Retrouvez mon portrait rédigé par Jean-Michel Normand, publié par Le Monde, hier.
Evoquer son nom devant un dirigeant socialiste déclenche en général hochement de tête navré, pincement de lèvres excédé ou yeux levés au ciel. Manuel Valls, 45 ans, agace beaucoup de monde au Parti socialiste. "Si vous saviez ce que j'ai entendu depuis que je l'ai invité fin août à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse...", feint de s'émouvoir Arnaud Montebourg sans doute un peu marri de s'être fait voler la vedette. Alors que les hiérarques abordent précautionneusement la "rénovation du logiciel socialiste", le député de l'Essonne et maire d'Evry collectionne les coups d'éclat. Ces derniers temps, expédier des brûlots qui font s'étrangler les gardiens du temple est devenu sa spécialité. Au soir du deuxième tour des élections législatives, il fait savoir qu'il en a "assez que la vie politique tourne autour de la vie d'un couple".
Dans la foulée, il provoque un beau tollé en proposant que le Parti socialiste change de nom "compte tenu des transformations de la société". On l'a aussi entendu appeler ses camarades "à sortir d'un discours militant et compassionnel" sur les sans-papiers, proposer "une immigration économique, qualifiée, en fonction de quotas" ou encore réclamer la construction du réacteur nucléaire EPR. Sans oublier le haut-le-coeur qu'il a provoqué dans le landerneau du PS lorsqu'il a évoqué la possibilité "de faire un bout de chemin avec la majorité, à condition qu'elle nous entende" sur la justice, l'immigration ou la lutte contre la criminalité. Fermez le ban.
Né à Barcelone, fils d'un artiste peintre espagnol réfugié en France où il fit vivre non sans mal sa famille, ce diplômé d'histoire a grandi dans un milieu "catholique, républicain et catalaniste". En 1980, à 17 ans, il adhère au PS - "J'y suis allé pour Rocard", dit-il -, où il débute une carrière d'apparatchik dévoué à la deuxième gauche. "Dans les années 1980, se souvient-il, j'avais déjà l'habitude d'entendre des noms d'oiseaux : social-démocrate, représentant de la gauche américaine ou suppôt d'Arafat."
Manuel Valls a depuis longtemps tracé un sillon bien à lui. Lors des émeutes de l'automne 2005, il fut le seul socialiste à s'abstenir de critiquer l'instauration du couvre-feu. Il s'est également opposé - au nom de la "résistance à la ghettoïsation d'un quartier" - à l'installation d'un supermarché halal dans sa commune. A Matignon, chargé des relations avec le Parlement au temps de Michel Rocard, il devient, en 1997, conseiller pour la communication du premier ministre Lionel Jospin. Cette position lui permet de nouer des liens avec les ténors du New Labour de Tony Blair, à un moment où les deux chefs de gouvernement tentent mutuellement de s'apprivoiser. Pour Manuel Valls, "blairisme" ne sera jamais un gros mot ni un concept auquel la gauche devrait être allergique. Partisan d'un "social-libéralisme à la française", il considère que l'on se trompe sur le centre de gravité du PS. "La base militante est beaucoup plus en avance - plus réaliste, si l'on préfère - que ne le pense la Rue de Solférino", assure-t-il.
Ses offensives menées sabre au clair contre "le consensus mou", imposé selon lui par François Hollande - "A cause de lui, depuis cinq ans, le PS n'a pas délibéré" - ont permis à Manuel Valls de se bâtir une notoriété qui fait des jaloux parmi les quadras socialistes. "Dès que l'on se trouve en décalage, on devient plus audible", concède-t-il. Ces coups de boutoir lui valent l'accusation d'être "droitier", ce dont il dit ne guère se soucier, mais aussi celle de passer pour un homme seul, ce qui lui semble plus pesant.
"L'amitié que j'éprouve pour lui ne m'empêche pas de le désavouer sur le fond comme sur la méthode. Manuel est en train de s'isoler", considère Arnaud Montebourg. "C'est un maire dynamique et un gros bosseur, mais sa façon de faire est brutale et trop personnelle", juge son voisin Thierry Mandon, autre député de l'Essonne et maire de Ris-Orangis. Selon ses détracteurs, Manuel Valls serait condamné au mieux à camper aux marges du parti - sans plus d'influence que son antithèse Jean-Luc Mélenchon, en compagnie duquel il s'est abstenu, mais pour des motifs diamétralement opposés, lors du vote du bureau national consacré à la réforme des régimes spéciaux de retraite - au pire à endosser le rôle de repoussoir.
"Lorsque je parle autorité et travail devant les militants du Pas-de-Calais, du Finistère, d'Ardèche ou de Savoie, je ne me fais pas siffler", rétorque le maire d'Evry. Il se verrait bien occuper l'espace politique créé par l'émergence de ce que certains sociologues appellent les "libéraux autoritaires", ces électeurs issus des couches moyennes et ouvrières, socialement fragilisées, sensibles à des thématiques préemptées par la droite mais disposées à voter pour la gauche.
