeunes politiques plus d'audace et de perspicacité, moins de complaisance à l'égard du pouvoir (voire aucune complaisance). Un grand politique, un fin stratège (ex , tiens Sarkozy !) sait très bien prendre la parole au nom des citoyens de sa tendance politique, M.Valls serait bien heureux de s'en inspirer! Un politique qui se respecte et qui a été élu par des électeurs de gauche n'a pas à chercher à jouer les as de "l'ouverture", n'a pas à se prétendre moderne parce complaisant avec son adversaire. Surtout que je ne vois pas ce que M.Valls a à y gagner. Qu'en est-il de M.Soissons après l'ouverture Mitterandienne de 1988 ? Pas grand chose, ah si, 10 ans plus tard il s'associait au FN pour conserver son poste de Président du conseil Régional de Bourgogne, ce n'est pas très glorieux comme parcours. Donc, personnellement, pour que je me reconnaisse dans le discours de M.Valls, ou que je lui accorde un crédit politique, il faudra que je n'ai aucun doute sur son appartenance et ses choix politiques. Hier soir, je n'ai même pas eu de doute, j'ai eu la certitude que M.Valls s'exprimait si ce n'est au nom de la majorité, en faveur du pouvoir en place. C'est bien ce qui m'a désolé et attristé. Pour la révolution, cher Christian, je n'y crois pas. Je suis un réformiste. Je suis pour que le PS fasse son grand "coming out" économique, qu'il se décomplexe par rapport à l'économie de marché, mais surtout qu'il rappelle que défendre et protéger les plus faibles n'est pas honteux, que ce n'est pas incompatible avec l'économie de marché, et que cela même doit être un objectif primordial (et non pas annexe au débat). Le PS doit aussi travailler et faire des propositions aussi sur les libertés publiques, l'indépendance absolue des médias vis à vis du pouvoir, la citoyenneté, la démocratie participative, réfléchir à une dialectique claire sur la culture et le devoir de mémoire. On ne manque pas non plus de personnes compétentes, à gauche, pour faire des propositions pour la construction d'un ordre mondial plus équilibré, d'une Europe plus juste, plus citoyenne. Que le PS cesse ces querelles de personnes, qu'on cesse de taper sur le dos de Ségo qui n'a pas démérité aux présidentielles, qui a su rassembler, dans les conditions que l'on connaît, 17 millions d'électeurs et qui a fait ce qu'elle a pu avec les soutiens pincés et distants des vieux ténors du PS. Vieux ténors dont il faudra, tôt ou tard, irrémédiablement se débarrasser, (et ça oui c'est révolutionnaire!) tant certains ne savent même plus de quel bord ils sont issus (Rocard, Lang, Kouchner, Besson, Jouyet...) ou tant ils sont atteints d'amnésie profonde(Jospin). Bref regardons l'avenir, arrêtons ce défaitisme abrutissant qui voudrait que de toute façon la gauche est out pour toujours et qu'elle doit se résigner, soyons courageux, inventifs et combatifs. La gauche est autant capable que la droite, de faire la synthèse entre les courants de pensées divers qui la composent, tout autant qu'entre les personnes qui la dirigent.
Rédigé par : Phil | mercredi 31 oct 2007 à 19h00
Bravo et merci Phil,
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites et qui ne le serait pas car votre discours est celui de la vérité pour qui sait "regarder" le paysage politique. Donc, vous êtes en accord avec mon point de vue car un coming out EST une révolution ! Oui, il faut ABSOLUMENT reconstuire la gauche et se débarrasser de TOUS ces dirigeants actuels. Sans un être un aficionado de Valls, il disait sur la plateau de Canal qu'il fallait TOUT reconstruire... peut-être même changer le nom du PS. D'ailleurs, cher Phil, puisque nous vivons à l'heure de la mondialisation, les termes "gauche" et "droite" ne sont-ils pas obsolètes ? Il faudra bien que les hommes, s'ils veulent durer sur cette planète, changent certaines de leurs habitudes et beaucoup de leurs comportements. Alors, puisque tout doit être dirigé par la politique, les nouvelles équipes compteront forcément des membres de droite et de gauche.
