Ca y est, la campagne présidentielle est enfin débarassée de la question des signatures. Aucun incident majeur ne s'est produit. Nous allons pouvoir nous intéresser maintenant aux vraies questions, celles qui intéressent les Français et leur avenir. Enfin, j'espère. La frénésie sondagière reste une menace pour la tenue du débat. Enfin, il faut faire avec.
Voilà un sujet que je voulais évoquer depuis quelques temps. Je le crois, il constitue un rappel utile. On dit que le clivage gauche / droite ne veut plus rien dire.
Pourtant en matière de gestion, il y a bien une différence et elle ne penche pas du côté que l'on croit. En effet, la droite aime parler de bonne gestion. La gauche a souvent un peu honte d'évoquer le sujet car elle préfère le volontarisme politique aux comptes financiers. Pourtant, en la matière, nous n'avons pas, loin de là, à rougir de notre bilan.
De 1997 à 2002, la dette publique grâce à une gestion rigoureuse mise en oeuvre par le gouvernement de Lionel Jospin et à la dynamisation réussie de notre économie, oui, cette dette publique est passée de 58,5 à 58% du PIB. Nous avons réussi à faire baisser la dette publique et donc à redonner des marges de manoeuvre à la puissance publique.
L'UMP et l'UDF ne peuvent pas en dire autant... Non, vraiment pas. Depuis 2002, cette dette a littéralement explosé. Elle est en effet passée de 901 à 1180 milliards d'euros. Le taux dette publique sur PIB est donc passé de 58 à 63,6%, plaçant la France au 23ème rang de l'Union Européenne...
Quand je pense que l'UMP en Essonne ose donner des leçons de bonne gestion à la gauche départementale, je me dis que certains ne manquent pas de culot.
Ca fait du bien de voir que certains camarades savent attaquer frontalement et intelligemment l'UMP et son bilan.
Nous sommes trop timides sur le sujet. Leur bilan est pourtant pas loin d'être catastrophique...
Rédigé par : Ségo du 59 | 21 mars 2007 à 12h34