S'il ne déteste pas être cité parmi la génération montante des rénovateurs, Manuel Valls ne cherche pas à s'intégrer dans un collectif défini par son âge. Il vient de porter sur les fonts baptismaux son propre groupe de réflexion intitulé "Cercle 21, Gauche et modernité". Il ne s'agit pas - encore ? - d'un nouveau courant, mais d'un lieu de réflexion extérieur au PS, doté d'un conseil scientifique qui organisera des colloques "ouverts sur l'extérieur". Objectif : "Redonner une identité à la gauche, adaptée au monde."
Avec Michel Rocard et Lionel Jospin - les deux bonnes fées qui se sont penchées sur sa carrière et lui ont permis de quitter les rives peu hospitalières d'Argenteuil pour rejoindre l'Essonne, où il a su faire sa pelote - Manuel Valls partage une certaine austérité et un goût pour la théorisation. Ce quadragénaire aux allures de jeune premier, toujours vêtu avec élégance mais pas vraiment doté d'un grand sens de l'humour, pratique l'art de la provocation avec méthode plutôt que jubilation. "Social-libéralisme" oblige, il s'intéresse d'abord "à ce qui marche". C'est ainsi que, fin août, il a encore provoqué des vagues en déclarant que "l'hyper-présence" de Nicolas Sarkozy - qui lui a proposé, en vain, un poste dans le gouvernement Fillon - ne le choquait pas. "Malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, Sarkozy a su mettre le pays en tension. Nous, socialistes, nous n'intéressons plus, nous ne parvenons plus à créer le débat", déplore-t-il. "Pourquoi n'aurais-je pas le droit de construire une relation avec l'opinion ? Pourquoi devrait-il y avoir des sujets tabous ?" Comme le président de la République, Manuel Valls s'exprime souvent sur le mode auto-interrogatif. Pour autant, le jeune homme pressé de la gauche n'en a pas encore fait un tic de langage...
En tant que militant socialiste depuis déjà quelques mois, jeune militant de 15 ans, j'ai cherché pendant un certain temps la personne qui me correspondait le plus du point de vue des idées, je pense fort bien que c'est Manuel Valls dont je me rapproche le plus, et qu'il n'y aucune autre solution que le social liberalisme pour le PS malgré que se soit de mon goût un peu fort certes et un peu dur à accepter pour le PS, mais je pense qu'il faut certainnement continuer et c'est en forçant le passage qu'on y arrivera. Bonne continuation.
Rédigé par : Louis Begards | jeudi 27 sep 2007 à 22h18
Le "Cercle 21, gauche et modernité" est-il réservé aux militants socialistes, ou peut-il accueillir toutes celles et ceux intéressés par l'avenir d'une gauche dynamique dans notre pays ?
Rédigé par : Manue | jeudi 27 sep 2007 à 23h25
>"La base militante est beaucoup plus en avance - plus réaliste, si l'on préfère - que ne le pense la Rue de Solférino"
Je dirais plutôt "base électorale": tous ces gens qu'on entend pas à la télé pour savoir si telle ou telle personnalité, telle ou telle idée est vraiment de Gauche ou pas mais qui mettent parfois voire souvent le bulletin PS dans l'urne. Ceux-là ont bien compris que la Gauche ne reviendra pas au pouvoir si elle n'essaie pas de proposer un discours ni UMP ni vieille Gauche sur Immigration et Insécurité. Ils ont aussi compris que la doctrine de Gauche cuvée 81 ne correspondait plus aux défis de la mondialisation. Ils ont bien vu que les 35 Heures sont inadaptées à certains secteurs de l'économie (35 Heures dans la restauration c'est impossible) et n'ont pas amené comme promis le Plein Emploi.
Ils savent bien que l'assistanat est de la poudre aux yeux idéologique (parmi les électeurs UMP qui croient à ce discours, combien souhaitent VRAIMENT un démantèlement de l'Etat Providence sur le modèle Thatcher?) mais d'un autre côté voient bien les effets pervers d'une partie de l'aide sociale pour les revenus du bas de l'échelle (lorsqu'il est plus facile financièrement de vivre des aides que de travailler à bas salaire).
Et parfois il leur arrive aussi -c'est mon cas- de trouver que Manuel Valls est le seul au PS à vouloir digérer la séquence Royal de façon positive, en la prenant comme le point de départ d'une rénovation et non comme une parenthèse inutile.
Rédigé par : AKR | vendredi 28 sep 2007 à 16h08
Bonsoir,
cela m'a fait très plaisir de lire cet article du Monde et de découvrir enfin une raison de rejoindre le PS. D'ailleurs, est-ce une bonne idée lorsqu'on se sent comme vous social-libéral?