Ce qui est vraiment fondamental c'est le terme "changement". Je vous accorde qu'avec la politique actuelle de Sarko, nous n'allons pas dans ce sens. Et si Ségo avait été élue... qu'en serait-il ? Serait-on dans le bon sens de la marche, y aurait-il moins de "dossiers", moins de problèmes, plus d'avenir pour tous ? J'aimerais y croire comme j'y ai cru en 1981. Dernière histoire en date : le conseil des ministres de ce jour en Corse ! Je viens de prendre connaissance des dépenses que cela a généré... sans aucun commentaire. Ah si : la rupture. Et bien cette fois nous y sommes.
Merci Phil pour l'intelligence de vos commentaires. A bientôt.
Rédigé par : Christian | mercredi 31 oct 2007 à 20h02
Entierement d accord avec phil lorsqu il ecrit que votre temps de parole devrait etre compter avec celui de la majorité ; c est un peu facile mr valls de se demarquer de son parti pour paraitre soit disant plus moderne devant l opinion , c est ce qu a fait sarkozy a droite mais lui contrairement a vous proposait des idees et n oubliait pas qui etait le parti politique adverse .En tout cas , avec des opposants comme vous sarkozy est tranquille ;
Rédigé par : sam75 | mercredi 31 oct 2007 à 21h24
Non, c'est avec une opposition de gauche radicale comme celle de sam 75, que sarkozy est tranquille pour 10 ans, et encore, à condition qu'il tienne sa promesse de ne faire que deux mandats.
Rappelons que la candidature de Sarkozy n'était pas majoritaire avant la deuxième tour. La majorité des français étaient même prêt, selon les sondages d'avant le premier tour, d'élire Bayrou s'il parvenait au deuxième tour. Et les sondages ne se sont trompés ni sur le premier tour, ni sur le deuxième tour.
Il faut donc en finir avec cette gauche de posture marxiste qui ne sera jamais majoritaire en France. Il faut en finir avec ce discours radical stérile pour le bien commun qui ne sert qu'à défendre les salariés les plus privilégiés de la fonction publique. Si être de gauche, c'était suivre le discours de la CGT ou de Sud, alors il faut dire clairement que ce discours et voué à l'échec, qu'il est suicidaire.
Rédigé par : arturh | jeudi 01 nov 2007 à 08h49
Si vous pensez Arthur que la gauche doit se résumer au centrisme bélant de M.Bayrou, vous vous trompez et vous risquez en plus d'encourager beaucoup d'électeurs à se tourner vers l'extrême gauche.
Puis on ne fait pas de la politique en dénigrant les syndicats ou en prenant appui sur les sondages. Si l'opposition au sarkozysme se résume à se taire ou à baisser sa culotte alors il n'y a plus d'opposition du tout. La meilleure preuve en est que nous ne savons pas où se situe Bayrou, est-il dans l'opposition? non on ne peut pas dire ça... dans la majorité? non plus.. Nulle part ? certainement. Arthur quand on est un élu de l'opposition on ne joue pas avec les voix de ses électeurs. C'est indigne et malhonnête.
Rédigé par : Phil | jeudi 01 nov 2007 à 11h14
Les étrangers ? une chance pour la France ??
Valls...il faut acheter des lunettes....seulement 5 étrangers sur 100, travaillent en France..!!...Ce qui veut dire qu'au minimun 80°% des immigrés sont à notre charge. Le rapport de Pierre Milloz de 1997, que personne n'a put contredire, explique trés bien ..que entre ce qu'ils coûtent et ce qu'ils créent comme richesse le déficit se creuse au rythme de 220 miliards par an.. On comprend mieux la dette de la France. Ne pas comprendre celà c'est être... un incapable irresponsable ...!!Ce que sont souvent d'ailleurs les gens de gauche...!!