Je crois que c'est aussi la tendance de Bockel mais lui a accepté d'intégrer le gouvernement UMP. Pouvez-vous me dire comment vous vous positionnez par rapport à lui qui a intitulé son groupe la Gauche moderne.
Je crois que l'on doit expliquer pourquoi, même si l'on est parfois d'accord avec la majorité actuelle, on s'en distingue aussi très nettement et qu'il y a peut être aussi d'autres raisons - disons plus viscérales - qui font qu'on est et demeure de gauche même avec une position centriste.
Cordialement,
Rédigé par : Cédric | vendredi 28 sep 2007 à 22h43
personnelement je me sens en décallage avec la majorité sur la fiscalité, la politique d'immigration , les franchises médical...
Les deux points sur lequel je suis d'accrod, c'est la suppréssions des régimes et le fait qu'on ne travail pas assez en France néamoins je ne proposerait pas totalement les meme choses sur ces deux sujets là.
Je suis aussi parfois d'accrod quand on dit qu'il y a un manque d'éfficassité dans la fonction publique,mais réduire les postes dans la santé et dans l'éducation est pour moi une grave érreur.
Pourquoi appelé ca social libéral, je ne pense pas que Mr Valls soit libéral, il faudrai qu'il approfondisse sa pensée économique.
Je pense que nous avons notre place,nous qui soutenons des personnes comme Mr Valls, Mm Royal qui me parait avoir des convergence forte avec Mr Valls et meme Mr Delanoe qui ets un social démocrate.
La vrai gauche n'éxiste pas, ceux qui dise ca ne veulent pas évoluer, moi même dans l'utopie,je me sentait proche de l'aile gauche du ps, mais en analysant l'évolution de la société et l'échec de certaine de nos propositions passé, mes idées sont devenu automatiquement social démocrate.
Le problèeme aujourd'hui est la communication qu'il doit y avoir entre les membres du ps, avec les plus jeunes comme moi, si il n'y a pas que des convergences, le manque de tolérance s'installe, les querelles de personnes aussi.
Rédigé par : florent | vendredi 28 sep 2007 à 23h27
Bonjour,
Manuel Valls dit tout haut ce que pensent nombre de socialistes encartés ou non, mais il brouille son message en prenant des positions "limite" sur la laïcité et le "bout de chemin" avec Sarko. La gauche n'a pas besoin d'un deuxième Bockel, elle a besoin de leaders qui se confrontent à la réalité sans transiger sur les principes essentiels.
Bien sur qu'on peut être de gauche et vouloir assurer la sécurité des français, contrôler l'immigration, favoriser une économie performante.... Bien sûr qu'on peut être de gauche et réfléchir à la TVA sociale ou autre moyen de diminuer les charges des entreprises pour relancer l'économie.
Créer des emplois, construire des logements, permettre à tous les français de se soigner, de s'éduquer.. ce serait un beau programme de gauche, non ?
Bonne continuation, sans dérapage....
Rédigé par : Perrouault | samedi 29 sep 2007 à 10h23
Cher Monsieur Valls,
Je suis curieux d'en savoir davantage sur le club de réflexion qui vous créâtes.
Est-il possible d'y contribuer ?
Le catalanisme de votre famille vous rend-il sensible à une plus grande attention aux héritages des provinces de France, héritages linguistique (menacé) et culturel (menacé lui aussi), qui sont une part importante de son histoire et de sa mémoire ?
Continuez à parler librement et intelligemment. Le débat national et la gauche ont besoin de voix comme la vôtre.
Rédigé par : Cyril | samedi 29 sep 2007 à 10h34
Bonjour,
j'aimerais envisager de participer à un groupe de réflexion sur un futur différent en matière politique. Comme votre parcours m'intéresse par sa différence, j'ai cherché des infos sur le cercle 21 annoncé dans l'article de JM NOrmand. Merci de me donner des informations sur les modalités d'accès à ce groupe. Bien sincèrement.
Rédigé par : A.Ziliani | samedi 29 sep 2007 à 10h44
>Le problèeme aujourd'hui est la communication qu'il doit y avoir entre les membres du ps, avec les plus jeunes comme moi, si il n'y a pas que des convergences, le manque de tolérance s'installe, les querelles de personnes aussi.
Remarque très intéréssante: il y a des tas de jeunes sympathisants de Gauche qui souhaiteraient aller au PS. Mais quand ils voient ce qu'ont à subir tous ceux qui tentent un peu de s'écarter du Dogme (contre une Royal certes pleine de défauts mais qui ne mérite pas que Jospin la réprésente comme le mal absolu ni un tel déchainement d'énergie pour l'empecher de s'emparer du parti)ça a tendance à les décourager... ou à leur faire préférer d'autres partis.
>il brouille son message en prenant des positions "limite" sur la laïcité et le "bout de chemin" avec Sarko.
C'est vrai qu'il est parfois maladroit. Mais celui qui ne prend pas de risque ne prend pas le risque d'etre maladroit. Je n'y vois pas une raison de laisser de coté son travail de réflexion sur la Gauche. Lui, il bosse pendant que d'autres ne pensent qu'à faire tomber Royal. Et pendant que Royal ne fait pas d'effort pour corriger ses carences...
Rédigé par : AKR | samedi 29 sep 2007 à 10h59
LE PS EST A GAUCHE - PREMIERE OBLIGATION : DEFENDRE LES SALARIES.
S'encarter dans un parti c'est se situer sur l'échiquier politique .
Picorer les idées des autres partis au fil des évènements me parait incongru et aventureux.
Deuxième obligations du PS : PRENDRE LE POUVOIR et répartir et redistribuer la richesse nationale en appliquant la fraternité républicaine. C'est l'impôt (il ne faut pas avoir de mot tabou).
C'est la république sociale qui fait fonctionner l'ascenseur social par l'école et par le salaire au mérite et les lois sociales.
Chers camarades, si nous perdons de vue les principes de la République française, nous ouvrons la porte au bonapartisme, au vote censitaire, au potenta éclairé, etc...
La politique ce n'est pas de la com ni de la littérature.
Amitiés à tous.
Rédigé par : Gérard 34 | samedi 29 sep 2007 à 18h26
LE PS EST A GAUCHE - PREMIERE OBLIGATION : DEFENDRE LES SALARIES.
S'encarter dans un parti c'est se situer sur l'échiquier politique .
Picorer les idées des autres partis au fil des évènements me parait incongru et aventureux.
Deuxième obligations du PS : PRENDRE LE POUVOIR et répartir et redistribuer la richesse nationale en appliquant la fraternité républicaine. C'est l'impôt (il ne faut pas avoir de mot tabou).
C'est la république sociale qui fait fonctionner l'ascenseur social par l'école et par le salaire au mérite et les lois sociales.
Chers camarades, si nous perdons de vue les principes de la République française, nous ouvrons la porte au bonapartisme, au vote censitaire, au potenta éclairé, etc...
La politique ce n'est pas de la com ni de la littérature.
Amitiés à tous.
Rédigé par : Gérard 34 | samedi 29 sep 2007 à 18h27
Je suis adhérent de l'UMP, mais je dois avouer que le ton et le contenu de votre discours, un "parler vrai" hérité de Michel Rocard, me plaisent assez. Je suis votre actualité et vos interventions avec attention.
Rédigé par : DH | dimanche 30 sep 2007 à 10h17
Et voila. Un disciple de sarko qui aime les déclarations de Valls. C'est le summum de la descente abyssale de mon député.
Rien à dire de plus que Gérard 34 qui nous rappel les valeurs de la gauche, et dont vous faites parti mon cher député au cas où !!!
Rédigé par : Franck Boissier | dimanche 30 sep 2007 à 16h22
@Gérard 34, Franck: Les entreprises ne sont plus des organisations nationales, elles intègrent au mieux la division internationale du travail. On ne fait plus partie d’une organisation du travail de type fordiste ; si l’on fait grève, les entreprises peuvent délocaliser.
A partir de la on peut reconstruir une nouvelle gauche, mais si l’on se tasse sur la defense à outrance des salariés on finira à 10 % dans dix ans. Est-que c’est de droite de dire la verité ?
Rédigé par : Lorenzo | dimanche 30 sep 2007 à 17h10
" Avance sur ta route car elle n'existe que par ta marche. "
Cette phrase de Saint Augustin a, très certainement déjà nourri vos reflexions, Monsieur Valls.Je souhaite qu'elle vous guide et vous encourage.
Rédigé par : Michel Martel | dimanche 30 sep 2007 à 17h41
Cher Camarade
Je tiens à votre disposition une contribution de 72 pages (envoyée à toutes les Fédérations PS, au PS Rue de Solférino, à S Royal, à Najat Vallaud Belkacem qui a eu la gentillesse de me répondre). Elle est consacrée à la rénovation du PS
Je vous la ferai parvenir sur simple retour d' email à cette adresse: [email protected]
Mon blog: http://www.profencampagne.com/
Chris
PS: et je la fais parvenir à toute personne qui la demande
Rédigé par : Chris | dimanche 30 sep 2007 à 19h08
Rénover, c'est comprendre le monde tel qu'il est: la mondialisation, ses dangers...mais pas seulement
Nous vivons une double Révolution, après la Révolution née des Lumières, après celle née de la toute puissance de l' industrie, nous sommes confrontés à la Révolution informatique et, en même temps, à celle de la globalisation. Le marché, comme Internet, n' admettent pas les frontières. Mais pourtant nos vieilles démocraties restent locales. De nos jours, la mondialisation a «sauté» les frontières alors que les Démocraties restent très enfermées. Cette contradiction et son appréhension sont des enjeux majeurs pour construire solidement les bases fondatrices du Socialisme du réel.