Rédigé par : JYM | jeudi 01 nov 2007 à 11h20
D'où détenez-vous que 80 % des immigrés sont à notre charge ?
Que proposeriez-vous pour résoudre cet incroyable pourcentage ?
Rédigé par : Christian | jeudi 01 nov 2007 à 11h42
@ phil
Bayrou est une aventurier politique apparemment "illuminé" si on en croit les mémoires de Simone Veil à paraître. Je ne voterai jamais pour lui.
Je remarque simplement qu'une majorité de français aurait préféré voter pour lui au deuxième tour que pour Sarkozy. Ce sont les sondages qui le disaient avant le premier tour. Et ces sondages ne se sont rompés ni sur les résultats du premier tour, ni sur les résultats de deuxième tour.
Cet électorat, majoritaire en France, c'est ça, la vraie gauche de gouvernement, et non la gauche que représentait Ségolène Royal, ou Besancenot.
Bayrou a prouvé qu'il était incapable de rassembler cet électorat pour passer au deuxième tour. Mais cet électorat est toujours là. Il est majoritaire, et il est de gauche, puisque c'est maintenant Sarkozy qui définit la droite.
Et cet électorat n'attend plus qu'un...Manuel Valls?
Rédigé par : arturh | jeudi 01 nov 2007 à 12h41
Rédigé par : | jeudi 01 nov 2007 à 23h49
Rédigé par : | vendredi 02 nov 2007 à 01h19
Rédigé par : | vendredi 02 nov 2007 à 01h20
Et pourquoi tout simplement ne pas se mettre tous, vous les socialistes, derrière Ségolène Royal ?
On le sait une rénovation se fait toujours avec un leader !
Elle est la seule que ce soit bien ou mal qui incarne un leadership au PS, alors accordez vous avec elle !
Rédigé par : Michel | samedi 03 nov 2007 à 00h36
Et bien à lire les commentaires, vous avez encore du boulot devant vous pour convaincre les socialistes de vous suivre. Pour les autres, c'est déjà fait, mais était-ce vraiment votre objectif ? On ne vous voit plus beaucoup, malgré ces deux émissions, en ce moment, surtout on ne vous entend plus et vous ne prenez pas parti dans les médias sur les sujets d'actualité ... Pour ne pas avoir une position qui vous fâcherait avec davantage encore de vos camarades ? Et le "cercle de la gauche disparue", il en est où ? Nous sommes nombreux à l'attendre, je pense ... Dépêchez-vous, ne calquez pas votre phrases et vos actions sur un calendrier, une nécessité d'être présent à un moment donné et pas à d'autres ...
Rédigé par : Manue | samedi 03 nov 2007 à 10h13
Arthur.