Depuis la nuit des temps, mais surtout depuis le XIIème siècle, puis à partir du XVIème siècle, le marché et la démocratie se renforçaient ENSEMBLE. Ce n' est plus le cas. L' Europe, par exemple, est un marché économique mais pas encore et loin de là une et une seule Démocratie. De la même manière, les idées, les religions (en particulier monothéistes) ont connu un développement transfrontalier très rapide. La globalisation des institutions politiques est beaucoup plus difficile.
C' est un danger.
La globalisation du marché sans l' accompagnement de la globalisation des Institutions risque d' entraîner la disparition de ces dernières. Elles se verront remplacées alors par des entreprises au pouvoir croissant, transcontinental, appliquant leurs propres règles comme les accords de Bâle pour la gestion des risques financiers ou la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) dans le domaine de la distraction.
Un autre danger doit être mis en lumière: celui du repli sur soi puis l' apparition des tensions, qui sont les conséquences permanentes, historiquement, de toutes les périodes de mondialisation.. Depuis 1989, date de naissance de la dernière vague de mondialisation, on assiste à un retour du protectionnisme aux Etats-Unis, au refus de plus en plus prégnant de l' immigration en Europe.
Enfin, la mondialisation reste, malgré ses aspects positifs (voir les chiffres ci-dessous), très dépendante d' événements difficilement maîtrisables. Que les ménages américains flanchent parce que la valeur de leur logement baisse et ils se mettent à moins consommer. C' est alors l' enchaînement des catastrophes: les exportations chinoises baisseront; Pékin achètera moins d' emprunts d' Etat américains; les taux d' intérêt s' envoleront aux Etas-Unis, le dollar plongera pendant que l' euro s' envolera; les exportations européennes seront étranglées. Aussi surement que la croissance des uns fait le bonheur des autres, la crise économique chez les uns entraîne tout aussi fatalement de fortes turbulences chez les autres. Les certitudes concernant les effets de la mondialisation ne sont pas de mise. Comme le dit très justement l' économiste américain John Kenneth Galbraith: «Ce que nous savons avec certitude, c' est que les épisodes spéculatifs ne se terminent jamais en douceur. Il est sage de prédire le pire; même s' il est, pour la plupart des gens, peu probable».
Et demain?
Pour être puissant à l' extérieur, il faut l'être à l' intérieur. C'est l' une des raisons pour laquelle la Chine ne sera jamais le «nouveau centre» du Monde, comme le devinrent les Etats-Unis après l' Angleterre aux XIX/XXème siècle. Les socialistes devront savoir appréhender la mondialisation à venir, celle qui n' aura aucun centre, mais qui sera une juxtaposition de puissances locales.
Ils devront également appréhender une nouvelle donne:
– Tout d'abord, nous vivons une époque de très fort progrès technique permettant des gains de productivité extraordinaires. Le centre de cette innovation, son «moteur», c' est la Californie essentiellement, ce qui assurera la permanence de la suprématie américaine. Le pouvoir d' achat mondial est maintenu, non par l' augmentation des salaires, mais par la baisse des prix, auxquels contribuent les performances des économies chinoises et indiennes principalement.
– D' autre part, l' entrée des milliards de pauvres issus des pays émergents dans le marché mondial dont ils étaient jusqu' à ce jour exclus est un espoir formidable. Le potentiel que représentent la combinaison des deux facteurs décrits ci-dessus est hélas menacé par l' effondrement possible du système financier.
Les socialistes doivent absolument diffuser, en le développant, le message suivant:
1- le monde ne peut pas être gouverné par la finance
2- les nations occidentales doivent se doter des moyens de conserver les centres de commandements de leur industrie et de leur recherche.
Sans oublier une puissance nouvelle, coeur utile et inquiétant à la fois, exemplaire de la transcontinentalité, celle de l' espace virtuel qu' est Internet. Les institutions de notre République ne sauront trouver une efficacité réelle si elles ne tiennent pas compte des mondialisations que nous vivons. Le Parti Socialiste sera bien inspiré de proposer des mesures plus ambitieuses en tout cas que celles annoncées à Épinal le 12 juillet par Nicolas Sarkozy, et plus audacieuses que celles proposées par le Parti Socialiste jusqu' à maintenant, au risque de renouveler nos défaites.
Quelques chiffres:
– La croissance économique mondiale a augmenté de 5,4% en 2006, dopée par les «BRIC» (Brésil/Russie/Inde/Chine). La planète n' avait pas connu une telle augmentation de sa richesse depuis 1960. Ce qui ne signifie évidemment pas que la misère ait été éradiquée dans ces pays et que les écarts entre riches et pauvres soient moindres dans ces mêmes états.
– Cette richesse n' a jamais été aussi bien répartie, équitablement redistribuée. Même l' Afrique, éternelle laissée pour compte, a vu son PIB en augmentation de 5,5% en 2006
– 1990: 1, 25 milliard d' habitants vivaient avec 1 dollar par jour/2006: ils ne sont plus «que» 985 millions
(Cette réflexion s' inspire, en partie, des travaux et articles de Jacques Attali)
Rédigé par : chris | dimanche 30 sep 2007 à 19h10
Monsieur le Député,
Votre baptême de feu chez Ruquier samedi s'est très bien passé. J'ai admiré votre absence d'agaçement face aux attaques des compères Zemmour et Neuhoff:
-Un journaliste du Figaro qui lui répète inlassablement "vous êtes tout seul au parti", Valls répond que c'était le cas de Royal, Zemmour aquiesce... et persiste et signe!
-L'autre chroniqueur se met à pleurer sur l'incapacité du PS à proposer des utopies (quand on a vu ce qu'elles ont donné au XXème siècle comme vous le dites si bien) et craint qu'avec des gens comme vous il n'y ait plus de nette différence Gauche/Droite. Est-il au courant que le Programme Commun s'est crashé contre le mur du réel et qu'il faut désormais essayer de répondre aux défis du nouveau millénaire en utilisant des solutions pas forcément conforme au Dogme pour remplir des OBJECTIFS de Gauche (plein emploi, concilier protection du salarié et contraintes de la mondialisation)?
En tout, vous êtes rafraichissant. Vous êtes (avec Ségolène Royal malgré tous se défauts) le seul au PS à ne pas tenir un discours de sinistrose, à ne pas voir le monde extérieur et ses changements comme une menace, à ne pas regarder aujourd'hui en disant que "c'était mieux avant (la mondialisation)". C'est précieux surtout qu'à Droite derrière son vernis volontariste Sarkozy prospère sur les peurs des Français, sur cette sinistrose qu'il dénonce.
Rédigé par : AKR | lundi 01 oct 2007 à 11h14
Maintenant, Stéphane Beaudet attaque Manuel Valls sur son blog... Pour quelle raison ? Notre député a le malheur de faire parler de Courcouronnes sans passer par le maire de la commune !
;-) ;-)
Rédigé par : Esteban | lundi 01 oct 2007 à 14h50
M.Valls,
Je suis d'accord en effet avec vous sur le point suivant : les sympathisants socialistes, les militants socialistes de base et les "petits" elus sont en effet bien en avance par rapport aux "leaders" nationaux. Ce n'est pas pour rien qu ils ont majoritairement choisi Ségolène lors de la campagne interne, elle qui tient comme vous un discours d'une autre couleur, plus osé ! Même si je ne suis pas 100 pour 100 daccord avec vous sur toutes les thématique, il me semble que votre démarche va dans le bon sens !
Cordialement,
Rédigé par : Erwann | lundi 01 oct 2007 à 15h42
Je suis avec quelques amis socialistes depuis quelque temps le parcours DE M.V..Nous en discutons souvent et nous pensons qu'il prépare une entrée à moyen terme dans le gouvernement actuel.Ses prises de position sont significatives de ce fait et c'est dommage,car l'avenir pour des jeunes de son âge (45 ans) est à gauche.( l'après Sarko sera terrible pour la droite).
Rédigé par : roland | mardi 02 oct 2007 à 12h32
Monsieur Valls,
des rumeurs de l'Assemblée Nationale font état de vous comme étant prêt à accepter un poste ministériel d'ouverture de la part de Monsieur Sarkozy. Je comprends que vous soyez lassé du lynchage que subit dans son parti tout Socialiste cherchant à s'écarter du Dogme. Mais la rénovation du PS ne peut se faire que dans le parti. Les caciques ne se rendent peut être pas compte de la qualité de votre travail. Mais je suis persuadé qu'il peut trouver un écho le moment venu chez les adhérents du PS qui aspirent au changement. Si vous acceptez le cadeau empoisonné, vous risquez de les démoraliser et de ruiner tout espoir de rénovation du parti. Et le choix politique risque de se situer entre l'UMP... et l'UMP. Je ne veux pas ça pour mon pays. Je ne veux pas ça pour mon parti.
Rédigé par : AKR | mardi 02 oct 2007 à 14h48
D apres les rumeurs , vous seriez dans les prochains socialiste a rejoindre sarkozy , si c est le cas ne dites pas "je suis un homme de gauche et je le reste " mais assumez votre coté droite decomplexé , c est tout ce qu un militant socialiste comme moi peut vous demandé .
Rédigé par : SAM54 | mardi 02 oct 2007 à 16h07
http://aliciabx.over-blog.com/
Manifestation du 6 novembre 2007 :
Intitulée la journée des masques :
Six mois de trompe-l’œil et de mouvements erratiques.
Six mois d’annonces et d’informations contradictoires.
Six mois de sauts sur-place et de fumée.