Parmi les "Bayrouistes" il y avait beaucoup d'égarés de la gauche c'est vrai, mais aussi beaucoup du centre droit, de la droite non Sarkozyste, et pas mal de personnes incapables de se définir politiquement. Dans ces circonstances il était difficile de définir les "Bayrouistes" comme étant un ensemble politique homogène et spécifique. Ses électeurs venaient d’horizons sociaux-culturels très différents représentant des courants de pensée assez disparates, souvent contradictoires. Comment concilier idéologiquement par exemple des islamistes pratiquants (car ils le soutenaient), des profs parisiens cultivés et ouverts, (plutôt de gauche il est vrai) mais aussi des ruraux, des notables de province... Difficile... François Bayrou ne proposait pas aux Français un programme présidentiel cohérent. Il a été, entre autres, le candidat des frustrés des deux camps, le catalyseur de tous ceux qui ne se reconnaissaient dans aucun des deux grands candidats. Le « ni droite ni gauche », prôné par le candidat centriste avait des relents populistes et certains commentateurs n’hésitaient pas à comparer le vote Bayrou à un vote protestataire non extrémiste. On doit cependant reconnaître que François Bayrou avait de sérieux atouts : sa conviction, son humanisme, son bon sens et sa personnalité (surtout face à un Sarkozy survolté et une Ségo un peu isolée), et effectivement il pouvait rassembler sur son nom une majorité de Français (souvent en second choix cependant). Mais tout cela ne suffisait pas pour constituer une majorité. Si Bayrou avait été le chef d'un mouvement politique fort et puissant politiquement en France, il aurait eu des députés à l'assemblée. Seulement on a pu constater aux législatives que la place que prenait le Modem ne dépassait pas les 6 à7% du corps électoral. Même si je déplore le fait que le Modem ne soit pas représenté à sa juste valeur à l'assemblée, il n'a pas la force politique du PS qui est et doit être le grand parti de l'opposition et de l'alternance. Avec tout le respect que j'ai pour François Bayrou, à mon sens, il n'a apporté au débat que le thème de "l'ouverture" et donc posé la question de la refonte du paysage politique Français en semant beaucoup plus de confusion dans l'esprit des électeurs de gauche que dans celui des électeurs de droite (il y a beaucoup de raisons à cela ... on en reparlera (!)). Il a joué les trouble-fête et du coup le PS s'en est trouvé bousculé durant la campagne. Souviens-toi des appels quelque peu insensés à 10 jours du 1er tour de Bernard Kouchner et Michel Rocard à Ségolène Royal, la pressant de faire alliance avec Bayrou pour éviter ce qu’eux même semblaient considérer comme une "grande catastrophe" : la victoire de Sarkozy. On connaît la suite... Kouchner, peu gêné aux entournures, entre au gouvernement de François Fillon.
J'en tire au moins une conclusion: si la gauche avait su se fédérer et se rassembler (elle avait peu de temps, il est vrai) derrière Ségo, Bayrou aurait obtenu moins de voix et forcément Ségo aurait fait un score plus proche de celui de Sarko au 1er tour, la donne au second en eut été certainement changé (Sarko aurait peut-être gagné mais moins largement).
D'où ma conviction que la gauche n'a pas à jouer le jeu du centre (d'ailleurs elle ne le fait pas). Le PS peut être moderne et ouvert politiquement sans le Modem. C'est à ce dernier d’oser un rapprochement avec le PS et de là pourra certainement s'opérer une véritable « révolution » politique. Et c'est justement dans cette configuration là que Manuel Valls peut jouer sa carte.
Une configuration dans laquelle je vois Ségolène Royal jouer les premiers rôles, (et là je te rejoins Michel) car contrairement à Lionel Jospin je ne la considère pas de "seconde zone" ! Je ne doute pas un instant de ses compétences, de sa générosité, de son courage et de sa sincérité. Je souhaite que les socialistes se rassemblent derrière elle. Je pense qu'elle résume à elle seule toutes les contradictions de la gauche mais aussi toutes ses valeurs (la nécessité de l'ordre public, du réalisme et du pragmatisme économique, mais aussi la justice sociale, la refonte des institutions, l'esprit de générosité, de partage et l'ouverture sur les questions sociétales). Sa défaite n’est pas honteuse, elle a été combative et courageuse, et ce procès en incompétence qu’on lui a fait est totalement injustifié et malvenu. Sarkozy, lui-même, a émis des réserves sur l'acharnement obsessionnel qu'elle a subi de la part des vieux grincheux du PS. Il la considère « estimable » (et je ne crois pas que ce soit uniquement par stratégie de sa part). Elle a été choisie par les militants (et non par les médias -qui l'ont très mal traitée lors de la campagne- et les sondages, comme on a essayé de nous le faire croire). Elle a su toucher les gens, su les écouter et leur parler (ce que Jospin en 2002, du haut de son orgueil, dépassé par le thème de l’insécurité, a été totalement incapable de faire). La confiance, l’engouement même, que cette femme politique a su susciter dans l’électorat n’a pas du tout disparu avec la défaite. Il serait totalement absurde de se dispenser de ses services. Elle avait la carrure (pas assez de soutien et de préparation, c’est vrai –on en reparlera aussi- ( !)) de par le fait qu’elle avait su créer et entretenir avec un grand nombre de Français, ce phénomène particulier et unique qu’un(e) chef d'Etat peut entretenir avec son peuple. A mon sens, Manuel Valls doit pleinement participer au débat qui s'annonce, à la rénovation, et prendre toute sa place à ses côtés. Il pourra ainsi devenir un futur leader de la gauche, et non pas le chouchou de l’opposition dont rêve Nicolas Sarkozy.