Il est temps de rappeler à l’esprit de chacun la situation actuelle :
La situation économique s’aggrave, rien n’est fait pour créer des emplois, rien n’est fait pour prendre en main l’endettement scandaleux de la France.
La situation sociale s’aggrave et rien n’est fait de constructif pour les petits et les sans voix, les personnes âgées et les malades, les sans domicile, les sans papiers.
On avance une réforme de la justice qui n’en est pas une.
On avance une réforme du système scolaire et universitaire qui n’en est pas une.
Les grands débats sur l’environnement ne sont qu’un effet d’annonce.
Quant à notre politique internationale...
Le rapprochement vers le citoyen n’est qu’un masque pour endormir les critiques.
Que de dépenses non fondées en six mois... Que de paroles vides en six mois...
Policueil, mouvement citoyen de réflexion et de vigilance invite à manifester le 6 novembre dans toute la France.
Une manifestation dans le silence et la dignité car nous demandons aussi le respect et la considération.
Ce jour-là nous porterons le visage blanc et triste du mime.
La gestuelle du mime sera notre marche de protestation.
Informations sur :
http://policueil.forumactif.info/La-rue-dunette-Manifestations-f11/MANIFESTATION-6-NOVEMBRE-2007-t44.htm
Faites circuler l'information. Merci.
Rédigé par : aliciabx | mardi 02 oct 2007 à 18h02
http://aliciabx.over-blog.com/
Manifestation du 6 novembre 2007 :
Intitulée la journée des masques :
Six mois de trompe-l’œil et de mouvements erratiques.
Six mois d’annonces et d’informations contradictoires.
Six mois de sauts sur-place et de fumée.
Il est temps de rappeler à l’esprit de chacun la situation actuelle :
La situation économique s’aggrave, rien n’est fait pour créer des emplois, rien n’est fait pour prendre en main l’endettement scandaleux de la France.
La situation sociale s’aggrave et rien n’est fait de constructif pour les petits et les sans voix, les personnes âgées et les malades, les sans domicile, les sans papiers.
On avance une réforme de la justice qui n’en est pas une.
On avance une réforme du système scolaire et universitaire qui n’en est pas une.
Les grands débats sur l’environnement ne sont qu’un effet d’annonce.
Quant à notre politique internationale...
Le rapprochement vers le citoyen n’est qu’un masque pour endormir les critiques.
Que de dépenses non fondées en six mois... Que de paroles vides en six mois...
Policueil, mouvement citoyen de réflexion et de vigilance invite à manifester le 6 novembre dans toute la France.
Une manifestation dans le silence et la dignité car nous demandons aussi le respect et la considération.
Ce jour-là nous porterons le visage blanc et triste du mime.
La gestuelle du mime sera notre marche de protestation.
Informations sur :
http://policueil.forumactif.info/La-rue-dunette-Manifestations-f11/MANIFESTATION-6-NOVEMBRE-2007-t44.htm
Faites circuler l'information. Merci.
Rédigé par : aliciabx | mardi 02 oct 2007 à 18h03
Cher Monsieur Valls,
Je crois sincèrement que vous êtes une des personnalités qui a des chances de représenter la gauche de demain, qui peut le mieux représenter une gauche moderne et social-libéral. Il vous faut juste selon moi (ne le prenais pas comme une forme d'irrespect), choisir votre camp, clarifier votre positionnement sur l'échiquier socialiste et prendre une ligne cohérente.
Cordialement et bon courage,
Yassine
Rédigé par : Yassine | mardi 02 oct 2007 à 20h38
Cher Monsieur VALLS,
Pour le bien commun de la gauche, et afin que les choses soient claires, je souhaite ardemment que vous rejoigniez les rangs de la droite "décomplexée", et vos amis pseudo-socialistes qui s'y sont déjà ralliés.
Vos prises de position, votre credo politique, l'affirmation de certaines valeurs vous classent nettement de ce côté de l'échiquier politique.
alors un peu de courage, assumez complètement votre attitude et déterminez-vous franchement.
Les militants et sympathisants de la VRAIE gauche vous en seraient gré...
Rédigé par : GUY | mardi 02 oct 2007 à 21h05
J'espère que vous allez démentir rapidement et clairement les rumeurs faisant état de votre entrée prochaine au gouvernement Sarkozy.Sinon quelle déception !!
Rédigé par : Jean-Noël W. | mardi 02 oct 2007 à 23h36
M. Valls, cher camarade,
comment pourriez-vous entrer au gouvernement ou même accepter une mission après les discours que vous avez tenus (notamment à Grenoble)?
Comment pourriez-vous encore être crédibles ?
Malgré certaines déclarations que je ne partage pas (le bout de chemin), votre départ ferait beaucoup de mal au PS.
Réfléchissez et pensez aux militants notamment, mais à la France aussi et surtout.