Ce débat est déjà passionnant ! Poursuivons notre dialogue !
Rédigé par : Phil | samedi 03 nov 2007 à 12h39
Je pourrais répondre longuement, je vais faire court: j'ai rompu avec la gauche en 2001 quand j'ai compris qu'il était impensable que le Parti Socialiste ne présente pas un énarque comme candidat à la présidentielle. Fin 2006, j'étais prêt à prendre tous les paris que le PS présenterait un(e) énarque.
Que Bayrou se soit retrouvé par inadvertance représentant de la vraie gauche, sans personnel politique, c'est un fait. Et cette gauche est disparate, comme la droite de Sarkozy. Finissons en avec cette conception jacobino/soviétique de la société!
Vous dites "Oui, mais comment "définir un ensemble homogène", et vous répondez: Ségolène Royal. Effectivement, vous aurez une Haut Fonctionnaire représentant les intérêts homogènes de la fonction publique et assimilé, et vous aurez une gauche absente du pouvoir pour 30 ans.
Rédigé par : arturh | samedi 03 nov 2007 à 12h53
Arthur, être énarque n'est pas forcément une tare même s'il faut cependant que le PS propose des candidats issus de la société française, et de sa diversité. Je ne suis pas du tout pour une société "jacobino-soviétique", je crois qu'avec Ségo on en est loin, très loin. Elle ne représente pas un courant de pensée rétrograde et elle ne cherche pas de retour en arrière. Je dis simplement qu'elle est la personnalité politique la plus à même de rassembler autant ceux qui veulent une plus grande justice sociale (un pays moderne et compétitif n'a rien à gagner dans un système injuste car cela est improductif économiquement) et ceux qui souhaitent un rapport décomplexé avec l'économie de marché. Elle a un atout supplémentaire politiquement, elle est ouverte sur les questions sociétales . Minorer ces questions là, les faire passer comme étant secondaires empêche le PS et la gauche de se démarquer dans le paysage politique Français. Je crois qu'avec les questions institutionnelles, les questions démocratiques ( indépendance des médias, non concentration dans ce secteur) et les questions écologiques, le PS peut définitivement reconstruire une véritable alternance. Maintenant de là à ce que Ségo soit élue pour 30 ans ! Il y a de la marge.
Rédigé par : Phil | samedi 03 nov 2007 à 13h43
Ah bon? Avec Ségolène Royal on est loin de la France jacobino-soviétique?
Ségolène Royal est l'héritière de deux générations de polytechniciens, la matrice même de l'Etat jacobin! Et elle a fait l'ENA, école qui fut en réalité créé par Maurice Thorez, Secrétaire Général du Parti Communiste Français et Ministre de la Fonction Publique en 1946, à son retour de Moscou où il avait passé la guerre sous la protection de Joseph Staline! Ce dont l'ENA ne se vante pas! Et Ségolène Royal est l'incarnation même du Statut de la Fonction Publique, créé est promulgué par le même Maurice Thorez!
Ségolène Royal est au contraire ce qui se fait de plus pur en matière de jacobinisme soviétique en France! Et il ne reviendra plus jamais au pouvoir.