Rédigé par : Jonathan_G | mercredi 03 oct 2007 à 00h52
manuel
une rumeur annonce une nouvelle vague d'ouverture au gouvernement et votre nom circule à nouveau
j'espère que c'est de l'intox
on vous fait confiance et on a besoin de vous comme de tous vos camarades alors pas de bétises ok
personnellement sarkozy commence à m'énerver au plus au point
et vous ca ne vous énerve pas tout ca ?
avez vous toujours autant d'estime pour lui,alors qu'il n'arrète pas de mettre de l'huile sur le feu
et pourquoi ne venez vous jamais nous répondre sur votre blog ?
bien sur je sais que vous ètes très occupé mais de temps en temps ce serai sympa
amicalement
Rédigé par : nicole c | mercredi 03 oct 2007 à 09h12
manuel,
Tout fraichement inscrit au PS section de Savigny sur Orge je suis déboussolé par l'information parue dans la presse hier qui mentionne votre nom pour une nouvelle vague d'ouverture faite par Sarkozy. Nous avons besoin de vous pour reconstruire notre parti, ne vous laissez pas tenter par ce machiavélique président qui cherche par tous les moyens à ruiner notre parti. Vous êtes un danger pour lui, nous sommes nombreux à attendre beaucoup de vous pour refondre notre parti. Réveillez vous hommes du PS nous devons repartir et batir une vraie opposition et proposer un vrai programme aux Français. Merci de votre retour et SVP faite nous savoir rapidement par la presse que vous ne rentrerez pas dans le jeu de Sarko. Cordialement
Rédigé par : Thierry | mercredi 03 oct 2007 à 09h50
bonjour M. Valls,
apparemment quand certains de vos collègues du PS côtoient la gauche extrème (PC ou LCR), lors de meetings ou de rencontres, cela vous donne quelques boutons.
Par contre l'idée de travailler dans un gouvernement de droite extrème (il faut bien appeler les choses par leur nom) n'a pas l'air de vous effaroucher.
M. Valls, ayez le courage d'assumer vos opinions, et de vous déterminer franchement en allant rejoindre vos camarades socialistes de droite !
Ca aura au moins le mérite de la clarté, et ça rendra service à la gauche.
A quoi bon se maintenir dans un mouvement dont on partage si peu les valeurs ?
Rédigé par : GUY | mercredi 03 oct 2007 à 13h27
si vous ou DRAY allez au gouvernement je n'irai plus voter
j'ai 61 ans et je commence à saturer des bêtises
il n'y a rien à assumer
il y a à rester sur ses valeurs et à porter une contradiction pour définir clairement une opposition
Rédigé par : Michel | mercredi 03 oct 2007 à 17h01
http://www.20minutes.fr/article/185184/France-Je-ne-peux-pas-m-engager-dans-la-renovation-a-gauche-en-m-engageant-a-droite.php
http://www.20minutes.fr/article/185265/France-L-ouverture-va-jusqu-a-ceux-qui-n-en-veulent-pas.php
Rédigé par : | mercredi 03 oct 2007 à 17h18
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-962482,0.html
Rédigé par : | mercredi 03 oct 2007 à 17h38
Bonjour,
Je suis surpris d'une de vos "déclaration" (lue sur le Rue89" :[Manuel Valls considère que "ce n'est pas les 800 parlementaires qui mettent en danger le régime général des retraites" ].
L'exemplarité (des députés) n'est-elle pas une donnée de base ? Je travaille dans une IAA ou se mêlent les 3x8 et les chambres froides. Cadre, je me trouve privilégié et éloigné de ces conditions de W difficiles. A quand une prise en compte de la pénibilité par poste. Qd ce jour viendra, vous me permettrez de penser que les députés ne sont pas tout à fait aussi exposé que d'autres et devront savoir faire la différence entre un acquis et un privilège. Etes-vous vraiment moderne et réformateur ?
Rédigé par : Jackpote | mercredi 03 oct 2007 à 22h31
@ Thierry, qui n'a rien compris. M. Valls, lui, a saisi que le PS (qui doit changer de nom...) n'a pas d'avenir dans une collaboration avec la gauche rance, haineuse, hystérique et archaïque façon Buffet ou Besancenot. Le PS doit se débarrasser de ses scories gauchistes et marxistes, Mélanchon a toute sa place à l'extrême-gauche mais il n'y serait plus sénateur...
M. Valls a compris que le PS ne pourra gagner que s'il évolue intelligemment sur l'immigration, la valeur travail, l'insécurité, parce les Français, eux, ont évolué... Demandez à Sarko. Il faut en finir avec l'idéologie utopiste et gentiment bien-pensante, il faut en finir avec les bons sentiments compassionnels et l'angélisme ambiant. A moins les socialistes ne tiennent à rester dans l'opposition pour 30 ans...
Rédigé par : Halifax | vendredi 05 oct 2007 à 12h21