Rédigé par : arturh | samedi 03 nov 2007 à 13h59
Excuse-moi Arthur, je trouve ce commentaire un peu déplacé, et absolument pas en rapport avec la réalité politique du pays (on croirait entendre, excuse-moi, un gars de l'UMP qui s'imagine que depuis mai 2007 nous sommes sortis d'une longue période communiste... arrêtons le délire, la France n'a jamais été aussi loin). A te lire on croirait que la gauche d'aujourd'hui devrait se renier, se flageller et se tenir pour responsable de tous les évènements négatifs de l'Histoire contemporaine. Si on va par là alors on peut regarder les aventures de la droite Française (avec le soutien pas très éclairé de l'Eglise catholique... la difficile séparation de l'Eglise et de l'Etat, les ligues, la collaboration). Et on ne s'en sortira pas. Le terme soviétique n'est pas adapté et ne correspond pas par exemple aux "débats participatifs" de la pré-campagne présidentielle. On est très loin du dogme soviétique. Ségolène, même si elle a fait l'ENA (elle qu'on a traité de nulle et d'incompétente!), n'est pas responsable de l'Histoire de cette école. Pour ce qui est de l'ENA , je ne partage pas l'idée de Bayrou qui souhaitait voir sa disparition (enfin pendant la campagne). Dans ce cas alors pourquoi ne pas supprimer la Comédie Française (qui nous vient de Louis XIV), l'Académie Française, le Collège de France et toutes les institutions qui forment ou regroupent les élites, tant qu'on y est ?!
Nous sommes au début du XXI siècle et pas dans l'après guerre. Ségo me semble quand même plus ancrée dans la réalité d'aujourd'hui que dans celle de Maurice Thorez.
De plus cette posture politique qui voudrait qu'il n'y ait qu'une "vraie et bonne gauche" celle qui se résigne au libéralisme et qui devrait se prêter à toutes sortes d'alliances politiques, n'est à mon sens ni moderne ni progressiste. Il me semble que l'autre soir au grand journal sur Canal, Manuel Valls s'est revendiqué de ce dernier courant d'idée (progressiste). Le libéralisme n'est pas nouveau, sa dérive actuelle vers un capitalisme sauvage, de plus en plus mondialisé, dévastant sans retenue les équilibres sociaux et culturels est encore moins moderne. Avec ce libéralisme-là (celui de la spéculation, de l'exploitation de l'homme par l'homme, du recul des droits et des acquis sociaux) nous risquons un retour en arrière encore plus lointain que celui qui nous ramène à la période d'après guerre, un retour au 19ème siècle. Et avec l'idéologie qui accompagne ce mouvement ultra-libéral, cet affichage éhonté des fortunes, et la suprématie de la valeur de l'argent-roi, l'accroissement depuis 20 ans des inégalités, nous retournons tout droit vers une société de castes, avec d'un côté des nantis qui affichent leurs richesses et de l'autre des miséreux (précaires, sans logis, sans emplois, sans papiers). En somme, je crois qu'en allant trop dans le sens du libéralisme, en cherchant de moins en moins à en réguler les effets négatifs nous risquons un autre retour dans le temps encore plus éloigné et plus effrayant : celui du 18ème siècle pré-révolutionnaire.
Rédigé par : Phil | samedi 03 nov 2007 à 17h17
Arthur, j'espère que tu ne m'en voudras pas mais je vois en me relisant que je te tutoies ! En bon camarade permets-moi de te tutoyer ! Merci.
Rédigé par : Phil | samedi 03 nov 2007 à 17h20
mais ou est passé la gauche ? et que faire contre les paradis fiscaux et la spéculation ? il serait temps de médiatiser !!! l'association attac
Rédigé par : didjadn | dimanche 04 nov 2007 à 00h59
je ne crois plus à la politique dans cette monarchies de la spéculation qui laisse un pays comme la chine dicter la loi des marchés bientôt la fin du monde occidentale, et bonjours l'anarchie capitaliste :)
Rédigé par : didjadn | dimanche 04 nov 2007 à 01h02
je ne crois plus à la politique dans cette monarchies de la spéculation qui laisse un pays comme la chine dicter la loi des marchés bientôt la fin du monde occidentale, et bonjours l'anarchie capitaliste :)
Rédigé par : didjadn | dimanche 04 nov 2007 à 01h03
Tous ces discours strictement réactionnaire, c'était mieux avant, sont stériles et condamnent la gauche à l'ultraconservatisme et à la défaite.
Rédigé par : arturh | dimanche 04 nov 2007 à 08h36
Est-ce à à moi que sont adressés les doux mots, "réactionnaire" et "stériles"? J'ai entendu ce week-end Pierre Moscovici intervenir dans les médias. Sans être un "ultra-conservateur" ou un "réactionnaire", voilà un homme politique qui tiens des propos cohérents ancrés dans la modernité, qui sans renier ni Ségolène Royal, ni la gauche, ni ses tendances Strauss-Khaniennes, sait être un véritable opposant. On comprend en l'écoutant qu'il ne jouera aucun rôle ambigü avec la majorité actuelle.
Rédigé par : Phil | lundi 05 nov 2007 à 08h07
Si c'est Moscovici l'avenir du PS, alors aucun doute, le PS n'a aucun avenir. Moscovici, et je le connais bien, c'est le passé.
Rédigé par : arturh | lundi 05 nov 2007 à 09h19
bonjour M. Valls,
je vous ai vu et entendu avec plaisir chez FOG sur la 5 samedi 3 novembre.Vous y avez parlé du rapport de Sarkozy à l'argent et notamment des ses vacances sur le yatch privé de Bolloré lors de son élection. Ceci était choquant certes mais pourquoi n'avez-vous pas souligné le pire : ce bateau est armé sous PAVILLON de COMPLAISANCE! celui de Gibraltar je crois. Un grand patron français dans un paradis fiscal qui y reçoit le Président de la République, cela veut dire à toutes les grosses fortunes de France que rechercher l'évasion fiscale est recommandé. Etonnant non ? ce qui est encore plus étonnant sur ce sujet c'est le silence des journalistes et des hommes politiques. Bien amicalement à vous. Robert
Rédigé par : SERAN Robert | lundi 05 nov 2007 à 11h23
Je vois avec plaisir que Manuel Valls a pris un bon angle d'attaque (il faut aller encore plus loin), merci Robert de nous donner cette info. Je m'en réjouis car cela va dans le bon sens.
Arthur, si Ségolène et Moscovici sont d'archaïques gauchos passéistes (ce que je ne crois absolumemnt pas), selon toi, qui est dans "l'avenir" (à part Manuel Valls) ?
Rédigé par : Phil | lundi 05 nov 2007 à 15h29
Ségolène et Moscovici ne sont pas d'arcaïques gauchos passéïstes, ce sont tous les deux des Hauts Fonctionnaires, coulés exactement dans le même moule, par exactement la même école. Leur discours marxiste ne sert qu'à légitimer une proposition de prise de pouvoir calquée sur Mitterrand, modèle même du discours marxiste (le programme de la gauche, le voyage à Berlin Est.... à la chute du Mur de Berlin, le discours castriste de Danielle) qui est désormais voué à l'échec parce qu'il ne correspond en aucune manière à leur réalité sociale. Je ne crois pas à l'homme providentiel. L'avenir au PS, c'est une démarche programmatique qui pase par un abandon radical du marxisme, qui s'est avéré totalement erroné, tant sur la question de l'Etat que de l'économie, même s'il est inutile d'insister là-dessus, et mettre en avant un véritable programme de Démocratie. En commençant par le parti lui-même et ses statuts. Pour que la gauche puisse rejoindre enfin la réalité sociologique de notre pays.
Rédigé par : arturh | lundi 05 nov 2007 à 16h42
Make love, not war!
Rédigé par : ArouffGob | samedi 12 jan 2008 à 09h00